L’école féminisée leur échappe

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Chaque année, c’est le même serpent de mer : des enseignants molestés par des parents qui sont fermement condamnés :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/14/97001-20120914FILWWW00969-une-enseignante-giflee-par-un-collegien.php

 

Pour limiter la casse, les autorités en sont arrivées à médiatiser des incidents qui étaient fréquents depuis de nombreuses années : « si vous vous attaquez à des fonctionnaires, vous serez durement sanctionnés. » veulent nous rappeler les autorités judiciaires. La mère d’élève qui a été l’auteure des coups à Poitiers a pris pour les autres : « garde à vue prolongée et passage rapide en correctionnelle ». Si ça ne gagne pas, ça débarrasse.

 

 

Sinon, quoi de neuf ?

 

 

Absolument rien.

 

Ces mesures phares sont de drôles de cache sexe.

L’éducation nationale mise sur le temps. Avec le temps, les « mauvais élèves » et leurs parents seront progressivement exclus du système, sans faire de vague. Chaque année, 150 000 élèves sortent ainsi de notre système éducatif sans le moindre diplôme (1). A ceux là, on ne demande qu’une chose : FERMER LEUR GUEULE.

 

Eh bien, ils n’en sont même plus capables.

 

Les exclus, les ambitieux sans avenir, les familles sans autorité (sans modèle masculin) se sont liés pour aller en découdre directement avec les professeurs et faire augmenter la pression. Ces premiers n’acceptent plus les règles du jeu et lâchent leurs enfants à l’école comme des fauves, comme ils les lâchent depuis des années dans la société.

 

Pourquoi pas me direz-vous ?

 

Il faut bien que les profs récupèrent dans la tronche toute l’idéologie permissive qu’ils n’ont cessés d’encourager en se protégeant individuellement et en votant en conséquence. Pour la société cela ne fait qu’avancer d’un peu le moment où ces familles devaient immanquablement se retrouver devant la justice. Au moins, en sanctionnant les parents, on s’attaque pour une fois à des personnes responsables.

 

A la décharge du parent dont l’enfant est en échec social, la place d’un individu isolé au sein de cette grande machine est quasi-nulle et personne ne veut concourir à rendre le système plus lisible.

Au fur et à mesure qu’il découvre un système toujours plus amoral, il comprend qu’on essaye de le flouer en l’endormant, qu’il a du pouvoir en matière de pression collective et psychologique, et qu’il peut en user pour imposer « ses » droits. L’attitude du parent perturbateur et de l’administration se regardent alors en miroir.

 

Cependant, il perd tous ses droits quand l’élève est tellement mauvais que ce dernier ne veut plus rien faire. Là le seul droit que l’élève et ses parents obtiennent c’est celui de transmettre un héritage d’échecs. Finalement comme notre société en arrive à se dire que la situation est gérable sans autorité paternelle et qu’elle peut très bien éviter d’en souffrir en n’ayant jamais à faire face à ses responsabilités, surtout pas, elle pousse toujours plus loin le bouchon de la déresponsabilisation : et si les mères prenaient plus ou moins faussement le pouvoir ? Car la situation est devenue telle que cette solution semble être la seule perspective viable du système, qu’elle soit proposée de bonne foi ou non. Les parents n’ont plus confiance en l’école et ce retour de la confiance pourrait passer par leur responsabilisation soit qu’on les oblige à s’en occuper, soit qu’on les sanctionne en cas de manquement comme aujourd’hui où un élève vient d’asperger de gaz lacrymogène son enseignante :

 

http://www.lepoint.fr/societe/une-enseignante-aspergee-de-gaz-lacrymogene-a-amiens-18-09-2012-1507653_23.php

 

L’origine du mal :

 

Tous ces problèmes viennent en principal, d’une incapacité à gérer la frustration chez les enfants. Après mai 1968, il ne fallait plus les frustrer par une quelconque autorité. Nous cueillons aujourd’hui les fruits pourris de cette folle utopie. Au nom de cette idéologie, on a empêché des millions de bons pères de famille de faire l’éducation de leurs enfants, des milliers d’immigrés n’ont pu donner une calotte à leurs enfants sous peine qu’allo119 soit appelé, et il est même étonnant que nous n’ayons pas payé plus cher notre immaturité que par quelques millions de divorces, des dizaines de milliers de suicides, 25% de la population en dépression chronique, des banlieues ingérables ou des centaines de milliers d’enfants exclus du système solaire (plus tous ceux avec un diplôme de pacotille en poche).

 

 « Evolution » :

Pour satisfaire des mères de plus en plus dépassées qui ont des enfants de plus en plus inaptes à apprendre la moindre science, les diplômes sont progressivement dévalorisés. Car au lieu de faire le constat de notre échec, et exclure brutalement encore plus d’élèves, nous refusons l’acte d’autorité. Ainsi a-t-on suggéré aux mères qu’elles pouvaient dire ou faire n’importe quoi et que leurs enfants n’en subiraient pas les conséquences, qu’ils auraient toujours leur diplôme (qu’on leur vend bien), qu’ils seraient toujours « intégrés ». Mais même avec leur diplôme, ces enfants deviennent de plus en plus inemployables. Que voulez-vous faire de quelqu’un incapable de gérer ses frustrations dans une entreprise ? La situation est telle que l’intervention des pères dans certaines familles en est devenue néfaste. En effet, certaines mères voyant qu’elles n’ont pas la légitimité de l’homme, essaient de passer par lui pour contrôler l’enfant. Or ces pères dégénérés sont incapables de transmettre de vrais règles à leurs enfants. Ils transmettent seulement les désirs de leur femme. Et quand l’enfant s’en aperçoit, non seulement la famille perd toute autorité sur l’enfant, mais en plus le monde n’a plus de sens pour lui. Il n’est que le fruit d’une mère dont il ne sortira jamais et de l’hypocrisie d’un père résigné. Et la violence qui s’en suit est largement compréhensible.

 

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Aujourd’hui, cette école, après avoir reculé sur tous les fronts, est en faillite. Cette école n’aura pas survécu à l’influence sordide de ces mères de familles obnubilées par leur enfant, et à des professeurs femmes qui promouvaient leurs solutions personnalisées. D’ailleurs une des demandes principale des syndicats d’enseignants, c’est l’augmentation des effectifs : toujours plus de relations individualisées face à des élèves toujours plus incapables de bien se comporter en groupe.

 

 

Revendications :

 

Antiféminisme Aimeles demande l’ouverture exclusive des concours de l’éducation nationale aux hommes. Nous demandons que l’autorité paternelle soit reconnue et rétablie dans les familles par des moyens légaux. Nous demandons à ce que l’équité soit rétablie dans les couples face à des femmes qui ont aujourd’hui, tout pouvoir naturel et légal sur leurs enfants, et qui ont échoué pitoyablement dans leur majorité, à faire avancer notre société depuis mai 1968 (et depuis bien avant pour certaines).

 

1 Décrochage : un révélateur des failles de notre système éducatif, AFEV 2012.

289 réponses à “L’école féminisée leur échappe”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « L’école selon Céline Alvarez: la révolution permanente », Causeur du 12/09/2016.

    Seule une époque de non sens, de gaspillage, peut encourager un tel mensonge.


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « Pédophilie ou « jeux bizarres entre enfants »? Explosion de colère à Montreuil », L’Express du 05/07/2016.

    Les gamins se mettent des voitures dans le cul et c’est la révolution à l’éducation nationale. Notre société dépravée et laxiste ne cesse de s’interroger sur des faits qu’elle encourage. Pas étonnant que les enfants singent des adultes devenus fous.


  3. Avatar de Denis
    Denis

    Bonjour M. Durandal.

    J’ai découvert votre site il y a peu, bravo pour toutes les bonnes choses qu’il y a un peu partout dedans.

    Maintenant, passons aux critiques (constructives).

    Je trouve que dans votre vision de l’école actuelle (et à d’autres endroits aussi) vous exagérez le rôle des femmes. Vous semblez parfois avoir une vision marxiste de « classe des femmes » opprimant la « classe des hommes » alors que tout cela n’est que fiction idéologique.

    Le féminisme ment (et ne peut pas ne pas mentir) dans la description qu’il fait de lui-même et de son histoire. Comme toutes les autres idéologies, il est d’abord pensé par des hommes, dirigé à son plus haut niveau par des hommes, et continue d’exister par ce que certains hommes puissants jugent utile de maintenir son existence.

    « Le féminisme a si peu à voir avec les femmes » comme l’ont justement dit plusieurs anti-féministes …

    Pour en revenir à l’école, j’en sais quelque chose, moi qui ai longtemps gravité dans l’Éducation Nationale avant d’en être ejecté. J’ai effectivement rencontré beaucoup de mères et d’éducatrices qui étaient telles que vous le dénoncez. Mais elles n’étaient que des éxécutantes, récitant leur leçon. Dans ce contexte, ce qui a causé mon écrasement et mon éviction finale, ce n’est pas le nombre de ces abruties, c’est l’idéologie pédagogiste qui de Coménius à Philippe Meirieu a été inventée et développée par des hommes, et finalement inscrite dans la loi par des hommes politiques (pas des femmes).

     


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      La présence d’hommes aux ordres des femmes n’est pas incompatible avec les difficultés rencontrées par certains hommes dans l’éducation nationale. Les hommes sélectionnés le sont pour s’adapter à un public de parents de plus en plus imperméables aux valeurs masculines. Les derniers hommes théorisent la mainmise des femmes sur l’ensemble du système, et de plus en plus. Ils sont faits pour cela. A haut niveau, vous aurez plus souvent des hommes, ceci étant de moins en moins vrai, mais cela ne veut pas dire non plus que le commandement vient du haut.Regardez toutes les lois votées en faveur des femmes par des hommes politiques hommes. C’est le rôle galant et historique dévolu aux hommes « intégrés » : protéger les femmes. Ils s’exécutent pensant défendre la veuve et les orphelins ces crétins. Les autres sont éliminés pour des raisons plus ou moins fallacieuses, comme vous. Tout concourt à une mainmise plénipotentiaire des femmes sur les institutions. En haut et en bas. Je ne dis pas que ce soit un mouvement consciemment voulu. c’est la mécanique féminine qui développe toute son intelligence. Et si quelqu’un qui s’est fait éjecté parce qu’il dérangeait en tant qu’homme (la pédagogie étant sexuée) refuse de le voir, vous comprendrez que j’ai encore du travail à accomplir pour en arriver à mes fins… Sur ce point, dites vous bien que de toutes les manières, ce n’était qu’une première étape pour vous éjecter, et que par la suite, vous seriez passé à la casserole ou auriez fini inspecteur, ce qui aurait été plus glorieux seulement en apparence.

      Quant à la lutte des sexes dont vous m’accusez, vous la confondez avec la dénonciation de l’injustice qui est un devoir chrétien et qui précède Marx et sa théorie amoindrissant l’esprit catholique. Ce n’est pas parce que le marxisme dénonce les classes opprimantes, que moi-même je devrais renoncer à cette dialectique qui vient de bien plus loin. Par contre, vous me verrez toujours distinguer femmes-féministes dans mon propos. Je ne suis donc pas dans une déviance communiste qui verrait dans la femme le mal, tout comme elle le voit pour les puissants ou chez les hommes avec les féministes et leur domination « hétéro patriarcale ». Je suis antiféministe, pas masculiniste. Je ne conçois donc pas les droits des hommes contre celui des femmes. Ils sont pour moi interdépendants.


    2. Avatar de gastirad39
      gastirad39

      Denis:

      Je suis moi aussi un ex enseignant qui comme vous a été confronté à des « exécutantes abruties» soumises à la loi de la ruche dirait Léonidas. Mais, comme vous, je pense que le féminisme est une invention d’hommes politiques, un simple « piège à pouvoir » utilisant les femmes plus ou moins à leur insu. Les preuves sont à rechercher dans l’histoire des lois « féministes » (lois sur les biens de la femme mariée), votées en 1907 en France, et dès 1880 en Angleterre par des assemblées d’hommes. Le féminisme est un puissant outil politique pour diviser les couples, assurant ainsi, sous prétexte de la défense des femmes (instinctif chez l’homme), le pouvoir d’une élite corrompue et corruptrice. Cette élite est aujourd’hui à bout de souffle, comme sa créature, le féminisme et il appartient aux peuples de la renverser, hommes et femmes unis et complémentaires dans une totale rénovation politico-économique. Le Brexit en est le premier signe.

      En cela, je ne m’oppose pas à Léonidas. Je souligne seulement l’aspect économique et politique du féminisme. Comment se fait-il que TOUS LES PARTIS, dans le monde entier, ont toujours été pro-féministes ?


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Parce que la survie de toutes les sociétés dépend du nombre d’oeufs qu’une femme voudra bien pondre.


        1. Avatar de gastirad39
          gastirad39

          Léonidas: Alors, Tous les Partis du monde entier ont tout faux. Jamais le nombre d’oeufs « pondus » n’a été si bas, surtout dans les pays féministes !

          A croire que nos dirigeants politiques se moquent éperdument de la survie de leurs peuples. Ils s’intéressent surtout aux avantages financiers que la division des couples leur procurent.


        2. Avatar de kasimar
          kasimar

          Surtout qu’avec les lois « anti-harcèlement », et réprimant la sexualité masculine, je vois mal comment ces femmes pourront pondre leurs oeufs. M’enfin on est pas à une contradiction près avec ces personnages


          1. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            La fille-mère ! C’est la poule aux oeufs d’or pour les gouvernements d’aujourd’hui…


          2. Avatar de gastirad39
            gastirad39

            Léonidas: La fille-mère, c’était la génération d’avant. Aujourd’hui, les Hommes Français (de souche ou seconde génération) refusent de féconder les « princesses-à-problèmes, futures divorcières » Les dirigeants féministes sont en train de tuer leur peuple à petit feu.


          3. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Pour une soirée, il y a toujours assez de prétendants.


  4. Avatar de Léonidas Durandal
    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Citer Simone de Beauvoir comme grande écrivaine fallait oser. Mais bon c’est à ça qu’on les reconnait paraît il ….


  5. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « LINARS: « PAPA, CEUX DU JEUDI, ILS COGNENT VRAIMENT DUR », LE SOS DES PARENTS DE PAUL, 9 ANS, HARCELÉ À L’ÉCOLE », Charente Libre du 10/04/2016.

    La directrice n’est plus maîtresse de son établissement quand elle boit le café, selon ses propres termes. L’inspection laisse faire. Si les femmes ne jouissaient pas d’une telle impunité, il est certain qu’elle n’oserait pas prononcer ce genre de phrase. Pendant ce temps, le moindre professeur homme est regardé comme un violent, pédophile en puissance.


  6. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « Une collégienne aux cheveux bleus exclue de son établissement », L’Express du 26/03/2016.

    Bien entendu sa mère soutient cette forme de désintégration sociale, et elle est la seule à apparaître dans l’article. Les journalistes et leur complaisance envers la folie.


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