Il faut toujours repasser derrière les féministes. Là, en termes de concours pour l’égalité, celles-ci ont confondu égalité et droit des femmes, car point d’hommes à l’horizon. Ni ceux qui à 94% meurent des accidents du travail, ni ceux qui sont plus au chômage que les femmes, ni ceux qui vivent moins longtemps, ni ceux qui sont en échec scolaire ni tous les autres qui sont largement plus discriminés que les femmes et qui quand ils sont pères ne voient pas leurs enfants si madame ne le veut pas… Evidemment quand une femme se casse un ongle c’est toute la société qui s’étouffe. Eh bien il va falloir que ça change, car tout cela, c’est vraiment trop médiocre. Ici, elles n’ont même pas réussi à se plaindre de manière correcte et le professeur Durandal va donc revoir les copies :
1er prix de l’image : Marina Fabre, 23 ans – Valentine Dervaux, 23 ans ;
Je leur donne 3/20 à cause du manque d’originalité dans la reprise du concept.
j’avais pourtant donné un bon exemple de ce qui pouvait être fait avec M Magritte !
Voici ma correction de l’oeuvre de Marina et de Valentine. Là il s’agit vraiment d’art :
Vous noterez qu’en plus de M Magritte, M Picasso n’est pas loin !
1er prix du texte : Emma Rozier, 21 ans ; 15/20 : parfait exemple des contradictions de la femme moderne, une véritable maso qui ne s’interroge même pas sur son sentiment d’être une grosse merde. Elle sort avec un type immature pour se sentir supérieure. Elle travaille, elle est active mais elle est complètement malheureuse. Inconsciemment, elle voudrait un homme de pouvoir, elle voudrait pouvoir se faire vraiment maltraiter et que son maître lui fasse une chiée de gosses, qu’elle ait du temps pour aller voir ses copines au lieu de turbiner et surtout, elle voudrait pouvoir rester à la maison. Mais elle a cru au discours féministe de la société et toute sa vie n’est qu’un immense trou noir béant. Elle veut tout être, finalement, elle ne sera jamais rien.
Manque d’originalité dans le style diminue la note d’au moins 3 points. Et – 2 points pour avoir dit lors de la soirée de remise des prix, que la grosse merde en question dans le texte était son petit copain d’il y a un an (http://www.youtube.com/watch?v=rrk6thytN0U#t=23)
Emma femme moderne :
Je m’appelle Emma, j’ai 20 ans. Je suis une femme moderne, manager dans un restaurant, et je vis avec mon compagnon.
Le réveil sonne, il est 6H30. Dans 30 minutes je dois être au travail, et je suis déjà en retard. Je m’habille rapidement, me passe de l’eau sur le visage, et embrasse mon ami.
J’ai du mal à garder les yeux ouverts dans le métro, on s’est couché tard hier.
J’arrive au travail. A 7H pétantes, mon téléphone vibre. Le 1er message de la journée, c’est mon amoureux qui l’envoie. Il se réveille exprès tous les matins, pour ça.
La matinée passe vite. Je suis très occupée. J’ai un restaurant à faire tourner, et je suis seule pour tout mettre en place. C’est un défi quotidien que j’aime relever. Je suis une femme qui en veut, une femme qui gagne bien sa vie.
A midi mes collègues arrivent. Ils me saluent, et je pars prendre cinq minutes de pause avec eux. Mais pas le temps de manger.
Le service terminé, je compte ma caisse et vérifie la propreté du restaurant.
Il est 16H, je rentre. Je sais qu’il m’attend, alors je presse le pas.
Durant le trajet, une amie m’appelle, elle souhaite me revoir. Je refuse, trop fatiguée aujourd’hui, la semaine prochaine, peut-être.
Arrivée à mon domicile, je retrouve mon ami. Je ne lui raconte pas ma journée, je fais toujours la même chose, il connaît ça par coeur. Je le cajole, je lui prépare un petit plat, et dès que je peux, je fais un bout de ménage.
On passe la soirée ensemble, et je pars me coucher.
Je pourrais être heureuse.
Je m’appelle Emma, j’ai 20 ans.
Je me réveille toujours en retard, parce que je ne dors jamais assez. Je m’habille dans l’urgence, et perds un temps fou parce que mon compagnon refuse de me laisser partir.
Je m’endors toujours dans le métro. Mon corps épuisé réclame ce que je ne lui offre jamais. A la maison, je n’ai pas le droit de m’endormir avant lui. Et durant la nuit, souvent, il me réveille.
J’arrive au travail, et à 7H pétantes, mon téléphone vibre. Le premier message de la journée, c’est mon bourreau qui me l’envoie. Il se lève exprès tous les matins, pour me noyer sous une pluie de sms culpabilisants, colériques et mortifiants.
La matinée passe vite. Je suis débordée. J’ai un restaurant à faire tourner, je suis seule et je panique. J’ai mon téléphone toujours dans les mains, je perds un temps précieux. C’est un défi quotidien que je n’ai plus la force de relever.
Je suis une femme d’aujourd’hui, stressée et culpabilisée. Une femme qui gagne plus que son homme, qui lui en veut.
A midi, mes collègues arrivent. Ils me saluent et je discute avec eux. Les cinq précieuses minutes de sociabilité. Pas le temps de manger. Je n’en ai pas envie, rien ne me fait envie.
Le service terminé, je compte ma caisse et vérifie la propreté du restaurant.
Il est 16H, je me dépêche de rentrer. Il m’attend, alors je presse le pas. Le moindre retard me serait fatal, et j’appréhende les cris de ce soir.
Durant le trajet une amie m’appelle, elle souhaite me revoir. Je refuse, il n’aime pas mes amis, alors je n’ai pas le droit de les voir.
J’arrive et le retrouve. Je ne lui raconte pas ma journée, il déteste que je lui rappelle que j’ai un meilleur poste que lui. Je m’occupe de lui machinalement. Je lui prépare le steak-frites qu’il mange tous les jours. Je suis obligée de manger la même chose, alors je préfère ne rien avaler. Et dès que je peux, je fais un bout de ménage. Pas souvent, il ne supporte pas que je touche à son “bordel organisé”.
On passe la soirée dans la même pièce, il se défonce et je m’efforce de ne pas m’endormir. Je pars me coucher crevée, mais soulagée d’avoir réussi à éviter la crise. Je suis une femme maltraitée.
Une femme seule.
1er prix de la vidéo : Capucine et Coline Madelaine, 19 ans : 1/20 ; citer Françoise Héritier ! Une femme qui a constaté que dans toutes les sociétés, la différence homme femme était universelle, et qui a été favorable aux unions de duos homosexuels ! Une femme qui dit que les travaux de la femme sont toujours considérés comme dégradants par rapport à ceux des hommes, oubliant le rôle de la maternité dans toutes les sociétés, voire le culte qui a été rendu à celle-ci ! Pour un concours sur l’égalité ! Même s’il n’y a que des femmes qui sont concernées, je proteste : il faut savoir respecter ces dames, même quand elles ne savent pas le faire pour elles. Et puis reprendre cette phrase, « rien n’est naturel » comme la plus simple évidence, alors que l’ensemble de la science prouve l’inverse. Reprendre aussi toutes ces phrases du quotidien truquées pour leur faire jouer le rôle de la paranoïa. La copie est entièrement à revoir.
Mention spéciale : le 3e prix qui est attribué à Maud, 19 ans, de Vernouillet, 78, pour son affiche à « Femmes, sortons de la nuit » et qui est une mise en danger caractérisée d’autrui.
J’ai écrit un très bon article sur le sujet (lien).
Bon, je passe sur tout le reste qui n’est qu’une forme de volonté castratrice des hommes (on se demande quelle espèce de mères elles feront pour leurs petits garçons), mais je voudrais terminer sur quelques traits d’inculture manifeste repérés de ci de là, car les chiennes de féministes ne font pas de petites chattes cultivées :
ou encore ce bout de texte avec une erreur grammaticale et une erreur volontaire de marquage du féminin qui montre toute l’ignorance de cette demoiselle concernant les mécanismes de la langue :
l’homme garde le contrôle. C’est pourquoi
l’égalité n’existe pas et on doit tout faire pour que
jamais, au grand jamais,
cette égalitéE ne naisse en 2014.
ici, un féminin est marqué pour lutter contre une soit-disant discrimination dans la langue. Mais de discrimination, il n’y en a pas. Pour le savoir il lui suffirait de retourner au lycée. Ah mais c’est vrai, ce sont les promoteurs du concours qui les ont encouragées à faire cette faute :
http://egalitee2014.fr/
Ils auraient voulu marquer leur désir de corrompre la jeunesse, ils ne s’y seraient pas pris autrement.
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