Un enfant se sent obligé de sauter dans le fleuve sous la pression d’un « copain » :
Sans son père à la maison, cherchant à se faire des amis, William Belaïdi est devenu le bouc émissaire de son collège. Paumé, le petit William, 14 ans va d’humiliations en humiliations. Il lui manque des clefs pour comprendre ce monde. Enfermé dans des rapports maternels, sa relation aux autres est complètement décalée, surtout dans ce milieu violent. Un jour, un de ses camarades avec sa bande, va pousser la maltraitance jusqu’à lui demander de sauter dans le canal s’il désire récupérer sa console de jeu. Devant l’absurdité d’une telle demande, William refuse dans un premier temps. Il ne sait pas nager et l’instinct de survie lui donne la force d’énoncer un refus fragile. Alors, pour finir de convaincre l’agneau, le tyran insiste, l’empêche de repartir, il lui certifie qu’il ira le sauver dès qu’il sera dans l’eau. Et cela suffit au fragile William pour s’exécuter. Il voudrait tant croire que tout est possible. Il saute à l’eau. On va venir le sauver. Un garçon fort, presqu’un homme, va venir à son secours, comme l’aurait fait son père, comme l’aurait fait un ami, au risque de sa vie.
Son père, s’il avait été présent durant son éducation, aurait pu, certainement, lui apprendre à nager, à se faire des amis, de sa présence rassurante et imparfaite, il l’aurait aimé. William ne se serait pas senti obligé d’agir aussi bêtement. Il aurait eu la force morale de dire non. William n’a pas eu cette chance. Il lui a fallu subir une autre de ces familles recomposées, avec sa mère comme seule autorité et modèle, peut-être pleine de bonnes intentions mais si peu apte à donner seule une éducation équilibrée à son fils.William en mourant, n’aura pas trouvé la main secourable d’un père aimant, il s’accrochera à une branche puis coulera au fond du canal, emportant avec lui, le jour de son anniversaire, il y a des signes qui ne trompent pas, son désir d’être aimé, et de comprendre le monde, tendant une main vers ces amis qui auraient pu remplacer dans son coeur ce père qui lui manquait, mais amis tout aussi perdus que lui, et qui se révéleront n’être que des fossoyeurs.
Dans quelques temps on découvrira certainement que le tyran, (mais peut-on le surnommer ainsi à 15 ans ?) aura eu, également un père absent et délinquant. Et cela ne nous sera dit, au mieux, qu’à demi-mots. Le mensonge féministe est mieux protégé qu’un boomker durant la seconde guerre mondiale. Qu’on me donne seulement les moyens d’analyser! Car aucun journaliste officiel n’a, pour l’instant, mené une enquête sérieuse. Tout s’est fait dans le mensonge. Pourquoi oublie-t-on toujours de nous dire le principal, la situation familiale de la victime et d’agresseurs si jeunes, pourquoi doit-on chercher de petits indices donnés au compte goutte parmi des centaines d’article ? Serions-nous si honteux face à la souffrance d’une famille détruite, et si vindicatifs à vouloir imposer notre vérité féministe.
Dans ces lignes folles qui infestent nos journaux, seules les mères semblent souffrir. Pour ces journalistes sans coeur, la souffrance des pères n’existe pas. Pire, les pères eux-mêmes n’existent pas. Ils ne sont que des « compagnons » quand on ne les confond pas entre eux. L’attitude désinvolte de toute notre société tue des enfants et chacun de nous, dans sa léthargie face au féminisme, en est responsable.
Un autre gamin de banlieue est mort et les 600 manifestants qui ont défilé à Valenciennes suite à ce drame, n’y changeront rien. Sans guerrier pour s’affronter au mal, la liste noire des féministes ne fera que s’allonger. Les 600 manifestants étaient certainement, eux-aussi, féministes, et demain, ils soutiendront toujours une idéologie qui a tué leur enfant.
S’il est encore des guerriers en France, qu’ils usent enfin de leur bouche comme d’une épée autour d’eux, et qu’ils ne laissent plus dire n’importe quoi. Avant que notre société en arrive à condamner à mort un enfant de 15 ans, ne serait-il pas préférable de se battre pour un retour des hommes dans notre société ? et des pères dans les familles avec une autorité assise sur le bon droit ?
Dès lors qu’un enfant meurt, vous n’avez pas le droit de vous laisser apitoyer par quiconque :
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Valenciennes/actualite/Valenciennes/2011/07/08/article_tout-ce-monde-ca-m-aide-a-tenir.shtml
Il est temps d’avoir un vrai débat entre nous et avec nos femmes.
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