Fin 2012, l’éducation nationale publie ses statistiques concernant l’égalité filles-garçons (lien) dans le système scolaire. Il apparaît que les garçons sont très fortement discriminés. Pourtant le ton et les conclusions de ce texte démontreraient plutôt l’inverse :
Sur la forme, par exemple, seules les filles sont mentionnées, en priorité dans les statistiques.
Sur le fond. J’ai relevé pas moins de 12 types de discriminations envers les garçons, et seulement 2 pour les filles. Mais le texte accompagnant les statistiques, ne fait aucunement mention de cet état de fait, voire sous-entend l’inverse (la discrimination exclusive des filles)
1ère discrimination envers les garçons :
Les garçons sont sous-scolarisés par rapport aux filles.
Théoriquement il devrait y avoir plus de garçons scolarisés que de filles étant donnés qu’il y a plus de garçons qui naissent que de filles. Et effectivement dans le premier degré, 48,9 % des élèves sont des filles. Puis dans le second degré, leur proportion baisse à 49,8. Et ne parlons pas du nombre de lycéennes…
Regardez également le titre du tableau : “un garçon pour une fille mais pas toujours…” S’en suit un répertoriage de toutes les situations où les filles sont minoritaires. Or comme nous allons le voir, ces situations de filles minoritaires, sont elles-mêmes très “minoritaires”.
2ème discrimination envers les garçons :
Au lycée : les garçons sont minoritaires dans les filières valorisées.
3ème discrimination envers les garçons :
Les filles écrasent les garçons dans l’enseignement supérieur.
4ème discrimination envers les garçons :
Les filles vont plus longtemps à l’école et l’écart se creuse.
5ème discrimination envers les garçons :
On fait redoubler les garçons plus que les filles.
6ème discrimination envers les garçons :
Les garçons en échecs sont envoyés dans les filières professionnelles avant 17 ans.
7ème discrimination envers les garçons :
Dans TOUTES les filières, à tous les examens, les corrections favorisent les filles plutôt que les garçons.
Mais aussi dans TOUTES les filières de baccalauréat.
Beaucoup plus de filles obtiennent le bac.
A ce rythme, et si la progression est linéaire (ce qui est presqu’impossible) il faudra une 100aine d’année pour que les deux courbes se rejoignent et que les garçons aient un taux de bacheliers équivalent à celui des filles. Autant dire que cela n’arrivera jamais car, malgré des examens de plus en plus faciles, le niveau des garçons baisse implacablement et que les modalités de passage à l’année supérieure tendent à favoriser de plus en plus les filles (contrôle continu).
8ème discrimination envers les garçons :
Tous les garçons sont plus en difficulté que les filles en lecture, à tous les niveaux.
9ème discrimination envers les garçons :
Les filles sortent plus diplômées du système scolaire.
10ème discrimination envers les garçons :
Quelle que soit la classe sociale, les garçons sont plus en difficultés scolaires que les filles.
11ème discrimination envers les garçons :
Les filles maîtrisent autant que les garçons les compétences de bases en mathématiques mais les garçons sont discriminés en Français.
12ème discrimination envers les garçons :
Dans toutes les sections de langues étrangères, les filles sont très majoritaires.
Pourquoi un discours à ce point incohérent de la part des auteurs de l’étude ?
Comment en arrivent-ils à la conclusion qu’il y a des discriminations envers les filles ? Eh bien, partant du constat qu’il est normal que les filles dominent, ils regardent les sections où il y a moins de filles et s’interrogent sur le fait que les filles n’y soient pas majoritaires comme pour :
En général les garçons subissent d’énormes discriminations. Mais si on pinaille sur quelques sections très minoritaires on arrive à trouver des différences. Des différences qui ne sont pas forcément des discriminations.
De fausses discriminations envers les filles.
Les filles ne vont pas dans les métiers d’ingénieurs, c’est vrai. Mais les métiers d’ingénieurs ne représentent que 10% des étudiants de l’université, autant dire rien du tout et quand on discute sur des chiffres qui ne représentent rien du tout, on arrive à des résultats qui veulent dire n’importe quoi. En fait, les filles sont presque 60% du nombre d’étudiants. Les garçons sont donc opprimés ici par la domination féminine.
En doctorat, il paraît qu’elles ne sont pas majoritaires , sauf en sciences du langage, en langues, en sciences humaines et sociales, en biologie, en médecine et en pharmacie, bref, presque partout.
Quand je vois que les doctorantes plurilettre et AES n’ont pas été mentionnées dans le tableau alors qu’on sait que les filles y sont ultra-majoritaires, je me demande également quelles étaient les intentions des auteurs…
Conclusion et pistes de réflexion :
Un système et une étude principalement misandres.
Cette étude publiée par 3 hommes et une femme, conclut à la persistance des rôles genrés dans l’éducation nationale. Elle sous-entend que la situation s’améliorerait et que l’égalité entre filles et garçons, même si elle n’est pas acquise, ne serait pas loin. Nous serions sur “le chemin de l’égalité”. Or l’égalité entre filles et garçons devient de plus en plus improbable : les garçons semblent de plus en plus discriminés. Les quelques contre-exemples difficilement débusqués par les auteurs de cette étude prouvent leur incapacité à prendre en compte la réalité objective dans de justes proportions, incapacité qui provient d’un arrière plan théorique relatif à la théorie du genre. Pour eux, les inégalités sociales entre filles et garçons découleraient d’inégalités scolaires favorisant les garçons. Ces inégalités pourraient s’appréhender au vu des différences d’orientation suivies par les filles et par les garçons.
- Or, il faudrait déjà prouver qu’il y a inégalité entre hommes et femmes dans la société, question qui ne devrait pas, de toutes les manières, orienter un travail d’observation à une période de la vie de ceux-là qui n’est pas la même.
- De plus, il faudrait prouver que les différences d’orientation entre filles et garçons constituent des formes d’inégalités en défaveur des filles.
Ici, les quelques formes d’orientations scolaires différentes entre filles et garçons sont décrites par les auteurs comme une forme d’inégalité fondamentale envers les filles, inégalité qui perpétuerait la domination masculine (principe sous-tendu). Mais par une observation un tant soit peu objective, loin de dominer, il faudra bien constater que les garçons sont terriblement discriminés. Quoique veulent nous dire les rédacteurs de cette étude, les garçons sont non seulement discriminés dans leurs orientations scolaires mais aussi par un système qui les traite de la manière la plus inégalitaire possible à l’intérieur de chacune de leurs orientations. Je le répète tant cela semble incroyable à nos oreilles pétries de mensonges universitaires et journalistiques : les inégalités massives d’orientation, et de niveau d’étude, concernent majoritairement les garçons. A l’école, ce sont les garçons qui sont dominés. Les inégalités sociales concernant les filles, si elles existent, ne peuvent avoir pour origine des inégalités scolaires sauf à prouver que les garçons réussiraient mieux dans la société parce qu’ils échoueraient à l’école… Dans l’interprétation la moins tendancieuse possible, il faudra plutôt admettre que l’école féminisée d’aujourd’hui joue un frein majeur à l’épanouissement social des garçons par rapport aux filles. Il ne s’agit donc pas ici, d’une étude qui viserait à faire la description objective des résultats d’une institution et qui se donnerait des objectifs égalitaires, mais de la poursuite d’une misandrie scolaire institutionnalisée usant des armes idéologiques de l’indifférenciation par une féminisation du système scolaire pénalisant les garçons, ceci afin de donner un avantage concurrentiel aux filles, quand elles se retrouveront plus tard, sur le marché du travail. Pour prouver un raisonnement dont ils présupposent la véracité, ces auteurs appuient leur description orientée par un autre raisonnement. (raisonnement non prouvé qui se justifie par un autre raisonnement non prouvé et non pas par une observation scientifique, c’est donc ici, l’utilisation d’un sophisme). Un système féminisé favorise des filles, ne voit que par les filles, n’envisage même pas que les garçons puissent être dominés, comme s’ils n’existaient pas. Bénéfice secondaire, ce genre d’analyse permet à tout un système d’échapper à ses responsabilités en maquillant son échec. Pour continuer dans sa propre glorification, cette structure scolaire occidentale semble prêt à réorienter autant de garçons qu’il faudra, en dernier lieu en les faisant sortir du système par une mise en concurrence déloyale avec le plus grand nombre de filles possible, dans les filières où ils sont naturellement et culturellement très majoritaires.
Tandis que ces mêmes filières n’intéresseraient absolument pas les filles si on ne se chargeait pas de les soumettre à un lavage de cerveau bien peu démocratique, anti-naturel, anti-culturel et liberticide,
tandis que les filles ont été promues et favorisées dans tous les secteurs qu’elles ont choisis d’investir,
tandis que la réussite des garçons se réduit comme peau de chagrin dans des secteurs toujours plus dévalorisés,
des professionnels de l’éducation nationale persistent à vouloir réduire les inégalités… en faveur des filles.
Autre constat.
Le niveau des garçons s’est effondré (150 000 enfants sortent du système scolaire sans diplôme chaque année, en grande majorité des garçons). Les filles n’ont guère investi en masse les filières techniques. Celles qui s’y sont engagées contre leur volonté, cédant aux sirènes d’une utopie égalitaire, en ont payé individuellement le prix, refluant bien souvent des métiers qui ne leur correspondaient pas. Dans d’autres secteurs, des femmes sur-diplômées ont concurrencé les hommes jusqu’à éradiquer toute présence masculine significative (enseignement, justice…), éliminant toute altérité dans des secteurs clefs de notre Nation.
Pourquoi la réticence des femmes à investir les filières techniques.
L’évidence du refus des femmes d’entrer dans certains secteurs est dénié par des auteurs, soit de mauvaise foi, soit manquant d’assises philosophiques ou simplement de connaissances psychologiques de base. Les théoriciens du genre cherchent une explication à ce refus du côté des garçons, forcément machos. Ne la trouvant pas, ils échafaudent des théories toujours plus alambiquées sur les motivations des garçons, tandis que s’ils avaient fait preuve d’un peu d’objectivité, l’explication aurait été à portée de leur main. S’ils avaient jeté un simple coup d’oeil dans les secteurs qui s’étaient entièrement féminisés, ils auraient pu en conclure rapidement que le problème ne venait pas de la gent masculine.
Loin de là, ils continuent à vouloir conserver mordicus, leur explication sur le “genre” : le calcul des filles d’éviter les filières techniques serait un calcul perdant (mépris du sexe féminin) et ce serait les garçons qui les en empêcheraient (misandrie). A travers cette morale de bas étage, encore aujourd’hui, ils ne perçoivent pas que de nombreuses femmes vivraient comme une régression et une grave perturbation dans leur identité sexuelle, d’aller dans des secteurs masculinisés, raison pour laquelle, elles le refusent presque toujours : “on est” aussi ce que l’on fait. Seules quelques femmes instables et des hommes tout aussi immatures que celles-là ne peuvent arriver à le comprendre. La mixité sociale et égalitaire est une douce utopie dont se sont bercés les hommes, et que pragmatiquement, les femmes équilibrées ont rejeté. Bientôt le déséquilibre sera tellement grand, en faveur des femmes, qu’il faudra bien s’interroger sur la réintégration et la protection des hommes dans certains secteurs stratégiques clefs de l’altérité et de l’égalité des chances : éducation, justice…
Des échecs historiques qui aboutissent à la théorie du genre.
Pratiquement, cette mixité s’est révélée impossible à réaliser dans de nombreux métiers. La culture des femmes étant différente de la culture des hommes, des inégalités d’investissement, de résultats, de capacité à survivre, se sont naturellement recréées, différences qui ont eu tendance à cliver les sexes dans chaque profession alors que la salariat se développait. Mais cette domination des femmes dans les secteurs qu’elles ont investis n’a pas suffi à améliorer leur situation de manière objective. Les mères salariées et surtout pauvres, ont subi une dégradation de leurs conditions de vie , au fur et à mesure que la paupérisation et l’individualisme progressaient, les autres ont perdu en qualité de vie. Mais cela n’a pas fait reculer les idéologues à leur tête. Au contraire, pour préserver “l’indépendance des femmes” et autres niaiseries, elles sont parties dans une fuite en avant. Grâce à la théorie du genre, l’impossible indépendance des femmes pourtant actives, salariées et subventionnées, l’était à cause de différences d’éducation entre filles et garçons. Ces différences, forcément inégalitaires, venaient d’erreurs de bon sens de la part des hétérosexuels : non la biologie des sexes n’était pas si discriminante que ça, et n’avait pas tant d’importance. Le “patriarcat” l’avait fabriquée de toutes pièces, à son propre profit. Oui chaque différence de culture entre filles et garçons faisaient référence à un système de “domination masculine”, forcément à abattre puisqu’il ne servait pas les femmes en toutes circonstances, en particulier dans le monde du travail (oubliant la domination des femmes dans la famille, et le système d’imposition discriminatoire envers les hommes).
Naturellement pour renforcer le pouvoir des femmes, ces théoriciennes en sont arrivées pragmatiquement à vouloir supprimer toutes différences de sexe à la maison et à l’école :
- Dans les jeux et les exercices des filles et des garçons, et ce dès leur naissance.
- Dans leurs comportements sociaux. Ne voulant pas les influencer par des “stéréotypes” sexués (toute différence étant vécu comme une inégalité), elles ont créé des environnements bisexué (en allant jusqu’à supprimer les prénoms féminins et masculins dans certaines écoles maternelles suédoises).
Elles pensaient se donner raison, elles n’ont fait que déplacer la tyrannie, du monde du travail et de la famille, à l’école. Désormais ce sont les petits garçons qui sont dans leur ligne de mire. Ceux-là éduqués dès le plus jeune âge doivent apprendre à servir leur future femme, en toutes circonstances, ainsi les femmes seront enfin libres. Qu’importe si le petit garçon échoue à l’école, qu’importe s’il ne devient jamais libre, pour ces lesbiennes, un homme ne vaut pas la balle qui le tuera. Quant aux petites filles, élevées dans un environnement bisexuel, vous imaginez bien ce qu’elles deviendront pour nos lesbiennes : de futures compagnes.
Aujourd’hui
Les explications délirantes de ces théoriciennes ne persistent uniquement parce que nous sommes dans une société qui leur a donné toutes les clefs de la domination dans l’éducation de nos enfants, et qu’elles exercent leur pouvoir avec passion, refusant de faire face aux nombreuses erreurs intellectuelles et morales qu’elles ont commises. A la suite de leurs erreurs, le secteur productif et masculin s’est vu concurrencé par un secteur étatisé et féminin, qui a privé notre Nation, par bien des aspects des meilleurs de ses représentants, soit en les dévalorisant dans leurs familles, soit en les dévalorisant dans la société, soit tout simplement en les discriminant à l’école. Désormais ces “penseuses” en sont arrivées à renier la notion d’archétype masculin et féminin pour lui substituer celui de stéréotype. La moindre différence dans l’éducation des filles et des garçons est qualifiée de stéréotype. Tout stéréotype est impitoyablement traqué et vilipendé par nos prêt-à-penser. Et le peuple doit suivre celles qui leur ont fait déjà tant de mal. Seulement les différences ne sont pas des stéréotypes. Elles sont des chances de vivre dans la diversité des fonctions et donc de nos identités profondes. La régression terrible que veut nous faire vivre ces théoriciens du genre est à mettre en comparaison avec une société individualiste qui ne comprend plus l’autre. Elle procède du même abâtardissement et n’est que l’envers d’une médiocrité civilisationnelle imbue de sa richesse. Les hommes y sont des esclaves, les femmes des objets d’adoration, vision profondément lesbienne du monde.
Le calcul des filles dans l’éducation nationale, est intelligent.
Il ne faut pas être naïf, l’accès des filles à une forme de langage supérieur, en dehors des sections scientifiques, leur permettent d’exercer une forme de domination culturelle dans leurs relations intimes. Dès lors pourquoi voudraient-elles investir des domaines techniques qui leur feraient perdre leur très net avantage sur les garçons dans la vie de tous les jours, et qui hérisseraient des garçons prêts à travailler docilement pour elles ?
Cependant l’augmentation du chômage, les très faibles performances scolaires des garçons et la pression des réseaux lesbiens, risquent bien de bouleverser ce schéma, semant d’autant plus la confusion identitaire entre filles et garçons. Des filles valorisées par tout un système et en manque d’insertion sociale, incapables de trouver des maris insérés professionnellement , risquent bien de submerger, même les filières techniques. Les professeurs femmes avantagent les filles jusqu’à l’excès et cet état de fait, en plus de participer à la confusion, ne risque pas d’améliorer les compétences de nos élites ou de nos travailleurs manuels. Remplacer des hommes motivés par leur métier par des femmes ne pensant qu’à s’épanouir en tant que femme, risque tout bonnement de faire baisser le niveau dans une société déjà en crise, d’écarter définitivement les hommes d’une insertion sociale et d’une vie familiale épanouie, et de plonger les femmes, en marge, dans une nouvelle forme de pauvreté ou de misère psychologique, quand les hommes alimenteront, quoiqu’il arrive, le bataillon principal de SDFs.
Qui sont les victimes ?
Les conclusions très orientées de cette étude influencée par la théorie du genre montrent à quel point les esprits ont été troublés par cette théorie pseudo scientifique, et à quel point des hypothèses de départ fausses ont accentué un problème d’inégalité là où elles auraient dû le résoudre. Ce système ne conçoit plus la moindre différence qui désavantagerait une fille, il pousse à la confusion identitaire et sème l’échec social, envers et contre les désirs des filles et des garçons de ce pays. Comme ailleurs, la volonté égalitaire a favorisé quelques nantis qui s’en sortiront quoiqu’il arrive, leurs femmes en principal, plongeant par contre les gens du peuple dans des cadences infernales et détruisant minutieusement leurs familles. La riche a les moyens de se payer la culpabilité d’une boniche pour élever ses enfants et lui faire son ménage, tout en continuant à être salariée. La pauvre n’a pour tout soutien qu’un homme dévalorisé à la maison ainsi qu’une école à deux vitesses qui refuse de sélectionner les meilleurs d’entre ses enfants pour mieux imposer au reste de la société ses petits cancres en fac marxiste de sociologie et d’histoire. Les bourgeoises ont beau vouloir saigner les hommes par une imposition toujours plus forte afin de venir aux secours de leurs soeurs, ce genre de solution enfonce toujours plus une société qui aurait besoin dans ces milieux, au contraire, que le père et son autorité sociale soit restaurés.
La théorie du genre à l’origine de l’erreur d’analyse.
Suivant le féminisme oligarchique et déviant des années 60 dans un “jusqu’au boutisme” totalitaire, je pense qu’il a été très dommageable pour notre société d’avoir pris pour modèle les travaux d’une personne instable comme Judith Butler qui a confondu son vécu personnel et une forme de science, cherchant à justifier de la première avec la deuxième et non l’inverse. Par l’intermédiaire de réseaux associatifs et universitaires puissants, cette représentante d’une minorité sexuelle a imposé ses vues à une majorité de citoyens hétérosexuels, démarche anti-démocratique au possible et qui révèle bien la tyrannie actuelle qu’ont fini par exercer certaines minorités sur des groupes majoritaires mais objectivement soumis parce que faiblement mobilisés : le travailleur moyen homme hétérosexuel et sa femme payant des impôts n’ont pas vraiment le temps pour mener ce genre de lutte, ils ne sont pas financés par tout un système homophile pour faire valoir leur point de vue dans les universités, auprès des représentants politiques ou dans les médias.
En s’attaquant à l’archétype du couple homme-femme, cette tyrannie a tout simplement cherché à détruire ou à remplacer un modèle qui ne lui convenait pas sans se préoccuper plus que cela des conséquences qui en résulteraient. A cette fin, ces utopistes se sont attaquées au maillon faible de l’archétype familial homme-femme : le travailleur homme incapable de se défendre, soit trop pauvre, soit pas assez cultivé, soit trop préoccupé à remplir les caisses de l’état. S’attaquer directement aux femmes hétérosexuelles n’aurait jamais fonctionné. Les personnes troublées de notre société, féminisées ou lesbiennes, complexées ou cupides, ont cherché à assurer leur position, ou encore, à favoriser des femmes qu’elles convoitaient sexuellement ou auxquelles ces personnes voulaient ressembler (gay). Les femmes “normales”, objet de cette dévotion, ont laissé faire jusque là, profitant de ce mouvement idéologique pour conforter leur position. Mais désormais, elles sont plus réticentes. Et le groupe des utopistes ne comprend pas bien pourquoi celles-là ne désireraient pas aller plus loin dans leurs conquêtes. Ce groupe s’imagine alors que l’homme fait barrière à cette progression. Mais l’homme abandonne de plus en plus cette société qui le traite comme un esclave fiscal déshumanisé. Ce n’est pas chez l’homme qu’il faudra chercher cette résistance si on veut la trouver, mais chez ces femmes féminines elles-mêmes. Celles-là voient avec horreur la manipulation tourner au pugilat. Face au rouleau compresseur progressiste des minorités homosexuelles, entre autre, leurs petits esclaves hommes meurent, et n’ont plus aucune capacité de réponse face aux lesbiennes, ou ne veulent plus assumer aucune responsabilité ou encore sont détruits par des modèles de femmes tyranniques. Si au moins, la situation économique leur permettait de continuer dans leur folie… mais depuis 40 ans, la machine commence à avoir quelques ratés, et elle en a de plus en plus. Il faudrait donc que ces femmes féminines s’attaquent désormais à ces lesbiennes et ces homos gay qui les ont tant favorisées, pour qu’elles puissent conserver leur position dans la société, pour qu’elles puissent conserver des hommes “protecteurs” (de petits esclaves à leur service). Seulement les hommes qui ont été détruits n’ont plus la capacité de réagir. Ils ne comprennent plus le sens de leur sacrifice ou n’en ont plus les moyens. Et elles-mêmes ne savent pas s’affronter directement à ces groupes d’hystériques, ce genre de conflit allant contre leur nature et contre leur culture (s’attaquer à leurs soeurs d’une façon qui sera nécessairement perçue comme directe). Entre hommes et femmes nous sommes donc dans une impasse qui profite à des réseaux minoritaires, homosexuels et largement toxiques pour notre démocratie. Ces groupes appliquant des solutions qui augmentent le problème de la pauvreté (divorce généralisé, libération sexuelle, destruction de l’autorité du père dans la famille etc…) et l’instabilité psychologique (confusion identitaire, lutte contre la religion menant à la dépression), le groupe des femmes féminines saines d’esprit se réduit à vue d’oeil, le petit groupe d’hommes encore sûrs de leur masculinité étant progressivement rejeté en marge de la société. A cause de cet enchaînement pervers, notre société plonge dans une incompréhension mutuelle qui finit de nous confiner dans des rapports individuels. Les homosexuels voyant leur modèle normalisé et constatant la faiblesse idéologique hétérosexuelle, ne veulent pas se contenter de cette “conquête” mais veulent l’imposer à tous. La théorie du genre est une émanation directe de l’incapacité de certains homosexuels à concevoir l’altérité et à transférer ce manque dans des analyses plus proches de la fumisterie que d’une vraie réflexion logique et assisse sur des hypothèses sûres. Il n’y a pas de domination masculine, à de rares exceptions, il n’y en a jamais eu et tant que des hommes naîtront d’une femme, il n’y en aura jamais.
Perspectives.
La normalisation homosexuelle, loin de nous faire vivre dans un monde plus tolérant, aura abouti à une forme d’incompréhension et de tyrannie très dommageable pour le fonctionnement de notre société. Aujourd’hui, il ne nous reste plus que la réclusion, les films pornographiques, la prostitution, le divorce, l’adultère, pour nous convaincre que nous nous comprenons encore entre hommes et femmes. Alors que nous devions vivre cette nouvelle ère comme une forme de libération, la tyrannie féminine aura fait exploser tous les consensus, non seulement moraux, mais aussi sexuels. Pour nous en sortir, il faudrait que les hommes prennent la tête d’un mouvement de contestation hétérosexuel, mais ils sont trop féminisés pour le faire, trop animalisés et réduits à une recherche de sexe, sans père, sans modèles masculins forts et positifs, mécanisés et assignés à des fonctions professionnelles de plus en plus insatisfaisantes. Ou alors il faudrait que les femmes saines d’esprit entrent dans un affrontement direct et efficient contre les autres, ce qui n’appartient pas à leur culture et les dénaturerait. Encore une fois, nos civilisations sont dans l’impasse. Elles ne pourront trouver une issue de secours à la démagogie homosexuelle et à la féminisation tyrannique que dans la religion, quand l’Eglise catholique se sera de nouveau masculinisée. Seule la religion catholique et/ou à défaut, mohamétane, pourront rétablir des critères sains de vie en couple, et également de vie en société, pour nous faire sortir de la mécanisation de nos existences occidentales. La tentative d’accaparation de la religiosité par des idéologies scientifico-matérialistes aura été un échec complet, de bout en bout, nous abrutissant toujours plus, allant même jusqu’à nous faire renier toute raison (massacres de masse, mariage homosexuel, euthanasie, avortement généralisés, travail et richesse passant avant l’humain…). Un jour, il faudra bien solder les comptes et passer à autre chose si nous voulons évoluer un peu, et non rester bloqués comme nous le faisons depuis 200 ans, accrochés à l’espoir imbécile de pouvoir nous définir par nous-mêmes dans un empirisme sanglant.
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