Anders Behring Breivik : en Norvège, le féminisme a été trop loin.

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La première phrase de cette affaire qui a eu le don de me faire sursauter, a été celle de son père déclarant qu’il reniait son fils :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/29/97001-20110729FILWWW00238-oslo-le-pere-de-breivik-renie-son-fils.php.

 

Anders Behring Breivik était persuadé avant de commettre ses crimes que sa famille le détesterait. Cette certitude m’a paru étrange dès le début de ma lecture, et qu’elle se révèle exacte, le fut plus encore pour moi. Car quoi, peut-on supprimer notre amour de par les actes de nos enfants ? Il n’avait pas prévu que cela. Pour bien montrer qu’il n’était pas fou comme on allait le clamer un peu facilement, il anticipa chacune de nos pensées, décrivant minutieusement dans son livre (2083 une déclaration d’indépendance européenne) comment tout un système réagirait face au meurtre en séries qu’il allait commettre. Il ne voulait pas être étiqueté trop rapidement. Ce point souligne à quel point il est difficile de contrer idéologiquement Anders Behring Breivik, car il anticipe beaucoup, sur cela, comme sur le reste. Il prévoit chacune de nos réflexions. Il nous assomme de sa Breivik connaissance de l’Islam (premières 100aines de pages) pour bien nous montrer qu’il parle d’un sujet qu’il maîtrise. Anders Behring Breivik n’est pas un raté, mais il a accepté de se faire passer pour un raté. Anders Behring Breivik était un franc-maçon de haut degré pour son âge et ses maîtres avaient reconnu en lui quelqu’un de très intelligent qu’ils désiraient élever. Anders Behring Breivik était beau, était devenu millionnaire à moins de 25 ans (p1380) de son propre fait, il était entouré d’amis (p1381), et capable d’humilité. Ce tableau ne souffre d’aucune imperfection selon nos critères modernes. Et ainsi le désirait Anders Behring Breivik : il ne voulait pas subir la caricature des imbéciles même s’il savait qu’elle était inévitable.

 

Sur le plan idéologique, je dois avouer que j’ai découvert tout un monde que j’avais approché, mais qui m’était inconnu jusque là, ou tout au moins pas de manière si explicite. Considérant que le marxisme culturel gagnait en Europe en tyrannisant toute pensée divergente par le « politiquement correct » de nos quotidiens et le licenciement de tous ceux qui s’opposaient à cette idéologie (p1382), considérant que la haine des cultures autochtones s’était profondément ancré à travers ce marxisme culturel, considérant que ce marxisme culturel laissait l’Europe se faire envahir par une idéologie mortifère qui a commis des milliers de fois plus de mort que le Christianisme (l’Islam) (p44), considérant tous les mensonges, toutes les hypocrisies, toutes les incohérences de ce marxisme culturel, de nos journaux, de nos élites, considérant la mollesse des hommes en occident, et leur faible propension à se défendre, considérant que les féministes avaient tentées de l’émasculer à l’école par leur éducation féminine (p854), Anders Behring Breivik a décidé de poser un acte de liberté ultime en tuant ces « traîtres », dans une opération qu’il considérait être à la fois exemplaire et d’auto-défense.

 

Qui ne rêverait pas d’être un justicier, d’avoir raison avant tous les autres, d’être un « chevalier templier des temps modernes » courageux et indéfectible ? 2083-AEuropeanDeclarationofIndependence CEC619B8 pic0032

 

Anders Behring Breivik pose des arguments forts, et idéologiquement, ce marxisme culturel ne me semble pas avoir les moyens de lui répondre (ce qu’il souligne d’ailleurs dans son livre anticipant que les médias tairaient ses raisons plutôt que de les contrer : http://www.rfi.fr/europe/20110726-anders-breivik-parcours-fou).

 

Quel raisonnement suit Anders Behring Breivik et comment peut-on lui répondre si cela est possible ?

 

Anders Behring Breivik est persuadé que l’avenir se déroulera ainsi : dans une première phase, il faudra sensibiliser les gens à la lutte car, dans une deuxième phase après que le marxisme culturel ait complètement échoué, l’immigration islamique en Europe sera telle et les troubles sociaux si importants que les Européens devront prendre les armes, et dans une troisième phase, se battre puis déporter les musulmans. Sa réflexion s’inscrit dans un choc des civilisations assumé et inévitable. Ainsi a-t-il décidé d’éliminer les traîtres européens qu’il considère comme les principaux responsables de ce choc des civilisations : les hommes politiq 2083-AEuropeanDeclarationofIndependence CEC619B8 pic0004 ues, les traîtres marxisants, les journalistes (pour exemple). Sa démonstration est déconcertante de logique, elle est presque irréfutable tant il apporte d’arguments et de chiffres. Et en plus, il se paye d’optimisme. Loin de céder à un quelconque défaitisme, il est persuadé que les Européens dans 30 ans, commenceront à réagir et que dans 80 ans, ils auront gagné cette bataille (p705). Il est persuadé de la victoire européenne face à l’Islam qu’il considère comme étant intrinsèquement barbare. Pour lui, la survie de notre culture justifie tout acte guerrier dont le sien. Dans tout son récit, dans toute sa démarche philosophique, je ne l’ai vu écarter pudiquement qu’une seule idée : celle qu’une victoire de l’Islam serait peut-être préférable à une victoire de ce marxisme culturel et à son extension au monde entier. Voici la seule idée qu’il feint d’ignorer. Cela peut sembler anecdotique mais dans un esprit aussi minutieux que celui d’Anders Behring Breivik, il n’y a rien de vraiment anecdotique. Pour moi la seule explication possible ou probable est qu’une lutte entière contre le marxisme culturel et non contre l’Islam, lui enlèverait la gloire d’être reconnu aux yeux des siens (qui sont bien souvent des marxistes culturels). Anders Behring Breivik ne cherche pas que la vérité, mais aussi l’amour des siens. Il veut être le sauveur de sa patrie. Et quoi qu’il puisse en penser, il y a une raison psychologique à cela, et c’est le manque d’amour de son père et du reste de sa famille (p1358). Je ne conteste pas le fait qu’il ait voulu poser un acte libre, et qu’il y ait réussi. Je ne conteste même pas sa logique mais je conteste sa motivation et son parcours idéologique. Tout son parcours le prouve : être une égérie du milieu hip-hop, puis de sa loge maçonnique, et désormais un martyre aux yeux de l’Europe. Jusqu’à la fin il déclarera agir pour le compte de ceux qu’il aime (p1463). Le désir de reconnaissance est une des pires prisons du cœur. Il y a cette défaillance familiale en lui, mais elle n’est pas la seule. Il n’est pas si idiot pour ne pas replacer sa situation personnelle au sein de toute la société. La peinture du milieu social norvégien dont il nous fait la description, est terrible : familles totalement déstructurées, familles recomposées dont il est issu, familles de la tromperie et du sexe d’une société protestante bien plus libérée encore que notre société catholique, maladies sexuellement transmissibles qui ont provoqué la légumisation de sa mère et l’absence de fertilité de sa sœur (p1386). Il décrit également le cynisme des gens intéressés uniquement par leur travail dans sa famille (p1117). Il pardonne tout à son entourage, sans concession, mais il a décidé de réagir. Il veut croire qu’ils ne sont pas voués à l’asservissement . Il veut les sauver de leur propre déchéance. Mais de ce fait il outrepasse ses prérogatives d’être humain. De ce fait, je ne vois pas bien pourquoi il désire sauver ce ramassis d’imbéciles plutôt que d’encourager un Islam structuré. A la fin, on ne peut sauver les gens d’eux-mêmes même si, effectivement, ces gens ont besoin d’être sauvés. Le salut est individuel bien que la communauté permette cet épanouissement individuel ou non.

 

Les marxistes culturels et la droite conservatrice l’ont pris pour un fou, comme il l’avait prédit, ils sont en train de le torturer dans sa prison (http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1321433/2011/09/20/L-isolement-est-une-torture-pour-Breivik.dhtml lire les commentaires très éclairants sur le sujet), de le juger en dehors de toute morale, et dans leur faiblesse, de le faire taire. Ils s’entêtent dans leur hypocrisie et dans leurs mensonges. Un rescapé de la tuerie a déclaré qu’Anders Behring Breivik avait échoué à convaincre. Je ne suis pas certain qu’il ait compris l’enjeu de la guerre qu’Anders Behring Breivik menait. Quant à sa famille effectivement, ils le détestent.

Tous autant qu’ils sont, par leur manière de se démarquer d’Anders Behring Breivik, lui donnent raison.

 

Du fond de la galaxie internet, en bordure, je lance un appel peut-être un peu désespéré, encore un…

 

Si les marxistes culturels veulent vraiment donner tort à Anders Behring Breivik, il va falloir qu’ils l’aiment, il va falloir qu’ils lui répondent dans l’amour, il va falloir qu’avant de demander son auto-critique, ils fassent eux-mêmes leur auto-critique. Anders Behring Breivik pense qu’ils en sont incapables, raison pour laquelle il a décidé de montrer l’exemple en les éliminant. L’histoire nous montrera invariablement qui avait raison. Ici se jouera un combat entre Anders Behring Breivik et sa mécanique, et le marxisme culturel dans s 2083-AEuropeanDeclarationofIndependence CEC619B8 pic000B a position totalitaire. Mais j’aimerais croire qu’il serait possible de sortir de ces déterminismes par une troisième voie : celle de l’amour. Anders Behring Breivik a raison : oui, le féminisme a détruit nos familles en essayant d’étendre le contrôle totalitaire des femmes à toute la société, oui l’Islam a deux visages : une pratique pacifiante pour la société mais aussi intolérance face à ceux qui n’en font pas partie, oui le marxisme culturel a gagné en occident, il a instauré une haine de nos cultures et a ainsi entamé une procédure de suicide collectif. Face à cela est-il possible de nous battre sans avoir à entrer dans des massacres en séries ? Le bon sens des hommes peut-il revenir et être accepté dans nos sociétés, et les hommes en occident seront-ils capables de mettre un peu d’autorité et de légitimité dans leurs actes tout en évitant de succomber aux manipulations féminines victimaires. Même si j’en doute, même si l’expérience me montre que les Anders Behring Breivik ont souvent raison dans l’histoire, je veux croire qu’une autre voie et possible. Anders Behring Breivik se positionne en tant que catholique non croyant. Il se définit comme un catholique culturel (il abandonne le protestantisme qui échoue dans son manque d’unité et dont les idées importantes ont été récupérées par l’Église catholique). En chemin, je pense qu’il a omis le principal : il a omis de cultiver une relation avec Dieu. Il n’y a pas de culture catholique sans croyance. Le non-pratiquant est seul face au diable, bien vite récupéré par tout un tas de pensées déviantes, ici un orgueil sans mesure. Anders Behring Breivik a construit une tour de Babel psychologique d’où il redescendra bientôt. L’expérience lui a toujours donné raison, le diable lui a mis le monde entre les mains, et seul pour combattre il a cédé à la tentation se définissant clairement comme celui qui apporte la lumière, définition même de l’ange déchu (p1435). Sortant d’une loge maçonnique Anders Behring Breivik entretient la même relation que lucifer à Dieu. lucifer croit en Dieu mais il n’en devient pas le servant. Il précipite le monde qui ne mérite pas Dieu, qui ne mérite pas le Père, lui le fils de la veuve (du père qu’il a tué), lui qui possède le monde tandis que Dieu le laisse faire, lui qui a su s’élever au-dessus du père, cherchant ad vitam aeternam une reconnaissance infinie et totale. Pourtant il y a une plus grande force que la mort en ce monde, il y a une plus grande force que l’oppression bien pensante et massive de quelques marxistes.

 

Si son père ne pose pas un acte d’amour envers son fils, il lui donnera raison : Anders Behring Breivik le surpasse et de loin.

Si notre propre société n’accepte pas ses explications, elle lui donnera raison, le choc des civilisations est alors inévitable.

Si tout le monde occidental ignore Anders Behring Breivik, il aura à en subir les conséquences et il nonique la franceus faudra nous entretuer.

Ainsi le diable tient le monde par nos manques d’amour. Il ne s’agit pas d’aimer ceux qui nous sont les plus proches, mais ceux qui nous sont le plus éloigné comme nous l’enseigne Jésus.

Comme Anders Behring Breivik, dragons du ciel ou de la terre, il nous faudra choisir. Lui, a décidé de défendre la terre, comme les marxistes culturels, et comme les féministes. Ils provoqueront le chaos plutôt que de renoncer à leurs idées, et cela, pour nous sauver. L’époque où nous n’avions pas à choisir, semble révolue. De plus en plus, il sera demandé, même à l’ignorant, de se positionner, et de cette position dépendra notre salut et de l’avenir proche de nos sociétés. Dans ce pèle mêle sanglant la notion même de bien et de mal risque, encore une fois, de devenir trouble, même pour les plus éclairés d’entre nous. Avant cela, essayons de voir s’il nous est permis d’éradiquer le féminisme et ce marxisme culturel ou si ceux-là persistent dans leur folie totalitaire. Essayons de vivre avec l’Islam comme le préconise Alain Soral : sans favoriser une immigration massive qui sert à vider des masses laborieuses de toutes leurs énergies dans des conditions atroces. Essayons tout simplement de rester humains tant qu’il nous le sera permis.

5 réponses à “Anders Behring Breivik : en Norvège, le féminisme a été trop loin.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Stopper les violences conjugales : un nouveau texte de la majorité arrive à l'Assemblée mardi" AFP du 26/01/2020.

    10 ans d'emprisonnement pour harcèlement sur internet. Qui dit mieux ?


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

     » En Norvège, les migrants ont un cours spécial sur les femmes », Figaro Madame du 22/12/2015.

    Ils croient pouvoir assimiler les migrants à coups de cours basés sur le volontariat, tout en se croyant du côté du bien et du bon…

    S’ils avaient voulu donner raison à Anders Behring Breivik, ils ne s’y seraient pas pris mieux.


    1. Avatar de Manuela
      Manuela

      Ils les font passer pour des gens non civilisés je sais pas si c’est « bien » ou pas j’imagine que ça part d’une bonne intention mais je sais pas je trouve ça bizarre ça me fait penser à ma grand mère (portugaise) qui trouvait les françaises pas « très timides » pour éviter de reprendre ses propos injurieux à l’égard de celles-ci.


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