Renaud Camus a tort. La journée de la gentillesse n’est pas le symptôme d’une civilisation qui s’effondre parce qu’elle vit de défiance, mais parce que justement, elle a vécu de gentillesse. La gentillesse est le problème. Les personnes gentilles sont nos ennemies et plus généralement, les ennemies de toute la société. Peu de personnes sont plus haïssables que les personnes gentilles qui permettent tous les excès, tous les vices, comme l’exprime si bien le roi Archélaos à propos de Charilaos, autre roi de sparte : « Comment Charlilaos pourrait-il être un homme de bien, lui qui n’est dur avec personne, pas même avec les méchants ? »

Les personnes au naturel gentil, devraient être battues dès le plus jeune âge, pour les corriger de leur faiblesse. Un adulte pris en flagrant délit de gentillesse, devrait être mis à l’amende au propre, comme au figuré. Mais surtout, ses coreligionnaires devraient s’en défier avec horreur, parce qu’il porte atteinte à la cité de Dieu, parce qu’il est la faille par laquelle tous les démagogues, tous les menteurs, tous les pervers prospèrent.

Je ne le vois que trop autour de moi, combien ces gentils sont haïssables. Vous vous demandez peut-être pourquoi la france s’effondre en ce moment. Eh bien n’allez pas chercher plus loin. La faute n’en incombe pas aux oligarques, ni aux hommes politiques, mais à toutes ces personnes gentilles et qui veulent le rester, toutes ces personnes qui ne se tiennent pas debout et qui attendent qu’un homme politique les sauve, qui veulent trouver des accords face aux malhonnêtes, qui ne réagissent pas pour eux et avec les autres. Eternelles cocues, elles font dépérir notre pays, en mettant à sa tête des personnes les plus menteuses qui soient, les plus perverses, pour peu que ces démagogues sachent calmer leurs phobies. Car les gentils sont des malades. Et ils devraient être traités comme tels, avec des soins remboursés par l’assurance santé. Ou bien, la loi devrait nous autoriser à les bastonner dans la rue, comme d’un service public que nous rendrions à la nation.

Leurs méfaits sont sans nombre. C’est à cause d’eux que nous n’avons pas le droit de nous défendre en cas d’agression, parce que vous comprenez, si vous êtes armé, vous serez peut-être méchant. C’est eux qui font régner la terreur dans la société à coups de lois « protectrices » et qui donnent toujours plus de pouvoir à l’ogre étatique pour nous esclavager, puis qui jalousent les quelques rares hommes libres échappant encore au contrôle social. Regardez-les bien ces gentils durant la pseudo crise sanitaire covidienne. C’est eux, qui ont légitimé en masse, la restriction de toutes les libertés publiques pour se protéger d’une maladie dont les conséquences sur notre santé ont été très largement exagérées. Par contre, ils ont oublié d’accuser nos responsables qui avaient financé l’invention d’une telle monstruosité. Face à la débâcle du contrôle de la recherche scientifique sur le sars cov 2 (et sur tous les autres virus comme le VIH), ils ont même cherché à rendre un vaccin expérimental obligatoire pour que nous soyons « tous protégés », vaccin qui a eu plus d’effets néfastes que la maladie elle-même.

Les gentils insistent toujours pour éviter la remise en question qui va les fâcher avec eux-mêmes ou avec les autres. C’est eux qui ont refusé d’assumer les conséquences de la guerre que nous menions en Syrie, avec la Bataclan, drame qui aurait pu être évité si nous avions été armés. Et quand un combattant syrien est venu le leur dire à la barre, ils ont continué dans le déni, car celui-ci ne pouvait être qu’un vilain terroriste et non un guerrier avec des objectifs souverains…

Le gentil a du sang sur les mains, il cautionne les guerres infâmes, ou les mesures administratives les plus privatives de liberté au nom de sa pseudo sécurité. Peut-être est-il le personnage le plus coupable de tous les temps. Car le gentil se mue automatiquement en tortionnaire dès qu’il a un quelconque pouvoir sur l’état, surtout lorsque son monde de bisounours est menacé. Regardez comme cet homme très gentil veut traiter ceux qui ne veulent pas faire du bien aux autres :

Remarquez encore combien cette personne est âgée, combien elle est incapable de jeter quelqu’un à la mer, et combien ce serait elle qui sera jeté par dessus bord dès que la loi sur la fin de vie obligatoire aura été votée, avec son assentiment. N’empêche. En attendant, elle se sert du pouvoir social pour imposer sa gentillesse à tout le monde, en vérité, sa faiblesse et sa bêtise. Celui-là me rappelle encore ce fils, qui voyant sa mère perdre la tête en epahd, affirmait tout haut à qui voulait l’entendre, qu’il vaudrait mieux l’euthanasier pour son propre bien. Tuer sa mère, mais pour son propre bien, alors qu’il y avait des personnes qui s’occupaient d’elle à sa place, évidemment. Voilà l’un des nombreux dégâts causés par les gentils, qui voudraient surtout que le monde soit gentil avec eux, et ne les effraie pas. Pauvres choses prêtes à assassiner tout le monde et n’importe qui pour ne pas avoir à affronter les difficultés de la vie, et pouvoir continuer à travailler sereinement à la prospérité de tous, la leur en vérité.

J’étouffe sous la coupe des gentils, qui loin s’en faut, ne sont pas que catholiques en france. Et je crois comprendre que je ne suis pas le seul. Notre monde oscille entre une gentillesse niaise qui confère à la dictature au quotidien, et les réactions irresponsables. Notez que ce sont l’envers d’une même pièce. Du côté du contrôle social insupportable, récemment, sur un parking, un homme accompagné de sa fille a voulu faire la morale à une personne qui passait trop vite en voiture. Le conducteur, excédé, s’est alors arrêté et lui a fait peur avec un pistolet. Il a craqué dirons-nous. Le gentil multiplie les micro agressions, jusqu’à ce que les gens ne peuvent plus le supporter, et qu’ils dépassent les cadres de la loi. Ainsi, le gentil manipule-t-il à son compte les services de l’ordre pour assurer sa tyrannie. Et il sait qu’il aura du répondant en la matière. Car la police/justice féminisée de notre pays a pour objet de favoriser le gentil obéissant aux pouvoirs publics. La civilisation lui a-t-on dit, vit de gentillesse, alors que c’est tout le sens contraire.

Ici, ce père accompagné de sa fille, n’aurait-il pas dû lui enseigner la responsabilité, et à faire attention aux véhicules ? Non, il a préféré cultiver en elle l’irresponsabilité en rejetant le danger sur le conducteur de la voiture, au casier vierge je précise. A vouloir éviter le moindre danger, personne n’est plus responsable dans notre société. Ce conducteur n’avait même pas dépassé la loi, et en tout cas, ce piéton n’était pas doté d’un radar et des prérogatives de police pour la faire respecter. Il a joué les provocateurs, comme une foule de ses concitoyens qui se protègent derrière les forces publiques, puis il s’est étonné de la réaction du conducteur. Quand l’un de ces petits merdeux de provocateur féminisé se fait bastonner par un banlieusard, dépouillé et maltraité, puis qu’il n’obtient pas justice, vous comprenez pourquoi j’ai du mal à pleurer. Ouin ouin y-a pas assez de forces de l’ordre. Ouin ouin, le monde est vraiment trop injuste. 

Du côté du gentil qui cesse de l’être et devient irresponsable, un conducteur de SUV a écrasé un cycliste à paris. Situation identique, un père se trouve avec sa fille. Un cycliste lui signale qu’il roule illégalement sur la piste cyclable en tapant sur le capot de sa voiture. Sauf que cette fois, le cycliste n’est pas armé. Pour lui apprendre le respect et la gentillesse, le conducteur lui roule donc dessus. Paul Varry est mort pour avoir défendu sa vie, qu’il risquait tous les jours en vélo, à cause de ce genre d’énergumène, sûr d’être un brave citoyen, mais véritable irresponsable. Tous les jours, ce genre de personnage respecte les lois à contre coeur. Ils s’en sentent prisonniers. Mais au lieu de se retourner contre l’état et ses lois folles, soit ils pètent un plomb, soit ils jouent les petits kapos de la gentillesse. Ces pères ne montrent plus le chemin de la responsabilité à leurs enfants, et devant leurs filles, c’est encore pire, tant ils sont complexés dans leur rôle d’homme. Contrôlés de bout en bout dans leur famille, dans la société, par leur femme, ils ne savent plus articuler ce concept de gentillesse qui devrait régir le monde, selon les matrones. Normal, la gentillesse est un concept qui sert aux mères à se faire aimer, pas à vivre en société. 

La gentillesse est incapable de réguler la société.  Lorsque vient le vrai danger, l’accident est certain, mais surtout, quand la gentillesse s’impose au quotidien, nous sommes dépossédés en permanence de nos vies. La responsabilité seule peut servir de liant social. Le conducteur de SUV en avait marre d’être gentil, il a réagi de manière totalement irresponsable. Combien je croise de conducteurs de voitures qui agissent ainsi, jusqu’au drame. Quant au piéton sur le parking, il se croyait sûr de pouvoir jouer les chevaliers mamans de la morale devant sa fille, parce que protégé par la force publique. Si le conducteur lui avait explosé la tête, je n’aurais pas pleuré sur lui. Mais voilà, ce type était juste un brave gars armé qui n’en pouvait plus des gentils et qui entendait bien calmer celui-là de sa morgue, avec mesure. En france, il en paiera le prix. Mais j’espère bien que, comme d’une monnaie de leur pièce, ce piéton et sa fille en resteront traumatisés à vie. Ce sera le minimum pour commencer à évoluer. Et si ça pouvait faire réfléchir les autres gentils… Seulement, j’ai bien peur qu’au contraire, ça les encourage à insister dans leur niaiserie. Soutenus par les journaux, par la force publique et par tous les autres gentils qui ont renoncé à s’affirmer en ce monde, ils doivent se gargariser de la sanction de cette personne qui a sorti son arme. 

Alors qu’ils provoquent du désordre, les gentils font tout pour poursuivre dans leur bêtise. Ils veulent que les jeunes de banlieues, les délinquants, les marginaux, soient toujours plus contrôlés, toujours plus emprisonnés, parce qu’eux mêmes ne veulent pas être rendus responsables de leur défense, ni de leur vie en général. Ils ont laissé leurs fils partir loin d’eux, leurs familles exploser, et n’ont plus une seule flèche dans leur carquois. Quelle surprise ! « Mais il faudrait que la société nous protège ! » me répondra-t-il. Imbécile, triple buse, tu nourris le problème que tu veux combattre. Tu veux te rendre esclave mais être protégé de l’abus ! L’esclavage est abus et le maître finit toujours par abuser de l’esclave. C’est ton destin d’être abusé. 

Faussement responsables, les gentils s’étonnent par exemple de la mollesse de la justice à l’égard des criminels de banlieue, alors que si ce système de contrôle social féminisé est en train de craquer, c’est une très bonne nouvelle. La sécurité en échange d’une diminution des libertés, cela fonctionne rarement. Ils n’auront ni l’un ni l’autre. Bien fait. Ce sont des mous qui vont disparaître et que personne ne regrettera. Ils auront été remplacés par des tribus venues d’ailleurs à cause de leur niaiserie à faire confiance aux politiques, et à toujours voter pour des partis gentils et mesurés, ou disons plutôt, vendus et corrompus comme eux. Sans eux, ce pays sera plus facile à réformer.

Au boulot, le gentil saccage le travail. Il croit que la compétence, c’est la docilité. Cela finit en socialisme et en corruption. Dans la société, il fait régner la tyrannie parce qu’il est rempli de bonnes intentions. Mais dans les relations hommes femmes, ce n’est pas mieux. L’attirance des femmes pour les mauvais garçons n’est pas qu’une légende. C’est un reste de civilisation. De nos jours, les femmes se maquent avec des gentils, parce qu’elles contrôlent cette société décadente. Mais dans une société qui fonctionne vraiment et où les hommes ont un peu de place, le mauvais garçon, c’est surtout l’homme qui ne s’en laisse pas compter et qui a une prise sociale sur les événements. En somme, un vainqueur. De nos jours, la gueule des vainqueurs fait peur. Mais il reste dans l’inconscient féminin, l’idée que le vent pourrait tourner comme il tourne à chaque fois qu’elles prennent le pouvoir, et qu’il faudra alors « de vrais hommes ». Les mêmes qui courent derrière le premier poissard venu, encourageront les comportements dits virils pour la séduction, et elles obtiendront tout le contraire de ce qu’elles avaient promu juste avant chez leurs garçons. N’en doutez-pas. Le retour de la mode des tradwifes n’en est qu’un signe avant coureur. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Car passer de la petite merde au macho, n’est qu’un mince progrès pour un homme. 

Faites la chasse à la gentillesse chez les autres et en vous. Ne vous en laissez pas compter. Cela vous évitera quelque geste irrémédiable, issu d’une frustration que vous aurez de plus en plus de mal à contenir. Ne soyez pas gentils, soyez vrais, fermes et empathiques, ce sera déjà beaucoup, beaucoup, mieux.