Malgré tout le respect que je dois à des gens qui parlent la même langue que moi, je ne voudrais pas que la France soit dans l’état de décomposition familial actuel de la Belgique ou du Canada. C’est vrai, nous avons voté la loi qui singe le sacré du mariage. Et puis notre télévision publique diffuse Plus Belle La Vie, une série qui fait croire au cornu français moyen que Marseilles est rempli de sodomites blancs et noirs parfaits et que tous, s’entendent à merveille parce que le seul problème que pose l’homosexualité et le multiculturalisme provient de méchants racistes homophobes. Nous ne sommes pas des exemples en ce moment. Mais bon, il y a quand même moi, et puis, nous n’exterminons pas encore les vieux en fin de vie ou les fous, même si nous n’avons toujours pas trouvé le moyen de les intégrer à notre société. Les progressistes d’aujourd’hui en France ne nous ont pas encore tout à fait convaincus de les tuer avant l’heure. Certes, ils parlent de faire venir toujours plus d’étrangers alors qu’ils sont toujours plus incapables d’intégrer qui que ce soit, vieux, jeunes, fous ou étrangers. Certes, ils voudraient bien éliminer tous ceux, en plus des enfants évacués par avortement, que nos familles ne réussissent plus à protéger, mais jusque là une forme de résistance interne à notre société a su les freiner. Nous n’en avons pas encore fini avec ces fous sanguinaires, et la lutte commence peut-être tout juste, mais j’ai bon espoir pour leur conversion. Au Canada et en Belgique, par contre, il semble qu’il n’y ait plus de frein à l’horreur.
Un cas précis.
Prenez le cas Sonia Blanchette chez nos cousins du Québec. Après s’être enfuie avec ses trois enfants sans avertir son conjoint, après avoir obtenu la résidence principale de ses enfants, puis après qu’elle lui ait été enfin retirée pour kidnapping, la justice du Canada a été incapable d’évaluer son état psychologique et lui a laissé la possibilité de les voir sans surveillance. Elle les a tués tous les trois alors même qu’elle était enceinte d’un quatrième. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Or pour le bien de l’enfant dont elle a accouché il y a peu, les juges et psychologues femmes ont décidé de maintenir les liens entre elle et sa petite en prison. Les services sociaux n’ont pas réussi à la contenir une première fois, mais les services judiciaires lui ont donné une seconde chance de se rattraper avec celui qui est encore vivant. Comme si les mauvaises mères n’existaient pas. Et comme si les services à l’enfance ne s’étaient pas déjà révélés complètement incompétents.
Les gardiens du temple.
Qui se charge de faire avaler la couleuvre à toute la société québécoise, qui intervient dans les journaux pour justifier de cette décision, qui défend mordicus, le lien sacré entre la mère biologique et l’enfant dans tous les médias québécois ? L’équivalent de Mme Le Juge aux affaires familiales en France : Andrée Ruffo, ancienne magistrate à la Chambre de jeunesse, grande défenderesse de la cause des enfants, et opposée à leur prostitution (1). Oui, elle voudrait que les enfants soient protégés de la prostitution mais elle n’hésite pas à confier cette petite à sa mère. Or, s’il y a bien un type de prostitution très répandu dans nos démocraties occidentales, c’est bien celle de ces femmes vivant sur le dos de leurs enfants, tant financièrement que psychologiquement, et que toute une société de maquereaux féministes soutient car elle encaisse des bénéfices économiques décuplés de ces familles acculées à sur-consommer, exploitation qui prend parfois la forme d’un culte grégaire comme dans ces sociétés orientales où des Indous sont capables de se prosterner devant une vache pour lui rendre un hommage. La vache qui a mis bas dans notre société féministe, c’est la mère. Et les féministes entretiennent ce même rapport ambivalent que peut avoir une femme et sa fille jusqu’à ce que cette dernière devienne mère à son tour. En attendant, ce sont les hommes qui dégustent. Et ce genre de prostitution là ne dérange pas tellement des femmes comme Mme Ruffo, bien au contraire. Il faut l’entretenir en laissant des enfants à des mères infanticides, en rendant un culte à la sainte mère homicide dont personne ne peut se passer. Imaginez un instant quand un père séparé s’est retrouvé en opposition avec sa femme devant la juridiction de Mme Ruffo, quelles ont été ses chances d’être traité avec équité…. Eh bien sachez que les Mmes Ruffo sont pléthore en occident. Parmi ces juges qui croient que les femmes sans éducation paternelle sont toujours des saintes, il y a de nombreuses Mme ou M Ruffo. Malheureusement, les saintes mères, elles, sont de moins en moins nombreuses. Les derniers hommes ne connaissant rien aux règles d’autorité légitime, ils sont devenus inutiles, ils acceptent même d’aller au mariage de leur fille lesbienne. Vous comprenez qu’ils puissent être remplacés indifféremment par une femme, un chien, le voisin ou un godemiché, et qu’ils le soient. Vous comprenez également pourquoi toutes ces jeunes filles sans éducation peuvent accepter la prostitution de toute une société. Et pourquoi la déchéance des uns a entraîné la déchéance de tous.
La mauvaise mère.
Les féministes nous l’ont répété : la mauvaise mère n’existe pas. C’est une invention du patriarcat pour culpabiliser les femmes. Les femmes ne font pas le mal. Le mal est une invention de l’Eglise catholique. Les malades et les fous sont d’ailleurs malades et fous à cause de la société. Si la société change, il n’y aura plus de fous (raisonnement typique et tellement poussé loin par un M Foucault). Et puis quand ces fous résistent à leur idéologie, quand ces autres fous progressistes ne trouvent plus de solution, face à leur échec, croyez-vous qu’ils se remettraient en question, eux et leurs concepts de fous. Certainement pas. Il vaut mieux en arriver à supprimer le problème plutôt que de le résoudre. C’est l’euthanasie. L’euthanasie est la solution de ceux qui ont raté et qui n’ont plus de conscience morale. C’est le divorce de masse, censé régler des problèmes qu’il a démultipliés. Ce sont les jugements aux affaires familiales, qui brisent l’autorité masculine et ramènent chaque père à un portefeuille sur boules, une simple banque de sperme encouragée dans son irresponsabilité. C’est l’avortement qui supprime les consciences alors qu’il devait rendre libre. Le mal existe. L’assassinat aussi, tout comme les mauvaises mères. L’adoption ce n’est pas fait que pour les chiens.
Les trois enfants assassinés
L’adoption.
Au Canada, les journalistes interviewent la juge aux affaires familiales, moitié compatissants, moitié horrifiés (5). Cela va peut-être un peu trop loin et un peu trop vite. On a beau ne plus avoir beaucoup de conscience morale, légitimer une mère qui a tué ses enfants et la donner en exemple au dernier de ceux-là, ça semble encore fort de café. Par contre, l’ensemble de la société n’a pas vraiment réagi, et les services sociaux ont permis que les liens se renforcent progressivement entre la mère infanticide et sa progéniture. La situation en devient d’autant plus inextricable. C’est vrai en tant qu’antiféministe, je soutiens le lien biologique entre la mère et l’enfant, tout comme je le soutiens entre le père et l’enfant. Mais cela ne m’empêche pas de vouloir faire preuve d’un peu de mesure de temps en temps. N’y avait-il pas mieux à proposer à cet enfant qu’une fille-mère complètement tarée ? N’y-a-t-il plus au Canada de familles catholiques prêtes à accueillir un bébé et lui donner l’exemple d’un père et d’une mère sains ?
Les fanatiques.
Dans notre société actuelle et en matière familiale nous faisons face à deux types de fanatiques. Les fanatiques du tout biologique et les fanatiques du rien biologique. Les premiers voient dans la mère un objet sacré, à idolâtrer en toutes circonstances. Les seconds pensent qu’on peut se passer en toutes circonstances du bon exemple que la nature nous donne. Pour eux, un père et une mère ne sont rien. Ils sont remplaçables. D’où les familles d’homosexuels. Et j’ai envie de renvoyer ces deux groupes de fanatiques dos à dos, eux d’ailleurs, qui s’entendent si bien pour faire leur petite cuisine sociale dans notre pays. En l’occurrence, si on prive cette petite fille de sa mère, c’est certain, elle va en souffrir. Mais cette souffrance ne peut-elle pas être prise en charge auprès de modèles sains, d’un père et d’une mère aimants auprès de qui elle ne risquera pas sa vie ?
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1 Mme Ruffo et la prostitution, dailymotion du 11/03/2008.
2 Sonia Blanchette subira un examen psychiatrique, après le triple infanticide, L’Express du Canada, 05/12/2012.
3 L’état de la procédure, L’Express du 20/12/2012.
4 Les déboires juridiques de Sonia Blanchette avant le triple infanticide, Radio Canada du 28/03/2013.
5 Mme Ruffo veut maintenir les liens entre la mère et l’enfant, à tout prix, Canoe.ca (toute trace de l’article a été éliminée du web, même des archives internet… belle intervention de révisionnisme) du 22/10/2013.
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