La fille mère, cette crevure

Article écrit par

le

dans la catégorie


Comme d’une dialectique philosophique, les marxistes demandent souvent à leur interlocuteur : « d’où tu parles camarade ? ». Pour eux, ce questionnement doit mettre en relief le raisonnement de « l’autre » et lui donner tout son sens.

Pour dissiper toute ambiguïté, je suis le garçon d’une de ces filles-mères. Cependant, je ne crois pas que ça vous avancera. Si je n’étais pas concerné, mes détracteurs pourraient me dire : « tu parles de ce que tu ne connais pas. ». Et ici, ils pourront me dire « tu es trop concerné, plein de haine, pour parler objectivement ». Tout comme les Pharisiens reprochent à Jean d’avoir un démon parce qu’il jeûne, puis à Jésus d’être un ivrogne parce qu’il boit avec le peuple, la méthodologie marxiste permet de justifier n’importe quoi. Elle est un mode de pensée, souvent bourgeois, qui veut asseoir sa morale d’oppression à coup de terreur intellectuelle. Car l’aboutissement de ce laïus est : « le plus fort, personnellement, socialement, impose son raisonnement aux autres », mécanique d’asservissement s’il en est.

Comme à son habitude, le marxisme est profondément destructeur de pensée. Ici il ne permet pas de s’intéresser à la véritable question : « les filles-mères sont-elles des crevures ou pas ? ». Il se perd dans des considérations personnelles que je nomme tribales. Il noie le poisson pour éviter d’avoir à le faire cuire.

Ma cousine n’était pas philosophe. Mais comme une grande majorité de personnes en France, elle était influencée par cette idéologie marxiste. Pas jusqu’à en faire une rhétorique de domination. Toutefois, elle ne comprenait pas que moi, l’enfant élevé par une femme seule, puisse raisonner tel que vous le voyez sur mon blog. Le vers était dans le fruit depuis plusieurs génération dans notre famille, et la pourriture déjà bien avancée. Elle imaginait ainsi qu’un enfant pondu dans de telles conditions dût forcément souscrire à son mode de ponte, déniant au passage toute autonomie possible à un être par rapport à sa mère. Poursuivant son raisonnement, elle nous avait clairement affirmé lors d’un de ces repas familiaux mémorables, qu’un père était inutile à l’enfant, et que seul la mère importait. A son niveau, elle cherchait la vérité qui l’aurait rendue libre, sans pouvoir l’accueillir de notre héritage catholique, quêtant des réponses avec velléité partout ailleurs que dans la source inépuisable qui se trouvait à côté d’elle. Elle est morte depuis, laissant son jeune fils se débrouiller sans elle, emportée comme tant d’autres orgueilleux par son appétit de réinventer le monde, de le reprendre au commencement, pratiquante de cette nouvelle secte païenne qui fait de  gaïa/mère nature, une divinité. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue après sa mort. Je ne sais pas tellement ce que je deviendrai. Parfois, je la sens près de moi, pas si loin. La récente fête des morts m’a rappelé à elle et à son souvenir, et à son questionnement.

A vrai dire, je n’ai pas été « élevé » par une fille-mère. Une fille-mère n’élève rien du tout, elle reproduit et finit par faire pourrir tout ce qu’elle touche. La fille-mère ne pense pas à son entourage, ni à ses enfants. Elle pense aux avantages que ceux-là lui procurent : affection, oubli du questionnement existentiel, revenus, statut social. Elle les instrumentalise, tout comme les récentes lois sur la filiation le font.

Les associations catholiques dénoncent souvent cette sujétion de l’enfant comme d’une régression. A l’inverse, le législateur féminisé l’ignore. En démiurge, il croit fabriquer de la vie là où il ne génère que de la souffrance, car pour lui, la souffrance au sein d’une famille unie ou celle générée par les duos de personnes à pulsions homosexuelles, ou celle d’un cadre incestueux de fille-mère, est la même. Or voilà qui est contredit par l’ensemble de l’expérience humaine acquise au fil des siècles, mais aussi la pratique quotidienne des services sociaux, ou encore les statistiques sérieuses. Seulement dans le monde des filles-mères, tout comme dans le cadre déconstructiviste de notre pays, est-ce un hasard, qu’est-ce que la statistique ? Cette dernière doit plier aux desideratas de l’idéologie ou face à un simple sentiment individuel qui prend alors tout l’espace de réflexion. ce faisant, le statisticien sérieux est accusé de parler  du haut de son « système d’oppression patriarcal ». Sa parole est annulée et remplacée par celle de chercheurs idéologisés, qui sauront faire émerger la vérité des chiffres, au lieu de faire émerger des chiffres la vérité.

Bien entendu qu’il y a du malheur dans les familles normales, je veux dire constituées d’un père ou d’une mère. Même dans les famille unies et heureuses, il y en a. Mais il n’y en a jamais tant que lorsque la femelle humaine se prend pour un animal, lorsqu’elle happe ses enfants jusqu’à en faire des déviants sexuels ou des impuissants, c’est à dire des personnes incapables de former un couple stable.

Par essence, la fille-mère est donc un animal. Elle reproduit pour reproduire, parce qu’elle n’est pas capable de se dominer, elle et ses hormones. Elle préfère détruire la société, détruire son entourage, détruire sa famille, plutôt que de se mesurer un peu. Elle pond. Viennent les difficultés, le monde doit se mettre à sa place, et « comprendre sa souffrance », l’assister. Elle sait pouvoir compter sur la pitié qu’elle provoque, le sentiment immature de tous les hommes qui se rappellent avec nostalgie l’époque où ils tétaient encore le sein de leur mère.

Et il est vrai qu’elle est pitoyable, elle et l’enfant qui n’a rien demandé. Car voilà le drame. Elle prend en otage ses enfants, et par la même toute la société. Quel coeur de pierre ne donnerait pas à manger à une de ces salopes et à son chiard innocent, pour se soulager la conscience à bon compte, surtout s’il est catholique et qu’il voit en cette putain, une image de Marie ?

Prise en otage et chantage. Par son comportement, la fille-mère affirme aussi qu’elle refusera de pondre ou qu’elle tuera son enfant, si elle ne peut en profiter. Et plus une société devient imbécile, plus elle la légitime.

De nos jours, l’école de la république française entend faire l’éducation des marmots et se satisferait très bien qu’une armée de poules pondeuses lui fournisse de petits citoyens prêts à l’emploi. Résultat, les liens familiaux se sont relâchés, et une armée de ces mercenaires s’est mise à travailler pour le gouvernement. Et jamais le malheur ne s’est autant répandu dans une société riche, où je dois le rappeler ici, 150 000 enfants par an sont désormais placés, où 220 000 enfants sont éliminés dans le ventre de leur mère, où le niveau scolaire ne cesse de baisser, et la violence qui va avec d’augmenter.

Pour autant, la remise en question n’est pas possible quand la fille-mère oriente les vues d’une société. Il faut encore engendrer de petits martyres en les confiant à des personnes qui ne maîtrisent pas leur pulsion homosexuelle ou leur pulsion animale de reproduction, en les fabriquant artificiellement, par le biais de techniques médicales de reproduction, parce que riches, nous n’en sommes pas moins devenus stériles, et stériles, nous entendons bien conserver notre richesse… matérielle. 

Bien qu’elle mette bas, l’horizon de la fille mère, est bien la stérilité. La fille-mère qui ne s’intéresse qu’à elle, crée des enfants perturbés et fragiles, à son image, des enfants en recherche constante de repères normaux, qui passent leur vie à cela, comme je le fais ici, et qui donc reproduisent leur malheur personnel tant qu’ils ne se sont pas dépassés, s’en sortant souvent trop tard, quand ils s’en sortent. Leur survie alimentaire est accessoire tant les manques d’amour sont plus urgents à combler chez eux. S’ils peuvent devenir des consommateurs immatures favorisés par une société capitaliste d’enfants mal sevrés (une société socialiste donc), moins souvent seront-ils des producteurs de richesses. Ils ont autre chose à faire. Combler leurs manques par la consommation, qui ne les comblera jamais. Accepter la dureté de la vie sans sécurité intérieure, ni modèle d’intégration paternel. En somme, le parcours du combattant, une épreuve créée de toute pièce par une femme ignorante complice d’une société  idiote.

Les questionnements de la fille-mère ne sont pas si complexes que ceux qu’elle impose à ses enfants. Elles a largué sa merde sur la génération d’après. Pour elle, c’est de la faute au monde, c’est de la faute aux autres, c’est de la faute en général, mentalité que vous retrouverez dans toutes les tribus modernes qui ne cessent de vivre de pleurniche.

La recherche du bien et du mal est constante chez elle, et comme elle ne peut pas la résoudre, elle prend la forme d’une réponse déviante et caricaturale, d’une échappatoire. Jamais ne pourra-t-elle la résoudre sans une bonne dépression, c’est à dire en risquant de se détruire en s’attaquant à ses illusions, ses croyances.

Son imaginaire enfantin est fait de bons qui ne sont jamais méchants et de méchants qui ne sont jamais bons. Elle se met automatiquement dans le camps des gentils, ou alternativement sombre dans la déconsidération. Elle ne voit jamais le monde avec mesure et justesse. Les nuances lui échappent. Manquant elle-même de père, possiblement hystérique, elle s’épuise et épuise son entourage, jusqu’à la rupture. Elle instrumentalise donc ses enfants pour qu’ils prennent en charge sa souffrance, et quand ils ne lui rapportent plus assez, elle les jette. Ils ont été fabriqués pour son propre compte. Ainsi prive-t-elle d’autonomie affective sa progéniture marquée du sceau de l’esclavage sentimental.

Recevant l’exemple d’une malade, la génération suivante va avoir tendance à propager la maladie autour d’elle, ce que confirme les résultats statistiques en matière de divorcialité : un enfant de divorcé aura d’autant plus de chance de divorcer… s’il se marie. Le déterminisme n’est pas total comme l’affirment les matérialistes, mais il est bien pesant, et j’aimerais bien les entendre sur le sujet plutôt que de les voir palabrer sur le « tout possible » d’un monde qu’ils définissent pourtant comme fini. Quant à envisager le monde sur plusieurs génération, voilà qui échappe complètement à la fille mère qui ne vient de nulle part et ne va nulle part.

La fille-mère sent très bien qu’il lui manque un homme, si elle n’est pas trop atteinte. Cependant, ce sentiment va la pousser dans des relations plus scabreuses les unes que les autres, et il est souvent préférable qu’elle reste seule. Dans ce cas, son homme est souvent son fils, qui aura du mal à sortir de cette relation incestueuse. Avec moult variantes, elle en fera un hystérique en recherche d’attention, perdu quant aux relations sentimentales construites, ou à l’inverse, un endormi libidineux. Moins aveugles, les filles-mères auront des filles plus mesurées quant au déni du père. Elles n’échapperont pas pour autant à leur destin en cherchant parfois les coups, ou en devenant elles-mêmes d’horribles pondeuses sans conscience, ou au contraire, en refusant d’avoir des enfants. Le diable est dans l’excès.

Dans les sociétés de survie, la fille-mère est honnie pour une raison qui nous échappe de nos jours : elle met en péril ses enfants, nous l’acceptons, mais elle est aussi génératrice de pauvreté, nous en avons les moyens. Seules des sociétés décadentes peuvent accepter de la voir proliférer en leur sein, de ces sociétés riches qui ne vont pas tarder à se retrouver à poil sous son action.

La mentalité de fille-mère se retrouve aussi parmi des femmes en couple, c’est à dire qu’elles font fi de leur mari en tant que père de leurs enfants, qu’elles objétisent leur époux. Situations différentes, résultats comparables en termes de médiocrité et de décadence, et qui minore de beaucoup les différences statistiques entre couples et mères célibataires concernant les maltraitance sur enfants. 

En la matière, plusieurs stades de dégénérescence concernent la fille-mère. Il y a donc la femme en couple qui lutte parfois contre ses pulsions dégénératives. Plus corrompue est la femme qui a fait un enfant pour elle-même. Et puis il y a la vénale qui passe de bite en bite, et dont les enfants ne sont pas bien tracés génétiquement parlant. Et enfin la putain d’un soir qui se reproduit sans le savoir.

Enfants de filles-mères, comment s’en sortir ?

Tout d’abord, il est impératif de prendre conscience de son handicap le plus tôt possible. Le monde est plein de femmes qui ont eu une enfance normale ou qui ont conscience de leurs défauts, et qui pourront vous accompagner sur votre chemin de rédemption. Le problème est en vous, la solution aussi. Vivre en célibataire n’est pas à exclure. Mais surtout, il vous faudra vous engager sérieusement : c’est à dire pas de relations sexuelles avant le mariage, fiançailles et engagement à vie, devront vous devenir familier, constituer une sorte d’objectif pour vous, et pour la compagne que vous choisirez…

Pour l’homme, l’envers de la fille mère, c’est le branleur, ou le queutard, ce qui revient au même. Le branleur aura l’avantage de ne pas se reproduire. Le queutard aura rencontré matériellement une forme d’altérité mais ne sera jamais qu’une banque à sperme sur pattes, pour ses enfants, pour sa femme, pour lui-même, triste horizon. Ainsi l’homme doit apprendre à devenir chaste pour s’élever au-dessus de sa condition naturelle de reproducteur à filles-mères. Tout comme la fille-mère devra chercher à évoluer un peu, en considérant son mari avec respect, bienveillance et attention.

Je sais, dans notre société, ça paraît complètement fou. Voilà pourtant qui constituait la base des relations sociales d’antan. Si nos ancêtres y arrivaient sans trop se forcer et avec quelques tromperies à la marge, pourquoi ne pourrions-nous pas réussir nous-aussi ? Nous rétablirions ainsi les liens de confiance soigneusement brisés par les filles mères et leur comportement. Nous construirions notre maison sur du roc, au lieu de la voir s’effondrer à la première lubie de femme. Nous progresserions un peu ?

49 réponses à “La fille mère, cette crevure”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Un enfant de 10 ans retrouvé dans le nord de Paris après avoir disparu pendant 36 heures" Figaro du 18/12/2020.

    Son enfant fait une connerie mais c'est de la faute des passants et de la directrice de l'école bien entendu. Tout permis. 


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    "« Je comprends pourquoi on les tue » : une mère d’élève condamnée pour apologie du terrorisme" AFP du 12/12/2020.

    Une fille-mère dont l'élève garçon essaie de trouver des repères paternels… La fille-mère aussi cherche. Et elle les a trouvés devant le tribunal. Dommage que ce soit réservé pour les blancs, la justice. 


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "Le frère de Nordahl Lelandais condamné pour avoir frappé sa mère" Figaro du 04/12/2020.

    Un fils qui s'appelle Sven et l'autre Nordhal. C'est ce qui s'appelle un grand écart ethnique de cuisses sanctionné par la mort de quelques innocentes. 


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    "Oui, on peut éradiquer la pauvreté des mères célibataires" L'Obs du 28/11/2020.

    Vous filtrez la pleurniche et vous avez une vision assez exacte du boulet fille mère. 

     


  5. Avatar de Lou
    Lou

    Et ici, ils pourront me dire « tu es trop concerné, plein de haine, pour parler objectivement ». 

    Ils n'auraient pas entièrement tort, pas parce que votre analyse est fausse mais parce que vous manquez de miséricorde à  leur égard. Peut-être était-ce différent à l'époque de votre mère, mais aujourd'hui, une mère célibataire c'est aussi une femme qui a choisi la vie dans une société où tout le monde lui a dit de choisir la mort. Vaut mieux une fille mère qu'une avorteuse. Et s'il est vrai qu'elles se mettent souvent dans des relations très compliquées et que leurs enfants en pâtissent, beaucoup aussi murissent ayant des enfants et remettent de l'ordre dans leur vie, décidant souvent d'accepter la solitude pendant une dizaine d'année pour assurer le bien de leurs enfants. Et, il me semble en voir autant de cette catégorie que celles que vous décrivez justement dans votre article. Il y a  d'ailleurs quelque chose que j'e voudrais vous demander : les enfants issus des passions des filles mères et des queutards semblent en vouloir bien plus à leure mère en grandissant. Ai-je raison ? et si oui, pour quelle raison ?


    1. Avatar de Manuela
      Manuela

      Vous comparez les filles mères d'avant de celle de maintenant M. Léonidas veut nous expliquer qu'une salope reste une salope peut importe l'époque ça ne change rien. Certes les moeurs n'étaient pas les mêmes dans les années 50, les gens allaient à l'église et dans les campagnes tout ce savait rapidement, la honte aussi s'abattait sur toute une famille. C'était comme ça.

      On ne mythifiaient pas les filles mères comme maintenant avec l'allocation de parent isolé, c'est plus hypocrite aussi, avant elles se faisaient rabrouer mais n'étaient pas seules l'entourage étaient présent, dur mais présent tout l'inverse de notre époque.

      En fait je crois qu'on doit laisser les gens parler justement, même s'ils tiennent un discours jugé trop subjectif c'est important d'avoir le ressenti des gens.

       

       


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Je comprends que vous vouliez défendre un point de vue féminin d’accueil de la parole. Mais vous, femmes, en êtes au stade d’autoriser les hommes à s’exprimer ou pas. C’est dramatique d’en être rendu là. Ne vous donnez pas ce droit, même si presque tous les hommes en France le quémandent.


        1. Avatar de Manuela
          Manuela

          J'ai pas compris ce que vous vouliez dire.

           


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            Cela concernait cette partie de votre discours :
            « En fait je crois qu’on doit laisser les gens parler justement, même s’ils tiennent un discours jugé trop subjectif c’est important d’avoir le ressenti des gens. »
            Je voulais dire que l’idée d’autoriser la parole aux hommes pour exprimer leur « ressenti subjectif », est très surprenante de mon point de vue. Je vous remercie de vouloir me donner ce droit, mais je n’autorise personne à me le donner. Je l’ai. Personne ne peut me même suggérer qu’il puisse en être autrement. Car j’ai l’impression dans ce cas d’être un négro colonisé, face à qui un gauchiste l’autorise à parler parce qu’il est un négro et que les négros ont le droit de parler. Ou un Islamiste qui chiale pour avoir le droit de dominer la société, face à islamo gauchiste qui dit : « tu vois il a le droit de porter le voile ou d’avoir sa religion ». C’est presque le discours que vous reprochez à votre mère. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais pour moi c’est évident. Dans un débat politique, contrairement à une relation affective, je crois qu’il n’est pas sain de venir à l’aide de quelqu’un. Ca fait tout de suite, très colonisateur, ou effet de meute tribal, tout ce qui empêche le débat. Chacun doit défendre ses positions ici. Je crois que c’est préférable. Et s’il s’allie à une personne, il doit apporter de nouveaux arguments, non pas apporter un point de vue de « soutien affectif », « légitimité à s’exprimer » ou autre machins personnels.


          2. Avatar de Manuela
            Manuela

             Je voulais répondre à Lou que justement c'est toujours les personnes les plus concernés qu'on entend le moins c'est tout, parce qu'on les pensent trop haineux, je ne me faisais pas votre avocate, en tout cas c'était pas du tout l'effet recherché. 


        2. Avatar de Chen
          Chen

          On n'est en pleine epistémologie féministe, qui découle directement du solipsisme féminin…

           

          on commence par "ecoutons la paroles des femmes" et on finit par "le ressentit est objectivable" en passant par "en tant qu"homme tu n'es pas habilité a parle en notre nom" (bien sur, elles ont par contre le droit, elles de définir ce que devrait être un homme)

           

          ce qui est dingue c'est cette partie de la repartie de manuela  : "même s'ils tiennent un discours jugé trop subjectif c'est important d'avoir le ressenti des gens".

          NON ! si c'est "trop" (que vient faire ce mot ici ?) subjectif ca n'a aucune valeur. POINT

          Les femmes ces rusées…


      2. Avatar de Lou
        Lou

        Vous n'avez pas compris ce que je voulais dire je crois. Elles sont bien moins ouvertement critiquées aujourd'hui mais les avorteuses aussi. Je disais donc qu'une fille mère, c'est une "salope" certes mais une qui a encore le sens du caractère sacré de la vie. Je ne me perlettrait jamais de dire à M. Léonidas (ou à qui que ce soit d'ailleurs) ce qu'il peut écrire ou nom sur son site. Par contre, je pense que je peux donner mon point de vue.


        1. Avatar de Manuela
          Manuela

          Certaines filles mères de nos jours se font aussi avorter deux fois avant de devenir pondeuses. Ce qui est sacré c'est leur victimisation.

          Je comprends votre point de vue, d'ailleurs ma grand-mère malgré les insultes n'a pas voulu éliminer mon père. 

          En fait je voulais dire que lorsqu'un gosse est en souffrance à cause de sa mère, on plaint la mère.

          Jamais la souffrance du gosse sera une priorité pour qui que ce soit.

           


          1. Avatar de Lou
            Lou

            Ah oui, ça c'est vrai on voit vraiment les enfants comme les extensions de leurs mères. 


    2. Avatar de Léonidas Durandal

      Mon article est bourré de miséricorde… pour les enfants. Il y a des moments dans la vie,où un adulte se doit de défendre le plus faible face aux abuseurs de toute espèce. Alors oui, une fille mère est toujours préférable à une femme qui assassine ses enfants. Mais si nous devons prendre ces cas sous l’angle des excuses, les femmes sont aussi poussées à avorter par la société. Cela ne fait pas avancer le problème. Ce genre de réflexion mène toujours à : « C’est la faute de la société » nia nia nia, et nous restons face à notre impuissance. Si les femmes ne deviennent pas responsables de leur corps, nous n’ »avancerons jamais. Il y a beaucoup de miséricorde à les rendre responsables de leurs actes. Et beaucoup de lâcheté des hommes à les laisser se comporter en tribales inconscientes. Mon rôle d’homme, c’est de les mettre face à leurs responsabilité, car il n’y a pas de miséricorde sans justice. La réflexion juive affirme que miséricorde et justice sont séparés, et s’opposent. Désormais, je pense que l’un ne va pas sans l’autre. Humainement, ces femmes sont en train de devenir des déchets sur pattes, il y a aussi de la miséricorde à le leur dire de changer de vie.

      Quant aux enfants issus de ces unions, ils sont comme handicapés, et leur mère est tout dans leur environnement. Comment dès lors ne se retourneraient-ils pas contre celle-ci ? Un enfant de la sorte sent très bien que sa liberté dépend de la place qu’il fera à son père. Il est écrasé par l’importance qu’a pris sa mère pour lui. Il ne peut donc pas agir autrement que comme vous le décrivez. C’est logique dans l’ordre de la lutte contre la régression. Un enfant qui admettrait cette situation en serait au stade de n’avoir plus aucune individualité. Il ne serait rien ou pas grand chose, un membre de la tribu. Heureusement qu’il y a encore beaucoup d’enfants pour refuser cette régression dans notre société. D’ailleurs, il faudrait que nous régressions à un point inimaginable depuis 40000 ans, pour que ce ne soit pas le cas. Les féministes vont peut-être y arriver dans certaines régions du monde. Mais elles vont avoir bien du mal à déconstruire tout ce qui est admis depuis tant de générations comme d’un progrès pour l’humanité, et en vérité chez les animaux ou même pour chaque cellule biologique : le père, l’homme, le principe mâle.


      1. Avatar de Lou
        Lou

        Oui je sens la miséricorde envers les enfants d'ou le fait que j'aie précisé " à leur égard" c'est à dire aux filles mères. Vous n'avez pas compris ce que je voulais dire. Je crois que je me suis mal expliquée. Elles n'avortent pas dans un monde où il est aujourd'hui tout à fait normal d'avorter. Je soulignais qu'il y avait quand même un fond de moralité en elles. A souligner. Nous avons crées une société où l'avorteuse est vue comme une personne responsable alors qu'au fond celle qui a quand même un début de conscience c'est la fille mère.  Et vous avez raison, mettre les gens en face de leurs responsabiltés, c'est aussi de la miséricorde. Mais il y a des manières de le faire pour que ce soit fructueux. D'habitude vos textes sont fermes parfois même durs mais objectifs, ici on sent une certaine agressivité.

        Pour ce qui est de la colère de ses enfants, ce n'est pas tellement la colère envers leur mère que je ne comprends pas c'est l'absence de colère envers ce père inconséquent qui me surprend. Je parle des pères effectivement irresponsables pas de ceux  qui ont eu une relation avec leurs pères évincés ensuite par la maman après une séparation. J'avoue, que je connais très peu de personnes venant de familles décousues, les pires cas que je connais sont des gens dont les parents ont divorcé à la fin du lycée alors ces des méchaniques que j'ai du mal à comprendre.


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Comme j’ai essayé de vous le dire, décidément nous avons des problèmes de clarté sur ces sujets, c’est : « comment voulez-vous que ces enfants haïssent un homme dont ils manquent cruellement ? » Bien entendu que d’un point de vue moral, la responsabilité des deux est comparable (encore que), mais du point de vue de l’enfant, il doit d’abord s’extraire de l’influence de sa mère pour commencer à s’individuer. Il doit presque en passer par un stade d’idéalisation absurde du père avant de pouvoir envisager son rôle. Sinon, c’est l’indifférenciation d’avec la mère. Pourquoi croyez vous que les enfants terroristes agissent avec cette virilité détournée, sinon parce qu’ils ont perdu le sens de leur vie, qu’ils ont perdu leur père en même temps. Ils s’affirment de manière très maladroite, mais comment pourrait-il en être autrement sans modèle paternel de légitimité d’expérience etc…

          Sur la responsabilité morale, je pense qu’elle n’est pas la même entre hommes et femmes : la femme est préférentiellement garante de la vertu de son corps conçu pour procréer. C’est une forme de supériorité naturelle, et ça implique une responsabilité différenciée. C’est peut-être injuste (pourquoi ?) mais c’est comme ça.


          1. Avatar de Lou
            Lou

            Merci je comprends mieux. Je ne me suis pas tellement demandée si c'était juste ou pas je me serai surtout dit que j'en voudrais moins au parent qui est présent pour moi que celui qui est tout à fait inutile. Car que font leurs pères au fond, a part semé partout le désordre là où ils vont ? Mais j'imagine que c'est une vue d'adulte. 

            Je ne sais si c'est juste ou pas mais je crois bien que en donnant cette supériorité là à la femme, vous excluez déjà l'homme de la famille d'une certaine manière. Je crois que la justice serait d’interdire l’avortement et d’obliger les hommes à assumer ces enfants ( tests de paternité à l’appui) sans pour autant exiger d’épouser la fille


          2. Avatar de Léonidas Durandal

             » Mais j’imagine que c’est une vue d’adulte.  »
            Non, c’est une vue typiquement féminine.

             » en donnant cette supériorité là à la femme, vous excluez déjà l’homme de la famille d’une certaine manière. »
            L’homme est en position naturelle d’infériorité dans sa famille. Ce n’est pas une volonté de ma part de l’exclure. C’est ainsi.
            J’ai parfois l’impression que mon discours ne sera compris dans quelques générations…

            « Je crois que la justice serait d’interdire l’avortement et d’obliger les hommes à assumer ces enfants ( tests de paternité à l’appui) sans pour autant exiger d’épouser la fille »
            Certainement. Ou bien tout faire reposer sur la femme pour la responsabiliser. Car ici, vous faites reposer le désir animal d’enfant de la femme, entièrement sur l’homme, ou presque. Et vous les encouragerez à faire n’importe quoi. Comme cela se fait de nos jours d’ailleurs.


          3. Avatar de Lou
            Lou

            "J’ai parfois l’impression que mon discours ne sera compris dans quelques générations…

            Je comprends ce que vous dites, j'ai du mal à m'exprimer aujourd'hui.Je voulais surtout dire que vous renforcez la fragilisation du père en réfléchissant ainsi. Et vous renforcez les féministes : Si la maternité et la gestion du corps lseulement, libres à elles de s'intoxiquer et de mettre fin à la grossesse. C'est une affaire de femme et l'homme n'a rien à dire. Je crois que ce que jer propose empêchera pas mal d'abus : les filles-mères ne pourront plus dire que tel ou tel est son mari sans preuve, seront obligés de rester en lien avec le père des enfants. Elles ne pourront plus avorter.Les queutards seront incités à controler leurs pulsions et ne pas engendrer d'enfants que l'état se chargera de nourrir. Il y a des abus aujourd'hui a cause de la contraception  hormonales et du droit à l'avortement. Si vous supprimez cela il y aura déjà moins de problème.


          4. Avatar de Léonidas Durandal

            Dans votre raisonnement, il y a quelque chose qui me dérange. J’avais fait déjà un article sur le sujet pour aborder cette question : « peux-t-on forcer un homme à être père ? » Les femmes voudraient que ce soit possible, qu’ils réagissent comme les femmes le font le plus souvent face à la maternité. Obligation qui cache chez elles un désir profond d’enfant en fait. Elles n’ont pas d’effort à faire, juste à se laisser aller. Et l’infanticide par avortement, est vécu, bizarrement je dirais, à l’inverse de la ponte, comme un effort lui. L’exact inverse du vécu masculin pour la venue d’un enfant ou son élimination. Les filles mères que vous décrivez, désirent souvent, en France, que l’homme « assume ». Elles sentent encore que ça va les élever, elles et leurs enfants. Et c’est vrai dans l’absolu. Dans l’absolu si ça ne tuait pas la masculinité de l’homme qui se soumettait à un tel impératif. Car dans ce cas, l’homme se sent piégé par une femme qui lui impose sa volonté. La femme, loin de se soumettre, le soumet lui à ses désirs de ponte, en fait un relais de son désir incestueux avec ses enfants. Dans cette situation, l’homme va ainsi s’engager avec une femme pour qui il ne sera pas un homme, juste un symbole, un moyen, un objet qui lui permettra certes de s’élever, mais un objet tout de même, l’inverse d’un individu. Cela le renvoie à la toute puissance de la mère et c’est foutu d’avance pour lui, tout au moins en a-t-il l’impression, probablement justifiée. Du côté de la femme, il n’est pas dit que la présence de l’homme va l’élever forcément. Beaucoup de filles-mères vivent avec ce manque d’homme, sans homme. Et ce manque est parfois préférable à un homme soumis à la maison, qu’elle va manipuler à souhait. Le manque d’homme va s’inscrire chez les enfants et va leur permettre de s’élever. Si par contre, le père est présent mais délégitimé, les enfants auront une image négative renforcée du père, et seront d’autant plus indifférenciés de la mère. Et que dire si le père est délégitimé par la loi, son pouvoir soumis à celui de la mère, et en plus, s’il est absent comme vous le proposez ! Nous le voyons, ce genre de situation ne peut se régler à coup de lois. Les femmes encore, voudraient que la loi soit le père et s’impose. Mais derrière chaque homme, il y a un humain avec ses fragilités. Ne pas le prendre en compte, attendre des hommes une forme idéalisée de la masculinité, c’est assez dangereux. Par exemple, les hommes ont tous un côté queutard qui les rabaisse au niveau de l’animal. Et les femmes ont toute un côté fille mère qui les met au même niveau. Il faut prendre en compte nos fragilités plutôt que travailler sur des absolus qui ne se vérifient jamais.


          5. Avatar de Lou
            Lou

            Elles n’ont pas d’effort à faire, juste à se laisser aller. Et l’infanticide par avortement, est vécu, bizarrement je dirais, à l’inverse de la ponte, comme un effort lui.

            Ce n'est pas tellement vrai, l'infanticide pendant la grossesse et même après est vécu comme quelque chose de très naturel aussi par une bonne partie des femmes. Le désir de grossesse est beaucoup plus ambivalent. A l'Eglise, on aime montrer l'image de la femme éplorée, traumatisée par l'avortement. Elles existent mais elles représentent peut-être 40% si ce n'est moins des femmes qui avortent. Pour les autres, bien souvent leur "remord" et "regret" n'est que comédie sociale pour se faire accepter du groupe. Mais l'Eglise passe cela sous silence.

             C'est le seul moyen qu'ils ont trouvé je crois pour concilier l'image la de maman aimante avec la maman avorteuse.  La vérité c'est que bien souvent elles se confondent. Nombreuses sont celles qui avortent car ce "n'était pas le moment", se marient et forment ensuite famille nombreuse dont elles s'occupent avec soin ou à l'inverse, se marient ont des enfants et avortent les suivants dans une forme d'inconscience complètement dénuée de remord. Les questions morales liées à l'avortement, en vérité, sans la chrétienté, ça ne tracasse que les hommes. Raison pour laquelle même des cathos bien comme il faut avortent. Demandez aux femmes cathos en anonymes ou entre femmes" que pensez-vous de l'avortement ?" elles vous diront un truc du genre "oh je suis contre mais je ne pense pas qu'on devrait l'interdire certaines femmes n'ont pas le choix" ou " personnellement je ne le ferai pas mais qui suis-je pour juger les autres ?" ce qui au fond ne veut rien dire. Je viens de lire votre article la supériorité naturelle de la femme. Vous l'avez dit vous même, la femme est Nature, la Nature agit sans s'embarrasser de ce genre de question.  Elle sait qu'elle en aura d'autre, facilement, car il y aura justement toujours un queutard pour la mettre enceinte. Cela cause un plus grand problème pour l"homme qui veut se reproduire. Je sais que ce que je viens de dire n'est pas reluisant pour les femmes et que beaucoup n'aiment pas cette idée que dans certaines circonstances, leur maman les aurait étouffés dans l'oeuf sans le moindre regret. Mais c'est ainsi.

            Pour ce qui est de "peut-on forcer les hommes à être père" c'est du même ordre que "peut-on forcer les femmes à porter leurs enfants". A partir du moment où vous avez eu des rapports et que le spermatozoide a fécondé l'ovule, ni l'un ni l'autre n'a vraiment le choix. La biologie les a fait père et mère. Tout ceux qui cherchent à échapper à cet état de faits se rabaissent. Ca peut paraitre comme un grand engagement pour un petit plaisir qui a duré 15 minutes, mais c'est ainsi. En faisant porter toute la responsabilité sur la femme, je pense que vous n'irez nul part. Les filles de divorcés et des mères célibataires se demandent déjà à quoi sert le père. Vous allez vers une fuite en avant qui n'élèvera personne.


          6. Avatar de Léonidas Durandal

            « Ca peut paraitre comme un grand engagement pour un petit plaisir qui a duré 15 minutes, »
            Vous êtes large… (hihihi)

            « En faisant porter toute la responsabilité sur la femme, je pense que vous n’irez nul part. Les filles de divorcés et des mères célibataires se demandent déjà à quoi sert le père. Vous allez vers une fuite en avant qui n’élèvera personne. »

            Elles se demandent à quoi sert le père et elles vivent de l’impôt… il suffirait que les hommes sortent de leur coquille pour remettre tout cela au pas, très rapidement. Ces femmes là ne vivent que parce que nous acceptons le système démocratique. Quant à ma fuite en avant, je la comparerais avec celle des femmes qui veulent responsabiliser de force les hommes uniquement lorsque cela les arrange, pour un coup de jet entre deux cuisses lâché sur un malentendu. Vous femmes, voulez nous convaincre qu’il faut vous suivre sur ce chemin là. Mais c’est justement ce chemin là qui est en train d’échouer de manière déplorable. Actuellement, et depuis très longtemps en fait, les hommes sont rendus responsables des ébats d’une nuit, sous la pression sociale des femmes. Résultat : jamais la place de l’homme n’a été aussi faible que depuis le renforcement de cette tendance. Nous le voyons de nos jours. Vous femmes, vous vous êtes trompées, de manière monumentale. Vous avez cru qu’en asservissant l’homme à la femme, vous pourriez en faire un partenaire présent pour vos enfants et respectables. Résultat : divorces, séparations, incompréhensions, et surtout lopettisation. Et tout cela décidé par les femmes. Comme vous l’avez soulignez pour l’infanticide par avortement, il n’y a qu’un langage compris par les femmes : celui de la force. Elles nous ont imposé cette obligation par la loi. Et désormais vous vous dîtes : « Cela échoue parce que les hommes n’adhèrent pas à notre vision du monde. » Voilà la vraie fuite en avant. Non, cela échoue parce que c’était une idée nulle, de prise de pouvoir par les femmes, de totalitarisme. Et que le totalitarisme est voué à la damnation. Je le dis d’autant plus sereinement que je n’appartiens pas à une majorité d’hommes en France qui vous a suivie allègrement sur le chemin que vous leur avez fait parcourir, et que des gens comme moi ne sont responsables en rien de la situation que nous vivons. Si les femmes veulent des femmes pour compagnes, qu’elles en assument les conséquences. Et je vous le dis, elles reviendront très vite vers les hommes. Nous vivons en absurdie en ce moment. Je ne sais pas si cela va durer. Mais si ça dure, cela supposera une poursuite de l’asservissement du masculin, une augmentation de la maladie mentale et une inconscience crasse. Lou, je crois que votre perception est faussée par votre appartenance sociale. Dans votre classe sociale, les hommes sont respectés, parce qu’ils pourvoient financièrement aux besoins du ménage. Vous vivez de manière traditionnelle en quelque sorte. Chez les femmes pauvres, l’homme est l’unique porte de sortie pour s’élever mais il n’est pas toujours en position de se faire respecter par la société. Il est l’objet de toutes les avanies. Si la société ne le légitime pas fortement dans son rôle, c’est l’inévitable effondrement. Le mariage était une protection pour les pauvres. Depuis que les femmes pauvres croient pouvoir faire autrement, la stérilité s’est répandue, en pleine période de richesse. Le pauvre a besoin d’un peu de sécurité. Les femmes ont cru pouvoir l’obtenir directement auprès de l’état et elles ont forcé les hommes à subir leur autorité. Les hommes français n’ont pas réagi avec violence. Et nous sommes de plus en plus, dans une impasse, une jungle où les plus forts, les plus vicieux survivent, en nombre de plus en plus restreint. Vous pouvez empêcher une femme de devenir un assassin, mais vous ne pouvez pas forcer un homme à être père, tout comme et je dois le souligner, vous ne pouvez pas forcer une femme à être mère. Je n’ai d’ailleurs jamais défendu cette position comme vous le suggérez. J’ai toujours promu l’accouchement sous X pour les femmes qui ne voulaient pas de leurs enfants. Les femmes n’ont pas le choix entre infanticide et maternité, il y a bien des positions intermédiaires qui évitent les positions binaires et les drames. Je ne veux donc pas forcer les femmes à être mère, mais les forcer à être des sujets de droit comme les autres, comme les hommes, ou qui s’en rapprochent. Vous ne pouvez pas continuer à bénéficier des avantages de la démocratie sans en respecter aucune des lois dont la principale de celle-là : ne pas s’entre-tuer.


          7. Avatar de Manuela
            Manuela

             Lou,

            C'est intéressant ce que vous dites sur l'avortement. J'ai connu plus de filles qui avaient des difficultés à se remettre de l'avortement, aussi bien par médicament qu'aspiration et qui sont retombées enceintes dans l'année, que celles qui ont considéré cet acte comme une banale contraception. Mais elles existent aussi vous avez raison et il y'en a plus qu'on le croit, mais je dirais personnellement pour celles que je connais, la plupart de ces avorteuses sans états d'âmes ont des problèmes familiaux et psychologiques mais ça ne change pas grand chose finalement. Les avorteuses fondent des familles nombreuses souvent pour expier, peut-être involontairement. Oui les cathos avortent d'enfants trisomiques c'est une religieuse qui me l'a confié. Vous savez quoi votre commentaire m'a rappelé un débat sur l'avortement que j'avais eu en cours la plupart des nanas étaient absolument pour, sans nuance le seul qui voulait "forcer" les filles à garder l'enfant c'était un garçon justement pur gauchiste, sexuellement dérangé élevé par sa mère seule. J'ai commencé à avoir de la compassion pour ce type quand on s'est retrouvés en stage dans la même entreprise, sa mère y travaillait il l'attendait le 1er jour avec moi et quand elle s'est pointée il s'est levé et ils se sont embrassés sur la bouche devant tout le monde…

             


          8. Avatar de Léonidas Durandal

            Seigneur Dieu tout puissant !


          9. Avatar de Lou
            Lou

            @Manuela, je connais aussi des femmes qui ont avorté et qui ont du mal à s'en remettre. En général, elles militent contre et aident les associations pour mères seules.

            @M.Léonidas : Elles vivent d'impôts, certes, les impôts, c'est de l'argent pas un père présent. C'est bien là le corps du problème s'il ne s'agit que d'argent, celui de l'etat vaut bien celui du mari ,ou de l'amant.  Vous dites " Lou, je crois que votre perception est faussée par votre appartenance sociale. Dans votre classe sociale, les hommes sont respectés, parce qu’ils pourvoient financièrement aux besoins du ménage". C'est fort probable pour la perception faussée. Cette idée par contre, qu'ils sont respectés parce qu'ils pourvoient aux besoins du ménage est pas entièrement correcte à mon avis. C'est surtout, je pense, qu'ils créent un environnement propice à l'épanouissement de la féminité, ils sont sécurisant. Et ça ce n'est pas une affaire d'argent, mais de masculinité morale. C'est dur à expliquer, mais hors de ce milieu on se sent obligées de se construire une carapace masculine pour se protéger. Les finances, cela est vu comme tellement normal en fait que ce n'est pas vu comme une qualité à souligner, c'est une condition sine qua none. C'est pour ça d'ailleurs que ceux et celles qui prennent des époux ou épouses hors du cercle sont toujours un peu méprisés ; en général, dans ce cas, l'homme a un sale caractère/la femme a couché avec tout le quartier. 

            Les femmes n’ont pas le choix entre infanticide et maternité, il y a bien des positions intermédiaires qui évitent les positions binaires et les drames

            Ca c'est la théorie. Cette vision rationnelle n'est pas aussi évidente pour les femmes. Porter un enfant 9 mois et le confier à un étranger est profondément contre nature. L'attachement est trop ancrée. Je crois que c'est très difficile à comprendre pour l'homme mais l'attachement envers l'enfant que provoque la grossesse est aussi la raison pour laquelle il est également parfois plus simple d'avorter. Vous disiez qu'il était plus simple de pondre que d'avorter, je n'étais pas d'accord. Par contre, il est plus simple de pondre et de garder que de pondre et abandonner. 

            Et là aussi, je dis ça avec beaucoup de détachement, n'ayant jamais pris de contraception hormonale, avorté ou multiplier les partenaires. 


      2. Avatar de Chen
        Chen

        C'est le sollipsisme feminin : toujours trouver une cause exterieure et ne considérer aussi sa souffrance que la souffrance ultime, celle qui outrepasse toutes les autres, jusqu'a permettre l'assassinant des bebes à la veille de la naissance.

        ca objecte sans arret qu'elles sont majeures mais font tout pour argumenter l'inverse, sans même s'en rendre compte, ce paradoxe du feminisme qui entérine la fragilité de la femme et sa faiblesse morale.

        bien vu d'avoir mis l'accent sur celle de l'enfant et je doutes de plus en plus de l'assertion selon laquelle les femmes aiment leurs enfants.

        Quand on a compris ce qu'est le solipsisme féminin on a tout compris


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Il faut aussi comprendre que les femmes ont besoin des hommes pour se sortir de leur toute puissance.

          Quant à « aimer leurs enfants », je crois que c’est un drôle de concept pour une femme. L’enfant fait partie intégrante d’elle. Et elle n’arrive à les aimer qu’en aimant son mari. Sinon, elle s’aime pour elle-même, et elle ne s’aime donc pas, elle ne les aime donc pas. Situation d’équilibriste, assez difficile à tenir, il faut le reconnaître.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.