Dans un précédent article, je prévenais déjà mes lecteurs. Les monstres du féminisme sont là, ces enfants qui prennent dans nos sociétés, la place délaissée par le père sont là.
A Noisy le Sec, il y a quelques semaines, j’avais prévenu : nous n’avions pas affaire à un simple règlement machiste entre jeunes garçons. Celui qui avait été bastonnée, l’avait été pour des affaires de coeur entre fille, en représailles.
Mais, à cette occasion, les médias n’avaient pas fait leur travail. L’affaire avait été bien vite étouffée et on n’avait pas été chercher au-delà de nos conceptions féministes de la société.
La dernière fois, le jeune homme s’en était sorti. Après ce drame, du temps nous avait été laissé pour discuter de ces problèmes familiaux, en chercher leur origine, et trouver ensemble de solutions à apporter à cette question moderne. Qu’avons-nous fait de ce temps ? « bof, il est vivant, le drame a été évité, retournons à nos petites considérations mesquines et individualistes… » Résultat des courses, on n’a pas compris la signification du drame, on n’a pas voulu la comprendre. Nous avons dilapidé notre liberté souveraine et la grande mansuétude que Dieu nous donne à chaque fois que nous errons. Mais cette fois, à cause de ce comportement criminel, la petite n’a pu être sauvée. Nous avons laissé le diable prendre une place que nous n’avions pas comblé, et en cela, aujourd’hui, nous sommes tous responsables de sa mort.
Pendant combien de temps allons-nous encore fermer les yeux ? Combien de temps allons-nous laisser les cadavres d’enfants s’accumuler sans donner d’explications sérieuses à tous ces drames qui arrivent. M Finkielkraut a raison : il y a quelque chose de pourri dans notre école de France. Mais pourquoi personne ne veut aller au-delà de ces considérations, pourquoi même certains idiots utiles refusent de prendre en compte ces considérations ? A cela, je ne peux qu’opposer la liberté souveraine dont chacun est doté et la volonté d’ignorer le mal.
Alors, maintenant, il y aurait en France des hommes qui seraient capables de bastonner une jeune fille de 13 ans jusqu’à la mort ? Ma belle France a bien changé. Qui sont ces monstres qu’on ne peut sanctionner, d’où viennent-ils et qui a autorité sur eux si ce n’est quelques mères surprotectrices et quelques pères efféminés et sans valeur ?
Oui, c’est une jeune fille qui a commandité le crime, c’est elle qui a poussé son frère à tuer une rivale. Combien de temps les féministes soutiendront-elles encore que les femmes ne sont pas violentes, et que plus largement, elles n’ont pas envoyé très souvent des hommes se faire tuer pour elles, comble de l’ironie en restant à l’arrière du convoi pour bénéficier quelques années plus tard d’une image de petites saintes ? Les femmes ne sont pas de petites saintes, pas plus que les hommes, et surtout pas dans notre société.
Il est temps de faire le bilan du féminisme. Il est temps de payer la facture. Et l’addition est salée. Les temps où nous allons devoir nous serrer la ceinture plus que de raison ne sont pas loin, et plus nous attendrons, plus les efforts seront conséquents. Notre France n’est plus belle. Elle est grasse de ses petits compromis, de son manque de civilité, de se laisser-aller à l’idéologie du tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes moderne et féminisé. La France ne survit que dans le souvenir de nos coeurs d’immigrés quand ils sont arrivés sur cette terre, de paysans qui sont nés de ce sol généreux, de royalistes qui ont cru au destin providentiel de notre pays, de Gaulois bon enfant jouant à prendre la vie de son meilleur côté, de catholiques unis dans la maison du Christ alliés d’un paganisme ouvert, et de quelques bonnes grands-mères qui n’ont pas totalement perdu leur culture et leur façon d’être.
Oui, la France a été heureuse.
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