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Les vraies femmes et celles qui nous sont vendues

Les chroniques de Laura Ingalls Wilder mises en avant dans « La petite maison dans la prairie » semblent vouloir traverser le temps, alors même que notre cadre de vie n’est plus du tout le même. Plus que de nous retracer une époque, ou les sentiments de chacun, cette œuvre nous donne à voir des personnages vrais, et notamment des femmes pingres, attachées à leur famille, soucieuses, amoureuses, travailleuses, pleines de qualité et de défauts, et tout ceci dans un cadre réaliste. La très grande majorité des productions de notre temps ne pourra se prévaloir de cette profondeur. Loin de vouloir nous présenter des personnages réalistes, les séries, la publicité, les romans ou les articles de journaux s’évertuent à nous vendre des fantômes qui en disent plus long sur notre époque que sur les femmes elles-mêmes. Il faut croire, ici comme ailleurs, à des idoles sorties tout droit de l’imagination d’une société d’enfants gavés.

Publicité :

  • la femme puissante : d’un coup de main, elle élimine le calcaire. Elle a aussi le pouvoir de rendre heureux ses enfants en leur donnant les bonnes confiseries au bon moment, ou de séduire les hommes par son corps, son habillement, son parfum, le tout agrémenté d’une légèreté mutine. Elle est toujours sûre d’elle-même grâce à ses serviettes hygiéniques qui lui assurent sécurité et confort. Jeune, elles la prémunissent des écoulements de sang. Vieille, des fuites urinaires. Libre et indépendante, elle est capable de tout : travail, famille, patrie.

A l’envers du décors, le spectateur observateur comprendra que la femme moderne qui nous est vendue par la publicité est une grosse fainéante tyrannique qui voudrait que son travail à la maison soit fait avant même de l’avoir commencé ; qui voudrait séduire sans être, diriger pour être reconnue personnellement. L’acte d’achat moderne cache des failles narcissiques qui touchent aussi bien les hommes que les femmes. Pour les femmes, l’amour qu’elles n’ont pas reçu dans leur famille, elles le compenseront en shopping et en se soulageant sur les hommes de leur entourage, par la publicité.

 

Séries, dessins animés :

 

  • La femme puissante bis : elle mène l’enquête et pratique le karaté à un tel niveau qu’elle peut défoncer des mecs de 120 kilos tout en muscles. Elle manie le revolver comme un phallus de bon aloi, porte des pantalons serrés, une longue crinière pour nous prouver qu’elle est toujours femme.
Buffy, un coeur tendre bien caché derrière une bonne paire de poings
Kim possible de Disney

Cependant, vous n’en trouverez pas trace sur un ring dans la vie contre un homme. C’est une allégorie de la maman toute puissante pour le petit garçon qui est devenu scénariste. La femme puissante des séries se décline en plusieurs variantes. Celle de la femme enfant n’étant pas la moins étrange puisqu’elle use de son pouvoir derrière des éprouvettes et des ordinateurs qu’elle manie en informaticienne experte, comme si une majorité de femmes étaient attirées par cela. Par ses compétences, elle cherche à capter l’attention de son papa de substitution, le chef, pour qui elle a une affection évidemment toute platonique. Dans la vraie vie, il y a longtemps qu’il lui aurait été servi une assiettée de bites pour compenser ses manques affectifs dus à son enfance, et qu’elle l’aurait engloutie avec plus ou moins de culpabilité, mais ce n’est pas grave, ici, l’important c’est de reconstruire des rapports humains qui ne montrent pas l’ambiguïté de telles situations. Autre ovni de ces mondes fantastiques : la femme politique compétente.

 

NCIS le père de substitution et la petite fille originale sans être marginale

 

A noter que tous ces personnages sont de plus en plus emprunts de troubles identitaires, un dessin animé récent pour enfants faisant même la promotion d’un personnage principal transgenre (SheZow).

Il se transforme en femme, évidemment pleine de super pouvoirs !

A l’envers du décors, le spectateur d’aujourd’hui pourra comprendre que, pour la plupart, les séries télévisées sont la rencontre de scénaristes immatures et de petites filles déglinguées ayant à coeur de soigner leurs complexes.

 

La mode :

_ Ici, la femme puissante ter est une femme qui n’existe pas, qui laisse toute place au regard de la spectatrice grâce à son anorexie. Si elle avait de la consistance, sa présence deviendrait gênante, elle provoquerait peut-être même la jalousie de celles qui la regardent. Heureusement sont-elles mannequins. Jamais les hommes ne se rinceraient l’oeil avec de tels porte-manteaux. L’honneur est sauf. Les femmes pourront encore se regarder dans la glace en se croyant uniques tandis que des hommes à pulsions homosexuelles chargés de faire le lien entre ces deux mondes, celui de la femme et celui du désir, continueront à servir symboliquement maman. Le problème survient quand la femme qui regarde un défilé se prend à confondre le porte-manteau pour un véritable exemple de femme. Or la maladie gagne sur les écrans, d’autant plus que les images sont retouchées. Les féministes crient. Elles sont pourtant les principales génératrices de ce désir de puissance.

A l’envers du décor : des femmes qui ne sont rien et qui veulent être rien, mues par la facilité de posséder, toujours sans être, ou plutôt en déconnectant être et paraître. Ces femmes là sont l’envers d’un désir de puissance de la spectatrice qui finissent parfois par s’identifier à ce désir.

 

Films, romans d’auteurs

_ Pour les films grand public, rien ne change par rapport aux séries et dessins animés. Modèles de femmes qui calquent leur comportement sur celui des hommes, trouble identitaire valorisé, monde professionnel centre de l’intrigue… L’avant-garde va évidemment plus loin. La puissance de la femme s’obtient ici en déglingant la femme. Les tarées foisonnent, comme le constate même Brigitte Bardot du haut de ses 82 ans. Notre société culturelle semble fascinée par les descriptions d’incestes, de viols, de bondage, de sexualités marginales en général, voire perverses et illégales. Ici s’exprime le fantasme d’une société qui pourrait laisser ses membres libres de leurs fantasmes sans que cela n’ait de conséquences sur leur bonheur. La sexualité en est le centre de gravité. La pire prison qui est celle des désirs sexuels non canalisés y est présenté comme la plus grande des libérations. Leurs auteurs se payent parfois d’incartades directes contre la religion catholique en forme de happening.

Fascinant de vulgarité

La mythologie chrétienne du bien contre le mal est retournée et fait office de théologie.

A l’envers du décors : l’ennui est la mère de tous les vices dit le proverbe. Le bourgeois ne sait plus comment se divertir, sinon en laissant libre cours à son désir de destruction. C’est plus facile. En quelques décennies, il est en train d’accomplir le valeureux exploit d’annuler plusieurs siècles de civilisations. La femme, en est l’instrument, et l’ordonnatrice. L’adultère, la perspective. Inutile de décrire combien ces images engrangent de malheur.

 

Journaux :

_ La dernière mode consiste à montrer de manière spécifique des femmes ayant réussi leur carrière pour démontrer aux jeunes filles peureuse que « c’est possible » et dont il est suggéré qu’elles ont réussi également leur vie personnelle. Du côté de leur carrière, il s’avère souvent que l’époque de leur vie où elles sont données en exemple coïncide exactement à l’instant où elles ont atteint leur niveau d’incompétence et qu’elles dussent chuter juste après.

Favorable à 130 heures de travail par semaine, Marissa Meyer a coulé Yahoo

Selon les féministes de la deuxième génération, l’égalité serait atteinte quand une femme incompétente serait désignée à un poste important. Aujourd’hui, de nombreuses femmes le sont tandis qu’il est vraiment difficile d’en trouver une seule qui termine bien sa carrière dans les postes de direction. Du côté personnel, les quelques informations qui filtrent des enfants de ces femmes, nous indiquent une proportion de délinquance plus élevée que la moyenne. Que penser dès lors sur leur équilibre psychique qui est encore plus tributaire de la présence de la mère au foyer durant les premières années ?

L’envers du décor est ici celui de la déresponsabilisation. Les femmes n’ont pas leur place parce qu’elles seraient discriminées. Jugeant le système illégitime, ces femmes ne veulent donc plus être jugées sur leurs performances, mais sur le fait de pouvoir s’arroger des postes de pouvoir bien payés. Le pouvoir pour le pouvoir. S’affrontent ici l’image de femmes qui seraient identiques à des hommes, à celle de femmes qui en vérité, n’ont pas les mêmes désirs que les hommes. Les deux se confrontent à la réalité, raison pour laquelle nombre de femmes aujourd’hui refluent vers les services publics où elles peuvent exercer leur (in)compétence sans en subir les conséquences. Ayant investi la sphère publique, elles font passer des lois pour obliger l’économie privée, notamment en matière d’égalité stricte des salaires, la rendant toujours plus improductive dans le concert international. Le système pourri, les individus sont toujours plus insatisfaits, les féministes exigent donc plus de communisme.

 

Interroger ce désir de puissance

Le désir de puissance est normal, pour un enfant. Le fait que pour une large part, ces productions s’adressent à des femmes adultes, qui les regardent avec envie, signe le manque. La perte de sens cherche des perspectives en se fabriquant une mythologie de femmes réussissant leur carrière professionnelle, guerrières, réussissant en général tout ce qu’elles entreprennent et tout à la fois, vie familiale, séduction, entreprise, ceci pour cacher aux femmes que privilégier sa vie professionnelle attaquera forcément la vie de famille jusqu’à leur faire risquer la stérilité.

L’hystérie est là. Les hommes qui n’y souscrivent pas sont stigmatisés. Ceux-là sont invités à soutenir les femmes, à prendre leur part dans les tâches ménagères, quitte à sacrifier leur culture, leurs ambitions professionnelles, leur place dans la famille. Au nom de quoi ? D’une image malade. Car l’hystérie ne se guérit pas avec plus d’hystérie. Les manques de ces femmes ne leur sont pas extérieurs. Ce sont elles qui ont un gros problème dont elles accusent le monde. A l’extrême limite, inconscientes de ce qu’elles sont, de ce qu’elles désirent, de leur bonheur, elles ne connaissent plus rien à leur corps ni à l’amour, et en arrivent à s’auto-détruire par l’absorption d’hormones, la pose de stérilets, une vie artificielle.

Une image délirante (masculine) de lesbianisme dans Buffy contre les vampires

La puissance se trouve dans l’humilité. L’effort constant pour s’élever spirituellement est le seul qui puisse avoir un sens dans une production artistique. Nous sommes très faillibles. Toutes les femmes équilibrées finissent par le comprendre. L’image des femmes actuelles tourne trop autour d’une hystérie qui est un non sens complet dans la réalité. La faille narcissique est maladie, elle ne se guérit pas avec plus de narcissisme, raison pour laquelle des personnes hommes ou femmes, l’ayant compris, arrêtent parfois brutalement de regarder la télévision, de lire certains journaux, de voir des séries télévisées. Ils font une réaction allergique et vomissent « le système ». Ou alors ils en viennent à sélectionner minutieusement ce dont ils s’abreuvent, filtrant les idées progressistes quand ils les rencontrent, tant cette prise de conscience du mensonge les aura dégoûtés.

 

Le rôle du progressisme, tout mélanger

Cette maladie féminine de l’art s’appelle ici aussi progressisme. Dans son imaginaire, tout est mélangé, et il faut convaincre les autres que la réalité est telle, tandis que cette idéologie ne fait que projeter ses incompréhensions sur le monde. Les personnages de noirs sont identiques aux blancs, sauf qu’ils sont plus gentils en moyenne (il faut bien combattre les méchants racistes), les personnes à pulsions homosexuelles sont aussi épanouies que les autres, elles ont une psyché identique à celle des personnes dont l’identité est stable, et sinon cela n’a aucune conséquence dans leur vie ou celle de leur entourage. Comme pour les étrangers, il faut les présenter de manière plutôt favorable pour lutter contre les méchants.
Quant aux femmes, comme je l’ai déjà écrit, elles peuvent tout.

 

Dove sous la pression féministe, cherche à présenter de vraies femmes… toutes belles !

Cette vision infantile du monde concerne bien entendu les images d’hommes aussi bien que de femmes. Si je traite spécifiquement des femmes dans cet article, c’est parce qu’elles me semblent faire l’objet d’un travail de sape particulièrement important.

Au début, les productions artistiques ne sont pas toujours aussi caricaturales. Mais quand elles « réussissent », nombre de séries vraies sont récupérées par les progressistes pour faire passer leur message. Alors que dans les premiers temps, les scénaristes y décrivaient ce qu’ils voyaient dans leur vie de tous les jours, ils en sont venus sous la pression sociale, des producteurs, des journaux, à sacrifier au délire progressiste, jusqu’à faire disparaître leur enfant chéri qui est de moins en moins regardé. Entre temps, le spectateur se sera attaché aux personnages, il s’y sera identifié, et il aura eu envie de les accompagner plus loin, même dans le délire progressiste. Ce faisant, il deviendra progressiste lui-même, défendant cette vision du monde qui devrait, selon la majorité tyrannique en démocratie, s’imposer à tous.

L’exemple typique, c’est « Game of Thrones », qui tape dans tous les sens dans les débuts pour finir par nous vendre le culte archéologique de la déesse mère. Ou encore une série comme « Friday Night Lights » dont les 3 premières saisons tiennent assez bien la route, avant de s’effondrer lamentablement pour avoir voulu traiter de questions de tolérance. Pour parler de séries plus féminines, Desesperate Housewives, connaît un tel mouvement. Les exemples foisonnent à un tel point que peu d’oeuvres semblent échapper à la règle. Tout d’abord, les artistes expriment un authentique mouvement de création, puis les charognards viennent s’approprier leur travail pour défendre leurs intérêts, pervertissant le talent quand il ne l’a pas encore été de lui-même. Ainsi, les images de femmes que nous avons en général, dans la littérature, dans les films, dans les journaux est-elle ce qu’elle est aujourd’hui : une pantomime simiesque sans perspective, ou bien, le devient-elle.  

Thelma et Louise victimes des machos débiles et/ou violents, ne feront pas confiance au chevalier maman pour les sauver, et se suicideront.

 

Des productions qui répondent aussi à un besoin

Ces images féminines en forme des déesses détraquées permettent la survie psychique de jeunes filles qui leur vouent un culte et qui voudraient trouver leur place dans le monde. Elles les aident à supporter un quotidien qui ne correspond pas à leurs attentes et dont elles ont peur. En général, ces productions sous-tendent l’idée que la femme est l’avenir de l’homme, mais surtout que la femme sera l’avenir de l’homme quand elle sera devenue un homme, quand le monde aura changé, que les hommes et les femmes auront changé. Or le monde est le monde, les humains et les sentiments restent les mêmes, et resteront à jamais les mêmes. Platon, Shakespeare, Racine, resteront pour toujours tant que nous garderons leurs écrits.

L’humanité n’a pas progressé en ambitionnant de changer la femme, elle a écarté l’essentiel. Combattre la nature est une idée ridicule qui entretient un délire, menant vers toujours plus de délire. A la fin de leur vie, nombre de femmes s’aperçoivent de la méprise. Adulées, elles ont déchu. Abandonnées, elles regrettent la tradition. Ayant accepté leurs limites, elles ont grandi cependant que notre société leur permet encore par de nombreux moyens de rester dans un monde d’illusions.

Carrie Fisher/Princesse Leïa, l’actrice déchue qui renaît à la vie après la drogue, les doutes : qui est la vraie femme ?

En quoi cela me concerne ?

Peut-être plus que les femmes, les jeunes garçons sont victimes de ce genre d’images. Ils imaginent les femmes ainsi et ainsi, sans comprendre qu’ils feront leur vie avec une femme très différente de celles qui leur sont montrés.

Premièrement, par rapport à ce qu’ils croient, ils ne choisiront pas leur compagne, elle s’imposera à eux. Ils tomberont amoureux pour des motifs spirituels ce qui leur fera éprouver une forte attirance sexuelle, l’inverse n’étant pas vrai, la sexualité agissant en forme de dépendance nocive dans les relations toxiques (qu’il y ait eu amour vrai ou pas). Dans le cas d’une relation amoureuse, loin d’être forts comme leur martèle le féminisme et sa « domination patriarcale », les garçons seront très faibles, à ce point qu’il faudra que la femme objet de leurs désirs, les aide un peu. Et alors qu’elle les aidera, ils se l’imagineront supérieure, tandis qu’elle comprendra toute l’ampleur de leur faiblesse d’homme sans dévoiler la sienne.

Beaucoup de quiproquos naissent ici. Accepté pour des motifs amoureux, l’homme sera reconnaissant. Accepté pour des motifs sexuels, il deviendra méprisant. Mais s’il est rejeté alors qu’il aime, inutile de dire combien il éprouvera un arrachement identique à celui qu’il a connu d’avec sa mère enfant et combien cela le marquera à vie. Il pourra imaginer alors les femmes toutes mauvaises parce qu’une seule de celles là, l’aura écarté. Comme dans les films, il pensait qu’aimer suffirait, il pensait qu’être bon et gentil, fort, conviendrait. Et il se retrouve gros jean comme devant, seul avec son ego, cherchant une réponse à cet amour qui l’a rejeté, ou à cette relation qui s’est mal terminée.

Peut-être cette femme ne voulait pas son propre bonheur, peut-être a-t-elle saisie leur incompatibilité fondamentale, mais comme cet homme n’a vu que son amour et pas la femme qu’il avait en face de lui, il a déchu.

S’ils n’aiment pas, le sexe pour les hommes deviendra vite dérisoire et la relation se terminera avant d’avoir commencé. Or il leur a été vendu une société où l’attirance sexuelle primait sur l’attirance spirituelle. Ce marketing féministe induit des erreurs de comportement, mais pire encore, induit des erreurs avec une de celles qui pourrait devenir la compagne de leur vie. Car même avec celle qu’ils aimeront, ils plaqueront tout un tas d’idées préconçues en provenance de ces mauvais films promouvant la libération sexuelle, comme quoi par exemple nous voudrions tous la même chose entre hommes et femmes, qu’hommes et femmes seraient identiques dans leurs aspirations, leurs manières de faire, et qu’une sexualité libre réglerait toutes les questions de couple.

« Elles s’aiment » pièce de théâtre identique à « Ils s’aiment » qui traite pourtant de la différence hommes-femmes

A l’inverse, il s’avérera pour l’homme que le sexe n’est rien, tandis qu’il sera tout pour sa compagne. Pour lui, la baise sera source d’épuisement/soulagement des tensions, obligation de privilégier sa famille par rapport à son travail alors qu’à la longue, il sera plus attiré par son travail. Elle lui demandera aussi des efforts dans la relation humaine. Pour la femme, le sexe sera très important en ce qu’il prouvera la constance du désir de l’homme pour elle, une forme de fidélité dans l’engagement qu’elle essaiera d’entretenir, souvent en frustrant son mari.

Or dans les films, vous verrez des femmes désirant se libérer du carcan marial, des femmes peu portées sur le sexe dans leur couple, des hommes célibataires chastes, tout en retenue ou au contraire pervers. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’immense confusion qui règne entre hommes et femmes sur les aspirations de chacun. Quand les productions artistiques encouragent la diffusion de ce genre d’images, elles sapent le couple. 

 

Vraies femmes

La bienheureuse Espérance de Jésus. Vous voyez la bonté sur le visage ?

Les vraies femmes ne sont pas des ersatz d’hommes. Elles luttent pour rester fidèles, elles échouent, elles réussissent, elles aiment leurs enfants, leur foyer, elles sont vénales, généreuses pour les leurs, attentives aux rapports personnels, elles lavent le linge, elles repassent, elles font la cuisine pour faire engraisser leur cheptel, elles prient, elles écoutent et discernent les hommes dignes d’intérêt capables de les faire progresser dans leur vie personnelle, elles luttent, elles restent indifférentes, elles sont caissières, elles s’ennuient, elles s’amusent, elles médisent, elles censurent, et bien d’autres encore.

Où sont ces femmes dans nos journaux ? Je cherche les drames qui mettent en scènes ces vraies personnes et je ne les vois pas. Toujours faut-il que nos productions cherchent à guérir des complexes. Tout juste quelques magazines féminins traitent-ils de certains aspects de leur personne, mais tous de manière assez éparpillée : les uns sous l’aspect psychologique, d’autres sous l’aspect culture du corps, d’autres en matière d’écologie, sans que la femme ne soit jamais traitée comme un ensemble complexe, triste résultat de l’idéologie constructiviste. Voilà peut-être pourquoi dernièrement, un magazine qui a compris le problème, tente d’apporter une solution à cette question. Par une drôle de coïncidence, il s’appelle presque comme mon site « Aime » et il a pour but de permettre aux femmes de développer de multiples aspects de leur être, et ceci, non de manière fragmentée, mais cohérente. Souhaitons qu’au milieu du bruit de la consommation et de la tempête individualiste, cette initiative rencontre son public, pour qu’enfin notre culture se remette à faire culture en nous présentant des femmes vraies. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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