L‘absence de réflexion de notre époque autour des femmes m’interroge énormément. La plupart des gens se limitent à “les femmes sont exploitées”, “avant les femmes étaient plus exploitées”, “le féminisme radical est seul responsable des abus que nous connaissons”.
Sans parler de statistiques, ces gens sont incapables d’ouvrir les yeux sur les femmes de leur entourage. Il faut dire que dans leur schéma de pensée exploiteur/exploitée, la claire-conscience des privilèges féminins à toutes époques, devrait les amener à ranger le sexe faible dans la catégorie “exploiteur”. La civilisation n’y survivrait pas. Ils doivent si bien le sentir que cette pensée leur est interdite.
Dernièrement, j’ai trouvé une caricature de cet aveuglement féministe sur un blog très à la pointe dans le politiquement correct, et qui semble recevoir un flux de visiteurs assez appréciable. La dissidence, stigmatisée par de nombreux médias traditionnels et par les pouvoir publics, oublie souvent que toute une partie du web travaille déjà à ce que rien ne change. Et cette presse sait y faire en termes de com. Le blog de Mr Mondialisation, formé à l’université de sociologie de Bruxelles (sic), appartient à ce magma communicatif. L’écologie est son cheval de Troie tout comme beaucoup d’autres qui croient facile de faire le bien. Ceux-là même qui ont permis l’exploitation des femmes sur le marché du travail, qui ont promu la surconsommation par l’immigration, la location des utérus, la pollution hormonale grâce aux pilules contraceptives et qui avant, défendaient la colonisation au nom de la libération des peuples, ceux-là prétendent donc maintenant sauver notre planète tandis qu’ils sont déjà incapables d’accepter la nature sexuée des hommes et des femmes. Les bonnes intentions bêtifient toujours plus les masses déchristianisées et empruntes d’une culpabilité qu’elles n’ont plus les moyens de gérer…
Car celui qui informe en matière d’écologie, a aussi la prétention de faire adopter l’idéologie du genre à ses lecteurs. Or ce Mr Mondialisation n’est pas le seul “écologiste” à penser la nature et la culture en opposition. Ce type d’usurpation doit désormais être systématiquement dénoncé si nous ne voulons pas retomber dans les mêmes travers qui nous ont conduits à la catastrophe écologique dont ce Mr M se plaint. Car avec leurs certitudes, ceux-là nous amènent à des désordres toujours plus grands.
Comme si l’écologie avait quoi que ce soit à voir avec le féminisme.
Dans “L’horreur d’un monde où les femmes auraient des droits…”, Mr Mondialisation nous présente des caricatures d’une autre époque opposées au droit de vote des femmes. Vous noterez que dès le titre, cet auteur imagine que les femmes du passé n’auraient eu aucun droit parce qu’elles ne votaient pas. Tous les gens qui se questionnent sur l’utilité de voter aujourd’hui apprécieront l’envolée.
En vérité, heureusement que le bénéficiaire de droits n’est pas toujours l’électeur. Les mineurs ont plein de droits et for heureusement, ils ne votent pas, pas encore tout au moins. Idem pour les étrangers, pour les animaux, et même les gens qui ne sont pas démocrates et qui refusent d’aller voter ! D’ailleurs l’électeur ne décide pas de tout. Il est loin d’avoir “tous les droits”. Par exemple, même dans notre démocratie, tout le monde n’est pas élu par le peuple. La plupart des administratifs sont nommés ou recrutés par concours, les sénateurs sont élus par d’autres élus, les ministres nommés, et nos élus représentent tous les citoyens, même ceux qui se sont abstenus d’aller voter… Tous ceux là décident et même légifèrent parfois sans que l’électeur homme ou femme ne les ait élus.
Passons donc sur les amalgames et le racolage mis en oeuvre dès le titre, et revenons-en au contenu à proprement parlé et aux caricatures des suffragettes (ces militantes du droit de vote des femmes) que Mr Mondialisation nous présente.
C’est vrai, le désir des suffragettes de l’époque de faire comme des hommes, de calquer leurs désirs sur ceux des hommes, a été proprement haï. Indifférenciation et jalousie de la part de femmes ne sont pas des moteurs très positifs pour une société. Et le manque de reconnaissance affective n’est pas à exclure comme origine de cette revendication féminine. A noter que cette petite fille qui enfourche un pantalon parce qu’elle ne se sent pas aimée en tant que femme, préfigure un monde où presque toutes les femmes occidentales porteront des pantalons pour aujourd’hui se plaindre de ne plus pouvoir porter de jupes dans la rue. Celles qui auront désexué ce monde en viendront aujourd’hui à se plaindre des effets engendrés. Il fallait oser.
Il fallait oser dire que derrière la revendication féministe ne s’était pas caché une volonté d’indifférenciation :
Et que cette volonté d’indifférenciation n’en était pas arrivée à son terme aujourd’hui :
C’est la petite Siloh qui ne s’assume pas en tant que fille et que ses parents du show biz exposent publiquement, certainement pour faire avancer le droit des femmes :
Le bouleversement des codes n’a pas simplement troublé toute une génération d’enfants. Il a permis leur sexualisation à outrance :
Cette disproportion doit expliquer pourquoi de nombreuses petites filles tentent parfois d’échapper à leur nature. Les codes collectifs et la place de chacun que Mr Mondialisation critique, empêchaient également ce genre de débordements.
Fait indéniable, ces évolutions prévisibles ont suscité de la haine :
Mais pas que des hommes, ni de tous les opposants aux suffragettes comme le suggère notre blogueur. De même, il est déloyal de considérer cette image comme un appel à la violence quand on sait que ce sont les suffragettes qui ont fait principalement usage de violence.
Plus encore, le raisonnement de Mr Mondialisation se range du côté de l’oppression. Il pense comme un totalitaire en dénonçant ce qu’il considère comme le totalitarisme d’une autre époque. Il imagine que les revendications de ces femmes n’auraient pas dû être contestées, d’aucune manière. Il possède la lumière et les autres n’auraient jamais dû exprimer leur simple ressenti. Le progressisme dans toute sa splendeur.
En matière d’opposition des partis politiques au vote des femmes, Mr Mondialisation la résume à celle du parti Chrétien démocrate :
Si l’affiche n’est pas imaginaire et si elle joue effectivement sur des peurs, cet amalgame est incroyable quand on sait que c’est une sorte de Chrétien démocrate, le général De Gaulle, qui a accordé le droit de vote aux femmes en France, un droit de vote qui n’intéressait même pas la plupart des femmes (2).
Plus encore, l’opposition principale au vote des femmes, est historiquement à chercher… à gauche. En effet, les femmes, jugées plus conservatrices, étaient suspectées de vouloir appuyer le pouvoir des curés (ces mêmes conservateurs qu’aujourd’hui Mr Mondialisation dénonce…).
Voici d’ailleurs une autre caricature de l’époque parue dans le Canard enchaîné et qui illustre bien mieux l’esprit qui a concouru à retarder le vote féminin en France :
Préjugés, caricatures, sexisme, femmes bêtifiées, sous le contrôle de leur mari, anti-cléricalisme niait, on est plusieurs niveaux en dessous de l’affiche des Chrétiens démocrates. Mais Mr Mondialisation est certainement persuadé que la gauche n’a pas tout raté jusque là. Il a donc voulu nous présenter une affiche de centre droit…
Sur l’image d’époque suivante, le chat symbole à l’époque de foyer chaleureux, apparaît comme blessé :
La “pauvre bête” selon l’expression de Mr Mondialisation, n’est pas utilisée en elle-même comme animal persécuté par les suffragettes pour faire pitié, mais pour exprimer la paix du foyer attaquée. Mr Mondialisation omet de dire tout simplement, que le foyer chaleureux est effectivement en passe de disparaître de nos sociétés modernes, car la survie du foyer même pose question, excepté dans les familles catholiques et mohamétanes traditionnelles. Je renvoie mes lecteurs aux statistiques sur les séparations, sur les familles mono-éducantes, ou sur le célibat dont j’ai abondamment alimenté ce blog.
Il est évident que le vote des femmes pour le vote des femmes n’a pas été neutre dans les évolutions que nous avons suivies. Logiquement, il devait s’attaquer aux rôles spécifiques entre hommes et femmes. Il transférait le pouvoir de vote du couple à l’individu, et était donc facteur de déstabilisation de l’institution du mariage en favorisant la poursuite d’intérêts divergents (4). Pratiquement, les “réactionnaires” de l’époque se sont révélés avoir amplement raison sur le sujet. Mais j’y reviendrai en conclusion.
La caricature d’après, nous montre une assemblée de femmes propres à se disputer sur la manière de contrôler les hommes tout en continuant à se préoccuper des enfants et de leur apparence :
Là encore, Mr Mondialisation a du mal à réaliser ce que notre monde est devenu.
Il trouve la caricature du passé insultante pour les femmes. La réalité de notre monde l’a pourtant dépassée au-delà de toute espérance et quelqu’un d’un tant soit peu conscient de son environnement devrait en faire la simple observation. J’ai d’ailleurs regroupé sur le sujet quelques interventions de femmes au sein de notre chère assemblée nationale. Près de 7 décennies après l’acceptation du droit de vote des femmes en France, et 5 décennies après la “libération” sexuelle, les femmes représentantes de la Nation s’occupent bien du contrôle des hommes, tandis qu’elles sont élues grâce à des quotas : (Vidéos) Des décisions sentimentales et individualistes à l’assemblée nationale, La scandaleuse loi égalité. Cette hyper consommation, ce culte de l’apparence, ce souci de la défense d’intérêts communautaires n’ont plus rien de caricatural. Ils sont devenus le corpus idéologique et législatif incontournables de notre époque, un pouvoir si puissant que les adolescents citoyens de notre société occidentale ne le perçoivent même plus tandis qu’il crève les yeux.
Dans la catégorie prémonition, la 5ème caricature bat tous les records :
L’homme est ici exalté par ces dames parce qu’il remplit le rôle traditionnel des femmes. Les suffragettes en font une icône. L’inversion des rôles est devenue sacrée. L’humoriste a voulu grossir le trait mais il aurait pu aller beaucoup plus loin, par exemple en esquissant une image de père devenant pédophile. Je m’explique. Regardez ces photos bon enfant qu’on trouve facilement sur le net, et où on voit des pères faire du peau à peau avec un nourrisson. Ce ne sont plus des humoristes qui se moquent des désirs d’inversion des femmes, ou des femmes qui demandent aux hommes de se comporter en femmes, ou encore des hommes qui souffrent de devoir se comporter en femmes, mais des hommes qui se mettent eux-mêmes en scène sans honte dans une position équivoque :
Notre gauchiste Mr Mondialiste, trouve probablement que le progrès est là, que les “conservateurs” de gauche et de droite ont été battus à plat de couture et que c’est une bonne chose. Il ne trouve pas cela “horrible”. Il souscrit certainement au fait qu’on puisse acheter et vendre des enfants ou le ventre d’une femme sous ce même prétexte du “progrès” et d’inversion des rôles :
Disons plutôt que l’échec humain est complet. 200 années d’idéalisme sans Dieu ont fait prospérer une armée de crétins sortis tout droit de facultés de sociologie et d’histoire, qui dénoncent ce qu’ils ne cessent de favoriser. Celui-là adoubera le mâle qui se fait sucer sur internet par un enfant en usurpant le rôle d’une mère, mais il sera le premier à dénoncer l’instituteur pédophile (1). Il ne comprendra pas comment il aura contribué à faire prospérer cette société incestueuse par son idéologie, s’il n’est pas lui-même devenu pédophile entre-temps.
Qu’il est tentant de combler tous les désirs de ces dames dans un grand mouvement “évolutif”…
En fait, Mr Mondialisation qui n’a pas peur de la caricature quand elle le concerne, s’affirme anti-productiviste tandis que la traite des êtres humains ne le dérange pas plus que ça. Il soutient les unions de duos homosexuels, et par là même des modèles familiaux génétiquement modifiés et le commerce d’enfants nécessaire à la vie de ce genre de “famille”. Des hommes/femmes/enfants vus comme des matériaux biologiques, cela ne réussit pas à déranger sa conception de l’écologie, parce que vous comprenez “c’est l’amour qui compte”, et qu’un homme qui se comporte comme une femme, c’est son droit, c’est même bien, et que les questions qui font souffrir ne doivent surtout pas être posées (au nom du crime d’homophobie).
En ce qui concerne les souffrances inacceptables, une suffragette qu’on aurait nourrie de force pour lui faire passer l’envie de nous culpabiliser, Mr Mondialisation ne trouve pas ça bien :
Caricature jugée trop virile s’il en est, il vaut mieux tout céder aux femmes quand bien même leurs revendications seraient le fait d’une minorité dégénérée qui exercerait un chantage sur le reste de la société. Mr Mondialisation oublie qu’aujourd’hui encore, nous n’autorisons pas le suicide, que nous nourrissons de force les anorexiques pour leur plus grand bien, et que nous trouvons que ce genre de droit à se tuer n’en est pas un, même si l’armée des croque-morts travaille à faire de ce concept “mourir dans la dignité”, une forme d’extermination des masses.
Dans le genre roman d’anticipation, Mr Mondialisation analyse cette image en miroir :
Cette caricature montrerait que le rôle de l’homme serait traditionnellement oppressif. Mr Mondialisation n’envisage pas que le caricaturiste ait voulu montrer une femme plus violente que son mari à sa place. On voit ici comment celui-ci a plaqué ses préjugés féministes sur le monde de cette époque. Or le caricaturiste considère l’inversion des rôles comme source de violence. Il ne valide pas du tout la violence et semble même la condamner. En effet son message pourrait se traduire tout autrement que l’interprétation qui en est faite par Mr Mondialisation : “Si les femmes prenaient notre place, elles seraient d’une violence sans égale à la nôtre.”
Pour appuyer cette hypothèse prenons une autre caricature que Mr Mondialisation a choisie de mettre en avant. Celle-ci nous suggère que la violence disproportionnée des femmes serait la vraie peur des hommes de cette époque, non leur propre violence :
La femme est ici violente… dans son rôle traditionnel de femme (avec son rouleau à pâtisserie). Les hommes de l’époque perçoivent donc les revendications des suffragettes comme source de violence et d’inégalité envers les hommes de manière sexo-spécifique diraient nos féministes. Ils ne veulent pas vivre cette violence, ni la faire subir.
Or que constate-t-on aujourd’hui ? Si un homme tue une femme ou la frappe lors d’une dispute conjugale, il est condamné avec circonstances aggravantes. Dans le cas inverse, la femme est rapidement libérée, comme nous le prouvent de nombreuses affaires médiatiques (Nabilla, Alexandra Lange)
Quant aux pressions morales voire physiques exercées envers les hommes, elles sont carrément ignorées par notre société si ce n’est quelques rares livres ou reportages qui en font état. Résultat : une loi comme celle de 2010 sur les violences conjugales ne protège que les femmes !
Là encore, quand le caricaturiste se proposait de rire d’une exagération, il n’imaginait pas que la réalité dût aller bien au-delà de son dessein.
Autre contre-sens historique de Mr Mondialisation, il considère encore qu’il y a une stricte inversion des rôles sur cette image :
Or loin de révéler un monde d’hommes qui ferait trimer les femmes, cette image dénonce des femmes qui voudraient faire faire leur travail aux hommes, femmes qui se jugent supérieures dans l’exercice de leur rôle de femme, et qui ne cessent de donner des conseils aux hommes en la matière (cela ne vous rappelle rien ?). Cette caricature montre aussi des femmes qui pratiquent leurs activités fétiches : manger du chocolat, fumer, jouer aux cartes… sans aucune contrepartie pour la société. En effet, la cigarette n’est pas l’apanage des hommes de cette époque contrairement à ce que suggère Mr M, ni les cartes. Mr Mondialisation est tellement enfermé dans ses préjugés féministes qu’il se nourrit de ses propres clichés (3). Il ignore qu’au début du 20ème siècle, la société jouait déjà depuis longtemps à “émanciper les femmes” par la cigarette et autres impertinences. Cette caricature n’illustre donc pas le caractère oppressif de la société masculine de l’époque, elle n’inverse pas les rôles, mais elle dénonce l’inéquité en faveur des femmes qui résulterait de la confusion des sexes. Si on ne peut l’interpréter comme domination patriarcale d’une société passée, par contre, son analyse défaillante, et le relais qui en a été fait, prouvent les préjugés et la misandrie de la nôtre.
Dans d’autres caricatures, le vote des femmes et plus largement, la confusion des rôles, va immanquablement priver les enfants de leur mère :
Aujourd’hui, les femmes se débattent pour rester plus longtemps auprès de leurs enfants, tandis que la société féministe fait tout pour les en éloigner (crèches, travail à temps plein, implication dans la politique…). Le doigt a été mis dans l’engrenage et le jeu simiesque des femmes impertinentes parce qu’indépendantes a laissé place au désarroi.
Dans ce contexte passé, la suffragette est combattue en étant décrite comme laide et frustrée parce qu’en fait, elle n’a pas trouvé de mari :
Ou encore :
Une belle description de la femme mal sexuée vient compléter le tout :
A noter que sur cette dernière image, on ne sait pas si on parle spécifiquement de suffragette ou d’hommasse en général. Toujours est-il que Mr M nie encore une réalité qui de toute évidence s’est imposée à nous. Petit florilège de femmes de pouvoir lesbiennes ou hommasses modernes :
A tout seigneur tout honneur : la dame de fer !
Angela Merkel avant que son service de com ne fasse quelque chose pour elle :
La présidente du Brésil (Mme corrompue) :
Pour Frédéric Mitterrand, Marine Lepen fait un peu madone à pédés. Non ????
Ici, une jolie suffragette exalte sa féminité :
Quant à l’ancienne présidente du médef, elle n’aurait pas brouté que de l’herbe :
Bien entendu, j’admets, toutes ces photos ne sont que le fruit du hasard, des exemples particuliers ! Mais il faut comprendre les caricaturistes de l’époque qui ont pu s’y méprendre ?
En tout état de cause, Mr Mondialisation justifie la violence quand elle provient de femmes, hommasses ou pas :
Là encore, les femmes sont devenues moins violentes grâce à ce genre de mansuétude, bien entendu !
Elles ne s’attaquent plus à des policiers sans raison maintenant qu’elles ont le droit de vote :
En résumé, les femmes n’ont jamais été violentes, ni hystériques… jamais.
Et elles ont magnifié le droit de vote ! si bien que dans notre monde va de mieux en mieux en particulier au sein de nos familles, dans notre milieu de travail, dans la société en général. Les emplois où elles sont très majoritaires sont de plus en plus reconnus (professeurs, médecins, juges). Les enfants sont de plus en plus sains, il y a de moins en moins de dépressions, de moins en moins de suicides, de moins en moins de viols, la condition psychique de chacun s’améliore et Mr Mondialisation a raison de trouver que ce monde où les femmes votent n’est pas devenu horrible…
En vérité, la réalité est allée bien au-delà des pires anticipations des réactionnaires de l’époque. Prenez cette affiche par exemple :
Les réactionnaires de l’époque croyaient que le vote féminin détruirait l’harmonie familiale seule. Le couple serait préservé quoiqu’il arrive. Quant à l’impact sur la vie économique, cette critique relevait de l’impensable. Ils étaient loin d’imaginer que le vote des femmes induirait le financement d’une armée de fonctionnaires et de filles-mères subventionnées qui tyranniserait le système économique pour les unes et contrôlerait la vie familiale à leur seul profit pour les autres, privant certains pères de la possibilité même de voir leurs enfants.
Or quoi qu’en dise Mr Mondialisation qui semble-t-il, n’a pas bien réfléchi à la question avant de la poser, et qui souffre de lacunes historiques importantes, c’est bien l’alliance du vote féminin et des politiques substituts du père qui ont permis d’en arriver à ce résultat. Plus encore, on pourrait aisément démontrer comment cette domination féminine relayée au niveau étatique par la police des familles a forcé notre société à voir son nombre de célibataires augmenter, le nombre des dépressions également, des détresses psychologiques, des suicides chez les enfants, des familles désunies, de pédophilie, de viols. Quant au marché du travail que dire… le productivisme attaché aux seuls hommes devient de plus en plus totalitaire pour assurer le confort de ces dames. Oui, le vote des femmes ne nous a rien apporté. Il a sali ce monde et tout ce qui se fait de mal aujourd’hui n’est permis que pour satisfaire un électorat féminin qui n’avait pas besoin de cela pour exercer sa domination.
1 “L’instituteur pédophile était candidat socialiste”, 24heureactu du 07/04/2015.
2 “Editoriaux d’une résistante sur le droit de vote des femmes”, Aimeles du 14/03/2013.
3 “Les années 20” Histoire en images.
4 “Les femmes ne devraient pas toutes avoir le droit de vote”, Aimeles du 22/02/2014.
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