Les différences entre hommes et femmes

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La folie indifférenciatrice de notre époque aura eu au moins l’avantage de nous permettre de nous interroger sur la définition d’un homme et d’une femme. Du côté des progressistes, le genre n’est pas forcément lié au sexe. Il est une construction sociale. Du côté tribal, le genre et le sexe se confondent sans qu’il ne soit possible de les distinguer :

Pour un être sans Dieu, tout est construction, de l’humain par l’humain. Puisqu’il peut réfléchir et agir sur le réel, il en déduit objectivement qu’il est son propre dieu. Doté de conscience, et méprisant par rapport à tout ce qui lui échappe encore, il se conçoit comme le centre de l’univers. Mais incapable de se définir par rapport à sa seule conscience, très limitée, de savoir où il va, où il devrait aller, il finit par penser que tout est évanescent, jusqu’à la biologie. Sa propre conscience finit par engloutir jusqu’aux connaissances scientifiques qu’il croyait avoir acquises. Chaque fois qu’il croit désirer, d’autres possibles s’offrent à lui, et le voilà incapable de choisir entre eux, ou bien change-t-il telle une girouette sans jamais avancer dans sa vie. Le mouvement woke n’est que l’aboutissement de cet imaginaire rationaliste/volontariste. Pour celui-ci, l’homme et la femme n’existent plus.

A l’opposé, le tribal ne cherche pas la conscience, mais à rester dans un imaginaire naturel, qui le dépasse et dont il se fait fort de ne pas s’écarter. La femme-mère est l’incarnation humaine de cette nature qui donne la vie. L’homme tribal a tendance à rester un garçon, et a bien du mal à conquérir son autonomie, jusqu’à ce que les progrès de la conscience masculine finissent pas s’imposer.

Le woke et le tribal finissent par se ressembler car le woke a entamé une régression qui le mène aux stades les plus primitifs des sociétés humaines. Phénomène étrange, pas mal de tribaux sont plus évolués que les wokes, en ce sens que la tribu a une histoire qui l’a forcément conduite à s’approcher du christianisme, tandis que le woke envisage une destruction complète de toute identité, donc de toute civilisation.

Justement, pour les êtres civilisés, catholiques, au-delà des différences biologiques certaines, avérées, et omniprésentes, qu’est-ce qui distingue un homme et une femme ?

Ma théorie, qui n’est qu’une théorie, est tout d’abord qu’un arrière plan intime et social décore la scène des relations sexuées. L’arrière plan social est un lieu où l’homme est plus à l’aise que la femme. Et l’arrière plan intime où il a à apprendre de sa femme. Inversement la femme qui est à l’aise dans son intimité, doit apprendre des hommes pour performer socialement. Ensuite, dans le jeu dramatique à proprement parlé, ce plan intime et social s’opposent, se complètent, chez l’homme et la femme, dans des dualités sentimentales. Mais entrons dans le jeu de ces dualités pour que vous me compreniez un peu mieux. J’en ai identifié plusieurs, très présentes sans qu’elles ne soient certainement exhaustives des rapports hommes femmes :

Le désir-le manque : l’homme désire et la femme manque. L’homme cherche à conquérir, la femme à être comblée. Dans les relations intimes, l’homme s’accomplit quand il accepte de « manquer de » sa femme. Dans les relations sociales, l’homme s’accomplit en comblant les vides, en augmentant sa puissance matérielle. Naturellement, le monde social promeut l’homme et il s’y sent plus à l’aise, car il a besoin de ce désir. La femme, en manquant, domine les relations intimes. Phénomène très paradoxal pour un homme, mais qui s’observe au quotidien, celle qui a besoin, génère des énergies formidables autour d’elle. Elle est au centre de cette distribution. Demandez et vous recevrez, nous dit Dieu. L’homme aime prendre, donner. La femme appelle au don, à la générosité.

Donner et recevoir : Le métier de recevoir est un métier aussi difficile que celui de donner. Les deux sont opposés et souvent un caractère masculin a bien du mal à recevoir, tandis que la femme a bien du mal à donner. Il n’y a pas de jugement de valeurs à faire entre donner et recevoir. Le monde social/masculin valorise le don. Mais dans l’intimité, recevoir est beaucoup plus important. Recevoir, c’est aussi faire preuve d’humilité, faire une place à chacun, ce que les hommes ont du mal à comprendre. Plaquant leurs raisonnements sociaux, ils n’y voient que prédation. Et en effet dans le monde salarié, celui qui donne, oblige celui à qui il donne. A l’inverse, dans l’intimité, celui qui reçoit oblige celui qui donne. La femme qui accepte des subsides de son mari pour lui donner un enfant est bien plus puissante/honorable que lui. Pour résumer cet unique exemple et afin que le lecteur s’y retrouve : donner est valorisé socialement, attitude plus naturelle pour l’homme. Recevoir est déconsidéré socialement, attitude plus naturelle à la femme. Par contre, donner est déconsidéré dans l’intimité (celui qui donne sombre facilement dans l’orgueil), tandis que savoir recevoir y est valorisé. La prépondérance de l’homme et de la femme s’échangent alors.

Encore plus complexe, la femme donne dans l’intimité en recevant, et l’homme reçoit dans l’intimité en donnant. Les plans entre hommes et femmes ne sont pas seulement inversés, la perception même des actes en est affectée. L’inversion est complète, non seulement sur le plan social/intime, mais aussi dans les définitions d’un acte. Nous allons le voir par la suite. Pour l’instant , vous n’avez qu’à songer à cette tendance que nous avons tous de considérer combien l’accueil d’une femme est une sorte de don, tandis qu’il est surtout réceptacle.  

 

La médiation/le rapport direct : un rapport direct dans l’intimité et c’est le risque d’affrontement/de séparation. La médiation permet d’arrondir les angles des rapports humains conflictuels. Toute femme en arrive très vite à la conclusion de l’inutilité, voire du caractère contre-productif, à parler directement. L’homme est un petit animal sensible. Plus qu’elle en tout cas.

Pourtant, très aptes à comprendre ce qui se joue en matière de sentiments, les femmes pourraient aller au but. Quand elles le font, la situation est grave, voire désespérée pour le couple. Une femme parlant franchement aura souvent raison mais elle utilisera ce moyen pour écraser/déconsidérer son mari, ce qui aura le don d’horripiler celui-ci qui le prendra comme d’une provocation. Il y a des femmes malhabiles, inconscientes de leurs pouvoirs de femmes, mais il y en a pas mal qui sont folles aussi, et qui se soulagent de leurs tension en agissant de la sorte, jusqu’à provoquer des violences conjugales. Et puis, il y a des moments critiques dans la vie ou dans le couple, où la femme vous éclaire brutalement de ses feux, car il y a urgence. L’homme en est alors éberlué mais il finira par lui en être reconnaissant.

 

Le vrai couple dans Dallas, c’est JR (direct) et Pam (médiation). Bobby n’est qu’une fiotte qui annonce le couple dit « moderne ». Et JR traîne son alcoolique de femme. Mais les gens heureux n’ont pas d’histoire. Et il en fallait bien une à Dallas.

 

A l’inverse, dans la vie sociale, la médiation, c’est la lenteur, le manque d’efficacité, les impasses, les développements sans fin, inutiles et contre-productifs. Pensez seulement à toutes ces réunions de « travail » qui ne servaient à rien et auxquelles vous avez été obligés d’assister. Car pour gagner encore en complexité, il arrive que les valeurs féminines s’imposent dans la société, alors même qu’elles sont contre-productives, mais parce que les femmes ont réussi à capter la richesse masculine dans des métiers sur-mesure inventés pour leur propre contentement, et celui d’une forme très tribale de « justice sociale ». Bureaucraties, grandes entreprises ventripotentes, fonctionnariat sont autant de planques à médiatrices.

Reste les métiers ambiguës où les valeurs féminines de médiation et de rapport direct s’entrechoquent. Il n’y a qu’à penser au métier d’enseignant qui est de prime abord un métier masculin où l’enfant doit apprendre les règles sociales pour pouvoir faire preuve d’individualité, mais où le rapport médiateur des femmes peut permettre de débloquer des situations humaines compliquées. L’homme ne veut pas s’en préoccuper et il a souvent raison. Nombre de femmes auraient leur place dans des structures d’accueil pour enfants difficiles, places où on les retrouve rarement, parce qu’elles préfèrent des métiers plus faciles, ou bien s’occuper de leur famille, ce qu’il est difficile de leur reprocher. Si elles ne le faisaient pas, elles alimenteraient encore plus ces situations scolaires difficiles.

 

Négociation / tout ou rien : l’homme aime négocier en société, profondément. La négociation puise son origine dans le rapport de force, l’évaluation des forces en présence, pour aboutir à un compromis : « si une armée plus forte prends les armes contre toi, dépêche-toi d’aller à sa rencontre et de négocier la paix ». Je me souviens d’une juge qui se moquait de cette attitude des hommes durant les séparations qu’elle avait à instruire. Négocier pour une femme, c’est se déconsidérer, un aveu de faiblesse. L’homme n’est en rien touché par la négociation. Au contraire finit-il par respecter celui qui lui résiste, et qui cède à de justes arguments, ou qui le convainc. A l’inverse, dans l’intimité, il ne peut pas y avoir de demi-mesure finalement. Une famille doit avancer dans une direction certaine et durant des années. Négocier, c’est infléchir ce mouvement, j’insiste, faire preuve de faiblesse, tandis que c’est une force sociale. La négociation n’est pas une remise en question pour l’homme. Elle ne l’est pas plus dans le cadre social. Elle concerne du matériel. Dans le cadre intime, la négociation est très violente car elle touche à ce que les humains ont de plus sensible : leur être profond. Elle est alors inappropriée. Il n’est pas possible de changer tel ou tel aspect d’une personnalité, ni de vouloir la remettre en question de manière directe et donc violente. La femme ou l’homme à qui l’ont fait une remarque va le prendre pour lui, et dans le cadre intime, il aura peut-être bien raison. Dans le cadre social, le tout ou rien génère des guerres et des destructions sans fin. L’homme le sait et s’en défie.

Le parrain 2, une belle tentative de négociation sabordée par la femme qui « n’aime plus ».

 

Plan personnel/ plan général : j’y ai déjà consacré un article.

Une inversion apparaît au niveau personnel et collectif quand il s’agit de la question du groupe et de l’individu. Au niveau personnel, les femmes sont beaucoup plus capables que les hommes de se coaliser, de s’entendre et de se battre. J’ai appelé cela l’effet ruche. La solidarité est collective à un niveau interpersonnel. Par contre au-delà de ce premier plan, les femmes sont aveugles. A l’inverse, les hommes sont assez myopes concernant les rapports personnels avec d’autres individus, et très aptes à défendre le collectif à un niveau général.  Les femmes savent s’adapter à l’humain, les hommes au matériel. Vous n’avez qu’à observer la faiblesse idéologique et combattante des associations de pères depuis 50 ans, inaptes à s’entendre, à construire une stratégie collective et unitaire, ou même à avoir un discours profond et cohérent. Que ces associations n’aient même pas encore compris comment le féminisme avait détruit la place du père dans cette société, leur place, dénote de l’absolue  nullité des hommes concernant la lutte collective dans les rapports inter-personnels. Beaucoup se disent d’ailleurs féministes. A l’opposé, les hommes perçoivent avec acuité et de manière naturelle les dangers d’une immigration de masse, ou le laisser-aller économique par exemple. Ce qui n’est pas le cas de femmes, qui ont su pourtant défendre leurs intérêts de mères devant les tribunaux ou dans des associations comme aucun homme n’a réussi à le faire jusque là. 

 

Expression/répression des sentiments : l’homme n’a pas moins de sentiments que la femme, mais il les fait passer par le tamis de sa logique, tandis que le sentiment pour la femme est une forme de logique en elle-même. « Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas » dit l’adage. Et ce coeur est au centre des préoccupations féminines. D’où la difficulté des hommes à comprendre les femmes. Cette ambivalence je l’ai d’ailleurs mal intitulée. Une femme est beaucoup plus capable de réprimer ses sentiments, en apparence, qu’un homme. Mais en son intérieur, elle cultive ce monde également beaucoup plus. J’aurais pu l’appeler prédominance de la logique/prédominance du coeur.

Pour vous donner un exemple précis que j’ai constaté souvent autour de moi, l’homme pensera : « je dois travailler pour ramener de l’argent. Ainsi serai-je reconnu dans ma famille ». Ce fantasme est cultivé principalement par des femmes-mères chez leur garçon et chez nombre de militants dans les milieux masculinistes qui plaqueront leurs visions de la logique sur les supposés attentes de LA femme. A l’inverse une femme pourra penser, souvent sans le dire expressément : « Je préfère que tu travailles moins pour que tu sois plus présent » ou « Je préfère travailler moins pour avoir du temps avec mes enfants » ou « Je préfère que tu travailles plus parce que je ne supporte pas ta présence à la maison. » ou encore « Je préfère que tu travailles plus parce que j’ai besoin de confort » ou encore « Je préfère travailler pour avoir des relations sociales ». La logique de l’homme sera assez basique dans ce cas là. Il se posera la question du travail par rapport aux subsides qu’il peut rapporter à sa famille, à la place qu’il obtiendra chez lui grâce à ce travail, et aux efforts à fournir pour y arriver. Rien de plus logique pour lui, et de plus rassurant. Mais une femme verra le travail par rapport à ce qu’il peut lui apporter en confort de vie, en désirs comblés, en aspiration au bonheur. Ce désir variera au cours d’une vie, ce qui rendra l’homme fou. Il croyait que le contrat était inamovible en la matière, qu’il serait toujours ce « pourvoyeur de fonds », reconnu et apprécié. Le voilà qui aura changé entre temps. Il y concevra une forme de trahison ou de terreur quant à sa possible inutilité dans la famille, tandis que pour la femme, il était évident que son désir dût évoluer avec leurs conditions de vie/réussite.

Certains hommes qui connaissent le chômage se suicident parce que disent-ils « ils ne peuvent plus nourrir leur famille, ils n’ont plus de rôle », faisant ainsi retomber insidieusement la responsabilité de leur mort sur leurs proches. En vérité, ces hommes étaient déjà des faibles quand ils travaillaient, faibles qui voulaient se contenter de ramener de l’argent sans avoir à se poser de questions sur le sens de leur existence personnelle. De tels hommes vivent de manière hermétique à côté d’une femme, sans eux-mêmes gagner en force morale parce qu’ils se sont laissés aller, considérant que ces questions appartenaient aux femmes et aux philosophes. Mais tout comme une femme doit dialoguer avec les hommes pour réussir son insertion professionnelle, les hommes doivent entrer en dialogue avec les femmes pour espérer progresser dans l’intimité et devenir des individualités uniques. La fin pour l’homme, c’est le travail pour la famille. La fin pour la femme, c’est la famille/la vie sentimentale grâce aux revenus. De cette confrontation, naît le progrès individuel (statut social) et personnel(statut intime) de chacun. 

 

Production/consommation  : inutile de développer de long en large la question de la chasse et de la cueillette, question maintes fois traitée par les anthropologues du monde entier. Pour mémoire, la femme cueille et l’homme chasse, même s’il peut aussi cueillir de temps en temps. Découlant de cet atavisme, la femme s’est naturellement mise à consommer et l’homme à produire dans la société. Vous me direz, qu’il y a beaucoup de femmes salariées de nos jours. Or, les emplois qu’elles occupent sont soit liés à l’industrie, dans le secrétariat par exemple, soit des boulots de fonctionnaires, donc payés par prélèvement sur l’impôt des secteurs productifs, industriels et agricoles. Le travail salarié des femmes est une cueillette où la rentabilité n’est souvent, pas la principale question qu’elles doivent se poser, gérant surtout des problèmes humains, à l’accueil, au téléphone, ou bien dans des métiers faits sur mesure pour elles, sortes de boulots de complaisance (psychologues subventionnées, institutrices de la fonction publique, secrétaires de mairie où elles alimentent le contrôle d’état).  Ce racket féminin est sensé répartir les revenus en France. Il affaiblit surtout socialement les hommes, qui ne sont plus rien dans l’intime, et les femmes qui n’ont pas assez de temps pour elles ou pour leurs enfants, ou qui travestissent ces vrais métiers pour les rendre confortables. Bien entendu, il y a eu des femmes dans l’industrie. Mais elles en sont parties dès qu’elles ont pu, exerçant une pression sociale forte pour multiplier les boulots administratifs.

Il y a aussi une tradition de l’artisanat chez les femmes concernant l’habillement. Voilà des centaines d’années que les femmes filent le coton pour fabriquer des habits. Dans les débuts de l’industrie, les femmes ont participé à l’expansion économique de la France et de l’Angleterre en filant chez elles. Les premiers métiers à tisser étaient dans les maisons. De même il y a eu une forte implication des femmes dans l’agriculture, surtout dans la cueillette, et un retour de certaines femmes à ces métiers depuis l’avènement de la mécanisation. Mais deux traits généraux se dégagent de ce constat : voilà un phénomène anecdotique ou qui est très lié à une activité au domicile, sur la propriété. Ainsi les femmes peuvent produire, mais souvent à partir de chez elles, et elles consomment en société (courses, prescriptrices de dépenses, démesure de la consommation entre l’homme et la femme allant de 1 à 3).  Autre inversion lorsque nous passons d’un plan personnel au plan général : l’homme produit en société, et pourrait-on dire, consomme l’intime. Il est le bénéficiaire de la production féminine intime, notamment concernant l’ambiance au foyer, ou les enfants. 

Il est vrai que n’importe quelle femme ou homme pourra s’attribuer le rôle de l’autre sexe. Plus généralement il y sera moins rentable et sera moins enclin à s’y investir. Il n’y a donc pas une incapacité de l’homme à endosser le rôle de mère, et de la femme celui de père, mais une répulsion, et une inadéquation, ce que suggère le documentaire d’Harold Eia sur les paradoxes de l’égalité norvégienne.  

 

Efficacité/efficience : l’homme cherche à réaliser son objectif, la femme à tout mettre en œuvre pour réaliser son objectif. Pour reprendre l’exemple précédent, l’homme voudra réussir dans son métier, tandis que la femme voudra que son homme mette tout en œuvre pour réussir dans son métier, qu’il réussisse ou pas. L’abattement qui tient un homme au chômage est insupportable pour une femme, non à cause de son échec, mais parce qu’il baisse les bras. Par contre pour l’homme, cette situation est souvent difficile à vivre car elle est conçue comme un échec par rapport à sa famille.

 

Construction/entretien : combien de femmes aiment faire le ménage et trouvent cela reposant, même si elles n’oseront pas toujours le dire. Pour nombre de femmes, remettre en ordre leur environnement est une activité gratifiante par essence. A l’inverse, l’entretien finit par ennuyer l’homme. Il préfère construire. S’il a une passion pour les voitures, il essaiera d’y apporter des améliorations pour les rendre plus performantes. Vous n’avez qu’à voir les émissions sur le sujet, en particulier américaines. Souvent, les hommes ne se contentent pas de remettre en état des voitures qu’ils vont revendre, ils les « améliorent » et ils sont très fiers de cela. Idem pour les bâtiments, la construction, l’industrie en général. Les femmes entretiennent leur foyer tout comme leur vie de couple, tout comme leur existence en général. Elles aspirent à s’entretenir le corps et l’âme. 

 

Reproduction/création : véritablement tout est reproduction chez la femme, de l’enfantement au travail. Quand elle est musicienne, la femme préfère interpréter de grands maître (Clara Schumann) que de suivre une voie créative. Mère, elle reproduit un modèle de famille/ de masculin, pour qui elle a du respect, de l’admiration. Peintre, elle aime faire « à la manière de ». Ecolière, c’est la petite fille sage qui met en application ce qu’on lui a appris, la parfaite élève. L’homme au-dessus de la moyenne, ne doit avoir aucun mépris pour cette attitude de la femme. Sans reproduction, il ne serait pas là. Bien des artistes et autres génies seraient restés inconnus. Car il n’y a pas de création sans une reproduction qui l’a précédée. En matière de création, inutile d’énumérer le monceau d’oeuvres d’art, d’inventions que nous devons aux hommes.

De nos jours, la société se pique de placer arbitrairement des femmes à des postes de création, car une femme est équivalente à un homme dans son esprit, voire supérieure. De fausses inventions sont portées au pinacle parce qu’elles sont le fait de femmes, soit-disant pour donner un bon exemple aux petites filles qui vont suivre. Nos féministes ne voient même pas qu’elles appliquent à la création un modèle proprement féminin de reproduction et que le génie ne se reproduit pas, par essence. Ces femmes ne produiront rien de plus que ce qu’elles auraient dû produire, et peut-être moins à force de vouloir faire rentrer ces femmes dans des rôles qui les détournent de leur vocation réelle.

Ici comme ailleurs, vous me direz « il y a des exceptions ». Oui, il y a des exceptions et qui le resteront tant que notre société voudra réellement progresser, ce dont on peut douter ces dernières décades.

 

Hiérarchie/compétence : la société, c’est la femme. Le cadre social ne se discute pas pour une femme, tant qu’il ne s’attaque pas à elle, à ses enfants, à sa famille. Une femme respectera naturellement un homme haut placé dans la hiérarchie sociale pour cette raison et bien d’autres encore qui en découlent. Mais un vrai homme ne respectera jamais que la compétence. Un homme peut avoir un profond mépris pour un chef qui n’est pas compétent, un mépris même absolu. Mais il pourra lui obéir quand même par soucis d’efficacité. Si un chef est compétent, il pourra le suivre jusqu’au sacrifice de sa famille, attitude inconcevable pour une femme. Songez seulement aux soldats qui ont accompagné Napoléon.

 

Contrôle/responsabilité : la femme est dans le contrôle. Ce qui lui échappe lui fait peur, parce que synonyme de soumission et qu’elle cherche à diriger sa famille pour reproduire le modèle qu’elle a en tête. Elle contrôle par sa présence à la maison, par les affects, par le chantage affectif, par la nourriture donnée, le ventre rempli, le contentement de ses proches, la bouderie, la mauvaise humeur, la menace. Le contrôle est propre à l’intime, positif pour faire grandir l’enfant et garder sous sa coupe le mari. Transféré au social, il s’appelle tyrannie. Dans le monde social, la responsabilité masculine est beaucoup plus efficace : celui qui réussit est promu, celui qui échoue est sanctionné. La compétence, la compétence… toujours elle. Dans l’intime, la responsabilité n’a pas de sens, voire est dangereuse. Il faut responsabiliser un enfant pour l’intégrer dans la société. Mais le responsabiliser pour lui faire endosser un rôle d’adulte qui n’est pas le sien, c’est abuser de lui. La responsabilité d’un enfant ne peut se faire que par émancipation de la famille, enfant qui doit d’abord devenir apte à se gérer lui-même. Pire, sanctionner une personne dans l’intime, c’est courir le risque de l’affaiblir et donc d’en faire un faible. Le cadre familial est celui du soutien. La sanction n’intervient que lorsque l’enfant sort du cadre, se met « hors contrôle ». Cette sanction ne le responsabilise en rien. Au contraire, elle le structure par la force. Le rôle éducatif de l’homme est ambiguë dans sa famille. Il prête relais au contrôle de sa femme, le renforce de manière gigantesque. Et en même temps, il doit apprendre à ses enfants à sortir de ce cadre familial en se responsabilisant. 

 

Trancher/censurer : l’homme décide, et aime décider. La femme a horreur de prendre de telles responsabilités ou le fait très mal. Elle préfère conseiller, inspirer, et si la décision ne lui convient vraiment pas : censurer. Dans l’intime la femme inspire. Dans le social, c’est l’homme qui sait donner des idées au groupe. La femme juge est la pire des abominations, probablement la raison pour laquelle notre système judiciaire à est à ce point en faillite. Dans ce métier, elle cherche à faire preuve de médiation (juge aux affaires familiales, aux enfants), ou applique ce tout ou rien qui lui est si cher. Quand elle conçoit que ce métier consiste à trancher, quand elle est honnête donc, elle le quitte. Parce que même si elle en est capable, elle n’aime pas endosser ce rôle. Souvent elle rationalise des affects qui lui font prendre ses décisions, raison pour laquelle les rendus judiciaires sont devenus si aléatoires dans notre pays, en plus de la corruption ambiante.

Le climat est devenu si pesant dans notre société, le contrôle féminin est en train de s’étendre à un tel point, que toute initiative forcément masculine est jugée dangereuse. La censure est bien plus importante de nos jours qu’au 19ème ou au 20ème siècle, au fur et à mesure de notre décadence et tandis que les moyens d’intervenir dans le débat public ont augmenté (internet). Car la censure, positive dans l’intime, a été transférée au cadre social. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Au quotidien les prises d’initiatives sont suspectes, les indépendants pourchassés, fiscalement notamment, parce que la place des hommes est contestée.

 

La parole / l’agir. L’agir, c’est souvent la parole dans l’intime. Dans le cadre social, il faut faire cesser la parole et même parfois l’interdire pour avancer, rôle que l’homme se complaît à endosser. Interdire la parole dans l’intime est une brimade grave qui remet en cause son existence même. Sans communication, impossible de se mettre en accord. Les affects se délient. Vous me direz que dans la société, le rôle des communicants, féminins, a pris une proportion extraordinaire. Je vous répondrais « justement ». Nous parlons beaucoup, à la télévision, dans les entreprises, mais nous avançons peu. Nous avons énormément de temps et d’argent à gaspiller dans des futilités. Le langage pour le langage est néfaste à ce point qu’il cache les vraies orientations politiques de nos élus. Car il s’agit surtout pour eux d’amadouer un peuple d’électeurs, majoritairement féminin, et que ce peuple entend bien être respecté, ne pas entendre d’esclandres, écarter le conflit, autant d’attitudes efficaces au niveau intime, mais qui font stagner notre société. Une majorité de femmes devraient-elles avoir le droit de vote ? J’en doute. Si les gouvernements se chargent à ce point de questions intimes, je subodore que les femmes permettent cette déviance. A l’inverse, tout ce temps inapproprié que les femmes consacrent à la société, grève la communication dans l’intime, couples qui n’ont jamais été aussi nombreux à divorcer.

Le risque / la sécurité : La société a besoin de personnes qui maîtrisent le risque tandis que la famille a plutôt besoin de personnes qui maîtrisent la sécurité. Les femmes n’aiment pas que leurs enfants se mettent en danger. Vous n’avez qu’à songer à la prolifération des règles ces dernières années concernant la sécurité des enfants à l’école, les protocoles divers et variés de prise en charge médicale, le rôle des assurances, les obligations délirantes concernant le code de la route, la gestion des grippes (et autres covi). La mainmise des esprits féminisés sur la société s’est traduite, en particulier en France, par une survalorisation de la sécurité jusqu’à l’arrêt, jusqu’au confinement. Dans l’affaire du covi, tout a été fait à l’envers en termes de gestion du risque. Au début, au lieu de mettre en alerte les institutions concernées, le gouvernement s’est amusé à rassurer les gens, telle une bonne mère. Puis quand la maladie fut ancrée sur notre territoire, une surprotection toute maternelle s’est mise en place, alors que nous pouvions savoir déjà qu’elle représentait un danger tout relatif pour les populations. Qu’importe pour notre société féminisée, le moindre mort surnuméraire est inacceptable, comme si elle était celle d’un proche.

Notre société féminisée ayant transféré ses habitudes familiales au collectif, nous nous retrouvons en incapacité d’avancer collectivement. Cette aspiration à la sécurité ne devrait jamais concerner que les enfants et les familles. Elle est une prérogative féminine. Bien entendu, il existe une forme de prise de risque intra-familiale nécessaire. Tout comme il existe un besoin de sécurité au niveau social. Hommes et femmes ont un rôle secondaire à accomplir aux côté de leur conjoint. Cependant, l’autorité principale appartient aux femmes dans les familles en ce qui concerne la sécurité, et aux hommes dans la société en ce qui concerne la prise de risque. Sinon, la société et les familles vont à vau-l’eau.

Notez que la sécurité demande une connaissance du risque et inversement. Ainsi l’homme sécurise la femme aussi par sa connaissance du risque, et la femme éveille l’homme au risque en soulignant les aspects sécuritaires d’une situation. Comme j’en parlais un peu plus haut, il s’agit ici aussi d’une sorte d’inversion des définitions lorsqu’un couple doit gérer une problématique intime ou sociale, mais une problématique qui est l’envers d’une même pièce.

De même, la femme ayant une connaissance supérieure du domaine intime, sait parfois prendre des risques qu’aucun homme ne saurait prendre en ce domaine. Je pense à la rencontre amoureuse par exemple. A part quelques dragueurs, la plupart des hommes sont gênés par la rencontre d’une inconnue alors qu’une femme va tendre de nombreuses perches autour d’elle pour voir qui mord à l’hameçon et surtout comment. Ce genre de femme, répandue, n’a pas peur dans ce cas, même si elle agit encore de manière indirecte et cherche à rester dans le flou d’une médiation interminable, ne tranchant jamais et attendant de l’homme ce premier pas qui n’en est pas un.

En matière de sécurité des enfants, un phénomène identique peut s’observer. A partir d’une certaine connaissance de la sécurité de ses enfants, ayant une connaissance intime de leur caractère, une mère devient capable, si elle est équilibrée, de laisser plus de latitude à sa progéniture qu’un homme ne le ferait lorsqu’il cherche à faire respecter des règles abscons. Pour le dire autrement, l’homme se référant à des règles de sécurité issues de sa connaissance du risque, n’est pas toujours capable d’envisager le risque propre à un individu particulier. Il aura tendance à établir des règles générales qui ne conviendront pas toujours à une personne différente de sa « moyenne interne ». Par sa connaissance de l’intime, la femme devient alors plus experte en matière de prise de risque pour ses enfants. Les rôles s’inversent, tout comme dans le cadre social, la connaissance du risque d’un homme lui permettra d’établir des règles de sécurité plus juste et plus équilibrées.

Idem pour le rapport direct vs la médiation. Le rapport direct peut permettre à l’homme de révéler les personnalités mieux qu’une médiation ne pourrait le faire. Cette connaissance peut être utilisée à des fins de médiation. Et une très bonne connaissance en matière de médiation peut permettre à une femme d’être plus sûre quand une relation directe est nécessaire. Chacun peut atteindre une communication optimale par des moyens propres à sa biologie. Tout comme chacun peut s’entendre avec l’autre sexe quand il a atteint une connaissance élevée du sien. Les ententes impossibles entre hommes et femmes proviennent souvent de personnalités qui ne savent pas s’assumer en tant qu’hommes ou en tant que femmes, qui ne sont pas très sûrs d’eux en la matière, ni des réactions de l’autre. Vous n’avez qu’à songer à l’attitude de toutes ces féministes qui affirment sans ambages des horreurs de manière très directe (les hommes violeurs, LE patriarcat, mon compagnon déconstruite dixit Sandrine Rousseau etc.) sans posséder une once de médiation en elles. Elles se pensent comme des lesbiennes, comme des hommes, alors qu’elles sont surtout des femmes inaccomplies. Elles n’ont absolument rien d’un homme, seule une carcasse vide derrière un masque masculin. Bisexuelles ou hommasses n’échappent pas à cette règle. Les bisexuelles affichent une méconnaissance de l’autre sexe, tandis que les hommasses veulent ignorer une féminité qui fonde tout leur être. J’imagine qu’il en est de même pour les gays, mais il serait peut-être plus pertinent qu’une femme en parle.

La forme et le fond : là encore, nous ne devrions avoir aucun mépris pour l’aspiration à la forme des femmes. Il n’y a pas de fond sans incarnation dans la forme, pas de poésie sans une apparence de poésie, pas d’inspiration sans une esthétique, pas d’intuition sans Esprit Saint. Le fond des hommes peut aussi paraître ridicule à bien des femmes quand nous voyons, par exemple, un homme consacrer toute sa vie à un jeu comme les échecs, ou même une découverte scientifique, sans jamais investir dans les relations humaines qui l’entourent ou prendre du bon temps. Louis Ferdinand Céline traite de ce thème quand il développe la question de la légèreté, soutenant finalement que la forme légère est au coeur du sens et de la vie.

Formes des femmes dans leurs rondeurs, dans leur esthétique, dans leur censure des mauvaises manières, dans leur amour pour l’habillement, dans leur admiration pour le statut social d’un homme, dans leur volonté de reproduction, dans le corps maman qui accueille l’enfant… tout n’est que formes, forme, dans l’élément féminin, ce qui ne l’empêche pas d’accéder au fond dans son dialogue avec ce que C G Jung appelait ses juges intérieurs, masculins.

Fond de l’homme curieux des idées nouvelles, réflexif, détestant les apparences, cherchant la vérité, philosophe, scientifique, poète, travailleur, ignorant du statut social. Pourtant cet homme tombera amoureux d’une forme, et sa femme d’un fond. Pourtant cet homme accédera au fond par la forme du jeu. Et cette femme se dépassera sur la forme par une réflexion poussée sur celle-ci. « Suis-je vide ? » se dira-t-elle, ce qui sera la base de tous ses progrès si elle dépasse le mépris qui la tient pour accéder à une vision plus complexe et investie de sa forme/de ses formes. Quant à l’homme, si comme le dit Ferdinand Céline, il n’accède pas à une forme de légèreté toute féminine, il ne sera jamais rien. Il aura eu beau devenir le meilleur écrivain, le meilleur scientifique, le plus honnête travailleur, il ne sera pas un homme, accompli, juste une brute mal dégrossie et manipulable. L’homme est, par ce qu’il fait. Et la femme fait, parce qu’elle est. Cependant, l’homme a besoin de découvrir qu’il peut « être » sans ce qu’il fait. Et la femme se découvre en faisant. Sinon l’un et l’autre restent des sortes d’autistes à l’altérité. 

Etrangement, l’homme décryptant la création est scientifique, poète, ingénieur. Il maîtrise les éléments, le monde, la Nature, avec le possible orgueil de se faire dieu à la place de Dieu. Mais la femme est Nature et se trouve plus proche de Dieu par ce biais (Nature féminine/Culture masculine). Voilà pourquoi saint Thomas d’Acquin décrit si bien la Création, mais échoue finalement dans son explication sur Dieu. L’homme pense avoir du pouvoir en dominant les éléments matériels, en « pensant » Dieu. Mais Dieu est plus proche des coeurs qui sont Nature. Dit autrement, il ne sert à rien d’être un grand scientifique pour comprendre son péché. Il vaut mieux être mère de famille au foyer pour cela. Pas mal de femmes s’investissent dans les sciences biologiques, parce qu’elles naviguent ainsi dans un monde qui fait sens pour elles.  Beaucoup de métiers sont sexués en vérité. Et lorsque les hommes et les femmes ont le choix, les différences de carrière sont beaucoup plus marquées que dans un système totalitaire. La liberté, c’est l’inégalité. Les femmes ingénieurs aiment être proches des questions d’agriculture ou de nourriture. Les hommes ingénieurs aiment la production, la mécanique etc… Les architectes femmes ont d’abord investi l’architecture d’intérieur, les hommes se maintenant dans la construction. Reste les métiers exercés à contre-nature et les métiers ambiguës.

Le nombre de femmes juges à notre époque est le signe d’une décadence certaine de notre système de croyance. Les femmes qui investissent majoritairement ce métier, le font pour devenir fonctionnaires et bénéficier d’un statut social protecteur. Elles cherchent aussi le phallus, le pouvoir. Quand elles pratiquent ce métier, elle s’aperçoivent horrifiées qu’il faut trancher. Alors veulent-elles à se caser comme juge aux affaires familiales, enfin dans tous les domaines qui leur parlent et où le droit paraît moins solide. Mais ne pouvant pas toutes être juges aux affaires familiales, si tant est qu’il ne faille pas aussi savoir trancher en cette matière, elles cherchent à transformer le métier. La décision de justice devient alors une sorte discussion sur les rapports de force en place et les rendus sont essentiellement affectifs sous couvert de logique. La catastrophe absolue. Une définition parfaite de ce que ne devrait jamais être un tribunal.

Le métier ambiguë par excellence est celui de médecin. D’un côté, cette profession exige un solide bagage scientifique, masculin. D’un autre, c’est aussi un métier de soin. Cela signifie qu’un excellent diagnostic et une posologie adaptée, ne soignera pas forcément le malade. Avec horreur, le médecin impuissant face à la souffrance de son malade, fait cet irrémédiable constat : « c’est psychologique ». Eh oui, c’est peut-être bien psychologique, car le corps humain n’est pas qu’une machine. Il est soumis à un besoin d’amour qui précède le besoin de nourriture, comme chez tout enfant qui naîtra et qui refusera de s’alimenter s’il n’est pas caressé. Nous allons chez médecin, aussi pour être aimé, seul moyen de guérir physiquement.        

 

Conclusion :

Comme je l’ai évoqué avant, ces dualités ne sont pas exhaustives de l’ensemble des dualités et des inversions dialectiques qui se produisent chez l’homme et la femme, mais elles sont les traits les plus saillants qui me sont apparus. Vous pourrez trouver bizarre ce que j’ai écrit au début. Mais je vous invite à rentrer dans cette grille de lecture, et vous en comprendrez bientôt toute la profondeur. Bien utilisée, elle est un outil pour mieux comprendre le monde et les personnes de votre entourage. Car le but de l’antiféminisme, c’est de trouver un chemin viable entre hommes et femmes, tout à l’inverse du féminisme qui n’envisage le monde que par « le droit des femmes ». 

56 réponses à “Les différences entre hommes et femmes”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) "Maurice Seclin – Hommes et femmes : même QI ?" Henry de Lesquen du 21/05/2023.


  2. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir M. Durandal,

    Voici une vidéo intéressante : Pourquoi la culture Alpha EXPLOSE sur internet – YouTube

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Elle a l’air amoureuse.

      Cdt.

      M.D


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonjour M. Durandal,

        C'est vrai. 

        Sûrement de moi.

        Cordialement,

        Cyrus


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    "RATS 🐀 à PARIS : et si vous cohabitiez avec ?" BV du 06/07/2023.

    Très marrant. Les hommes ne cèdent pas à la provocation de la journaliste et sont prêts à s'adapter. Pour les femmes, c'est beaucoup moins vrai. Les rats leur font peur. La journaliste essaie de susciter une réaction émotionnelle de la part de ceux qu'elle interroge pour en arriver à ses fins. Les hommes essaient de poser le débat. Et d'ailleurs ils n'ont pas tort, puisqu'il est impossible ni souhaitable d'éradiquer les rats à Paris.  Enfin, cette journaliste qui porte une jupe bien courte, devrait surtout apprendre à adopter une marche un peu plus féminine pour respecter l'écosystème humain.   (la descente d’escalier est d’un maladroit et d’un vulgaire !)


  4. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir M. Durandal,

    Si vous voulez rire un bon coup : Les femmes .. 😂 – YouTube

    Lisez la section des commentaires, c'est encourageant.

    Cordialement,

    Cyrus


  5. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    M. Durandal,

    Voici la vérité crue dite par une femme : I’m a GOLD DIGGER and proud!! #shorts – YouTube

    Un rappel salutaire. 

    Cordialement,

    Cyrus


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) "L'homme court, la femme parade" Raphaël Zacharie de Izarra janvier 2023.


    1. Avatar de
      Anonyme

      Ces monsieurs qui croient faire des découvertes alors que c'est des reflexions  que l'on s'est faite il y a des décennies:

      "Vous êtes une femme avec un homme à l'intérieur qui regarde une femme. Vous êtes votre propre voyeur"

      Margaret Atwood


  7. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    M. Durandal,

    J'ai vraiment l'impression que vous êtes attristé pour moi dans ma relation avec cette jeune femme franco-suédoise. J'ai l'impression que vous vouliez que ça marche et en me lisant, vous vous êtes dit : '' Oh meeeeeeeeeeerde, le con ! Il est passé à côté d'une chance en or, tellement rare que c'en est surréaliste. '' N'ai-je pas raison ?

    J'ai le don de passer à côté de celles qui pourraient être les femmes de ma vie, mais j'ai des bonnes raisons. Entre un effondrement psychologique très violent, mon '' 11 septembre mental '', en 2013 où le fait de ne pas me suicider inutilement en 2023, il y a des forces qui jouent contre.

    Ce n'est pas la fin du monde si je finis mes jours seul, même si je serai terriblement seul. Je suis solitaire de nature et Dieu me gâte déjà beaucoup. Je Le remercie beaucoup pour cela. 

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Bonjour M Cyrus,

      Oui, je suis attristé pour vous et d’autant plus que vous n’avez pas été jusqu’au bout de ce qu’elle avait à vous donner. Mais vous avez raison. Et d’ailleurs, voyez Mme Lou qui témoigne dans l’article sur les femmes soumises, vous retrouverez la même exigence chez elle que chez vous. L’un est marié, l’autre pas, qu’importe ? Mais par pitié, ne gâchez pas une belle conversation comme ça la prochaine fois. Essayez d’obtenir de la personne en face qu’elle vous fasse progresser, c’est à dire, je le répète encore, que vous acceptiez qu’elle pose un regard sur vous et que vous accueilliez ce regard. Vous serez alors plus fort que la plupart des hommes français (:):):)).

      Ne soyez pas bête avec votre idée de suicide. Je tiens à vous. Et surtout, essayez de discuter des décisions importantes avant de les prendre. Il n’y a pas de faiblesse pour un homme à prendre conseil auprès d’autres hommes avant d’agir. Les rois ont toujours dû faire cela. Car quand je vois que vous venez me parler de votre mannequin quand il est trop tard, j’ai un peu de peine que vous n’ayez pas eu le réflexe de venir vous confier avant.

      Sainte journée, petit iranien exalté et susceptible (mais attiré par la pureté).

      M.D


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Cher M. Durandal,

        Merci beaucoup. J'y songerai la prochaine fois. Quand je parlais de suicide, je vous rassure, je n'ai aucune intention suicidaire. Ça ne fait ni partie de ma culture ni partie de ma culture familiale. Je voulais dire par là qu'embrasser une personne vaccinée sachant que le contact de la salive transmettra cette substance mortelle du vaccin dans mon corps, ça ce serait du suicide. C'est tout. Je ne suis PAS suicidaire. 

        J'aurais aimé embrassé passionnément Uma, mais mon intégrité compte. J'ai des principes assez strictes. 

        Si j'ai besoin de conseils, je vous le ferai savoir.

        Quant à l'épithète '' petit '', je mesure 1,85 m. Nanananana !

        Je vous aime.

        Cordialement,

        Cyrus le Grand, Roi d'Iran


  8. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir M. Durandal,

    J'aimerais me confier à vous sur quelque chose. Je viens tout juste de mettre fin à un échange épistolaire électronique de quelques mois avec une jeune femme mannequin franco-suédoise. Elle me plaisait et je lui plaisais. Une belle blonde aux yeux bleus très sexy. Mon genre de femme, quoi. Cela fait quelques années qu'elle avait immigré au Canada avec ses parents. Elle eut récemment 28 ans et moi j'aurai très bientôt 35 ans. 

    Je n'ai pas eu la présence d'esprit plus tôt de lui poser la question de son statut vaccinal, car avec toutes les histoires de mort subite, et le fait que le cocktail toxique des injections se transmet tant par la salive que par le sang (et peut-être même le sexe), je ne voulais pas prendre le risque d'être contaminé et de mourir inutilement. Mais, là, je m'en suis rappelé et je lui ai posé la question. Elle m'a dit qu'elle avait été vacciné et qu'elle avait prise toutes ses doses de rappel. Là, ça m'a brisé psychologiquement, car là où je voyais entre nous un potentiel de loin, de loin car nous ne faisions que commencer, tout venait de s'arrêter. J'ai abordé la question du vaccin délicatement et après lui avoir fait comprendre que si j'étais intoxiqué à ça, sa perte pour moi serait difficile et ma perte pour elle, après un engagement de l'un envers l'autre, risquait aussi de la faire souffrir.

     

    Imaginez-vous donc qu'elle a ensuite révélé que tout ça n'était qu'une blague et qu'elle cherchait juste à me taquiner. 

    Comme vous le savez, je suis solitaire de nature et je me méfie grandement des gens dû à des expériences de vie m'ayant profondément désillusionnées de la vie et de l'espèce humaine. Je ne peux faire confiance à quelqu'un que si la confiance est absolue et sur ma vie, je ne rigole absolument pas. 

    Donc, j'ai senti au moment de la révélation de sa blague que quelque chose s'était brisée dans ma psyché. Et, croyez-moi, quand ça se brise, ça se brise et je le ressens pleinement. Une agitation intérieure permanente. Une paix perturbée alors que ma relation avec Dieu se définit en partie par la paix de l'âme. 

    Ce n'est pas le genre de blague que j'accepte. 

    Alors, le coeur lourd, M. Durandal, je dus laisser partir Uma, ma mannequin franco-suédoise. Le rêve en plus, une mannequin franco-suédoise, comme si ça arrivait tous les jours. 

    Vous savez, lorsque la confiance n'est plus là, que la moindre petite faille vient l'entacher, alors il m'est impossible de me confier et de faire confiance. 

    Que pensez-vous de ma décision ? Je suis sûr de ce que j'ai fait, mais je tenais, malgré tout, à avoir un autre son de cloche, car l'on peut être confiant tout en prenant de mauvaises décisions. 

    Donc, retour à la case départ en matière relationnelle. Mais, puisque ça fait plusieurs mois que j'échangeais déjà, je vais me reconcentrer sur le travail, l'argent et mes lectures. 

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Si vous êtes déstabilisé à la moindre remarque d’une femme que vous aimez, alors il vaut mieux ne pas chercher de femme. Le couple est un lieu de très grandes incompréhensions, où il faut savoir dépasser ses petits ressentiments, et même ses grands ressentiments pour avancer. Vous me demandez à moi, ce que vous pensez de votre attitude parce que vous me faîtes confiance. Mais c’est à elle que vous auriez dû faire confiance. Vous auriez dû avoir assez confiance en vous pour essuyer des remarques désagréables de sa part, et ceci pour progresser. Mais il n’est pas trop tard. Même si ce n’est pas la femme de votre vie, demandez lui ce qu’elle pense de votre susceptibilité. Sa réponse vous servira pour la prochaine.

      Veuillez me pardonner par avance les blessures que ma franchise vous impose.

      M.D


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        M. Durandal,

        Il n'y a aucune blessure. Merci de m'aider. 

        Je me dis souvent que de ne pas chercher une femme est la meilleure chose pour moi. Ceci dit, le couple, que nous ne formions pas encore, est le lieu de grandes incompréhensions, mais il ne faudrait pas qu'une mécompréhension mène à la mort.

        Enfin, elle m'a juste dit que si mon esprit n'était pas assez souple pour comprendre son humour, alors nous n'étions pas fait pour être ensemble. Ce à quoi je lui ai répondu que je suis capable de prendre des blagues hardcore, mais que je ne rigolais pas sur ma vie.

        Enfin…

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          M Cyrus,

          Je ne vous ai pas dit de lui demander ce qu’elle pensait de ce quiproquo, mais ce qu’elle pensait de votre susceptibilité. Laissez-la poser un regard sur vous, même si ça fait mal.

          M.D


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            M. Durandal,

            Elle a même eu la gentillesse de m'annoncer qu'elle allait me bloquer. Je lui ai dit '' oui '' et voilà, c'était réglé. J'ai demandé au site de rencontre de supprimer mon abonnement et mon compte. C'était la seule femme qui m'intéressait sur le site et donc, après elle, je ne pouvais que demander la suppression de mon compte.

            Vous savez, au plus profond de moi, je suis fait pour le célibat. D'un autre côté, si je dois avoir une femme, je pense qu'une Iranienne serait plus appropriée. 

            Pour moi, l'Occidentale jolie, mince et sexy, c'était le fantasme de mon adolescence. C'est l'effet '' Britney Spears ''. Et, lorsque quelque chose relève du fantasme, ça peut mal se finir. Une femme iranienne, c'est le projet de la maturité, si je décide d'intégrer une femme dans ma vie. C'est le réenracinement complet dans ma culture. Langue, religion, moeurs. 

            Au fond, j'y vois la main de Dieu. Il a voulu me protéger de quelque chose de dangereux, la substance toxique des vaccins. Elle n'a admis la blague qu'à la suite d'un long paragraphe de la section du tchat du site où je lui expliquais ce qu'il en était. Elle aurait pu ne rien dire et en l'embrassant un jour, je me serais détruit. Le pire étant que je lui ai demandé dès le début non seulement de répondre, mais de répondre honnêtement à la question de savoir si durant les dernières années, elle a pris le vaccin et les doses de rappel. Et le plus sérieusement du monde, elle me dit qu'elle est vaccinée et a toutes ses doses de rappel.

            Et lorsqu'elle dit que c'est une blague alors que je lui ai explicitement demandée de répondre honnêtement DÈS LE DÉBUT, et ce suite à un paragraphe d'explication, j'ai l'impression qu'elle a tenté de rattraper le coup en cachant son véritable statut vaccinal. Comprenez bien. Elle fragilise ma confiance sur un sujet vital qu'est ma vie. Un baiser et je suis mort. Comment voulez-vous que je lui fasse ABSOLUMENT confiance après ça ? Est-elle vaccinée ou pas ? Comment le savoir ? À ma connaissance, l'industrie des mannequins est très conformiste. Comment avoir la certitude qu'elle ne s'est pas soumise aux règles du covid-19 pour obtenir des contrats ? 

            Jouer avec le feu ainsi, ce n'est vraiment pas bien, M. Durandal.

            Après toutes les trahisons et les traumatismes de mon passé et le fait d'avoir transformé beaucoup d'humains en bombes biologiques, je pense que ma réaction était saine et compréhensible. Il est maintenant trop tard pour lui poser la question de ma susceptibilité. Elle m'a bloqué, sans rancune. J'ai quitté le site pour toujours. 

            Cordialement,

            Cyrus

            P.S. Je suis fier de cet échange épistolaire des derniers mois. J'ai grandi dans cet échange. Je me suis rendu compte, mais je le savais déjà, que je savais et sais toujours parler aux femmes, sais faire preuve de délicatesse pour aborder des sujets et les aborder pour ne pas froisser inutilement une femme. Et puis, vous savez, plaire à une mannequin, franco-suédoise qui plus est, blonde aux yeux bleus, jolie, mince et sexy, ce n'est vraiment pas donné à tout le monde et ça prouve que je suis capable d'avoir les femmes que je veux avoir. Maintenant, après cette aventure de quelques mois sur le Net, je commence bientôt un nouveau travail et je veux me concentrer sur cela. 


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            M Cyrus,

            Concentrez vous sur votre nouveau travail. Mais à la prochaine rencontre, peut-être pourrez vous penser un peu plus à la personne que vous avez en face de vous. Vous n’avez pas pensé qu’elle restait un être humain, quand bien même elle avait fait un mauvais choix dans sa vie. Vous l’avez traitée comme les vaccinés nous ont traités durant des mois. Et pour les mêmes raisons. Les vaccinés l’ont fait pour protéger leur vie et par peur d’être contaminés. Au nom de cette peur, ils nous ont piétinés. Au nom de votre peur, vous l’avez piétinée. Cher Cyrus, nous allons tous mourir un jour, vaccinés et non vaccinés. Entre temps, nous avons l’occasion de vivre en nous respectant, ou bien de céder à nos peurs. Par Dieu le miséricordieux, défiez vous de cette vie de peur que vous avez choisie avec elle, en la bousculant. Ne gâchez pas votre vie ainsi la prochaine fois. Vous cherchez la pureté. Elle cherchait la pureté. Mais la pureté n’est qu’un mensonge. Cette impureté qu’il y avait en elle et en vous, vous n’avez pas voulu la regarder. C’est votre volonté de pureté qui vous a séparés. Il y avait pourtant un chemin avec cette femme. Elle était faite pour vous. Et certainement pas parce qu’elle était belle. Avoir une femme belle est un leurre. D’ailleurs la plupart des mannequins sont moches. Elles sont les monstres de notre vision matérialiste du monde. Vous auriez pu vous trouver avec elle dans vos fragilités communes. Mais vous avez choisis d’être plus purs que les purs. Il n’y a de place pour personne dans ce genre de relation.

            Vous êtes sur ce blog parce que vous pensez respecter ce que je suis. Mais combien vous vous trompez. Ce qui vous plaît vraiment, comme à tous ceux qui se retrouvent ici et qui s’accrochent, ce sont mes énormes failles. Mais vous ne vous l’avouerez jamais. Ca ferait trop mal à votre ego. Pourtant c’est bien ce que vous venez prendre chez moi. Et c’est ce qui en fait fuir bien d’autres. Vous êtes attiré par la vérité. Cette vérité est laide. Cédez lui. Laissez fendre l’armure.

            M.D


          3. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            M. Durandal,

            Vous savez, je suis issu d'une civilisation vieille de 10 000 ans. La pureté est au coeur de notre culture. Je l'embrasse comme une bénédiction et un défi. Il y a des figures saintes dans notre culture, alors que la notion de sainteté nous est étrangère. 

            Pour un catholique, c'est peut-être blasphématoire, mais pour un Iranien d'influence zoroastrienne, c'est normal. Nous sommes élevés à nous rapprocher de Dieu. Une pureté angélique, mais c'est ce que nous sommes. 

            Elle est un corset et une libération. Je ne recherchais pas la pureté chez elle, mais l'intégrité. Et ce n'est pas d'avoir peur. C'est de ne pas courir inutilement au-devant de la mort pour faire plaisir au PDG de Pfizer, Albert Bourla. M. Bourla n'aura pas ma vie. Je ne lui donnerais pas ce privilège. 

            C'est être digne que de chercher à se préserver. 

            Je ne vis pas dans la peur. Je me prépare un avenir très intéressant, patiemment. 

            Est-ce qu'elle et moi étions faits l'un pour l'autre ? Possiblement. En tout cas, je trouve que nos échanges se passaient bien et elle aussi m'a dit à plusieurs reprises qu'elle aimait échanger avec moi. 

            Je ne réussirais pas tout dans ma vie, c'est sûr. Je viens peut-être de perdre quelqu'un de qualité, mais sur le plan professionnel, j'ai réalisé un rêve de plusieurs années. Comme quoi.

            Cordialement,

            Cyrus


        2. Avatar de Marie
          Marie

          Allons donc. Voilà encore un message où Monsieur raconte qu'il est en relation avec une femme. Puis qu'il l'a quitté parce qu'elle a fait"X" et que ça l'a vexé ou parce qu'elle avait eu le vaccin anticovid ou parce qu'elle n'était musulmane.

          S'il sait qu'il est "fait pour le célibat" pourquoi s'inscrire sur des applis ? S'il sait qu'il veut une iranienne pourquoi swiper sur des blondes aux yeux bleus ? S'il veut une musulmane traditionnelle pourquoi ne pas demander un mariage arrangé au sein de sa communauté ? S'il ne veut pas d'une vaccinée encore une fois pourquoi aller sur des applis où il y a des personnes plutôt modernes et donc vaccinées ?  Si pour une raison X ou Y il ne peut rencontrer des femmes autrement que par les applis, pourquoi ne pas télécharger des applis pour musulmans ? 

          En fait pour des raisons qui lui sont propres Monsieur n'a pas envie de rencontrer des femmes. Donc il s'autosabote et se convainc ensuite que "décidément, il est dur de trouver une femme digne de ce nom".

          Et en plus, Monsieur est orgueilleux. Il veut pureté du sang, pratique religieuse, tact à tout épreuve, ménagement de ses sentiments à tout épreuve. Alors que lui-même se conduit comme un rustre. Comment croyez-vous que ces femmes se sentent quand vous  les lâchez comme des merdes ? Et une femme qui répondrait à vos critères, croyez-vous qu'elle vous jugera forcément digne d'elle ? ne vous croyez pas si pur : vous êtes vous aussi influencé par l'esprit de votre génération, votre approche du dating est très "fast food". "Voilà ma commande : une voilée, une blonde, une vierge féminine, une non vaccinée". "Ah la commande semble défecteuse , je la renvoie à l'usine". 

          Vous savez, je vois plein de Blanches, initialement très attirées se méfier des hommes orientaux à causes de ce genre d'attitude. Ils les  utilisent parce qu'elles représentent un fantasme exotique et quand enfin ils sont surs de vouloir se caser ils les lâchent sans ménagement parce que non musulmanes et donc dans leur psyché "impure". Et en plus, elles sont plus enclines à coucher avant le mariage. Vous, vous avez au moins la décence ne pas gâcher leur vertu physique mais tout de même, votre comportement est incorrect et il est grand temps que vous vous en rendiez compte au lieu de jeter l'opprobre sur tout le monde. 

          Allons-donc. C'est quand même fascinant les musulmans, ils se prosternent devant Dieu avec une admirable humilité que les chrétiens ont perdu mais dans la vie de tout les jours de la fierté mal placée, en veux-tu en voilà. 

          Je me mêle de ce qui me regarde pas mais c'est la 3e conversation que je viens de voir du même type et il fallait que ça sorte (d'abord la dame de 35 ans et après la femme de l'est). Si le propriétaire du site souhaite  censurer mon commentaire je comprendrai. 

          Marie


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            Bonjour Marie,

            Il m’arrive souvent de censurer les interventions des femmes sur les hommes, parce qu’elles défendent de manière épidermique leur sexe, et agissent ainsi de manière contre productive. Chez vous, le repère masculin est si bien installé que ça passe. D’ailleurs vous proposez la censure de vous-même, ce qui est un signe de soumission prompt à maintenir le lien entre hommes et femmes. Donc votre parole est autorisée même si elle paraîtra abrupte à un homme dans la moyenne des hommes (je ne parle pas spécialement de M Cyrus).

            Bien à vous.

            M.D

            PS : « les musulmans, ils se prosternent devant Dieu avec une admirable humilité » Chez certaines personnes, se prosterner devant Dieu est parfois l’occasion d’un acte d’orgueil incommensurable. Nous ne sommes rien face à Dieu, et nous ne devrions pas agir avec de grands gestes et ainsi nous dire que nous trouverons grâce à Ses yeux. Il faut être encore plus humble que cela dans la prière.


          2. Avatar de Marie
            Marie

            Bonjour Léonidas,

            Merci pour votre confiance. Et je suis ravie de savoir que ma très bonne relation avec mon père se sent à travers mes écrits. Nous ne sommes pas proches, dans le sens où, par pudeur, il y a bien des sujets que je n'aborderais jamais avec lui alors que je le ferais avec ma mère , mais je lui voue un profond respect. 

            D'ailleurs, Monsieur Léonidas, vous dites : ce qui est un signe de soumission prompt à maintenir le lien entre hommes et femmes. J'ai eu une réaction épidermique au terme soumission sur un de vos précédents articles. Je pense que vous devriez donner une définition claire de ce que vous entendez par ce terme car je pense qu'il révulse pas mal de femme. Pour moi, maintenant que je connais mieux votre site,  vous parlez de respect pour l'autorité ou de considération pour le masculin. La soumission de prime abord j'associe cela à l'avilissement, à l'irrespect, à la carpette, à la déchéance.

             

            votre parole est autorisée même si elle paraîtra abrupte à un homme dans la moyenne des hommes (je ne parle pas spécialement de M Cyrus).

            Si Monsieur Cyrus ou un autre homme se sent brusqué par mes paroles, j'en suis navrée, ce n'est pas le but. Lorsque les gens "gâchent" leur potentiel alors que la solution me parait simple, ça m'agace toujours un peu. C'est culturel aussi. Nous sommes cash chez nous.
             

            Marie

            Ps : Je vois ce que vous voulez dire. C'est ce que certaines femmes font aussi quand elles insistent sur leurs "tenues modestes" et "leur maquillage naturel"


          3. Avatar de Léonidas Durandal

            Bonjour Marie,

            Le terme même de « soumission », qui choque, est essentiel, et je continuerai à l’utiliser. Cela va justement interroger les femmes sur un point épineux pour elles : lâcher le contrôle totalitaire sur leur entourage. En relief, voilà ce qui se joue pour une femme qui ne supporte pas ce terme : la peur d’être dépassée par un homme, par son homme. Or c’est justement là un point essentiel pour réussir son couple à mon avis : la capacité de la femme à accepter de faire une place à son homme, et ne jouons pas sur les mots, de lui être soumise. Sinon, c’est le totalitarisme féminin de l’intime tel que je le dénonce, et qui désormais s’immisce même dans les lois françaises. Vous nous avez d’ailleurs fait une brillante démonstration de cette capacité dans un de vos premiers commentaires, lorsque vous avez décrit comment vous en étiez arrivée à manipuler un ancien partenaire juste par jeu. Il n’y a pas d’alternatives. Les trucs du « nous, c’est assertif », c’est de l’hypocrisie en boîte. Je serais bien curieux de savoir dans ce cas comment ces couples dits assertifs gèrent leurs oppositions définitives sur certains sujets cruciaux pour leur famille. A moins que l’un des deux membres du couple ait renoncé à sa personnalité, ce qui là, serait terrible. Il n’y a pas d’autres alternatives que la soumission de la femme dans le couple, si ce n’est la famille tribale. D’ailleurs les femmes qui commandent dans leur couple, se détestent et détestent leur famille, plus encore qu’elles ne méprisent leur mari. C’est un constat simple à faire, tant ce genre de couples pullulent en france de nos jours.

            Cordialement.

            M.D


          4. Avatar de Marie
            Marie

            vous avez décrit comment vous en étiez arrivée à manipuler un ancien partenaire juste par jeu.

            Jeu que ce partenaire appelait de tous ses voeux. Il m'avait demandé si je l'aimais toujours lorsque j'avais cessé ces mes provocations. Alors : puisque je répondais à un besoin chez lui, lui étais-je soumise ? En décidant d'agir correctement devenais-je insoumise ? Lui qui entrait dans toutes mes manipulations m'était-il soumis ? Dans ce vilain jeu, qui était plus soumis que l'autre ? Est-ce que ça a une vraie importance d'avoir les réponses à ces questions ? 

             

            Voilà 15 ans que je suis mariée. Je ne pense pas être une femme soumise dans le sens où vous l'entendez. Je ne pense pas non plus que mon couple soit malsain. Je pense que les personnes, hommes ou femmes qui sont obsédés par les rapports de force dans leur couple,  sont condamnés à avoir un mauvais mariage. Ils passent leur temps à vérifier s'ils ne se font pas flouer au lieu de se concentrer sur le service à l'autre.

            Je crois…En en la complémentarité et le respect des compétences de l'autre. Naturellement, mon conjoint et moi avons établis des domaines où sa parole tranche car plus compétent et vice versa. Et donc comme on est dans le service de l'autre, quand on tranche dans nos domaines respectifs on le fait en pensant à ce qui est mieux pour tout le monde et en nous mettant en dernier dans l'équation. Pas en cherchant à obtenir ce qui nous arrange nous et notre petit plaisir personnel. 

            Les hommes obsédés par la soumission et les femmes qui sont obsédés par l'égalité sont les deux faces d'une même pièce. Ils utilisent des beaux concepts pour satisfaire leurs besoins immatures.  Chez nous, on a plus de ce genre d'hommes. Chez vous, il y a plus de ce type de femmes. Les deux sont à fuir comme la peste. 

            Un  couple réussit, c'est un couple où votre principal sujet de discorde c'est de savoir qui aura le privilège de faire plaisir à l'autre cette fois ci. 

            Bien cordialement,

            Marie


          5. Avatar de Léonidas Durandal

            Bonjour Marie,

            Derrière les beaux mots, il y a toujours une nécessaire soumission de la femme. Que votre ancien partenaire vous ait entraîné dans un jeu malsain ou pas, vous aviez la capacité de tout contrôler. Et vous avez encore cette capacité là, de dominer. Alors pourquoi vous ne l’exercez pas ? Parce que vous êtes soumise à l’éducation de votre père, que l’homme a une place dans votre psyché, et que vous seriez en vérité, très gênée de vivre autrement. Que vous ayez reçu un bon exemple ne doit pas vous faire oublier que d’autres ne l’ont pas intégré, ce bon exemple de soumission. En occident beaucoup de femmes cherchent effectivement l’égalité, ou plutôt à être dominées, voire violées. Cela va jusque là comme je l’ai soutenu dans d’autres articles et beaucoup d’exemples pris dans l’actualité. Elle ne veulent pas être soumises, mais être écrasées car leurs mauvais penchant les perd, et elles le savent intérieurement. Quant aux hommes qui voudraient se rassurer en soumettant leur femme, le terme est impropre. Un homme ne peut pas soumettre une femme qui ne l’est déjà en vérité. Vouloir soumettre une femme, c’est donc être avec une femme qui ne respecte pas votre autorité, et auprès de qui vous cherchez le moyen d’obtenir une légitimité. C’est voué à l’échec et perdu d’avance. Une femme qui n’est pas soumise, ne sera jamais soumise. Elle sera au mieux, écrasée. Et là vous avez l’immaturité dont vous parlez. Il n’y a pas d’identité exacte à faire entre hommes et femmes, entre la recherche d’égalité des femmes et le complexe d’infériorité des hommes. L’égalité que vous dénoncez, vous la réintroduisez malgré vous dans votre raisonnement, car c’est un autre travers des femmes : toujours tenter d’indifférencier les rapports, et surtout abolir les hiérarchies. Les femmes ont tendance à fantasmer un monde où tout le monde se respecterait, où les petits oiseaux feraient cuicui, et où on serait tous copains. Les femmes et les esprits féminisés aiment à penser que le couple est une machine égalitaire. Or quand vous parlez de vos domaines de compétence respectifs, je vais vous dire ce qu’il en est : l’homme règne en maître sur le monde, et la femme règne en maître sur les sentiments. Même dans les couples de neuneus, c’est le cas. Or voit-on ces femmes intervenir dans le monde parce qu’attachées à un mari qu’elles écrasent, ces femmes sont toujours des poissonnières très maladroites. Ces couples sont très nombreux en france. A l’inverse, ne voit-on jamais chez nous, de femmes écrasées. Je n’ai jamais vu cela, même chez les Arabes. Et encore moins en Afrique, que je connais plus mal, il est vrai. Que des maris cherchent à soumettre leur femme, cela ne veut pas dire qu’ils y arrivent. Le plus souvent ils provoquent la dispute dont la femme sort toujours gagnante. Reste cette infime minorité de couples, où l’homme est un psychopathe et tape sur tout le monde pour se soulager, sans remords. Ca existe. Cela relève de la psychiatrie. Et une société ne peut orienter ses conceptions du monde à partir de tels cas, qui sont juste des films d’horreur que se racontent les féminisés entre eux pour s’amuser à se faire peur. Pour une femme, la soumission à l’homme est une évolution. Cela l’accomplit pleinement. C’est un renoncement à sa toute puissance. Elle doit en passer par là. A l’inverse, l’homme doit gérer ses complexes d’infériorité et apprendre à s’affirmer de manière légitime.

            Non, mais la bonne blague que vous nous racontez. Combien d’hommes sont terrifiées par les femmes ? (à juste titre d’une certaine manière et ceci malgré tous les discours sur la domination patriarcale qui eux aussi ont pour but d’asseoir un mythe rassurant) Combien les premiers rendez-vous sont permis par les femmes, qui usent de tous les moyens, dont celui de la fragilité, pour rassurer les hommes ? Combien les femmes jouent d’une fausse soumission pour rassurer les hommes, parce que tout le monde fait semblant de ne pas voir que les femmes dominent les relations personnelles ? Elles s’affirment quand le garçon est pris au piège. AHAHAHA. Voilà pourquoi une femme ne doit pas être à la barre. Il y a toujours cet immanquablement moment où une vache n’y reconnaîtrait pas son veau, où leur manière de voir nous ferait perdre tout sens des réalités concrètes parce qu’elles voudraient que les sentiments règnent sur le monde (en vérité leurs sentiments). Les sentiments ne règnent que dans les rapports personnels. Au-delà du strict cadre personnel, cela s’appelle totalitarisme de l’intime. Et la tentation est forte pour une femme de vouloir aller au-delà de son champ de compétence.

            Rendez grâce pour avoir réussi votre couple jusque là. Vous ne le vous devez pas.

            M.D


          6. Avatar de
            Anonyme

            Bonjour Monsieur,

            Vous me reprochez de vouloir imposer ma vision de femmes sur la façon dont dois marcher un couple (sans hiérarchie) alors que c'est censé être mon domaine de compétence.

            Je le dis et je l'affirme : une hiérarchie n'a pas sa place dans un couple et s'il devait il y en avoir une ça devrait être la femme qui domine car c'est sa position naturelle. L'absence de hiérarchie est une gentille concession, à prendre ou à laisser. Vous l'admettez vous même d'ailleurs.

            Je n'ai certes pas attendu d'arriver sur votre site pour remercier Dieu pour toutes les grâces qu'Il m'accorde. On ne doit rien à sois-même.

            Cordialement,

            Marie


          7. Avatar de Léonidas Durandal

            Chère Marie,

            C’est ce que vous faîtes ici, ou dans votre couple, dominer ou tenter de dominer. C’est naturel chez une femme. Mais ce n’est pas bon. Vous faites comme vous voulez dans votre couple. Mais ne me dîtes pas que ce n’est pas votre manière de vous imposer au moment où vous ne toléreriez aucun autre comportement.

            Bien à vous.

            M.D


      2. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonsoir M. Durandal,

        Vous savez, je crois que fondamentalement, je n'ai aucunement confiance aux femmes. Aucunement. Je n'arrive pas à leur faire confiance. Par conséquent, je pense que le célibat me sied plus.

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          M Cyrus,

          Ne vous laissez pas aller tout de même. Les femmes sont un moyen d’élévation pour nous.

          M.D


        2. Avatar de Lou
          Lou

          Bonjour M.Cyrus.

          J'ai l'impression d'entendre une version masculine de moi même donc si  je peux me permettre : vous n'avez pas besoin de faire  confiance "aux femmes" en tant que concept. Je ne fais pas confiance "aux hommes". Je fais confiance à mon père, à mon mari, un de mes frères, certains de mes cousins, aux professeurs compétents que j'ai eu… 

          Vous pouvez apprendre à connaitre une femme particulière et  décider ou non de lui faire confiance à elle spécifiquement. Vous ne pouvez pas vraiment utiliser des généralités pour connaitre une personne de manière intime. Vous épousez un individu unique pas un concept comme "La Femme" ou " Une Iranienne" ou "Un Beau Mannequin, grande blonde aux yeux bleus" ou encore "Une Française". Ca ça aide pour les analyses générales et éventuellement pour fréquenter un endroit ou rencontrer une personne se rapprochant d'un archétype…Mais après il y a l'individu.


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonjour Mme Lou,

            J'espère que vous allez bien. Je vous remercie beaucoup de votre très judicieux conseil. Il est avisé et constitue un sain rappel. J'allais justement vous écrire afin de vous remercier de votre contribution à ce site avec vos propos toujours pertinents, faisant réfléchir. Comme le disent les économistes, vous apportez une véritable '' plus-value '' à ce site. 

            Comme votre prédécesseure Mme Manuela, c'est toujours un plaisir de vous lire.

            Cordialement,

            Cyrus


          2. Avatar de Lou
            Lou

            Bonjour M.Cyrus,

            Merci pour votre message.

            Vous-même avez d'ailleurs une belle plume. Je n'interviens pas beaucoup sur vos messages car ils sont très politiques et mon savoir est assez général pour comprendre vos idées mais pas assez étoffé pour apporter quelque chose de pertinent.

            A vrai dire, voilà un moment que je me demandais ce que devenait Mme Manuella. Ce sont les aléas des correspondances sur internet.

            Bonne journée


          3. Avatar de Léonidas Durandal

            Et mon Kasimar, il me manque mon Kasimar. Mais vous ne l’avez peut-être pas connu… (les autres, je sais que vous êtes toujours là)


  9. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) "La Masculinité : L'essence de l'homme, ses émotions & avis sur le Patriarcat !" sous-culture Juillet 2022.

    Le blanc est presque le plus viril alors qu’il n’est même pas croyant.


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