« From » ou « Provenance » pour les francophones, est une série d’horreur. Des voyageurs perdus se retrouvent coincés dans un petit village. La nuit venue, des monstres qui semblent avoir habité les lieux dans les happy days, sortent des bois pour tenter de les bouffer. Les premières années, les proies ont dû se cacher tant bien que mal. Mais depuis que Boyd est arrivé et a trouvé des talismans magiques, ils peuvent habiter des maisons.
L’attention du spectateur est maintenue parce qu’il cherche à savoir si les automobilistes échoués dans ce village vont s’en sortir, comment ils vont pouvoir s’échapper et pourquoi un tel lieu existe.
Dès le début, je sentais que les malheureuses victimes représentaient une sorte de société idéale gauchiste. Du négro, du niak, de la lesbos, du métissage en veux-tu en voilà, de la fornication, de la drogue, du communautarisme, et tout cela dans la plus grande simplicité et pour le bonheur de tous. Ca manquait un peu de pédés certes, mais nul n’est parfait en ce monde, même le meilleur des gauchistes. Bref, j’avais le plaisir de voir toute cette racaille pédante se faire bouffer à la tombée du jour et je prenais un pied certain. Je vous l’accorde, ce n’était pas l’objectif premier des scénaristes. Seulement une œuvre d’art, une vraie, vous échappe forcément. Et comme « From » est assez réussie sur la forme, en la matière, ils ont dépassé leurs objectifs. Quant aux horribles romances lesbiennes, il me suffisait de les sauter (les séquences) pour continuer à m’amuser.

Il y avait aussi ce village, et ces monstres, images déformées des années grandioses de l’amérique. Le village était le village de l’horreur. Ses habitants, des monstres démoniaques. Mais je ne m’en formalisais pas. Je me disais juste que les scénaristes n’avaient pas bien conscience de leur inconscient justement. Et c’est là que je me trompais. Il ne faut jamais sous-estimer l’esprit tortueux du gauchiste plein de talent. La fin de la 3ème saison me révéla que c’était voulu, jusqu’au bout. Pire, je compris que les scénaristes avaient érigé un monument à la gloire de leur pensée, les petites sacripants. Cependant, comme ils n’ont certainement pas voulu que je prenne mon pied en voyant leur série, ils n’ont pas voulu nous dévoiler leurs névroses. Dieu sait que la série en est remplie. Leur vision déformée du monde y est assez bien résumée.
Le gauchiste déteste la réussite
Vous imaginez combien il faut être tordu pour ne pas regretter un âge d’or… eh bien le gauchiste est de ceux là. L’amérique des années 60 ? Des monstres. Il préfère les époques de chaos comme la nôtre. Il s’imagine, lui et sa petite société de gauchistes, perdus au milieu des monstres réactionnaires du passé, ces derniers ayant tué leurs enfants pour survivre jusque là. Il est vrai que les boomers ont eu cette tendance, à dévorer leurs enfants. Un point pour le gauchiste. Mais au lieu de remettre en cause ce que ce « progrès » a eu de nuisible, le voilà qui remet une pièce dans la machine, désirant toujours plus de progrès. Finalement le gauchiste critique les évolutions précédentes promues par ses parents gauchistes, qu’il appelle « réaction », pour aller toujours plus loin dans les évolutions délétères.

Le gauchiste est paranoïaque
Alors que ses idées sont en passe de s’imposer, que le grand remplacement n’est même plus contesté à l’extrême gauche, il se voit seul contre tous, en infériorité, désarmé contre une bande de fâcheux fachos d’estrème droate surpuissants et qu’il faudrait éliminer. Car la miséricorde du gauchiste ne s’étend pas jusqu’aux monstres qui votent à droite. Quand c’est un des siens qui a tué, il lui trouve bien vite une excuse. Mais lui, il est gauchiste, il n’est pas un monstre. Il a toujours des excuses. Il a tué parce qu’il avait un réactionnaire dans le ventre, oui oui, vous lisez bien, il faut pouvoir tuer ses enfants parce des fois on a un monstre dans le ventre qui va donner des choses bizarres.

Le gauchiste voit le monde de manière binaire
Il y a ceux qui acceptent la différence, on peut vivre avec eux même si c’est pas toujours facile de s’entendre. Et puis il y a le reste du monde, dont on souffre et qu’il faut détruire. La différence a ses limites. Bon, parmi les monstres, j’ai cru voir une négresse passer par là. Je crois que c’est surtout parce que le propos se veut encore plus corrosif qu’une simple attaque raciale en règle. Cette fin de 3ème saison m’a fait comprendre que les scénaristes avaient carrément l’ambition de s’attaquer à la civilisation chrétienne mordiou !

La religion est un caillou dans la chaussure du gauchiste
Le gauchiste reconnaît qu’il y a des croyants gentils. Seulement, ils sont trop cons. Ils écoutent les voix de l’au-delà et se font manipuler pour commettre les pires actes de barbarie. Heureusement comme le dit l’une de celles là qui en est revenue : « je n’ai plus d’âme ». L’âme est en option dans l’humanité gauchiste. Il est vrai que ça permet de tuer les méchants plus facilement ou de les torturer comme le fera Sara avec Enji.

En tant que catholique, cette scène de torture me paraît pourtant justifiée et j’ai une âme. Je ne comprends surtout pas pourquoi ils se sont posés tant de questions. Mais il y a une raison à cela :
Le gauchiste n’agit pas pour le bien, il agit pour rester en communion avec la communauté
Le voilà qui recule devant la torture, pas parce qu’il n’y croit pas, mais parce que la policière zélée remet en question ses actes. A l’intérieur du village gauchiste, il y a deux catégories de citoyens acceptables : ceux qui veulent vivre en communauté et ceux qui légitiment encore la propriété privée en vivant dans des maisons. Les socialistes, les communistes si vous préférez. Les libertariens tebê ou géniaux sont en marge de ce mouvement. Eux ils n’assistent pas aux messes gauchistes, je veux dire à ces grandes réunions d’information où tout le monde doit avancer d’un même mouvement pour le bien de l’humanité. Sans les autres, de toutes les manières, ils sont incapables de faire progresser l’énigme de la vie.

Le gauchiste doit mentir à la population pour le bien de la population
Lors de ces réunions, il est communément admis qu’il faut mentir à la population qui réagirait mal à propos, qui paniquerait, qui se mettrait en danger, qui souffrirait de ses propres décisions, si la vérité crue lui était dite. Les autres sont des cons. L’enfer c’est les autres aurait dit un gauchiste français voilà bien longtemps. A partir de là, la démocratie a ses limites. Le bon peuple doit accepter d’être gouverné par les meilleurs gauchistes du troupeau pour son propre bien. Voilà ce qui s’appelle diriger de manière responsable : mentir au peuple pour le protéger de lui-même. A la fin, ce même peuple n’est plus protégé des racailles corrompues qui le bourrent de vaccins douteux ou qui lui font faire des guerres inutiles, mais passons. Je suis un méchant réactionnaire.

Le monde est un rapport de force psychique
Voilà pourquoi notre société, même en france, est devenue si difficile à vivre. Le gauchiste féminisé, a compris que le monde ne vivait plus de vérité. La règle, c’est le rapport de force notamment psychique. Le principal, c’est de tenir le coup face aux monstres qui tentent de vous imposer leur désespérance, c’est aussi de s’imposer dans les conflits inter individuels. La guerre est partout tant que la ruche n’a pas trouvé sa reine et que le pouvoir ne s’est pas stabilisé (le sacrifice venant atténuer ces tensions psychiques). L’idée que le premier de tous est celui qui servirait les autres, est loin, très loin.

Le gauchiste inverse la réalité
Dans le monde gauchiste, la religion chrétienne ne produit pas la civilisation. C’est le gauchisme qui produit la civilisation en s’attaquant aux restes de religion chrétienne. Le passé où tout allait bien, est mal. Le présent chaotique est bon. Les assassins gauchistes n’en sont pas. L’assassinat d’enfants peut se justifier, s’ils sont méchants. Les braves gens du passé cachent des monstres tueurs de gentils enfants. Etc.. tout justifie le gauchisme parce qu’il est de gauche, état autoritaire inclus. Cependant, cette vacuité a besoin de spiritualité. Il faut alors en revenir vers les arbres pour échapper aux méchants croyants qui ont « sacrifié leurs enfants pour accéder à la vie éternelle ». Oui, voilà ce que révèle la fin de la 3ème saison. Tout ça pour ça je dirais. La vie éternelle, ce n’est pas bien. Contrairement à tout ce qui est professé par la religion catholique, le diable n’est pas celui qui comble les gens en ce monde, pour mieux perdre leur âme dans l’au-delà. C’est l’inverse. Le diable récompense ses adeptes par la vie éternelle ici-bas, et la mort est une récompense pour les gentils. Vous me direz, les transhumanistes sont prêts à sacrifier leurs enfants pour vivre éternellement. Les monstres sont peut-être une image transhumaniste. Il aurait fallu être bien plus clair.

Le gauchiste en revient à une forme de paganisme
Conséquence du manque de foi, le retour à la nature comme repère principal. Les arbres vont sauver ces apprentis croyants. La forêt parle, il faut l’écouter… Les pierres protègent… Si ce n’est pas une régression complète aux cultes sacrificiels qui sont justement dénoncés hypocritement par cette série ! Mais le gauchiste, cerné de toutes part par les conséquences de son manque de spiritualité, ne recule devant aucune fuite en avant pour se justifier de ses actes.

Le gauchiste applique un filtre « normal » à ses déviances
Qui dira le ridicule de ces romances lesbiennes déjà mentionnées, comme si deux femmes pouvaient s’aimer comme un couple. A l’écran d’ailleurs, ça ne prend pas. Par contre, dès qu’une de ces lesbiennes s’adresse à l’homme libertarien, il y a une tension sexuelle monumentale qu’il est difficile de cacher. Entre elles, le ridicule est palpable. La série « american horror story » dont j’ai analysé la saison 12, était déjà plus réaliste avec ses petits pédés. L’un des deux trompait l’autre avec n’importe qui, et le second jouait les femmes au foyer délaissées et hystériques. Beaucoup plus réaliste.
Normal aussi pour ces infirmes, de déconnecter sexualité et amour, sans que cela n’ait de conséquences, comme avec Fatima, l’un des personnages principaux. Fatima aime son copain. Cela ne l’empêche pas de baiser ailleurs, une femme, sans que les sentiments des uns ou des autres n’en soient affectés. Et puis, qu’est-ce que j’ai ri quand les scénaristes ont fait dire à la grosse que la communauté devrait rationner la nourriture. Bref, tout est fait pour exciter l’immaturité et la naïveté d’un public adolescent qui veut se sentir dans la toute puissance. D’ailleurs, comme il n’y a pas de différences entre les sexes, entre les maigres et les gros, il n’y a pas de différences entre les blancs et les noirs, mais il y a quand même des différences avec les asiats. Eux seuls y ont droit, car dans l’inconscient gauchiste, ils ne doivent pas faire encore partie de l’humanité, telle qu’ils la conçoivent.

« From » se laisse regarder, en y appliquant les bons filtres et en sautant les séquences par trop ennuyeuses et plates où un mélodrame sentimental plat occupe le temps et l’espace. Cette série donne surtout un panoramique de l’esprit gauchiste décadent. Nous en sommes à la saison 3. Cela risque d’être un peu long jusqu’à la saison 5 qui doit terminer l’histoire, surtout si les gauchistes s’en sortent à la fin.


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