Mourir de trop de sécurité

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L’affaire des airbags takata le montre. Le désir de sécurité peut tuer. Le déclenchement de ces airbags de manière intempestive a tué plusieurs personnes. Quid de tous ceux qui se sont déclenchés à raison et qui ont eu le même effet ? Nous ne le saurons jamais. La société défendra toujours l’illusion de la sécurité avant la sécurité tout court. Il en va de sa légitimité.

Le port obligatoire de la ceinture relève de ce principe, au moins avant que les habitacles ne se renforcent. Lors d’un accident, des personnes éjectées du véhicule survivaient tandis que d’autres étaient impitoyablement broyées parce que collées à leur siège. Encore de nos jours, le port de la ceinture donne l’illusion de la sécurité. Voilà pourquoi la sanction en cas de non port de la ceinture est passé de 1 point à 3 points depuis 2015 en france. Il faut en faire toujours plus. 

De nos jours, tout le monde ou presque meurt en voiture avec sa ceinture attachée. Nous sommes invités à obéir, forcés plutôt. Et les sanctions pleuvent sinon. Car nous avons « mis en danger » une vie qui ne nous appartient plus, qui appartient aux assurances sociales en l’occurrence, à l’assurance socialiste devrais-je plutôt dire. Plus que de se mettre en danger, refuser de porter la ceinture, est un signe d’a-socialisme en france, de scepticisme face au pouvoir d’état qui veut posséder nos corps. « Mon corps mon choix » n’a jamais été un slogan aussi creux. Les femmes puisqu’il s’agit d’elles, ont fait régner la terreur sécuritaire sur la route jusqu’à priver tout le monde de leur corps, parce qu’elle avaient peur pour leurs enfants et plus généralement pour leurs proches.

Vous me direz, il y a contradiction. Cette sécurité commence à faire défaut dans nos rues à cause de l’immigration de masse. Pourtant, majoritairement, les femmes soutiennent toujours l’arrivée massif d’immigrés, flux incessant qui leur permet de se sentir convoitées par toutes les races de la terre. En vérité, entre leur désir de sécurité et leur besoin de se sentir convoitées, leur coeur balance. Les victimes font entendre leur voix. Les autres femmes fantasment d’être courtisées sans fin. Pour ces dernières, la peur que cherche à propager leurs sœurs (ou les organisations identitaires israéliennes, ou les chevaliers maman français) ne les a pas encore atteintes.

En matière de sécurité routière, la plus grande contradiction apparaît avec les dos d’âne illégaux. Il y en aurait plusieurs centaines de milliers en france, presque une majorité, qui mettraient nos vies en danger au nom du tout sécuritaire. Ils se sont développés de manière anarchique parce que les communes étaient avides de protéger maman, et que l’état n’a pas rempli sa mission de surveillance des élus. Des normes avaient pourtant été établies pour éviter d’endommager les suspensions des voitures. Vous me direz, c’était obligatoire pour faire croire que le n’importe quoi n’était pas permis. C’était sans compter sur la pression sécuritaire des femmes, des vieux et des féminisés, qui aux abords des écoles, et plus tard dans le moindre hameaux, ont exigé d’être « protégés ». Protégés, ils le sont, sauf lorsqu’une de leur rotule lâche au mauvais moment, où lorsqu’il faut payer des réparations surnuméraires qui découragent d’entretenir la voiture puis de passer le contrôle technique. A ce jour, des centaines de milliers de personnes rouleraient en france sans assurance et sans contrôle technique. 

Voilà des années que cette situation ubuesque est dénoncée. Tout juste les maires commencent-ils à être tenus responsables par la justice à cause de leurs constructions illégales. Impossible de compter les morts dans ce cas là. Il est pourtant certain qu’il y en a eu un nombre conséquent, surtout au vu la généralisation de cette pratique au niveau communal, et de son acceptation au niveau national.

L’illusion de sécurité crée aussi des comportements dangereux. Combien de conducteurs, tout en respectant le code de la route, ne réfléchissent plus tellement à ce qu’ils font parce qu’ils se sentent justement en « sécurité » ? Tout cela procède d’une attitude générale face au danger, où l’individu ne se sent plus responsable de lui-même, et n’a plus besoin de réfléchir pour peu qu’il obéisse.

De concessions en concessions, toute une population en est arrivée à accepter d’être masquée de force. Elle s’était habituée progressivement à obéir aveuglément à la conception sécuritaire d’une administration féminisée. Que le masque ait tué, que les vaccins expérimentaux aient tué, que les mesures d’éloignement intra-familiales aient tué, que l’absence d’humanité ait blessé le développement des enfants, rien n’y a fait. Tout cela n’a pas tellement intéressé ni nos décideurs politiques, ni les populations féminisées, qui voulaient avoir l’impression d’être en sécurité, plutôt qu’être en situation réelle de sécurité.

Le désir de sécurité tue. Puis la sécurité elle-même finit par tuer. L’hygiénisme a fabriqué les bactéries multirésistantes. Le tout industriel avec des normes strictes a fabriqué des ravageurs et des maladies inédites, qui demandent toujours plus d’intrants toxiques, qui détériorent nos conditions de vie. Pourtant, c’est toujours le petit élevage qui est pourchassé (bientôt il faudra en passer par l’abattoir pour tuer le moindre lapin ou la moindre poule). L’excès de normes sécuritaire dans les bâtiments empêche les familles de se loger, personnes qui finissent par vivre en dehors de toutes normes ou bien, qui finissent à la rue. 

La dernière injonction sociale à la mode nous demande de mourir dans la dignité, pardon, d’obtenir le droit de mourir dans la dignité. Vous serez en sécurité, nous vous le garantissons, en mourant plus tôt que prévu. L’état, l’administration, le système médical et pharmaceutique, tous les médecins, et toutes les infirmières et toutes les aides soignantes, et toute votre famille, veut votre bien, c’est certain. A tous ces échelons, pas un seul de ceux là n’interviendra jamais pour faire pression sur vous alors que vous serez en situation de faiblesse, qui pour toucher un héritage, qui par conviction politique, qui pour se soulager de sa charge de travail, qui pour se soulager tout court, qui par perversion. Et au moment où vous serez seul, il y aura bien entendu un gendarme derrière chaque lit d’hôpital pour empêcher tous les abus moraux et légaux…

Combien d’imbéciles y croient parce qu’ils veulent, absolument se sentir en sécurité et vivre dans les illusions de l’enfance ? Comme me le disait un proche, si on commence à remettre en question les institutions établies, où va-t-on ? On pourrait éviter leurs plus grosses dérives déjà. Car à vouloir préserver l’illusion de la sécurité, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

La situation se complique encore quand ceux sensés défendre les pauvres, les fragiles, défendent ce système de pensée socialisant, qui tue. Je veux bien entendu parler de notre extrême gauche dont le fond de commerce consiste à vendre cette illusion de sécurité, tout autant que cette extrême droite qu’elle dénonce, tout autant que ces socialistes du centre qu’elle appelle capitalistes. Comme d’un mouvement de fond qui les anime tous, il s’agit pour eux d’offrir le plus de sécurité aux uns et aux autres, selon leur poids électoral. En véritables féminisés, ils n’ont plus de combat à mener pour la grandeur et la responsabilité individuelle. L’extrême gauche défend la sécurité de l’immigré récent, l’extrême droite défend celle de l’autochtone et de celui qui veut s’assimiler, le socialiste du centre défend la sécurité du bourgeois et contrôle les deux autres en s’alliant aux immigrationistes dont les grands patrons ont besoin (et même parfois les petits).

Sécurité économique qui détruit l’économie, sécurité sanitaire qui détruit le système de santé, sécurité sociale qui détruit la société, nos sociétés occidentales modernes peuvent être perçues comme d’immenses systèmes immunitaires qui se sont retournés contre leur hôte, et permettent ainsi le développement de tous les cancers.

Sur ce blog, je pense bien évidemment au féminisme qui sous couvert de défendre les droits de femmes, détruit les femmes, si bien qu’il ne sera bientôt plus possible pour une intégrée d’avoir des enfants ou de vivre en couple sereinement si l’ensemble des intégrées féminisantes continuent à promouvoir leurs mesures de suicide collectif. Il faut progresser paraît-il. Je ne nous vois pas progresser si emprunts de peurs, et si avide de chercher à l’extérieur une solution à nos problèmes intérieurs. 

Nous recevons de plus en plus de populations pauvres pour compenser nos manques. C’est un fait. Nous sommes au bord de la submersion, ou de l’implosion selon le poste d’observation. Mais il est une situation qui devrait nous alerter grandement. Alors qu’avant, les populations arrivantes avaient tout à apprendre de nous et de notre société, désormais, il apparaît que de plus en plus de familles françaises aient à apprendre des nouveaux arrivants, même très arriérés. Nous sommes perçus et nous nous percevons aussi comme des dégénérés. Face à notre laisser aller, les populations en provenance de l’étranger refusent de s’intégrer, juste pour pouvoir survivre. Car leurs us et coutumes tribales qui peuvent apparaître horribles pour la moindre personne civilisée comme moi, sont en fait bien supérieures aux mœurs d’une fin de race autochtone comme la nôtre qui est devenue pédomaltraitante, sans culture et sans dieu. Nous n’arrivons même plus à nous protéger du délinquant étranger qui objectivement, n’est pas venu dans notre pays pour s’intégrer, ou qui est carrément fou, et tout cela par peur de l’affrontement et de l’insécurité que cela provoquerait en nous. Ainsi le gauchisant est tellement avancé dans la maladie qu’il préfère se retourner contre son propre peuple plutôt que d’avoir à se remettre en question. Il est faible et ne croit pas en lui. Pas plus il ne croit en son peuple. Le droitard qui n’est plus rien, ou le catholique mou et assassin, ne valent guère mieux. Et pourtant, elle tourne. 


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