Dans les rapports intimes, la tutelle des femmes s’appelait galanterie ou tabou du viol. Elle s’exerçait de manière directe par le pouvoir d’enfantement, ou indirectement par des plaintes auprès des hommes de pouvoir, des mensonges, des solidarités fortes. Les garçons étaient éduqués dans cet esprit par l’intermédiaire de pères qui souscrivaient au pouvoir de leur épouse et le renforçait. Les enfants devaient respecter les règles qui civilisaient les rapports entre sexes. Cette éducation offrait ainsi un cadre pacifié entre hommes et femmes, chacun son rôle et un comportement pour chaque situation, même si de nombreuses mères abusaient déjà de leur position de force.
Or les féministes désirant investir le champ professionnel, ont décidé que cette galanterie les restreignait dans leur rôle social, en les confinant à des rapports intimes, ou en les « assignant » à leur sexe, pour ré-employer leur langage. Un lent travail d’indifférenciation a été mené dans les familles pour permettre aux filles d’investir la sphère public « à l’égal des hommes ». Les pères ont voulu offrir le meilleur à leur enfant et nombre d’entre eux ont participé à ce mouvement. Ils croyaient ainsi pouvoir se perpétuer. Au contraire, l’idéologie d’indifférenciation égalitaire a eu pas mal d’effets négatifs. J’en développerai un particulier ici : une tutelle des femmes devenue folle.
Une tutelle des femmes dans l’intimité qui s’est étendue
Sous l’effet conjugué de la perte de légitimité du père, et donc de l’indifférenciation entre les sexes, la tutelle des garçons s’est renforcée par l’intermédiaire de leur mère. Les petits garçons ont été pris entre le marteau de la nécessité de s’identifier à des hommes, et l’enclume de leur éducation maternisée. Si une part non négligeable de ceux-là a dû se construire en cédant à leurs pulsions homosexuelles, dans la majorité des cas, ils se sont soit féminisés, soit sont devenus incivils.
Féminisés, ils ont grandi en étant le jouet de leur maman, incapables de construire un couple harmonieux.
Incivils, ils ont augmenté la défiance entre hommes et femmes, contribuant à semer le trouble entre les sexes. Dans les incivils, il faut compter en nombre les violeurs qui ont appris de leur mère à abuser de l’autre sexe.
Ce progrès des troubles qu’elles avaient engendré par un totalitarisme de l’intime n’a pas été du goût des féministes. Elles ont alors voulu préserver leur tutelle en investissant le champ social.
Une tutelle dans l’intime qui s’étend par la propagande sociale
Aujourd’hui, nous avons le droit à de grandes campagnes de dénigrement de la masculinité, de culpabilisation sur le « harcèlement de rue », et autres « lutte contre le client de prostituées ». Les mêmes qui militaient il y a 50 ans pour la libération sexuelle et contre la galanterie, pour augmenter leur pouvoir, en sont venues à retourner leur veste, pour préserver leurs intérêts. Au mieux, elles proposent des guides pédagogiques pour apprendre aux garçons à bien se comporter, au pire, elles stigmatisent tous les hommes comme de potentiels violeurs afin que nous nous écharpions entre nous. Le sexe ne libère plus. Entre culpabilisation et retour au passé, les solutions mises en place par les féministes sont de plus en plus incohérentes entre elles. Et les hommes ne s’y retrouvent plus.
Que ce soit bien clair, dire que 30 % des hommes interrogés violeraient une femme s’ils étaient sûrs de ne pas être poursuivis, montre surtout que 70 % sont des hypocrites ou des hommes lobotomisés. Il est bien évident que le désir sexuel n’a aucune limite s’il est laissé seul à lui-même. Ce sondage sur la « culture du viol » est donc un sondage essentiellement politique qui a pour but de manipuler les esprits, car en aucun cas il ne peut exprimer une réalité tangible. Les 30 % expriment une proportion d’hommes qui peuvent avoir conscience de leur faillibilité ou au contraire des hommes attirés par le viol. Les 70 % peuvent exprimer une forme de servilité ou au contraire d’hypocrisie peut-être manipulatoire. Mais les féministes ne cherchent pas à faire dans le détail. Ces distinctions ne les intéressent pas. Pour elles, seule la propagande compte. Le sens n’existe pas chez une personne qui cherche le pouvoir. Seul le rapport de force l’intéresse, l’échec de la propagande justifiant toujours plus de propagande. Ainsi comme tout tyran, le féminisme s’affronte à une loi naturelle qui l’oblige à aller toujours plus loin dans l’absurde tout tendant vers la destruction de la société.
Une tutelle sociale déjà puissante par le passé
A un niveau personnel, elles avaient déjà obtenu un pouvoir immense sur la société, sans même être élues. Ainsi, un homme divorcé était-il déjà largement discriminé devant les tribunaux avant l’avènement public des femmes. L’homme subjugué découvrait le pot au roses bien tard, après avoir essuyé toutes les procédures juridiques. Plumé et fatigué, en grande minorité, incapable de se coaliser avec d’autres hommes, il ne lui restait plus qu’à se taire et payer sa pension alimentaire s’il ne voulait pas finir à la rue. La réalité de sa mise sous tutelle au niveau familial lui était cachée le plus longtemps possible pour qu’il participe au système productif sans se poser de questions.
Il pouvait aussi être censuré de bien d’autres manières. S’il ne se comportait pas comme les femmes l’attendaient de lui, les femmes se coalisaient pour le faire rejeter de tous.
Ce genre d’archaïsme fonctionne toujours devant les tribunaux en matière de divorce, mais aussi à la télévision quand vous entendez parler d’une pétition contre un homme dont les propos dérangent le puritanisme féministe et qui pour cette seule raison totalise 50 000 signatures en 3 jours contre lui, ou quand un député homme se fait dénoncer en plein milieu de l’Assemblée Nationale pour des atteintes à l’honneur d’une femme remontant à plus de 10 ans, ou encore quand un jeune internaute se fait censurer ses vidéos parce qu’il critique une femme et qui n’ont qui n’ont rien d’illégal. Or ce pouvoir qui était déjà disproportionné à un niveau individuel, s’est déplacé à un niveau public, décuplant ainsi son influence.
Un pouvoir personnel en forme de tyrannie publique
Avant, les accusations graves d’une femme suscitait les réactions des autres femmes et des chevaliers maman contre l’impudent. L’homme accusé de déranger les femmes, était rejeté du groupe, subissait la répression publique, voire l’opprobre sociale. Ou bien il était violenté par d’autres hommes sans autre forme de procès. Or la société du salariat a développé ce pouvoir. Tout d’abord, des femmes exercent maintenant directement leur droit de censure eu égard au poste qu’elles occupent dans la société. De surcroît, le salariat rend dépendant. Une personne salariée est contrainte par sa hiérarchie, par sa réputation, par la doxa. La mise en place d’une tutelle à ce niveau est donc dévastatrice. Elle peut tuer socialement un homme, définitivement.
Mais encore, la tutelle des femmes sur les hommes est devenue la règle en matière politique. Un homme ne peut survivre en démocratie pour bien des raisons. Les femmes sont majoritaires et cela finit par décider du sort des élections comme je l’ai montré dans un précédent article. Or depuis qu’elles ont accédé au vote, elles agissent désormais sur le plan général comme elles le faisaient sur le plan personnel : en censurant les hommes qui desservent leurs intérêts.
Si vous rajoutez à cela que dans notre société française, le mensonge d’un justiciable n’est pas sanctionné, l’impunité est complète.
Vous voyez alors des hommes politiques faussement accusés de violences conjugales, ce qui était déjà le cas avant, perdre aujourd’hui tout avenir politique. Vous voyez des garçons discriminés en masse par des professeurs femmes se retrouver accusés de leurs turbulences comme d’une attitude oppressive. Vous voyez des justiciables hommes se faire démonter par des juges femmes à cause de comportements auxquelles elles ne comprennent rien, et qui leur fait peur. Vous voyez aussi des hommes expulsés de secteurs professionnels entiers, par des dénonciations, des harcèlements, mises à l’index, remue-ménages non justifiés. Au niveau intime, certains hommes en sont arrivés à préfèrer retourner en prison que de retourner vivre avec leur compagne. Au niveau public, nos représentants doivent prêter allégeance au féminisme sous peine d’être excommuniés.
Le devoir d’allégeance à l’égard femmes от Léonidas Durandal на Rutube. Si la vidéo sur Rutube ne fonctionne pas, cliquez ici pour l’afficher sur Dailymotion
Même, et peut-être surtout, les partis dits d’extrême droite, doivent adhérer à la mythologie de ces dames :
Les 4 vérités – Florian Philippot par telematin
La tyrannie est complète, censure les impudents aussi bien au niveau intime que personnel. Cela s’appelle le politiquement correct. Dès lors, personne n’a le droit de remettre en question la showananas sous peine de choquer des Juifs. Personne n’a le droit de parler de la femme sous peine de choquer des femmes. Personne n’a le droit d’éduquer un enfant parce que nous sommes à égalité avec lui, et que donc, l’autorité n’existe pas. Personne n’a le droit de remettre en question l’immigration de masse par respect pour les immigrés. La tyrannie des rapports personnels impose l’homme politique qui choque le moins, l’employé le plus consensuel, l’artiste sans profondeur, le penseur plein de son verbiage.
Elevés au milieu de femmes qui s’habillent comme des putes, les garçons doivent apprendre à se frustrer jusqu’à ne plus avoir aucun désir. Et quand ils n’en ont plus, beaucoup de femmes s’en plaignent. Le moindre geste déplacé envers une femme prend vite la tournure d’une accusation d’agression sexuelle. Le joyeux luron qui croyait pouvoir user de gaudriole, risque désormais la prison. Pris la bouche dans le décolleté, il doit alors se confondre en excuses, et pleurer devant les caméras tout en regrettant son geste. La tutelle humilie pour mieux contrôler. L’humilié s’est aperçu trop tard qu’il avait franchi des limites taboues, et quand il comprend l’ampleur du désastre personnel qui l’attend s’il ne rectifie pas le tir vite fait, il courbe l’échine, prête allégeance au féminisme, et sert d’exemple à tous les autres qui voudraient faire preuve de la même légèreté à l’avenir. Le ridicule des puritaines n’a d’égal que leur pouvoir de nuisance.
La tutelle des femmes d’aujourd’hui jusqu’au féminisme
La tutelle excite sexuellement mais ne tolère d’être abordée que par celui qui lui convient.
La tutelle vote pour se protéger, mais voudrait un chef d’exception.
La tutelle met en prison selon ses émotions, mais voudrait que le monde soit juste.
La tutelle sanctionne l’agressivité mais voudrait devenir riche.
La tutelle veut l’égalité, mais cherche à faire ce qui lui plaît.
La tutelle ment devant les tribunaux et accepte très bien le mensonge d’autres tutelles, mais appelle « pervers narcissique » l’homme qui le ferait.
Pour accéder au pouvoir, à l’instruction, voire à l’emploi, il faut aujourd’hui en passer par une femme. Et les femmes censurent les personnes selon leurs valeurs personnelles. Les hommes jugés trop agressifs sont virés, les maghrébins étant particulièrement ciblés dans ce cas. Les garçons turbulents sortis du système scolaire. Les délinquants excusés quand ils sont jeunes, puis impitoyablement détruits. Les maris sont sélectionnés pour leur servilité et éduquent leurs enfants en esclaves quand la tutelle les laisse les éduquer. La tutelle vote pour celui qui saura la rassurer intimement sans considération pour les besoins réels d’un pays. La tutelle aime la démocratie qui donne une voix personnelle à tout le monde, oubliant ainsi que les plus intelligents et compétents sont en petits nombre. La tutelle impose un système familial au niveau politique qui tend au suicide civilisationnel. La tutelle tolère tout ce qui ne gène pas son pouvoir. Or au fur et à mesure que la tutelle s’étend à l’ensemble de la société, toute expression de masculinité finit par la déranger et être censurée, exceptée peut-être celle des chevaliers maman, les machos, quand ils ont appris à se tenir. Si la tutelle a besoin d’un homme pour la rassurer, elle n’en supporte pas l’action, car il dérange son pouvoir de femme et ses conceptions sur le monde.
Entre la soumission, et le chômage, le célibat ou/et la prison, beaucoup d’hommes ont choisi. Ils ont eu tôt fait de se ranger aux raisons féministes. Les femmes déplorent alors les maux que certaines d’entre elles ont engendrés. Elles ont sélectionné les mous, les incompétents et les menteurs qui défendent par exemple la représentation de femmes en politique, puis regrettent d’avoir des hommes mous, incompétents et menteurs à leurs côtés. Coincés, les hommes n’ont plus les moyens de se défendre et sont censurés s’ils osent exprimer leur réprobation, les uns et les autres s’étonnant même de leur faiblesse. Le pouvoir de tutelle des femmes qui était déjà très puissant au niveau intime n’a plus de limite désormais qu’il s’exerce au niveau social, et ne supporte plus que le politiquement correct au fur et à mesure qu’il s’impose.
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