Notre société est devenue très friande de ce genre de comportement. Comme elle ne croit plus en rien, elle pense qu’un enfant, qu’un jeune, pourra la renouveler de manière immanente. Le processus ascendant, de prise de décision, prend tout l’espace, auprès d’esprits féminisés qui ne pensent que par le ventre. Il est alors demandé à des êtres par définition immatures de décider de leur sort, du sort de leur famille, et même du sort de la nation.
Décider de son sort pour un enfant
Le fonctionnement de l’éducation nationale est devenu emblématique en ce sens. Notre institution française n’a plus pour but d’opérer une répartition des talents, elle s’en sent d’ailleurs incapable depuis très longtemps, mais d’offrir les conditions d’un choix éclairé. Ainsi, les notes disparaissent progressivement au profit des couleurs. Tout le monde décroche le brevet des collèges sauf les handicapés mentaux asociaux. Il en va de même, de plus en plus, pour le bac. Et la pression se renforce sur l’université. Chaque punition doit être justifiée, cachée, agrémentée, allégée. Comme à l’école des fans, tout le monde doit avoir 10 sur 10 à la fin.
Les professeurs ont de plus en plus honte de leur position d’adulte. Récemment l’une de celle-là s’est faite filmer en train de se faire braquer dans une salle de classe. Mais ce professeur pouvait-elle raisonnablement affronter une horde d’enfants qui sentait toute sa faiblesse et avec qui elle avait promu, tout comme l’ensemble de ses collègues avant elle, les vertus du dialogue, de médiatisation, de non violence ? Certes non. Elle était dans une position impossible, ainsi que l’est l’armada de professeurs féminisés qui ont propagés de telles blagues dans notre pays concernant l’instruction.
Du coup, si les enfants doivent décider pour eux, ils prennent le pouvoir, et ceci pour leur plus grand malheur. Ne sachant plus où se diriger, ils questionnent indéfiniment l’adulte jusqu’à trouver un compromis acceptable fait de fainéantise, de renoncements, de rapport de force. L’adulte lui, se déresponsabilise à bon compte. En n’offrant aucune résistance à l’enfant, il croit avoir fait son travail, si ce n’est qu’il l’a confronté à la pire des tyrannies en dehors de celle du groupe : la sienne.
Faible, isolé, ignorant, l’enfant qui doit décider de son sort est pris en otage par les adultes de son entourage qui le laissent dans le flou absolu, ou bien le mensonge. Il faut valoriser des égos qui ne le sont plus au sein de la famille parce que les parents n’ont plus le temps ni l’envie de s’occuper des enfants.
Dans notre société, les citoyens doivent travailler, faire de l’argent, et les femmes doivent devenir indépendantes. C’est le triste constat que je fais autour de moi. Les enfants sont la cerise sur le gâteau d’une vie de labeur, soi-disant épanouissante, objectifs ultimes d’adultes eux-mêmes en manque de repères. Mais quand ces mêmes adultes s’aperçoivent de la contrainte qu’ils génèrent, les voilà prompts à s’en détourner, ou pire encore, à les enchaîner éternellement à une affection qu’ils exigent d’eux. L’enfant roi n’est pas aimé. Il n’est qu’un statut social, fantasme d’adultes eux-mêmes immatures et réduits à l’état d’animaux dans leur profession, areligieux.
Evidemment, si l’enfant ne réussit pas, c’est bien de sa faute, puisque les adultes lui ont laissé le choix. Voilà qui soulage les faibles âmes « adultes » que notre société fabrique à la pelle. Voilà en quoi des enfants sont pris en otage en devant prendre pour eux, des décisions qui les dépassent, et en en assumant l’entière responsabilité (ou en la reportant sur leurs enfants).
Décider du sort de sa famille
Non seulement l’enfant moderne est laissé à l’abandon dans sa famille, mais encore, il doit décider pour elle. C’est le pire, car cette démarche détruit l’enfant de l’intérieur.
Tout d’abord, sous la pression de nombreuses mères imbues de leur pouvoir, mais aussi, il faut le reconnaître, de vraies victimes d’abus sexuels, il a fallu sanctifier la parole de l’enfant. Or ce mouvement qui s’est propagé avec démesure, fait qu’il est souvent demandé à des enfants de moins de 10 ans, de donner désormais leur avis durant le divorce de leurs parents. Bien entendu, il ne leur sera pas posé directement la question, mais plutôt par le biais d’une interrogation qui intéresse particulièrement les mères en position de force en la matière : « Avec qui veux-tu vivre ? ». L’enfant dans 99,99 % des cas, veut vivre avec ses deux parents. Mais la réponse à cette question là, il ne lui sera pas permis d’y répondre. Non, il aura le choix entre maman qu’il ne veut pas quitter (si elle remplit son rôle), et papa qui le fera grandir dans la douleur (s’il fait bien son travail). Je vous laisse imaginer le degré de liberté. Que sa réponse soit maman ou papa, il endossera l’exclusion de l’autre parent, alors qu’il a besoin des deux. Et il fera souvent le pire des choix : celui de refuser de grandir.
Or dernièrement, notre société a franchi une étape de plus dans l’horreur, raison pour laquelle je me suis décidé à écrire cet article : il va falloir maintenant que les pères à risque soient détectés grâce aux enfants lors d’une séparation. Notre société qui a réintroduit le divorce comme d’un progrès de l’humanité, n’accepte pas que cette mesure soit suivie de son lot de crimes passionnels. De nos jours, les humains n’ont plus le droit à la passion, en particulier les hommes qui sont accusés de féminicides s’ils ne supportent pas d’être séparés de leur femme (sic).
Durant ces séparations douloureuses, il arrive en outre que des pères prennent en otage leurs enfants. Ceux-là ne supportent pas la dislocation de leur famille au point qu’ils décident de la faire disparaître avec eux. Ils assassinent alors les uns et les autres, au choix. Certaines tendres épouses n’en font pas moins, mais souvent, elles n’ont pas besoin d’en arriver à de telles extrémités pour s’imposer. Chez elles, la prise en otage des enfants se fait plus souvent en amont, de manière affective par un « tu n’aimes pas maman », ou un « si tu veux que nous restions ensemble ». C’est plus discret, mais beaucoup plus efficace en général. Et puis si elles doivent en arriver à tuer leur enfant, contrairement aux hommes, elles seront vites excusées à coup de « dénis de grossesse » et autres « situations psychologiques troublées » ou « violences conjugales ».
Voilà ce qui se joue durant un divorce, une lutte de pouvoir que notre société a permis en facilitant l’ouverture de la boîte de Pandore des séparations. Nous en étions donc là dernièrement jusqu’à ce qu’elle en rajoute une couche. Puisque les parents prennent en otage leurs enfants en divorçant, puisque la France les prend en otage dans l’instruction publique, pourquoi dès lors ne pas les prendre aussi en otage durant les séparations conflictuelles pour leur faire endosser la responsabilité de devoir « détecter le parent dangereux » (qui sera évidemment le père). La clique des enquêtrice sociales sera envoyée à cet effet. La torture n’aura de cesse de vouloir protéger le pauvre petit. Quant à la parole plaintive d’une mère accusant son mari d’être dangereux, elle aura le poids que vous imaginez, si tant est que ce poids ne soit pas déjà énorme (j’en ai fait les frais à titre personnel).
L’assemblée nationale en discute donc. Le tout-contrôle, une démarche de mère abusive, s’est étendu jusqu’aux plus hauts sommets de l’état et utilise l’enfant comme d’un pion responsable d’une situation et de la compréhension d’une situation qui le dépasse de très loin. Nous vivons bien une période de progrès grâce à la féminisation de l’assemblée nationale.
Il faut dire que depuis longtemps, les parents ne mettent plus le nez dans le mariage de leur enfant, ou de moins en moins. Or tout comme un enfant n’est bien souvent, pas capable de s’orienter dans le système scolaire, tout comme il lui est difficile de se projeter dans une société dont il ne connaît absolument rien, il lui est demandé de s’engager pour la vie (qu’il le veuille ou non) dans une relation qui l’a rendu aveugle et donc inapte à décider de son sort. Là encore, l’enfant est pris en otage même s’il n’en a pas conscience, et qu’au contraire, il éprouve un sentiment de puissance à pouvoir décider pour lui. Le parent qui a mis l’enfant dans une telle position pourra lui dire plus tard en cas de séparation : « tu as échoué, mais tu as été le seul a en décidé ». Alors que la vraie phrase devrait être « tu as échoué aussi parce que nous t’avons laissé en décidé seul. »
Faisant de lui l’unique responsable de décisions qui le dépasse, la société et les adultes en général, prennent en otage l’enfant. Pourtant il ne faut pas croire que la société agisse consciemment. Elle est honnête dans sa bêtise puisqu’elle prend l’enfant en otage dans les décisions qu’elle lui demande de prendre pour elle-même.
L’enfant qui décide pour la société
Nous trouvons des défenseurs du droit de vote à 16 ans dans notre société, à un âge où la personne n’est pas insérée professionnellement, ni affectivement, et que pire, elle n’a ni vécu, ni connaissances en la matière. Il faut dire qu’elle n’en a pas beaucoup plus à 18 ans et que l’abaissement de l’âge de vote durant les années qui ont suivi 1968 a constitué une mesure des plus démagogiques qui soient. Sans parler de l’inscription automatique sur les listes électorales.
Régulièrement, les lycéens sont montés au pinacle par notre presse d’extrême gauche qui trouve très sain que les petits monstres se défendent du libéralisme ambiant. En l’occurrence, ils apprennent surtout leur partition quant à leur soumission idéologique au pouvoir totalitaire du groupe.
Passons aussi sur cette tendance à élire des jeunes parce qu’ils sont jeunes, notre président de la République actuel en étant le dernier exemple, élu à plus de 60 % grâce au vote de femmes parce qu’il devait renouveler la pratique politique. Uhm. Ce genre de réflexe est aussi bête que d’élire un vieux parce qu’il est vieux. Ou une femme parce qu’elle est femme. Ou un noir parce qu’il est noir. Le tout concourant à la délégitimation de toutes les institutions en les découpant en parcelles de pouvoir tribal à s’approprier.
Quel parent n’a jamais entendu son enfant lui demander de rouler moins vite, de ne pas fumer, de ne pas boire et dernièrement de se comporter de manière écologique ? Les enfants sont chargés de combats sociaux auprès de leurs parents et comme sous Pol Pot, ils sont les armes privilégiées d’une prise de conscience dont les adultes ne seraient plus capables.
Greta Thunberg en est l’image emblématique. Autiste, retardée dans son corps, fanatique, visage de poupon, elle n’a que 16 ans, mais depuis plusieurs années, elle a été choisie comme média de lutte contre cette part de la société occidentale qui refuse de culpabiliser pour le réchauffement climatique.
Que cette petite fille se soit engagée dans un combat qui la dépasse ne semble gêner qu’un seul journaliste du Point. Chez les autres, cette représentation politique ridicule qui ressemble à ce marketing pour jeunes rombières à qui l’ont montre la tête d’un joli bébé indifférencié pour lui faire acheter qui de la lessive, qui des couches culottes, amuse, ou encore, est prise très au sérieux. Pendant ce temps, la jeune Greta passe ses journées dans les trains à bouffer de la junk food pour faire la publicité d’une cause trop large pour ses épaules, elle incite à la grève de l’école (qui serait contre), cause dont elle ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants, quand bien même ce serait possible à son âge.
Greta n’est pas la première à être utilisée par des adultes sans morale. Elle rejoindra probablement les Sharbat Gula qui ont soutenu la propagande anti-soviétique en 1984 ou Khim Phuc (au nom prédestiné) pour légitimer l’arrêt de la guerre au Vietnam et plus tard la propagande soviétique, ou dernièrement cette petite hondurienne dont la photo a été récompensée par le World Press Photo, concours inconnu de tous précédemment, jusqu’à ce qu’il faille mener la guerre à la politique anti-immigration du représentant du peuple américain. Sans oublier Aylan mort sur sa plage grâce à son papa passeur qui lui avait refusé un gilet de sauvetage, tout cela pour promouvoir l’immigration de masse source de tant de deuils dans la méditerranée.
Au contraire des autres, Greta Thunberg n’est plus identifiée comme image défendant une cause, mais personne défendant elle-même la cause. Le marketing de l’enfance ne cesse de progresser.
La notion « d’intérêt de l’enfant » défendue par les plus forts
Je suis toujours méfiant quand j’entends des textes de loi défendre « l’intérêt supérieur de l’enfant ». L’intérêt de l’enfant est clair, c’est l’entente de ses parents, qu’ils ne divorcent pas, et si un tel malheur devait arriver, qu’il continue à voir son père, d’être guidé à travers les débuts de son existence, qu’il fasse des expériences aussi et prenne, progressivement des risques.
Or la prise en compte de situations dites exceptionnelles dans la loi, aboutit toujours à des décisions contraires concernant cet intérêt de l’enfant. Les infanticides par avortement sont devenus un droit inaliénable de la femme, au nom de situations artificiellement dramatisées. Les divorces se sont généralisés pour éviter les disputes, pour quel résultat ! En cas de divorce, les liens sont durablement altérés avec les pères, parce qu’il n’est pas possible de leur demander n’importe quoi dans n’importe quelles conditions. Et l’intérêt de l’enfant ne s’y retrouve plus. La prise en compte de la particularité de l’élève a abouti à son abandon par le système scolaire. Quant à la politique, elle n’existe plus quand des enfants la défendent et notre avenir est auguré.
Les adultes se servent souvent de l’intérêt de l’enfant pour agir contre leurs enfants, et se soustraire à leurs responsabilités, car ils parlent en son nom et que lui l’enfant, ne peut réellement parler dans le sien propre.
Les pères répudiés qui se placent dans cette optique, me font le même effet. Tout comme ceux qui défendent l’égalité d’avec les mères. Ils n’ont pas compris, ils ne veulent pas comprendre que toutes ces valeurs mises en étendard de notre civilisation ne sont que des mensonges. Le concept d’égalité protège la jalousie d’individus qui ne supportent pas les différences. L’intérêt de l’enfant protège le pouvoir de mères abusives qui entendent agir comme bon leur semble grâce à la loi. Tous s’évertuent à détruire ce qu’ils disent vouloir protéger pour légitimer leurs renoncements individuels. Voilà comment la loi maquille le droit du plus fort en légitime défense de l’opprimé. Au jeu de la victime, les hommes et les enfants peuvent se lever tôt s’ils comptent déstabiliser le pouvoir d’une seule femme.
Ainsi, l’intérêt supérieur de l’enfant devrait d’abord se retrouver dans la loi avant d’être une pratique de jurisprudence laissée à la libre appréciation de magistrates plus ou moins perméables aux manipulations, ou à leur propre intérêt, laissées seules face à des mouvements sociaux qui les dépassent. A vouloir empêcher toute injustice individuelle, notre loi les a multipliées. Les grands principes doivent retrouver leur place, et les exceptions aussi. La prise en otage des enfants français pour leur faire faire n’importe quoi, pour nous faire faire n’importe quoi, et plus généralement la prise en otage de nos opinions politiques en France, peut cesser. Mais il faut se battre contre.
Ainsi, nous retrouverons une représentation politique sérieuse en France, le jour où nous serons redevenus moraux, c’est à dire le jour où nous nous questionnerons individuellement, sur les manipulations que nous acceptons, de celles que nous n’acceptons pas. Quand nous serons moins perméables aux femmes. Nous écrirons alors des lois sans mièvrerie, non basées sur des exceptions, ou des manipulations sentimentales qui ont toujours été défendues par des malades mentales. Gageons que ce jour là, nous élirons, sans jalousie, des hommes capables d’assumer le pouvoir et de lui donner des limites, certainement hommes, certainement expérimentés, au-dessus de la moyenne, et non des femmes parce que nous les idéalisons, ou des enfants qui sont censés nous faire honte mais qui flattent surtout des mères délurées.
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