Juste avant que nous changions d’établissement, deux anciens de l’école étaient revenus nous faire une blague. Avec force détails, ils nous avaient décrit les cours d’éducation sexuelle du collège où nous devrions déshabiller une fille et l’ausculter. Devant toute la classe.

A l’âge de 10 ans, ce récit m’avait terrifié et excité à la fois. J’allais enfin entrer dans le monde pour ainsi dire. Ces deux imbéciles ne lésinaient pas sur les détails pour nous mener par le bout du nez. « Non, ce n’est pas possible ! » je leur répétais à chaque fois qu’ils en rajoutaient, tout en ayant envie de les croire.

J’imaginais une blonde au cheveux longs et raides, bien pourvue, étendue sur une table d’opération, en juste au corps, tout autant terrifiée et excitée que moi, que nous. Mais nous ne pouvions pas reculer. Pour la gloire de la science, nous avions le devoir de poursuivre la longue marche de l’humanité en inspectant notre proie. Pas question donc de se défier.

A travers les brumes d’un corps féminin dont je ne connaissais rien, j’imaginais mon avenir. L’aventure allait enfin débuter. Un monde de conquête, d’apprentissage et de force, ici virile.

Arrivant au collège, je ne fus pas déçu que mes rêves aient été trompés. J’en fus presque rassuré. Je n’étais pas prêt à vivre ce genre d’expérience, surtout que j’étais particulièrement malhabile à mettre en adéquation mon corps et mes sentiments, le fantasme et la réalité. Pourtant la force de cette évocation m’est restée en mémoire. J’ai passé des heures à subir des apprentissages dont rien ne me revient. Par contre, le récit de mes deux olibrius, qui n’a duré que quelques minutes, je m’en souviens comme si c’était hier.

L’évocation sexuelle marque, si elle ne perturbe pas pour rien. Avec l’âge, nous apprenons combien ce désir peut nous amener à fréquenter des personnes qui ne nous conviennent pas, pour le satisfaire coûte que coûte. Dernièrement plusieurs personnes dans mon entourage m’en ont fait la remarque. Elles sont toutes aussi agacées que moi par ce perpétuel appel à la sexualité dont notre société. Avec l’âge, nous avons appris que nous devions nous en défier pour vivre de vraies relations. Or comme pour nous infantiliser, des ministres du gouvernement, des scénaristes, des publicités ou des chanteurs, la promeuvent. Ils ressemblent à mes deux amis du collège qui se jouaient de nous, pour capter notre attention et nous manipuler. A cette différence près qu’ils vont beaucoup plus loin.

De nos jours, la perméabilité au sexe, le bain sexuel, s’est étendu aux pratiques déviantes. Et pour cause, la déviation n’a pu s’imposer chez la personne abusée que par une normalisation de cette idée dans son environnement familial. Ainsi les associations homosexualistes cherchent-elles à répandre ce qui leur apparaît comme normal, et que la société essaie désormais de faire passer pour normal au nom de la tolérance. Dès lors, s’adresser à un public d’enfant pour évoquer la sodomie n’est plus reconnu comme une atteinte à la pudeur ou un détournement de mineur. Celles et ceux qui se définissent par leur pulsion, de surcroît déviée, pensent ainsi se légitimer. Ils perpétuent l’abus.

Les enfants ne sont pas ignorants des questions sexuelles. A l’inverse, peuvent-elles prendre trop de place dans leur esprit. Quand un enfant a été abusé, il ne peut plus se sortir de l’esprit ces images. Et plus les limites n’ont pas été respectées, plus ces images s’imposent dans sa vie. Un enfant ne doit pas être protégé des images pornographiques parce qu’il ne pourrait pas les supporter, mais pour qu’il puisse vivre sa vie sans être perpétuellement obsédé par elles. L’évocation sexuelle est trop forte pour de jeunes esprits et les ramène invariablement à l’état d’animal. Or un animal n’est pas capable de prospérer en société, et surtout au sein d’une famille.

En ce moment, la personnalité qui incarne le plus cet abus commis sur des enfants, s’appelle Corine Masiéro (captitaine Marlo). Avec son groupe punk, elle chante l’ambiguïté de l’inceste. Elle a volontairement refusé d’avoir des enfants. Emprunte de son passé et déviée de sa propre vie, elle n’a pu se réaliser sur un plan familial. Avec ses copines féministes, dans son festival féministe, elle déverse son trauma au milieu d’une salle de concert de personnes ayant vécu pas mal de traumas (puisque féministes). Mélange détonnant, elle crée le trauma en essayant de le vaincre auprès de personnes trop fragiles pour supporter cette énième effraction dans leur intimité.

Ce mouvement semble assez large dans notre société. Les expos de peinture douteuses, voir carrément pédo-pornographiques fleurissent. Le bain sexuel, a encouragé le manque de retenu, puis l’abus. Désormais, les résultats de ce choix social s’imposent largement. Difficile d’y échapper, de ne plus y penser, et de se retenir. Les victimes participent elles-mêmes à la banalisation du tout sexuel, phénomène largement connu des psychologues (victime-bourreau-sauveur). La victime endosse le rôle de bourreau pour reprendre contenance.

Pour comprendre les origines de ce mouvement moderne, pour notre seule société, il faut en revenir aux années 50 et à la dénonciation de l’hypocrisie bourgeoise. Des auteurs comme Alfred Kinsey ont largement contribué à asseoir l’idée que les pratiques déviantes étaient largement plus répandues que nous ne le pensions, et qu’il fallait en finir avec le mensonge. Ainsi, la libéralité sexuelle a-t-elle pu gagner en force, à cause d’un désir puritain d’en finir définitivement avec l’hypocrisie. A partir de là, puisque les pratiques marginales ne pouvaient être réduites à zéro, nous devions les accepter, raisonnement cautionné par beaucoup d’entre nous. Ce tout ou rien nous a conduit à encourager la mutilation sexuelle des enfants. Et nous ne savons toujours pas jusqu’où ce mouvement s’étendra. Jusqu’à la disparition pleine et entière de notre race probablement. Ou comment la sexualité peut être un frein évident à la reproduction, lorsqu’elle est déviée de son but final, ce que savent peut-être ceux qui la promeuvent.

Oui, j’en suis à me demander quelle est la part de déviance ou de calcul chez notre élite. Que celle-ci tente de légitimer ses propres pratiques, c’est certain. Mais qu’elle renforce le bain sexuel des enfants suite à de sombres réflexions malthusiennes n’est pas à exclure non plus. La simultanéité, dans les pays occidentaux, de campagnes de propagande concernant, au choix, la transexualité ou le réchauffement climatique, a de quoi interroger. Les modalités de mise en oeuvre aussi. La précocité sexuelle crée de l’instabilité et du désordre, et de la stérilité. Et ce ne serait pas la première fois que nos élites verraient la fécondité du peuple comme d’une menace, et utiliseraient la peur pour régner. Ces élites complètement déconnectées, s’imaginent que l’humain de demain devra leur ressembler et que les personnes à capacités cognitives limitées seront naturellement éliminées, au moment même où nous avons jamais eu autant besoin de bras, et que l’intelligence artificielle menace eux, de les remplacer.

La crétinerie n’a pas de limites chez ceux là. Ils sont à ce point insignifiants et ont une vision si limitée de l’intelligence, que leur idéologie n’aurait aucun impact sur le réel s’ils n’étaient pas aux manettes et ne prenaient pas des décisions qui affectent le petit peuple.  

Ce genre de profils pullule de nos jours. Il n’y a qu’à jeter un œil dans les rues de nos métropoles. En voulant se protéger, elles participent au drame occidental moderne. Les féministes ne sont que des personnes fragiles peu aptes à supporter la réalité, c’est à dire l’altérité. Elles croient s’émanciper là où elles dévient de leur fonction sociale et biologique.

Plusieurs profils sont issus de ce tout-sexuel. Les réactions sont diverses selon l’intensité de l’exposition et la perméabilité des êtres. Il y a ceux qui sont poussés à sombrer dans la maladie mentale, soit l’incapacité la plus complète d’avoir des relations humaines suivies. Perversion du viol, phobie envers les mâles, incapacité à distinguer son corps de son environnement, beaucoup de personnes ont failli à cause d’un environnement hypersexualisé dans leur enfance, mais surtout malsain. Plus généralement, l’exposition à un bain pornographique précoce forme des êtres qui réussissent souvent à contenir tant bien que mal leurs pulsions désordonnées, mais qui se retrouvent inaptes à former un couple stable. L’arbre de la maladie mentale cache souvent la forêt de l’inadaptation familiale et du divorce. La prégnance d’images mentales pornographiques empêche la rencontre vraie, détourne les énergie, notamment dans la masturbation. Et il faut dire qu’il est tentant pour une mère de soumettre les hommes aux femmes en encourageant les appétits sexuels du petit garçon dès l’enfance. Ce n’est pas un hasard non plus si la plupart des artistes de ces expositions déviantes sont des femmes ou des personnes à pulsions homosexuelles.

De même, la pornographie est ambivalente pour une femme. Elle détourne l’homme des besoins humains d’une femme, mais elle le soumet pieds et poings liés à son corps. Voilà pourquoi les féministes hésitent sur le sujet. Cette hésitation concerne leurs intérêts, non le respect de la femme dont elles se contrefichent. Sur ce chemin, elles creusent. Qu’est-ce qui leur rapportera le plus ? Jouer la bimbo et magnifier le girl power ? Ou prendre la place des hommes sur le marché du travail, ou en politique ? Ou encore vivre de la culpabilisation des hommes, en étant subventionnées ? Sur le marché de l’asservissement des hommes, il y a de la place pour tout le monde finissent-elles souvent par se dire. La ruche n’aime pas se faire concurrence à elle-même, surtout sur le terrain social.

Pour le moins, la relation fusionnelle du petit garçon d’avec sa mère, devrait rester dans le cadre familial, avant 5 ans. Le bain sexuel social permanent auquel nous sommes exposés en tant qu’hommes, nous rabaisse et nous asservit au-delà de toute limite raisonnable. Au lieu d’être attirés par une femme, nous en venons à être attirés par toutes les femmes, et devenons soit de vils reproducteurs, soit de vils pourvoyeurs, participant à la régression matriarcale/tribale.

Nous ne nous soignerons pas en affichant la déviance et la perversion. Ce que je qualifie d’art psychologique devrait là-aussi, rester dans les alcôves qui lui sont dédiées. Ici le cabinet médical. Toutes ces femmes qui produisent des œuvres dénonçant la maltraitance sexuelle des enfants, l’encouragent en l’illustrant. L’image a ce pouvoir de concrétiser une réalité.

Au lieu de créer toute une fantasmatique aliénante pour le garçon, une société saine ne devrait pas jouer sur ses fragilités, et notamment son rapport au sexe. Il y a un juste équilibre à trouver entre la burka et le string dans nos rues et sur nos écrans. Hier, le féminisme promouvait la libération de la femme seins nus, vers la jouissance pour toutes. Désormais, ces images sexualisées les dérangent, et il semble qu’il n’y ait plus de place pour ce qu’elles appellent désormais « les stéréotypes de genre »., ou dit autrement « la féminité ». Cette féminité qui s’exhibe les complexe d’autant qu’elles ne l’assument pas. Ces femmes malades/fragiles/féministes ne veulent plus être ramenées à un sexe avec lequel elles sont mal à l’aise, soit à cause d’un trauma, soit à cause d’une éducation déviante, soit à cause d’une haine des hommes (ambivalente).

Du coup, à force de puritanisme, l’hypocrisie est revenue en force : d’un côté, des images sociales de plus en plus aseptisées et un habillement dans les rues qui tend à devenir plus décent (le féminisme et l’islamisme travaillant ici main dans la main). De l’autre, de la pornographie dans l’intimité, et les relations humaines. Ou encore de la mutilation sexuelle et des contes transgenres pour les enfants. Cocktail assez explosif qui fracture la société catholique de toutes parts.

Au milieu de cette guerre, l’homme devient inapte à réaliser sa vocation de père, et les femmes, leur vocation de mère. L’homme, même parfois en charge de famille, reste garçon toute son existence. La femme, même mère de plusieurs enfants, une petite fille. Voilà aussi comment, la stérilité gagne en occident.  Derrière les apparences de familles prolixes, se cache de plus en plus les blessures, les incapacités, la perméabilité au côté sombre de notre nature animale. Les humains sont en train de perdre cette lutte chez nous. Toujours plus repliés sur eux, et ouverts à tous les vents, ils ne sont plus capables d’aimer

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • (Vidéo) "Violences sexuelles entre mineurs : un tabou en passe d’être levé" Revue élément du 14/09/2023.

  • Bonsoir M. Durandal,

    Ne trouvez-vous pas le contraste frappant ?

    C'est aux États-Unis, mais quand même.

    Cordialement,

    Cyrus

    • M Cyrus,

      Quand je vois ça, je ne peux m'empêcher de penser "la burka vite".

      Bien à vous.

      M.D

      • Bonjour M. Durandal,

        MWAHAHAHAHAHA !!! Vous êtes adorable. Pourtant, elle me plaît, cette fille. Je la respecte et admire pour avoir fait l'armée et servi son pays. Elle est extrêmement jolie et sexy et je préfère qu'aux États-Unis, les femmes aient la possibilité de faire l'armée et ensuite, de s'habiller aussi sexy, si elles le veulent. Le seul truc, c'est que je refuse, au nom de la culture et de la religion, que ce soit le cas partout. L'Iran a une vocation zoroastrienne et islamique, où le chic côtoie la modestie. Mais ce n'est ni le sexy ni le trash. La France, c'est le chic, mais aussi le sexy ET la modestie. Vous voyez, trois sociétés et trois distinctions majeures. La France, c'est à la fois Alizée et Priscilla et Laurie (les chanteuses pop des années 2000), à la fois la noblesse française (pour la culture du bon goût vestimentaire) et à la fois la modestie et la féminité mignonne (ça, c'est très bien incarné par Madame Virginie Vota, la YouTubeuse que j'adore écouter). 

        Voilà, voilà, mon cher.

        À l'approche du solstice d'été, j'en profite pour vous souhaitez un bel été, de bonnes vacances, reposantes et revigorantes, une revivification de votre foi, des voyages à vous écarquiller les yeux comme si vous étiez un enfant et des rencontres enrichissantes. Reposez-vous bien et revenez-nous en forme.

        Votre ami Cyrus qui vous aime beaucoup

        • Bonsoir M Cyrus,

          Merci pour tous vos souhaits. Je vous renvoie la pareille. Et je vous souhaite d'accomplir les desseins de Dieu durant cette période de lumière.

          Cordialement.

          M.D

      • Bonsoir Marie,

        Vous m'avez bien fait rire. Et pourquoi pas sexiste et homophobe d'estrème droate. Non, là c'est trop cliché. Ca mériterait au moins un petit argumentaire pour cacher la fausse vexation.

        Cordialement.

        M.D

        • Cette mode hyper-sexualisante notamment chez les enfants, arrive tout droit d’Afrique via la Nouvelle Orléans. Par Ocean Viking express ! Elle démontre, une fois de plus, que le continent noir a gagné la guerre culturelle. Eh oui ! Les jeunes et une bonne partie de leurs parents parlent désormais comme des Africains, se fringuent comme des Africains et dansent comme des Africains. Et pas des Arabes, car aujourd’hui, c’est l’Afrique noire qui tient le haut du pavé. Ses tam-tams et ses boubous. Ses wech wech et ses “tchips”. Ses danses zoulous et sa représentation croissante dans les pubs.

          Le ton est condescendant envers la culture africaine réduite à quelques clichés. il y a une volontaire incompréhension de cette dite culture (le twerk vient du mapuka, danse de femme adulte qui se fait dans un contexte particulier, que les femmes européennes s'en servent pour se dévergonder est plus un reflet de la dégénerescence française).

          Aucun de ces jeunes occidentaux ne tiendrait plus de 3 jours dans une ville africaine. Bourbier. Merdouille. Saleté. Rats. Eau polluée. Gangs. Surpopulation. 

          Cliché là encore. Il y a aujourd'hui de très belles villes en Afrique.  Et du reste, ça ne les changerait pas de Paris et Marseille.

          Enfin, il y a tout au long de l'article cette idée sous-jacente selon laquelle la culture africaine (quelle culture d'ailleurs ? Un Congolais n'est pas un Sénégalais qui n'est pas un Kenyan) serait un facteur de décivilisation. En attendant, les africains s'occupent de leurs vieux, respectent leurs ainés, condamnent l'avortement, se marient jeunes, ont des familles stables, se vouvoient et sont croyants et même catholiques dans certains pays.

          Il serait bon de balayer devant sa porte. 

          • Certes, mais ce rejet est mal dirigé car, ce n'est pas les africains qui organisent cela l'avortement, l'irreligion, l'appauvrissement de la langue etc. D'ailleurs, je pense que très ironiquement les immigrés s'intégreraient plus facilement si les Français assumaient leur culture. Pourquoi les partis de droite ne militent pas contre les ingérence française en Afrique de l'Ouest par exemple ? Tous ces mouvements sont liés. 

            Personnellement, je pense que par chez nous, nous nous en sortirons quand nous cesserons d'être complexer et de vouloir "prouver notre valeur aux blancs". Et bien sur lorsque nous cesserons d'être malhonnête en affaires. Cela commence un peu. 

            Je ne connais rien des Kannacs mais pour ce qui est de l'Afrique, le Congo en tout cas (le continent est bien trop grand - six fois l'Europe- et disparate pour faire une telle généralisation là-dessus. ) nous n'avions pas partout un retard de 10 000 ans en agriculture. C'est l'industrie qui pêchait. 

            Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre des millers d'années. Et puis,le monde va vite aujourd'hui, surtout chez nous, je crois que c'est dur à conceptualiser pour un européen. Mais dites vous que 68 % de la population de mon pays a moins de 25 ans. Une manne de forces vives qui ne demandent qu'à travailler.  Mais nos vies sont déjà violentes. Nous sommes résilients, à mon avis plus que pas mal de peuples. 

            Bien cordialement,

            Marie

          • Bonjour Marie,

            Pourquoi les partis de droite ne militent pas contre les ingérence française en Afrique de l'Ouest par exemple ?

            Parce qu'il n'y a pas de droite en france. La droite en france, c'est elle qui veut conserver les colonies gagnées par la gauche. La droite en france, c'est la droite d'argent qui s'imagine qu'en important de la main d'oeuvre gratuite, elle fera des affaires, et qui marche main dans la main avec l'état. Elle n'est pas de droite. A sa décharge, si un pays accepte de se faire violer, autant que ce soit la france qui le fasse.

            Cordialement.

            M.D

          • Cher Léonidas,

            Je comprends bien que vous parliez du tout sexuel. Et je reconnais votre sens de l'autocritique, raison pour laquelle j'interviens sur votre blog.

            Breizhe et son lectorat pas intéressé je pense par les interventions d'une personne telle que moi donc je ne me fatigue pas à écrire là-bas. 

            Mais vous devez prendre en compte que pour nous, blancs, l’afrique, c’est surtout marseilles et paris, que le contact que nous avons avec l’afrique, c’est parfois, presque exclusivement, des délinquants que l’afrique nous envoie. 

            Certes. J'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer avec eux en arrivant ici pour mes études dans le temps. 

            Mais comprenez une chose : ces jeunes ne sont pas africains. Ni européens. Ils sont noirs de France. Un entre deux inconfortable qui explique pas mal de leurs comportements et de leurs mauvaises importations.

            Déjà, sachez que les talents musicaux chez nous, lorsqu'on est une personne de bonne famille (je veux dire par là religieuse et stable), ne se fait qu'à l'Eglise. Les musulmans interdisent la musique et chez nous les cathos/evangelistes africains, on évite d'écouter la musique dite "du monde". Donc presque toutes les musiques qui vous parviennent sont faites par des enfants des rues, des délinquants polygames ou des femmes de petite vertu. A fortiori si ce sont des femmes. Une femme de bonne famille dans mon pays (le Congo, et je pense que c'est particulièrement pertinent parce que pas mal de vos artistes sont originaires de là) ça ne fait pas de musique et ça ne se produit pas en public. Très franchement, nos meilleurs talents musicaux sont dans nos églises locales et les petites chorales de quartier. Vous récoltez les rebelles et ou les enfants d'immigrés qui ont été formés là bas. 

            Je crois d'ailleurs que cette attitude est la même chez nos cousins d'Amérique du Nord. Leurs talents mainstreams ont souvent chanté du gospel avant de faire des musiques obscènes.

            De la même manière, on ne "tchip" pas ses ainés. Par ainé j'entends même ma grande soeur me reprendrait si je me permettais d'émettre ce son en sa présence. Si je suivais la tradition à la lettre, je n'aurais même pas le droit de l'appeler par son prénom je devrais utiliser un titre honorifique (un peu comme les japonais). Autant vous dire que je me serais pris une sacrée raclée par mon père s'il avais appris que j'avais tchipé mes professeurs.Quant à tchipé devant ses parents c'est tout bonnement impensable.

            Mais voilà, vous avez deux trois "africains" qui ramènenent des éléments culturels sans contexte et voilà le résultat. 

            Enfin, je tiens à souligner la nécessité de rejeter l’autre pour se construire une identité. 

            Je comprends mais c'est puéril et infructueux. Je le dis en connaissance de cause car là encore je peux prendre en exemple mon pays. Nous avons eu une "politique de retour à l'authenticité" où il était question de chasser de la culture toute trace de l"héritage colonial. Résultat : nous avons un pays riche en minérais et nous devrions vivre plus confortablement que les Emirati grace au coltan mais nous sommes la 3e économie la plus faible du monde car nous avons chassé les intellectuels belges capables de maintenir  cette dite économie sans apprendre leurs compétences au préalable. Certains sont revenus aux "religions ancestrales" c'est à dire la sorcellerie et la superstition avec les problèmes spirituels que cela implique. 

            Par la Grâce de Dieu, nous arriverons à nous sortir de ce cloaque un jour, notre jeunesse se forme petit à petit et des initiatives entreprenariales fleurissent partout. Mais ce sera long et pénible.

            Nous avions besoin de cette élite intellectuelle étrangère  à l'époque et  aujourd'hui, vous, vous avez besoin de ces bras étrangers. 

            Bien à vous, 

            Marie

          • Bonjour Marie,

            C'est une erreur commune de croire qu'un pays va pouvoir s'en sortir à coup de bras et d'intellectuels importés. Ici, nous rétablissons l'esclavage. Là-bas, une féodalité qui ne dit pas son nom. Les pays progressent. Mais c'est une énorme erreur de ne pas vouloir respecter leur rythme. C'est d'une brutalité sans nom pour les populations locales. Et j'ai plutôt l'impression que cela fait régresser la société, comme chez nous. Nous n'avons pas besoin de bras. Nous avons besoin de respecter les bras de chez nous, de leur donner une place et de leur permettre d'avoir des familles. Au contraire, nos élites ont choisi de stériliser le petit peuple blanc. Et après les multinationales font pression pour importer de la main d'oeuvre, ce qui augmente les problèmes sociaux et diminue l'activité du peuple. La bêtise et le mépris de nos élites, la compromission du petit peuple, nous a conduit là où nous sommes. En afrique, c'est bien pire. Nous avons un exemple similaire avec la nouvelle calédonie pour la france. L'usine côté Kanacs, c'est la faillite. La même du côté blanc, ça fonctionne bien. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Croire que des ouvriers pourraient être interchangeables, puis leur demander d'intégrer 3 révolutions de la production (agricole, industrielle et informatique) alors qu'aucun de leurs ancêtres n'a cette culture, c'est de la brutalité forcenée. Ces révolutions se sont faites en 10 000 ans chez nous, même beaucoup plus s'il faut compter les premiers essais agricoles qui sont très anciens. En 2-3 générations, on demande à ces gens de changer. C'est du n'importe quoi, de l'idéalisme qui conduit à tuer les peuples. L'erreur qu'a fait votre pays, comme beaucoup d'autres, n'est pas d'avoir jeté les coloniaux. Mais d'avoir cru qu'il suffirait de jeter les coloniaux pour rattraper 10 000 ans de progrès dans les métiers. Que les hommes sont présomptueux. Or, il faut en passer par la déshérence pour progresser. Chez nous, nous sommes tout juste sortis de l'esclavage, et nous sommes toujours menacés d'y replonger. Les progrès humains sont très lents et chaque peuple doit d'abord respecter sa culture à fond avant de pouvoir espérer "se développer". Votre pays y arrivera comme les autres, d'abord quand les gens se feront confiance, et qu'ils s'aimeront tels qu'ils sont et ce qu'ils font. La brutalité n'amène rien. Et oui, il faut rejeter l'autre pour se construire (dans le monde professionnel, politique, pour les hommes), avant de faire des rencontres. Cela coûte très cher. Nous apprenons des autres, mais nous ne sommes pas l'autre, ou sa culture. Les périodes d'uniformisation, de partage poussées à l'extrême, sont des périodes de croissance, mais qui cachent un appauvrissement de la culture, de la biodiversité, et du bonheur des peuples. Ce sont des périodes trompeuses. Heureusement, je crois, et j'espère que nous sommes en train d'en sortir.

            Cordialement.

            M.D

          • Bonjour Marie,

            Très bonne réponse. Mais vous devez prendre en compte que pour nous, blancs, l'afrique, c'est surtout marseilles et paris, que le contact que nous avons avec l'afrique, c'est parfois, presque exclusivement, des délinquants que l'afrique nous envoie. En somme, une partie de l'afrique vide ses poubelles chez nous, nous envoie des trucs comme le twerk (car ce sont des Afroaméricaines je crois, qui ont popularisé cette gestuelle chez nous) puis nous accuse d'être d'affreux colonisateurs. Ca pousse à la haine ! Enfin, je tiens à souligner la nécessité de rejeter l'autre pour se construire une identité. Et je trouve encore qu'il exprime un rejet de l'autre somme toute, assez proportionné.

            Cela n'empêche que vous ayez parfaitement raison. Je suis contre toute critique qui ne partirait par de soi. D'ailleurs, si sur ce site, vous trouvez un article qui n'est pas dans cet état d'esprit, signalez le moi pour que nous en discutions. J'essaie toujours de partir d'un défaut des hommes ou d'un de mes défauts pour écrire un article. Et quand je fais une critique, c'est après avoir vérifié qu'il s'agissait bien d'un comportement incohérent que je me reprocherais à moi-même si je l'accomplissais, ou que j'ai accompli par le passé et que je me suis reproché. Nul n'étant parfait, j'ai peut-être échoué, mais ça m'étonnerait, tant mes lectrices féminines n'auraient pas manqué de me le faire remarquer sinon.

            Sur l'article à proprement parlé, je ne voulais pas reprendre à mon compte le débat identitaire qui me dépasse, mais souligner combien cette danse participait au tout sexuel dans notre société, à ce bain sexuel que je dénonce. Là encore, je crois que cela participe d'une critique que je nous fais à nous mêmes, et quand bien même cet article aborderait des thématiques autres que celles que je développe.

            Cordialement.

            M.D

  • "Instagram et pizzagate" H16 du  14/06/2023.

    Cette tolérance des réseaux sociaux envers la pédomaltraitance est aussi la conséquence d'une extension du champ de la sexualité à tout, ce qui est le propre d'une sexualité pour la sexualité : ne plus avoir de limites. Or l'idéologie qui mène notre société est encore animée par cette absence complète de limite, cette sorte de volonté "d'abattre les barrière".

      • M Cyrus,

        Nous n'avons pas la liberté de refuser ces images. Elles nous sont imposées par l'état, qui dépossède les parents de l'éducation. C'est un retour à l'état tribal, socialiste. Rien de neuf sous le soleil.

        Cordialement.

        M.D

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Léonidas Durandal

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