Pour beaucoup de personnes qui sont critiques envers le féminisme et qui dénoncent même la féminisation de la société, un problème théorique reste en suspens. Qu’est-ce que la brutalité de la société marchande peut avoir de commun avec la douceur toute féminine ? Et pourtant, si les femmes peuvent être victimes de leur intégration sur le marché du travail, elles
en sont plus bénéficiaires que les hommes. Aimées, les conditions qui leur sont proposées sont beaucoup plus avantageuses, non seulement au niveau des lois qui organisent leurs maternités en dehors des questions de rentabilité, mais de plus parce qu’elles colonisent des secteurs entiers parasites de l’économie réelle. Les quelques employeurs récalcitrants de l’économie marchande et qui dénoncent leur inefficience sont pointés du doigt, doivent démissionner ou peuvent être traînés devant les tribunaux (voir le directeur de Publicis dernièrement).
Mais surtout, elles ont un art consommé pour se retrouver dans des planques comme le montre la féminisation très large de la fonction publique, sans parler du secteur subventionné (presse, avocats…).
Ainsi, celles qui détiennent le pouvoir affrontent-elles rarement de face la brutalité de l’économie marchande. Plus encore, elles ont souvent intérêt à ce que cette économie soit la plus impitoyable possible pour leur ramener de l’argent, ceci expliquant cela. La pression étatique est relative à l’appétit vorace des fonctionnaires femmes et leur volonté de contrôle, ou bien des femmes qui sont allocataires grâce à leurs enfants. Plus les hommes se déchirent entre eux, consacrent leur vie à leur métier, payent des impôts, plus elles en bénéficient.
Il y a d’ailleurs bien longtemps que dans nos sociétés dites évoluées, le capitalisme fonctionne main dans la main avec l’étatisme, les uns générant l’argent, les autres le distribuant. Même Marx ne voyait pas d’antagonisme entre l’État et le capitalisme, c’est pour dire qu’il ne faut pas faire de distinction là où il n’y en a pas. L’État féminin est surtout chargé de contrôler que l’argent produit par l’économie réelle revienne toujours aux femmes et favorise la circulation des actifs. Elles consomment beaucoup plus que les hommes, elles induisent majoritairement les dépenses du ménage, elles vampirisent l’économie réelle masculine. Et elles ont besoin de toujours plus, bien entendu. Quand le mariage est très protecteur des mères dans les pays pauvres, le pourcentage de prélèvements peut se révéler plus faible. Quand l’économie devient entièrement libérale et individualiste jusque dans les rapports familiaux, les taux de prélèvement doivent augmenter pour financer le système social au bénéfice des femmes. Cette mécanique supporte très bien les changements d’époque même si le système libéral actuel producteur de beaucoup de richesses lui est particulièrement favorable.
Il n’y a qu’une variable qui risque d’échapper aux femmes dans ce cadre, c’est l’homme, raison pour laquelle il est contrôlé par des lois très restrictives, que ce soit en matière de violence ou d’imposition, car il ne faut pas qu’il puisse mettre en œuvre sa liberté fondamentale. Qu’importe qu’une femme tue son enfant ou son mari. Par contre, pour un homme, ces actes sont sanctionnés sans commisération. Ce deux poids deux mesures ne peut exister que parce que les hommes l’acceptent. Dans ce cadre, l’idéologie féministe n’a qu’un seul but, ne pas lui permettre de penser en dehors du service des femmes. Et pour cela, il faut le faire culpabiliser, s’il ne veut pas payer d’impôts pour ces dames, ou quand il trouvera injuste de débourser des pensions alimentaires en cas de séparation, ou quand il ne voudra pas donner une bonne partie de son salaire s’il est marié pour élever des enfants qui seront siens autant que sa femme le lui permettra. Il faut aussi casser toutes les structures qui regroupent des hommes. La mixité est donc devenue la règle, à l’école, dans les entreprises, dans l’armée, mais là encore, alors que des associations professionnelles d’hommes ne sont même pas envisageables, les femmes se donnent le droit de s’allier contre eux (Les réseaux féminins). L’exemple emblématique est celui de la franc-maçonnerie qui a fait la promotion du salariat féminin mais qui a résisté autant que possible à l’intégration de femmes dans ses loges, sans toutefois y arriver.
Ainsi ces hommes qui pensent la libération de la femme, ne sont que le jouet entre les mains de femmes plus fortes qu’eux et qui les contrôlent indirectement, j’y reviendrai par la suite. Si la culpabilisation fonctionne, l’homme consacrera tous ses revenus à ces dames, mais en plus il se mortifiera d’être un affreux dominant hétéro-patriarcal. Ses enfants ne le reconnaîtront pas comme autorité légitime, mais il trouvera ça très bien. Enfin, il travaillera comme un fou tout en défendant au quotidien ces dames, et il aura l’impression d’avoir réussi uniquement s’il remplit toutes les conditions de son servage sans se plaindre, parce qu’il est un homme et qu’un homme ça ne se plaint pas. Evidemment, les féministes qui lui auront appris à pleurer, lui auront seulement donné plus de chances de finir célibataire en le perdant par rapport aux besoins réels de ses futures partenaires, mais surtout en le fragilisant. Le cancer féministe en rajoute souvent une couche en matière d’asservissement. Car si l’homme est autorisé à pleurer par les féministes, il ne doit quand même pas aller jusqu’à remettre en cause les femmes de son entourage. Les pleurs sont d’autant plus acceptés qu’ils permettent à la femme de contrôler les sentiments des hommes, de les rendre surtout plus prévisibles. Car le premier danger pour un groupe de femmes, c’est l’homme imprévisible qui se retournerait contre une de ces dames au quotidien, ou pire contre toute la société, féminisée. Pour empêcher une telle prise de conscience, un des moyens le plus efficace organisé par le groupe des femmes, est le mauvais sevrage des garçons, méthode particulièrement privilégiée par notre société capitaliste au dernier stade de féminisation.
Comment ?
Il suffit de retirer l’enfant le plus tôt possible à sa mère, le faire passer entre les mains de plusieurs femmes, dont il ne saura jamais vraiment laquelle est sa figure d’attachement, nounou, mamies, assistantes maternelles, voire petites voisines. A noter que devenu plus grand, cet enfant aura plus de mal à se fixer sur une partenaire et lui être fidèle. Mais qu’importe la fidélité dans un monde féminisé quand il ne s’agit plus que de se servir des hommes pour se faire engrosser. Les 80% de demande de séparation de la part des femmes sont là pour en témoigner. La précarité de ces familles mono-éducantes dénoncée par les féministes est une triste rigolade. Si elles étaient en difficulté, les filles-mères choisiraient de faire durer leurs unions. Mais même les toutous actuels dont elles ont favorisé la production ne leur suffisent pas. Elles veulent retrouver des violeurs à leurs côtés quitte à les importer (Affaire Fiona, voir aussi les viols à Cologne et réaction des féministes).
Pour faire passer l’enfant entre plusieurs mains, il faut faciliter le salariat des femmes en leur permettant d’envoyer leurs bébés dans des crèches, ou avancer le plus possible l’âge de la scolarisation. A l’époque de J J Rousseau déjà, celui-ci faisait remarquer combien les aristocrates et les bourgeoises avaient recours à des nourrices pour se soulager, alors qu’elles avaient tout leur temps… Cette anecdote n’en est pas une quand on sait l’attachement que les garçons, particulièrement les garçons, peuvent développer envers celle qui les garde. Plus tard, la société d’ancien régime a pu se déliter plus facilement par des attirances sexuelles qui étaient favorisées dès le plus jeune âge entre « classes sociales » et qui se traduisaient par des mariages « d’amour » sans avenir mais beaucoup plus encore par la multiplication des bâtards dont la charge revenait indirectement à l’homme qui avait suivi ses pulsions. Les familles mono-éducantes ne datent pas d’aujourd’hui et sont le signe d’un développement du totalitarisme féminin qui finit toujours par resurgir, d’une manière ou d’une autre. Dans ce cas, les femmes reprochaient aux hommes ce pour quoi ils avaient été éduqués, la fabrication de bâtards, alors qu’ils l’avaient été par des elles et conséquemment à une décision de leur mère.
Le mauvais sevrage peut aussi être la résultante d’une absence d’autorité masculine reconnue dans une famille. Cette fois, au lieu d’intervenir trop tôt, il ne va pas intervenir du tout, et le garçon restera symboliquement attaché à sa mère très longtemps sans pouvoir entièrement s’individuer. Mais comme je vais le montrer après, un sevrage trop tôt ou qui n’intervient jamais, a les mêmes conséquences pour la société.
Certes, certaines mères abandonnant leurs enfants vont culpabiliser. Mais sauf exception, celles-là ré-institueront une relation inappropriée avec leur enfant plus tard et d’autant plus longtemps qu’elles chercheront à rattraper un passé qui ne se modifie pas. De toutes les manières, l’enfant sera la principale victime de ce genre de contrôle.
Résultats
Un sevrage trop tôt ou qui n’intervient jamais favorise le pouvoir des femmes sur la société de différentes manières :
- Non comblé dans ses besoins d’amour, l’enfant va alors chercher l’amour plus tard et ailleurs de manière inappropriée, soit en restant collé à sa mère, soit en prenant une compagne dont il attendra une attitude maternelle sans jamais pouvoir l’obtenir, soit en restant célibataire et en payant des impôts pour financer des familles gynarchiques. Dans le cas où il prend femme, il lui sera entièrement soumis ou alors la quittera brutalement pour assouvir son manque avec une autre. De toutes manières, en matière psychologique, il sera esclavagé.
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L’enfant mal sevré aura une grande avidité envers le monde et à travers cela, une envie de sauver sa mère. Une sorte de transfert va s’opérer entre sa conception des rapports personnels et son rapport aux autres. Il cherchera toujours dans la matérialité une forme de reconnaissance prompt à combler le manque. Car l’avidité n’est que l’envers du manque. Le manque vient d’un sevrage trop précoce, l’avidité d’un sevrage qui ne s’est jamais fait, mais tous les deux concourent à faire courir l’enfant derrière des chimères et à rester esclave de rapports infantiles au monde, notamment d’une sexualité mal maîtrisée.
L’immaturité des hommes qui ne pensent qu’au travail par rapport à leur femme от Léonidas Durandal на Rutube
Ces deux effets favorisent et la mère et la société. L’homme qui est soumis à sa mère symbolique ou à son travail fait fructifier ses compétences au profit des deux en se désintéressant de faire le bien et en sacrifiant son propre intérêt. Sa réussite sociale ne sera qu’un leurre qui va combler un manque et le pousser à agir toujours pour offrir cette sécurité à sa mère dont il ne supporte pas les angoisses. Il aura ainsi l’impression d’avoir sa place. Quant à la société socialiste de sur-production par la dette, il lui faut entretenir par tous les moyens l’illusion du besoin. Les individus riches ou qui veulent devenir riches et qui en veulent toujours plus sont une aubaine pour lui. Cependant, ces individus malades au sens affectif du terme, ne génèrent pas de bonheur. Ils sont plus souvent stériles que les autres. Le recours à l’immigration vient donc pour compenser un problème qui a été généré par une société en faillite.
Pire, quand la féminisation est totale comme en France, toutes les structures sociales se délitent. Le délinquant féminisé, sans règle, si ce n’est celle de sa mère qui lui demande implicitement de ramener de l’argent par tous les moyens possibles et imaginables, prend le pas sur l’entrepreneur avide et perturbé. La société est au bord de la faillite.
Quant à l’Allemagne, elle est l’exemple typique d’un pays à position intermédiaire. En réaction au nazisme, les mères allemandes s’occupent de leurs enfants en bas âge dans ce pays. Résultat, le sevrage se déroule dans de meilleures conditions. Les enfants sont plus stables même s’ils ne sont pas dénués d’une avidité qui leur a été transmise par l’éducation. Car le pouvoir des mères y est fort là-bas. Le recours à l’immigration est inutile parce que les familles sont assez stables pour générer une richesse durable. Cependant l’idéologie féminisée finit par s’inviter là comme ailleurs, et ce peuple plus pragmatique que celui de France, a tout de même fini par être trahi par une élite féminisée, et féminine dans le cas d’Angela Merkel, qui lui a imposé l’avidité comme principe de fonctionnement capitalistique par le remplacement des populations. Or si les populations étrangères peuvent s’intégrer à force de millénaires, elles ne se remplacent pas. Ce mauvais calcul féminin et capitaliste à court terme, est seulement générateur de crises futures.
A noter que le soutien de pas mal de religieux catholiques à l’ouverture sans frein des frontières, et donc au libéralisme, à la destruction de toute limite, n’est pas étranger au fait qu’ils soient entrés dans la religion sous la coupe de leur mère et avec le culte marial pour relais théologique. L’absence de limites, c’est l’absence de père et donc un sevrage qui ne s’est jamais fait. Vous remarquerez ainsi nombre de prêtres capables de vivre en dehors de toute réalité, qui ne le veulent pas, mais surtout, qui ne le peuvent pas. Ils sont en dehors du monde en croyant le sauver, souvent dans l’arrangement et la compromission, et chez les traditionalistes, dans la rigidité extrême. Ils sont l’émanation d’un peuple catholique qui a vécu au-dessus de ses moyens au 19ème siècle, et qui se retrouve gros Jean comme devant au 21ème siècle, scindé en deux entre la mère acariâtre et l’hystérique. Mais tous ceux-là disparaissent et il en est très bien ainsi. Parlons plutôt de la grande majorité, de ces adolescents reliés à leur mère symbolique vissés à leur portable, instrument ambiguë d’ouverture au monde et d’asservissement, individus qui forment soit-disant notre avenir.
Le portable
Toujours joignables, toujours soumis, ne comprenant pas que d’autres ne le soient pas autant qu’eux, ils voient le monde à travers l’illusion. Leurs égéries sont des humoristes qui ne leur parlent pas de politique, mais de leur quotidien, ou au mieux de politique à travers leur quotidien.
Les rapports personnels, les contacts, la taille du réseau est tout, et les idées très peu. Leurs égéries sont encore des stars qui leur vendent du rêve en leur donnant des clefs artificielles pour attirer l’autre sexe, le séduire, et accessoirement en leur vantant des produits pour lesquels ils sont sponsorisés. L’utilisation de ces accessoires de mode pour les filles doit leur offrir la possibilité d’acquérir du pouvoir sur les garçons. Les jeux vidéos pour les garçons les autorisent à s’imaginer puissants, forts, et donc séduisants auprès des filles. Tous manquent. Aucun de ceux-là n’est sûr de lui. Ils tètent à la mamelle dont ils ont manqué ou bien qu’ils n’ont jamais lâché à un âge avancé. Ils se construisent comme ils peuvent avec les carences qui leur ont été léguées en héritage. Le produit de mode ou le jeu vidéo va les sauver du manque d’attention qu’ils ont subi. C’est un moindre mal.
Au début, leur mère leur a filé un portable pour savoir où ils étaient « en cas de besoin, on ne sait jamais… ». Elle avait peur paraît-il. Heureusement, même si elle a gardé son emprise psychologique par ce biais, elle a vite été dépassée par la culture de liberté qui régnait en ce lieu. Idem pour le joueur de jeu vidéo qui s’est fait payer sa console par ses parents puis qui a pu fraterniser avec d’autres garçons. Cependant, les adultes féminisés ont eu tôt fait de comprendre les enjeux du manque de contrôle et l’étendent maintenant pour “rassurer les populations”. Rassurer qui, si ce n’est les mères qui refusent ce rôle à leurs compagnons. Bien entendu, il ne s’agit pas d’interdire tout ce qui bêtifie l’enfant, pornographie et violence gratuite, au contraire, cela sert de soupape à la violence issue du manque d’éducation, mais de s’assurer d’un pouvoir sur lui.
Dans les tous débuts, la CNIL en France, protégeait les internautes des dérives probables du réseau informatique en matière de renseignement. Désormais, toutes les barrières sont en train de céder sous la pression de la loi du plus fort. Les grandes entreprises et l’État féminisé veulent occuper l’espace sur internet pour que l’éducation des futurs consommateurs/citoyens ne leur échappe pas. Ainsi cherchent-ils par exemple à récupérer les Youtubers ou à faire la promotion de ceux qui servent leurs intérêts, et ils y réussissent très bien. Les premiers emploient l’argent, les seconds leur réseau institutionnel. En sus, l’État a renoncé à défendre l’impartialité des réseaux sociaux, mais au contraire, s’escrime à les récupérer tout en gagnant en possibilité de censure des propos qui ne lui conviennent pas et surtout à lever l’anonymat qui était pourtant une des règles fondamentale de liberté de cette culture de garçons émancipés. Instrument de libération, l’informatique est en passe de devenir le plus grand outil de contrôle féminisé de notre histoire. Le contrôle de l’identité, la récupération de données personnelles et la censure s’y étendent plus que jamais. Mais qu’importe pour cette génération tant qu’elle peut rêver d’avoir le dernier portable à la mode, ou le dernier vêtement qui fera d’elle une personne reconnue, et dont le conformisme en exercice le plus récent est le couple.
Cette génération, mais pas toute cette génération. Il y en a qui résistent. Face à la crise, l’échange de produits d’occasion court-circuite l’imposition injuste, mais aussi la gabegie. L’intérêt des adolescents pour la téléréalité montre une réelle aspiration pour les sentiments humains et les conditions de leur durabilité. La différence sexuée est toujours aussi marquée chez les internautes dont ils font la promotion. Le partage, parfois le courage et le désir de débattre existent chez eux plus que chez nombres d’adultes défraîchis. Enfin, il persiste une audience pour la dissidence sur le net en matière d’humour et d’idées politiques, M Dieudonné M’Bala M’Bala et Alain Soral en étant les résurgences les plus visibles, forcément masculines.
Un enfant en bas âge a besoin de la présence de sa mère. Les familles ont besoin d’hommes reconnus
Cette société est malade de l’absence de ses mères, et paradoxalement de leur trop grande présence. En fait, ce mouvement de balancier n’est pas assez contre-balancé par une présence masculine d’autorité reconnue dans les familles. Aux hommes de se montrer dignes d’être aimés. Aux femmes de leur faire une place pour que les enfants soient aidés en toute mesure avant de quitter le foyer et s’émanciper. Aux femmes de s’occuper de leurs enfants, quand il est temps.
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