Comme d’une dialectique philosophique, les marxistes demandent souvent à leur interlocuteur : « d’où tu parles camarade ? ». Pour eux, ce questionnement doit mettre en relief le raisonnement de « l’autre » et lui donner tout son sens.
Pour dissiper toute ambiguïté, je suis le garçon d’une de ces filles-mères. Cependant, je ne crois pas que ça vous avancera. Si je n’étais pas concerné, mes détracteurs pourraient me dire : « tu parles de ce que tu ne connais pas. ». Et ici, ils pourront me dire « tu es trop concerné, plein de haine, pour parler objectivement ». Tout comme les Pharisiens reprochent à Jean d’avoir un démon parce qu’il jeûne, puis à Jésus d’être un ivrogne parce qu’il boit avec le peuple, la méthodologie marxiste permet de justifier n’importe quoi. Elle est un mode de pensée, souvent bourgeois, qui veut asseoir sa morale d’oppression à coup de terreur intellectuelle. Car l’aboutissement de ce laïus est : « le plus fort, personnellement, socialement, impose son raisonnement aux autres », mécanique d’asservissement s’il en est.
Comme à son habitude, le marxisme est profondément destructeur de pensée. Ici il ne permet pas de s’intéresser à la véritable question : « les filles-mères sont-elles des crevures ou pas ? ». Il se perd dans des considérations personnelles que je nomme tribales. Il noie le poisson pour éviter d’avoir à le faire cuire.
Ma cousine n’était pas philosophe. Mais comme une grande majorité de personnes en France, elle était influencée par cette idéologie marxiste. Pas jusqu’à en faire une rhétorique de domination. Toutefois, elle ne comprenait pas que moi, l’enfant élevé par une femme seule, puisse raisonner tel que vous le voyez sur mon blog. Le vers était dans le fruit depuis plusieurs génération dans notre famille, et la pourriture déjà bien avancée. Elle imaginait ainsi qu’un enfant pondu dans de telles conditions dût forcément souscrire à son mode de ponte, déniant au passage toute autonomie possible à un être par rapport à sa mère. Poursuivant son raisonnement, elle nous avait clairement affirmé lors d’un de ces repas familiaux mémorables, qu’un père était inutile à l’enfant, et que seul la mère importait. A son niveau, elle cherchait la vérité qui l’aurait rendue libre, sans pouvoir l’accueillir de notre héritage catholique, quêtant des réponses avec velléité partout ailleurs que dans la source inépuisable qui se trouvait à côté d’elle. Elle est morte depuis, laissant son jeune fils se débrouiller sans elle, emportée comme tant d’autres orgueilleux par son appétit de réinventer le monde, de le reprendre au commencement, pratiquante de cette nouvelle secte païenne qui fait de gaïa/mère nature, une divinité. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue après sa mort. Je ne sais pas tellement ce que je deviendrai. Parfois, je la sens près de moi, pas si loin. La récente fête des morts m’a rappelé à elle et à son souvenir, et à son questionnement.
A vrai dire, je n’ai pas été « élevé » par une fille-mère. Une fille-mère n’élève rien du tout, elle reproduit et finit par faire pourrir tout ce qu’elle touche. La fille-mère ne pense pas à son entourage, ni à ses enfants. Elle pense aux avantages que ceux-là lui procurent : affection, oubli du questionnement existentiel, revenus, statut social. Elle les instrumentalise, tout comme les récentes lois sur la filiation le font.
Les associations catholiques dénoncent souvent cette sujétion de l’enfant comme d’une régression. A l’inverse, le législateur féminisé l’ignore. En démiurge, il croit fabriquer de la vie là où il ne génère que de la souffrance, car pour lui, la souffrance au sein d’une famille unie ou celle générée par les duos de personnes à pulsions homosexuelles, ou celle d’un cadre incestueux de fille-mère, est la même. Or voilà qui est contredit par l’ensemble de l’expérience humaine acquise au fil des siècles, mais aussi la pratique quotidienne des services sociaux, ou encore les statistiques sérieuses. Seulement dans le monde des filles-mères, tout comme dans le cadre déconstructiviste de notre pays, est-ce un hasard, qu’est-ce que la statistique ? Cette dernière doit plier aux desideratas de l’idéologie ou face à un simple sentiment individuel qui prend alors tout l’espace de réflexion. ce faisant, le statisticien sérieux est accusé de parler du haut de son « système d’oppression patriarcal ». Sa parole est annulée et remplacée par celle de chercheurs idéologisés, qui sauront faire émerger la vérité des chiffres, au lieu de faire émerger des chiffres la vérité.
Bien entendu qu’il y a du malheur dans les familles normales, je veux dire constituées d’un père ou d’une mère. Même dans les famille unies et heureuses, il y en a. Mais il n’y en a jamais tant que lorsque la femelle humaine se prend pour un animal, lorsqu’elle happe ses enfants jusqu’à en faire des déviants sexuels ou des impuissants, c’est à dire des personnes incapables de former un couple stable.
Par essence, la fille-mère est donc un animal. Elle reproduit pour reproduire, parce qu’elle n’est pas capable de se dominer, elle et ses hormones. Elle préfère détruire la société, détruire son entourage, détruire sa famille, plutôt que de se mesurer un peu. Elle pond. Viennent les difficultés, le monde doit se mettre à sa place, et « comprendre sa souffrance », l’assister. Elle sait pouvoir compter sur la pitié qu’elle provoque, le sentiment immature de tous les hommes qui se rappellent avec nostalgie l’époque où ils tétaient encore le sein de leur mère.
Et il est vrai qu’elle est pitoyable, elle et l’enfant qui n’a rien demandé. Car voilà le drame. Elle prend en otage ses enfants, et par la même toute la société. Quel coeur de pierre ne donnerait pas à manger à une de ces salopes et à son chiard innocent, pour se soulager la conscience à bon compte, surtout s’il est catholique et qu’il voit en cette putain, une image de Marie ?
Prise en otage et chantage. Par son comportement, la fille-mère affirme aussi qu’elle refusera de pondre ou qu’elle tuera son enfant, si elle ne peut en profiter. Et plus une société devient imbécile, plus elle la légitime.
De nos jours, l’école de la république française entend faire l’éducation des marmots et se satisferait très bien qu’une armée de poules pondeuses lui fournisse de petits citoyens prêts à l’emploi. Résultat, les liens familiaux se sont relâchés, et une armée de ces mercenaires s’est mise à travailler pour le gouvernement. Et jamais le malheur ne s’est autant répandu dans une société riche, où je dois le rappeler ici, 150 000 enfants par an sont désormais placés, où 220 000 enfants sont éliminés dans le ventre de leur mère, où le niveau scolaire ne cesse de baisser, et la violence qui va avec d’augmenter.
Pour autant, la remise en question n’est pas possible quand la fille-mère oriente les vues d’une société. Il faut encore engendrer de petits martyres en les confiant à des personnes qui ne maîtrisent pas leur pulsion homosexuelle ou leur pulsion animale de reproduction, en les fabriquant artificiellement, par le biais de techniques médicales de reproduction, parce que riches, nous n’en sommes pas moins devenus stériles, et stériles, nous entendons bien conserver notre richesse… matérielle.
Bien qu’elle mette bas, l’horizon de la fille mère, est bien la stérilité. La fille-mère qui ne s’intéresse qu’à elle, crée des enfants perturbés et fragiles, à son image, des enfants en recherche constante de repères normaux, qui passent leur vie à cela, comme je le fais ici, et qui donc reproduisent leur malheur personnel tant qu’ils ne se sont pas dépassés, s’en sortant souvent trop tard, quand ils s’en sortent. Leur survie alimentaire est accessoire tant les manques d’amour sont plus urgents à combler chez eux. S’ils peuvent devenir des consommateurs immatures favorisés par une société capitaliste d’enfants mal sevrés (une société socialiste donc), moins souvent seront-ils des producteurs de richesses. Ils ont autre chose à faire. Combler leurs manques par la consommation, qui ne les comblera jamais. Accepter la dureté de la vie sans sécurité intérieure, ni modèle d’intégration paternel. En somme, le parcours du combattant, une épreuve créée de toute pièce par une femme ignorante complice d’une société idiote.
Les questionnements de la fille-mère ne sont pas si complexes que ceux qu’elle impose à ses enfants. Elles a largué sa merde sur la génération d’après. Pour elle, c’est de la faute au monde, c’est de la faute aux autres, c’est de la faute en général, mentalité que vous retrouverez dans toutes les tribus modernes qui ne cessent de vivre de pleurniche.
La recherche du bien et du mal est constante chez elle, et comme elle ne peut pas la résoudre, elle prend la forme d’une réponse déviante et caricaturale, d’une échappatoire. Jamais ne pourra-t-elle la résoudre sans une bonne dépression, c’est à dire en risquant de se détruire en s’attaquant à ses illusions, ses croyances.
Son imaginaire enfantin est fait de bons qui ne sont jamais méchants et de méchants qui ne sont jamais bons. Elle se met automatiquement dans le camps des gentils, ou alternativement sombre dans la déconsidération. Elle ne voit jamais le monde avec mesure et justesse. Les nuances lui échappent. Manquant elle-même de père, possiblement hystérique, elle s’épuise et épuise son entourage, jusqu’à la rupture. Elle instrumentalise donc ses enfants pour qu’ils prennent en charge sa souffrance, et quand ils ne lui rapportent plus assez, elle les jette. Ils ont été fabriqués pour son propre compte. Ainsi prive-t-elle d’autonomie affective sa progéniture marquée du sceau de l’esclavage sentimental.
Recevant l’exemple d’une malade, la génération suivante va avoir tendance à propager la maladie autour d’elle, ce que confirme les résultats statistiques en matière de divorcialité : un enfant de divorcé aura d’autant plus de chance de divorcer… s’il se marie. Le déterminisme n’est pas total comme l’affirment les matérialistes, mais il est bien pesant, et j’aimerais bien les entendre sur le sujet plutôt que de les voir palabrer sur le « tout possible » d’un monde qu’ils définissent pourtant comme fini. Quant à envisager le monde sur plusieurs génération, voilà qui échappe complètement à la fille mère qui ne vient de nulle part et ne va nulle part.
La fille-mère sent très bien qu’il lui manque un homme, si elle n’est pas trop atteinte. Cependant, ce sentiment va la pousser dans des relations plus scabreuses les unes que les autres, et il est souvent préférable qu’elle reste seule. Dans ce cas, son homme est souvent son fils, qui aura du mal à sortir de cette relation incestueuse. Avec moult variantes, elle en fera un hystérique en recherche d’attention, perdu quant aux relations sentimentales construites, ou à l’inverse, un endormi libidineux. Moins aveugles, les filles-mères auront des filles plus mesurées quant au déni du père. Elles n’échapperont pas pour autant à leur destin en cherchant parfois les coups, ou en devenant elles-mêmes d’horribles pondeuses sans conscience, ou au contraire, en refusant d’avoir des enfants. Le diable est dans l’excès.
Dans les sociétés de survie, la fille-mère est honnie pour une raison qui nous échappe de nos jours : elle met en péril ses enfants, nous l’acceptons, mais elle est aussi génératrice de pauvreté, nous en avons les moyens. Seules des sociétés décadentes peuvent accepter de la voir proliférer en leur sein, de ces sociétés riches qui ne vont pas tarder à se retrouver à poil sous son action.
La mentalité de fille-mère se retrouve aussi parmi des femmes en couple, c’est à dire qu’elles font fi de leur mari en tant que père de leurs enfants, qu’elles objétisent leur époux. Situations différentes, résultats comparables en termes de médiocrité et de décadence, et qui minore de beaucoup les différences statistiques entre couples et mères célibataires concernant les maltraitance sur enfants.
En la matière, plusieurs stades de dégénérescence concernent la fille-mère. Il y a donc la femme en couple qui lutte parfois contre ses pulsions dégénératives. Plus corrompue est la femme qui a fait un enfant pour elle-même. Et puis il y a la vénale qui passe de bite en bite, et dont les enfants ne sont pas bien tracés génétiquement parlant. Et enfin la putain d’un soir qui se reproduit sans le savoir.
Enfants de filles-mères, comment s’en sortir ?
Tout d’abord, il est impératif de prendre conscience de son handicap le plus tôt possible. Le monde est plein de femmes qui ont eu une enfance normale ou qui ont conscience de leurs défauts, et qui pourront vous accompagner sur votre chemin de rédemption. Le problème est en vous, la solution aussi. Vivre en célibataire n’est pas à exclure. Mais surtout, il vous faudra vous engager sérieusement : c’est à dire pas de relations sexuelles avant le mariage, fiançailles et engagement à vie, devront vous devenir familier, constituer une sorte d’objectif pour vous, et pour la compagne que vous choisirez…
Pour l’homme, l’envers de la fille mère, c’est le branleur, ou le queutard, ce qui revient au même. Le branleur aura l’avantage de ne pas se reproduire. Le queutard aura rencontré matériellement une forme d’altérité mais ne sera jamais qu’une banque à sperme sur pattes, pour ses enfants, pour sa femme, pour lui-même, triste horizon. Ainsi l’homme doit apprendre à devenir chaste pour s’élever au-dessus de sa condition naturelle de reproducteur à filles-mères. Tout comme la fille-mère devra chercher à évoluer un peu, en considérant son mari avec respect, bienveillance et attention.
Je sais, dans notre société, ça paraît complètement fou. Voilà pourtant qui constituait la base des relations sociales d’antan. Si nos ancêtres y arrivaient sans trop se forcer et avec quelques tromperies à la marge, pourquoi ne pourrions-nous pas réussir nous-aussi ? Nous rétablirions ainsi les liens de confiance soigneusement brisés par les filles mères et leur comportement. Nous construirions notre maison sur du roc, au lieu de la voir s’effondrer à la première lubie de femme. Nous progresserions un peu ?
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