Déjà dans les années 30, au lieu de s’opposer clairement au vote des femmes pour des questions familiales, le parti chrétien démocrate mettait la défense de ces dames en avant. Elles ne devaient surtout pas devenir la proie des partis ! Comme si le problème n’était pas justement que les femmes risquassent d’user intelligemment du droit de vote, notamment pour s’approprier des secteurs clefs du pouvoir social et régner sans partage sur ce qui allait rester de la famille. Mais non, il fallait revêtir le cache sexe du chevalier servant et guerroyer pour protéger nos damoiselles.
Je me suis toujours demandé si les femmes riaient intérieurement de ce genre de bêtise ou de mauvaise foi.
Chaque fois que leur puissance est ignorée et qu’elles sont malgré tout défendues pour de mauvaises raisons, cela doit générer une forme d’hilarité chez elles. Songez qu’elles gagnent sur les deux tableaux : si les nouveaux droits ne leur sont pas octroyés, c’est pour être mieux servies. Et si elles les obtiennent, elles augmentent en pouvoir. La position est enchanteresse.
Car le quiproquo ne cesse depuis de nombreuses décennies. Chez les cathos, on essaie de sauver ce qu’il reste de morale en avançant le droit des femmes. Chez les cocos, on essaie de faire émerger une nouvelle morale en avançant le droit des femmes. Tout le monde se sert des femmes pour faire avancer ses idées, mais personne ne se pose la question des femmes comme de citoyennes à part entière. Prenez l’avortement dernièrement. Notre pays n’a plus grand chose à perdre en termes de morale, mais les cocos se sont défoncés le crâne et ils ont trouvé une disposition qui pouvait être abrogée : le délai légal de réflexion de 7 jours, diantre ! Mais passons. Et regardons du côté catho :
Au député UMP Bernard Debré, qui jugeait utile le délai de réflexion pour une femme par exemple « poussée par son compagnon à avorter », Marisol Touraine a répondu : « une femme qui a pris sa décision n’a pas besoin de temps. Je crains (.) qu’un délai ne soit pas efficace pour sortir une femme de la domination ».
En somme, durant les débats parlementaires qui ont précédé l’amendement, un homme catholique s’est dit défendre les femmes pour les protéger de l’emprise néfaste de leurs compagnons. Un homme qui attaque et détruit l’image de son propre sexe : l’homme rendu responsable de l’infanticide, la femme devrait être protégée de sa décision. Comme si notre société avait laissé une quelconque marge de manœuvre aux hommes en la matière. Depuis 1979, et un arrêt de la cours de cassation, un homme ne peut pas interdire à sa légitime épouse d’éliminer son enfant. Depuis la messe est dite.
Très tôt, l’homme a été écarté du débat. Mais il s’en trouve quand même du côté catho à essayer de réintroduire la responsabilité des hommes pour empêcher l’extension sans fin du pouvoir des femmes en matière d’infanticides.
Ainsi si la femme est jugée « sous la domination » probable d’un homme, l’homme est soupçonné être à l’origine du passage à l’acte, car vous comprenez pour un catho, une femme dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques n’aurait jamais l’idée d’avorter, jamais ! Ici la vision niaise de la femme côtoie le sexisme et la discrimination envers les hommes. Quant à la réponse de Marisol Touraine, elle est fantastique. La PS de service élevée à la graine de coco, comme tous les autres, a beau jeu de réemployer un concept communiste de lutte des sexes pour enfoncer le débat. Une pauvre femme dominée ne se sortira pas de sa domination grâce à un délai de réflexion si court. Avec du culot, elle aurait même pu rajouter qu’au contraire, cet homme risquerait de l’obliger à garder un enfant dont elle ne voulait pas. Cependant, il n’était nul besoin de pousser le bouchon trop loin dans l’humiliation puisque la victoire était assurée. Marisol Touraine s’est donc contentée d’une réponse de bon aloi. Les cathos qui ont accepté la lutte des sexes comme explication du monde ne pouvaient rien lui répondre, car définitivement, et d’aucune manière, ils ne pouvaient la battre sur son propre terrain.
Or cette position est très répandue dans les milieux cathos, preuve s’il devait en être, la dernière lettre de Tugdual Derville sur le sujet « Avortement, la surenchère permanente ». En matière de surenchère, je me demande s’il n’est pas question plutôt de déresponsabilisation des femmes. A force de vouloir prendre en compte la souffrance liée à l’avortement, de soutenir les femmes pour les aider à garder leurs enfants, les associations catholiques se mettent dans la position du père, elles le remplacent et n’agissent pas mieux en cela que l’État. Puis elles s’étonnent des comportements irresponsables dans toute la société, notamment des mutilations que les femmes s’infligent, alors qu’elles-mêmes ont participé à perpétuer cet état d’esprit.
D’un côté, l’État assure aux femmes la possibilité de tuer un enfant. De l’autre les associations catholiques les aident à garder leurs enfants. Mais tous, cautionnent des femmes concernant un choix qu’elles ne devraient pas avoir. L’État comme les associations catholiques en excusant toutes les femmes de tout, participent à la levée du tabou de l’infanticide. Je m’entends, en tant que catholiques, nous sommes contraints d’aider une femme qui voudrait garder un enfant. Et le travail d’information d’Alliance Vitae est formidable en ce sens. Mais nous ne pouvons faire du service des femmes un argument politique, ni une course à l’échalote. Ce serait légitimer une omnipotence terrible, source du problème que nous voudrions résoudre.
Puisque dans son texte, M Derville rappelle les bonnes intentions bafouées de la loi de 1975 sur l’avortement, loi qui ne devait s’appliquer qu’en situation de détresse, ne serait-il pas tant d’interroger tous ces bons sentiments dont nous sommes emplis et qui ont autorisé un holocauste bien plus important que celui de la seconde guerre mondiale ?
Aujourd’hui nous voulons aider les femmes à sortir ou à éviter d’entrer dans une situation de détresse liée à un infanticide par avortement. Et si la question se situait plutôt du côté d’un déficit de rappel à la loi, plutôt qu’un déficit de compréhension ? Il me semble parfois que nous investissons beaucoup d’énergie dans le tonneau des Danaïdes là où l’institution d’un tabou serait plus efficace. Sans parler des opportunités offertes aux femmes immorales qui peuvent agir aujourd’hui en toute impunité, l’instauration d’un tabou éviterait la multiplication de situations impossibles à gérer. C’est sa fonction anthropologique.
La domination culturelle prend ici toute sa dimension : celui qui a réussi à faire culture, aussi meurtrière soit-elle, impose ses raisonnements et ses croyances aux autres. Au lieu d’alimenter le golem, je pense que les cathos devraient commencer, enfin, à se poser des questions sérieuses sur le fond du problème : comment envisagent-ils les femmes par exemple ? Comme des êtres responsables de leurs actes ou bien comme des mineures ? Car franchement, voir toutes les femmes à l’image de Sainte Marie, mais surtout, chercher à limiter les conflits avec elles, cela me semble insuffisant.
En sus de la question de l’image de la femme que nous cultivons au sein de notre Eglise, il y a aussi tous ces sujets où le catholique a intégré sa propre domination par féminisation, où il réagit de manière faible parce que sa religion lui a ordonné d’être esclave du pouvoir en toutes circonstances. Historiquement, le gentil catho français a appris à s’en sortir en baisant le cul de la bourgeoisie. Seulement désormais, la bourgeoisie est communiste. Dans ce nouveau cadre, s’il est sincère, il n’a plus d’espace. Car la domination culturelle s’est étendue dans ses propres écoles, parmi ses assemblées de fidèles qui parfois cautionnent le « je suis Charlie » en étant trop contentes de pouvoir communier avec des athées, enfin, parce que bien entendu, la guerre c’est mal. Mais qui veut la paix, prépare la guerre. Il en est ainsi, il en sera toujours ainsi. Et la lâcheté personnelle confondue avec l’amour servira toujours à l’avènement des guerres. On l’a vu en Syrie quand les catholiques de France ont d’abord suivi la propagande officielle et se sont réveillés bien tard tandis que de nombreux signaux d’alerte leur avait été envoyés (voir sœur Agnès Myriam, ou encore sur ce site même (1)). Le catholique ne devrait pas être là pour faire de la provocation au martyre. J’imagine qu’il ne devrait pas prendre de responsabilité dans ce genre de crime quand bien même il en serait la victime et qu’il croirait pouvoir s’en glorifier.
Quand une Eglise s’est vidée à ce point là de toute substance, mais qu’Elle cherche désespérément à survivre et comprendre les raisons de son propre échec, Elle ne devrait pas aller chercher trop loin. Elle est devenue femme soumise, Elle cherche le pénis dont Elle s’est dépourvue. Elle est ensemencée par une société un tout petit peu plus virile qu’Elle, mais surtout plus forte, plus méchante, tout simplement.
Car l’état de l’Église est tel qu’une idéologie aussi absurde que la lutte des sexes a réussi à la convaincre. L’Église a si peu travaillé sur les questions modernes qu’Elle s’est laissée imposer une logorrhée contraire à son fond. Il faut dire que tous ces mécanismes de lutte des sexes étaient déjà contenus dans le culte marial tel qu’il se pratiquait : cette vision naïve déshumanisée des femmes pures et parfaites. Les cocos n’ont fait que reprendre ce à quoi nous avions si mal réfléchi. Ils se sont mis à déifier, comme nous, des femmes que nous avions soustraites au péché originel. Une faute théologique qui devait aboutir à un marasme social, c’était évident, sauf pour tous ces hommes d’Eglise trop perméables à leur mère et qui se servaient de Marie pour essayer de transcender leur relation pathologique à leur propre mère.
Aujourd’hui, l’Église est tellement imprégnée de cette déviance, jusqu’à la pédophilie, qu’il nous faudrait une véritable résurrection et je pèse mes mots pour nous en sortir. Je pense aux nombreux ecclésiastes qui se font injustement insulter sur ces questions dans la rue. Ils doivent comprendre qu’ils ne sont pas personnellement visés. Notre société les accuse simplement d’avoir abandonné leur masculinité et ils ont peur de cette Eglise qui abonderait dans le sens d’une société perverse… notez que les insultes viennent souvent de jeunes en manque de repères familiaux.
Pour avancer, il faudrait donc déjà pouvoir admettre que nous, Eglise, nous avons commis des erreurs grossières, que nous avons collectivement péché, que nous avons oublié l’Esprit Saint. Car sans remise en question, je nous vois bien mal partis. La médiocrité n’a jamais autorisé que la victoire du mal. Le problème est donc tout autant la présence du mal dans le monde, de l’anticléricalisme par exemple, que du mal dans nos coeurs. Ces deux maux sont indissociables d’ailleurs. Si nous n’avons plus des hommes d’Eglise capables d’articuler ces deux sortes d’incarnation, nous devrions nous poser la question de savoir pourquoi nous en sommes arrivés là. Je pense que la place de la femme catholique est à revoir de bout en bout. Il n’est pas possible de continuer à omettre le péché chez une femme/les femmes comme nous le faisons, et à vouloir leur octroyer toujours plus de choix pour leur octroyer toujours plus de choix, parce qu’elles sauraient mieux se plaindre que les hommes. On ne répond pas à l’hystérie en la favorisant et en en adoptant ses comportements.
Il faudrait aussi arrêter de mettre sur le pilon des hommes qui n’ont plus de force, dont l’image de père a été détruite, qui sont de plus en plus immatures et qui sont donc, plus souvent qu’avant, à la limite de la pédophilie. Continuer à nous taper dessus, même de manière indirecte, ce serait encourager le phénomène. Croire que les hommes dominent aujourd’hui en quoi que ce soit, se tromper à ce point de diagnostic dans une société qui s’effondre de partout par manque de masculinité, c’est encourager un problème grandissant. Du temps où les hommes avaient une assise sociale, l’Église pouvait se permettre de jouer à ce double jeu. Aujourd’hui, c’est un crime d’accuser les hommes quand des femmes sont responsables, en particulier des infanticides. La pauvre femme qui commettrait ses crimes à cause des circonstances, fait partie de cette vision féminisée du monde et de l’Église, dans tous les sens du terme, irresponsable.
Nous hommes, ne sommes pas responsables des passages à l’acte féminins. Nous hommes, sommes fatigués d’être chargés de responsabilités qui dépassent notre mesure. Nous hommes voulons être respectés par les associations catholiques. Il serait temps également que l’Église parle du droit des pères. Cette mascarade de soutien du secours catholique aux filles mères alors que 90 % des SDFs sont des hommes, n’a que trop duré. Si de telles associations catholiques s’étaient occupées de rétablir la place du père au sein de la famille, ces femmes n’en seraient d’ailleurs pas là, car il n’y aurait pas tant de femmes en difficulté qui profiteraient de la bêtise de telles associations pour échapper à leurs responsabilités ou à leur mari immature.
Ces visions féminisées de la responsabilité individuelle, et de la charité font du mal. Elles font du mal aux être humains, hommes et femmes, et à la société dans son ensemble. Je dénonce fortement la lâcheté et l’ignorance qui ont présidées à de telles orientations à l’intérieur de notre Eglise. Je demande aux hommes d’Eglise un changement brusque de mentalité. Je leur demande d’agir en hommes, à l’image de Jésus, et non plus de nier la réalité du monde en s’enfermant dans une vision maternante de la religion catholique. Chacun sa place. Quant à tendre une main vers le monde, oui, mais jamais, jamais, en oubliant la vérité. Il serait trop facile de tendre la main pour se faire plaisir. Ou de s’enfermer dans la vérité pour se branler intellectuellement. Les deux doivent désormais être indissociables dans notre Eglise, sans parler de l’enfermement et de l’isolement du prêtre qui doivent être brisés pour le sortir de son confort et lui permettre d’en gagner un autre : à la tête de la communauté. Aujourd’hui, plus que jamais, le monde a besoin d’hommes légitimes. L’Église doit être au service de ce monde. Ses hommes doivent donc regagner en masculinité et non cautionner une société perverse.
1 « Entrer en dissidence à cause d’une époque révoltante », Aimeles du 13/06/2013.
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"LE TÉMOIGNAGE MAGNIFIQUE DE JULIA PAREDES" Les survivants du 23/09/2016.
Aujourd'hui, les hommes sont accusés implicitement de fuir leurs responsabilités. En attendant, il n'a pas choisi de former famille sur une coucherie. Le présentateur s'offusque qu'elle ne lui demande pas de pension alimentaire. Moi je m'offusquerais plutôt d'un monde où on viole les engagements des hommes puis où on les raquette avec la meilleure conscience du monde. Des animaux qui voudraient obtenir les privilèges de l'humain.
Une vidéo pour faire du buzz rien de neuf sous le soleil. Une fille qui montre ses biceps, aka la théorie du genre toussa. J'ai perdu 5 minutes à voir cette vidéo, j'en perdrais pas plus.
Bizarre la page n'existe plus o_o
Moi je peux y accéder...
Tout homme consentant à un acte sexuel non protégé est au courant que de cette union peut survenir un enfant. Il ne faut jamais faire confiance à une femme qui déclare qu'on a rien à craindre car elle prend la pilule, ou qu'elle souffre d'un syndrome l'empêchant d'avoir des enfants; peu avant ma rupture, mon ex' avait aussi tenté de m'amener sur ce terrain là, difficultés potentiels à tomber enceinte... Malgré tout, je me suis toujours protégé car je ne voulais pas voir ma vie ruinée avec une jeune femme dont je savais pertinemment qu'elle ne serait jamais une bonne mère. Il a fallu du temps pour que je largue les amarres car ce genre de prédatrice est particulièrement habile pour retenir un homme dans ses filets; elle a senti le vent tourner, mais je suis parvenu à m'échapper à temps.
Dans cette vidéo, on a une femme qui s'apitoie sur elle-même tout en apitoyant son monde, une attitude typiquement féminine; je la soupçonne fortement d'avoir simplement cherché un géniteur afin d'élever cet enfant seule; d'ailleurs elle ne veut rien lui demander en justice car elle sait qu'il aura des droits sur cet enfant.
Vous voyez Léonidas que même (et surtout) dans les couches les plus basses de la population, la conscience féministe, le rejet du père, sont des éléments très répandus et c'est cela qui démontre à quel point le féminisme a brillamment phagocyté la société: vous prenez la fille la plus inculte, elle aura toujours conscience de ses "droits" en tant que femme...
il ne faut pas croire, les femmes aussi sont paumées. Seulement elles ont l'instinct de survie, voilà qui cache beaucoup de choses.
Il faudrait plutôt parler "d'animalité". Ce sont elles qui portent la descendance dans leur ventre; ce sont elles qui manifestent le moins de complexes vis-à-vis du sens du "toucher", le sens le plus vulgaire selon WEININGER.
NIETZSCHE disait également que l'homme est porté à croire que c'est lui qui possède la femme quand il couche avec elle alors que c'est l'inverse qui est vrai.
Il n'y a pas plus animal, ni moins civilisé qu'une femme. Si l'homme ne pose pas de limites, on peut en arriver à toutes les extrémités possibles et imaginables.
Un instinct de survie qui ne vaudrait plus rien en cas de chaos majeur.
Pas si le monde tel que nous le connaissons (machines, économie virtuelle, chapeautage par les politiciens) continue d'exister, et mon petit doigt me dit qu'il ne tiendra pas longtemps.
Vous comprenez pourquoi il n'y aura jamais de chaos majeur tant que les femmes auront un seul mot à dire.
"Des bienfaits des sports de combat pour la jeunesse catholique", MPI du 05/09/2015.
A préciser : en équipe. Car un combattant seul, c'est un combattant qui ne sert à rien.
kasimar: Avant les années 1960, les hommes n'étaient les "maîtres" qu'en apparence. Je me souviens que ma mère critiquait sa propre soeur comme portant la culotte dans le ménage et cela dans les années 1950. La manipulation féministe consiste à faire croire que tous les hommes avaient le pouvoir quand eux seuls votaient, alors qu'une petite fraction d'entre eux exerçaient ce pouvoir (les Politiques) et que dans cette fraction nombreux étaient les féministes. Et cela dès 1850. J'ai étudié la vie de 3 féministes notoires et j'ai pu constater que les différents pouvoirs politiques, dès 1830, ne réprimèrent jamais le féminisme. Ce sont les vies de Marie Pape-Carpentier (1815/ 1878) en France, de Clara Zetkin (1857/ 1933) en Allemagne et d'Eleanor Roosevelt ( 1884/ 1962) aux USA. Je tiens ces études à votre disposition. Elles prouvent sans ambiguïté que le féminisme fut toujours toléré, sinon encouragé par tous les pouvoirs politiques qu'ils soient royaux, impériaux ou républicains, de droite comme de gauche !
Merci, je veux bien des références littéraires, étant donné que je passe mon temps dans les transports à bouquiner.
J'avais aussi lu une fois dans le Figaro des commentaires d'une personne qui a affirmé que sa grand mère dans les années 20 avaient eu son mari qui s'était occupé à pouponner ses gamins, pendant que cette dernière allait travailler à l'usine. Après il est possible que ce soit du bullshit je ne sais pas, mais dans ce cas celà confirme que en réalité le fait que celà ne se voyait pas autrefois, est qu'il n'y avait pas de propagande télévisuelle et le capitalisme n'avait pas encore fait alliance avec toutes les idéologies qui ont été moteur dans son expansion.
Léonidas: Il semble que les choses bouge un peu chez les cathos traditionnelles. Une réaction anti-féministe s'amorce:
http://www.via-romana.fr/?pageid=fiche&prod=209&ftitre=Cessez+de+nous+lib%E9rer+! "Cessez de nous libérer" me parait prometteur".Ce petit livre est écrit par 2 femmes modernes et catho: Anne Brassié, journaliste et Stéphanie Bignon, ingénieure. Le constat est juste, même si je ne suis pas tout à fait d'accord sur les solutions. Qu'en pensez-vous ? autre lien: http://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/anne-brassie-la-raison-d-etre-de-la-virilite-est-la-protection-de-la-femme-de-l-enfant-et-de-la-nation
Je l'ai lu, c'est sympa, mais c'est un point de vue de femme. En matière de complémentarité, il y a un fort déséquilibre en défaveur des hommes. Bien entendu, il est important que les femmes expriment leur point de vue. La liberté tant attendu n'a pas eu les résultats escomptés en ce qui les concerne. Mais l'esclavage que nous subissons, a eu lui des résultats bien équivoques. Je suis toujours content que des femmes s'affirment sur le sujet (voir aussi Lucy Choffey) mais nous... notre désert m'inquiète car ce ne sont pas des femmes qui en ont la force, qui vont le meubler. Regardez par exemple comment les femmes se font publier sur le sujet et comment à l'inverse aucun anti-féministe ne l'a été jusqu'ici. Alain Soral méprise le féminisme. Quant à Eric Zemmour il a peur de la faiblesse sociale et de la féminisation de notre société. Aucun homme jusqu'ici n'a été relayé dans un combat anti-féministe assumé, seulement des femmes. Cela devrait nous interroger. Les hommes, même les plus grands penseurs ont peur de mettre le doigt dans l'engrenage, car cela signifie non seulement un combat public, mais un combat beaucoup plus difficile : dans l'intime. Personne ne veut se retrouver en opposition avec toutes les femmes de son entourage, ce qui ne manquerait pas d'arriver, et avec des conséquences qui iraient bien au-delà de la sphère intime. Alors on met en avant des femmes, c'est vrai courageuses, mais qui ne risquent pas d'être taxées de misogynie... Tout cela en dit long sur ce que nous sommes devenus en tant qu'hommes.
Léonidas: Je vous trouve très pessimistes envers les hommes.C'est vrai que les femmes peuvent tout se permettre dans nos féminocraties. Nos anti-féministes osent écrire: " De part sa nature, la femme est conservatrice.elle est incapable de détruire ..." Et pourtant la preuve est là, évidente. Conduites par d'habiles politiciens, les femmes sont bien en train de détruire notre civilisation. Et sans l'apport d'hommes capables de comprendre et de clarifier les manipulations, nos "rebelles" n'arriveront à rien. C'est pourquoi le pouvoir les laisse s'exprimer. Notre rôle est donc de canaliser cette force qui s'est éveillée en elles et de guider leur juste révolte qui rejoint la nôtre.Ensemble, unis par un but commun, nous sommes capables de vaincre. Si nous montrons avec clarté le chemin.
@gastirad (message du 29/04/2015)
Mais bien entendu que toutes les femmes ne sont pas les débiles que dépeignent les féministes. Mais il y a encore de nombreuses femmes qui soutiennent ce mouvement. Comme on dit "il n'y a pas de fumée sans feu". Maintenant je n'arrive toujours pas à trouver la réponse à l'énigme que je me pose depuis maintenant un bout de temps : pourquoi avoir créer le féminisme : soit un mouvement pour les femmes et contre les hommes ? on a un semblant de réponse : pour à l'origine faire de la moitié de la population qui n'était pas soumis aux impôts de payer leurs impôts à leur tour, de rentrer dans le salariat, cette espèce de prison moderne qui a été créée pour nous et qui leur permet de contrôler humains, richesse, nourriture, ... et de plus en plus des choses inaccessibles au commun des mortels : le climat par exemple
Le féminisme c'est un mouvement qui a beaucoup évolué au cours du siècle dernier qui a vu son émergence pur et dure. Le féminisme est un moyen à la fois de garder la femme sous contrôle via des droits factices, l'illusion de toujours lui faire croire qu'elle est "discriminée", de lui permettre de consommer, car les femmes ont plus de dépenses que les hommes et le paraître compte beaucoup pour les femmes.
Malheureusement la popularité de ce mouvement s'est diversifier et a donné des fanges nettement plus radicales, qui ont désormais inspiré toutes les féministes, pour rentrer dans une espèce de lutte des sexes. Une sorte de "revanche" à prendre sur la gente masculine. Ce n'est pas tant ces mouvements qui m'inquiètent, que le fait que ce qui passe pour féminisme modéré reprend en fait leurs idées et surtout l'imposent au reste de la société en faisant pression sur les larbins politiques, médiatiques, et même au sein des entreprises.
Mais je ne suis même pas sur que les politiciens, les médias ou autres relais des féministes se rendent compte de ce qu'ils font à la société.
Parfois je me demande si nous aurions été antiféministe, si nous n'avions pas notre foi et nos valeurs morales issues de la religion. Car même parmi les agnostiques et/ou athées, il y a une fange de cette catégorie de personnes qui sont hostiles au féminisme moderne soit de la dernière vague, mais dans la majorité, sont plutôt pour le droit de vote, la mise sur le marché des femmes ... sans jamais comprendre les raisons pour lesquelles ces droits leur ont été accordés.
J'ai longtemps chercher à étudier le féminisme et les raisons de son importance dans la vie de tous les jours, on a à peu près un semblant de réponse. J'aimerais maintenant connaître le profil des gens hostiles au féminisme. Et surtout, de savoir si comme le disent les féministes, les hommes d'avant les années 60 étaient réellement les maîtres de leur époque, et si quelques femmes étaient elles aussi hostiles au mouvement féministe ?
Je vais essayer de creuser la question de mon côté.
Le mal est insondable. Et il nous traverse aussi. C'est une question spirituelle, et on ne peut pas tout expliquer de manière rationnelle. Le féminisme puise sa source dans le mal chez les femmes et les hommes, un mal qui s'ignore. Ils sont persuadés de ne pas faire le mal tous.
Voilà comment nous pouvons lutter : en identifiant le mal que nous faisons, nos lâchetés par exemple, nos médiocrités, en essayant de nous en remettre à Dieu pour nous améliorer un peu et prendre conscience de notre petitesse. Il faut que nous nous gardions surtout en tête notre petitesse. Plus nous serons petits, plus nous serons forts.
Vous avez sans doute raison. Mais quand j'ai entraîné des équipes féminines, j'ai souvent eu l'impression de tirer des boulets tandis que ce sont elles qui tiennent le pouvoir. Je préfère devoir retenir des purs sang... J'ai peur que nous avancions trop lentement avec des femmes, mais surtout en cas de situation difficile, je m'interroge sur l'écart entre leur grand pouvoir et leurs réactions personnelles.
C'était vrai à l'époque où la culture tenait encore la civilisation debout, c'est à dire il y a quelques décennies. On le sait tous ou presque maintenant, le conservatisme des femmes des années précédent la seconde guerre mondiale a été à l'origine de l'instauration du droit de vote à l'initiative de la droite de l'époque. La gauche étant contre, à cause de l'esprit conservateur des femmes de cette époque.
La triste réalité est que l'homme sage lui pense à l'intérêt social, ce qui n'est pas le cas de la majorité des femmes. La femme a des défauts dont se sont appuyé sans scrupules les élites économique, les politiciens, les religieux ... et est étrangement perméable à toute forme de dictature. Religion ou idéologie, j'ai remarqué que les femmes étaient les plus zélées fanatiques dans le domaine, avec ou sans réflexion.
La femme n'arrivera jamais a créer un système qui profite à l'ensemble de la société. Les rares "créatrices" sont des femmes de ces élites qui cherchent à maîtriser le destin de tous les humains à travers le féminisme.
N'oublions pas aussi que c'est la femme qui porte l'enfant, la déstabiliser psychologiquement c'est aussi déstabiliser ce dernier et du coup dominer les générations futures.
Je pense que le but final du féminisme c'est cela.
Voilà peut-être que je me trompe, si quelqu'un peut me corriger ou le cas échéant confirmer mes dires.
kasimar: Il est vrai que les socialistes furent longtemps réticents au droit de vote des femmes, jugées conservatrices, avant de se mettre à la pointe du féminisme. Mais je ne pense pas qu'on puisse généraliser sur les aptitudes innées des sexes. Certaines femmes savent parfaitement raisonner "en hommes" et certains hommes sont gouvernés par leurs pulsions. Le site AVFM met en avant les écrits de E. Pizzey ou Karen Straugham, ... avec raison. En ce qui me concerne, l'étude des figures historiques du féminisme montre que le féminisme fut une création politique destinée à utiliser le pouvoir des femmes, avant même qu'elles ne votent. Cette recherche remonte à plus d'un siècle et la doctrine féministe s'est mise en place progressivement, dans tout l'Occident, sur un socle d'idées chrétiennes. Mais toujours dans le but d'assurer le pouvoir à une caste de véritables parasites politiques. Les partis ne représentant que des courants recouvrant plus des intérêts divergents qu'autre chose.Le résultat, c'est que notre système politique sera féministe, qu'elles que soient ses couleurs, tant que le féminisme permettra de contrôler les votantes et incidemment les votants.Puis les parasites quitteront le féminisme et sans doute le corps social occidental. Avec les femmes, faisons en sorte de nous délivrer des parasites avant que ce corps ne soit mourant. C'est notre intérêt à tous et toutes !
Oh ne vous en faites pas pour les féministes Leonidas, elles trouveront à redire même s'il faut y dire n'importe quoi.
Regardez ce qu'a subit Erin Pizzey qui a été un peu pionnière en la matière de dénoncement du mensonge féministe. Et pourtant elle est féministe.
Je suis comme Zemmour, j'ai peur moi aussi et je n'ai pas honte de le dire, sauf que ce qui me fait peur est pire que ce que j'ose imaginer. Une censure sans cesse galopante pour surveiller les comportements "peu clairs" et ça ne s'arrêtera certainement pas à EetR, Alain Soral ... les sites comme réinformation voire même NDF risquent également leur tête. Au détriment de la désintoxication de la propagande ambiante qui il faut avouer est diablement efficace.
Voilà pourquoi il faut réfléchir à un autre moyen d'éveiller les consciences. En ce qui me concerne j'ai une liste longue de livre à lire avant qu'ils n'imposent un autodaffé (d'ailleurs curieusement, "capitalisme de la séduction" de Clouscard que je n'ai pas encore lu ainsi que "sociologie du dragueur" de Soral que je n'ai pas enore lu non plus semblent introuvables même sur le réseau de bibliothèque parisien)donc si Internet se retrouve censuré ce sont les gens encore ignorants en la matière(jeunes, personnes qui commencent à s'interroger) qui vont en pâtir. Et s'associer avec d'autres personnes pour une éventuelle insurrection en cas de dictature ferme est impossible. Même Alain Soral n'y est pas parvenu via son site Web.
Je conseille toutefois aux personnes qui veulent se faire une opinion de lire des livres et de noter les sources des auteurs pour lire d'autres livres. Ce que j'ai fait, et je dois reconnaître que ma culture sen est sorti bien grandie.
Un long travail en vérité.
Léonidas : Bravo pour cet article. Il y a 2 ans, j’ai participé aux semaines sociales sur la « Nouvelle Donne » entre femmes et hommes. Mme Vallaud vint y faire un discours ultra féministe et je fus très surpris de la voir applaudie avec ferveur. Puis je participais à un atelier sur les « violences conjugales » réduites à celles faites aux femmes. Seul homme sur une vingtaine de participantes, je fis valoir notre point de vue. On m’écouta poliment. J’insistais pour que mon opinion figure dans la synthèse … Mais la rapporteuse passa mes interventions sous silence !
Bref, il n’y a aucune différence entre une catho traditionnelle et une féministe !
Dès les évangiles, la Mère de Jésus se confond avec la mère de Dieu. « C'est pour nous engendrer à la vie divine que Dieu fait de Marie la Mère de son Fils. Dieu t’a donné le Christ, par Marie, en vue de ta guérison », écrit saint Bernard (Serm.3, Vigile de Noël). Au Moyen-Age, le culte marial est central dans la religion chrétienne. Puis, les Protestants relativiseront ce culte.
Et puis, au 19ième siècle si on étudie l’histoire du proto-féminisme, on ne peut qu’être frappé par la convergence extraordinaire de toutes nos élites, qu’elles soient religieuses ,philosophiques ou politiques.
Dès 1858, la Vierge apparut à Lourdes, région qu’affectionnait Napoléon III ce qui relança le culte marial. L’accord fut tout de suite parfait entre les autorités politiques et religieuses.
Stuart Mill publia en 1869 « The Subjection of Women » où on trouve déjà l’essentiel du féminisme. Il en lut des passages devant le Parlement anglais dont il était député et fut applaudi !
Après la guerre de 1870, le culte du Sacré-Cœur refait surface, mais sans lendemain. Puis la république et l’église entrèrent en compétition pour dominer les femmes, surtout après 1905. (Les femmes à l’église et les hommes au bistrot d’en face !)
« mère du Christ et mère des hommes, donne-nous ton Fils »
V 116 http://www.ilebouchard.com/wp-content/uploads/2012/09/chants-marie2.pdf
Le parallèle est saisissant entre la mère qui donne son fils à l’église et Marie qui le voue au sacrifice. Ainsi, dans le féminisme, la République Laïque ne fait que renforcer l’influence dominante de la mère sur la famille chrétienne.
Comment s’étonner alors de la puissance du féminisme et de la faiblesse des hommes face à ce mouvement ?
Pourtant, la religion « du Père, du Fils et du Saint Esprit » n’aurait-elle pas dû prôner la place du Père ?
Mais elle n’a pas su le faire, car la femme était déjà devenue incontournable face au prêtre. Avant de le supplanter dans l’Education Nationale.
La renaissance de notre religion et de nos institutions démocratiques passera nécessairement par une revalorisation du Père au sein de nos sociétés.