L’humour expliqué aux femmes

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Face au tout féminisation dans notre société, nous n’avons que deux choix. Soit apprendre l’humour aux femmes, soit renoncer à l’humour. C’est devenu une question de survie. Rien que cette semaine, un restaurateur se retrouve devant le tribunal correctionnel pour avoir affiché dans son établissement : «Mon secret séduction tient en trois mots: gentillesse, humour, bagou. Si ça ne marche pas? Je me contente des premières lettres» . Pour ce bon mot, il risque 45000 euros d’amende et 5 ans de prison. Aussi dans le Figaro de cette semaine, je me fais traiter de « mâle blanc beauf impuissant »,

parce que j’aurais oser rire de Greta la bêcheuse avec certains de mes congénères. Le Monde le confirme en sous-titrant dans un de ses articles : « Les remarques sexistes ou sexuelles, sous couvert d’humour, sont de moins en moins tolérées dans un milieu où les filles sont plus nombreuses qu’il y dix ans. ». Or qu’est-ce que l’humour sinon prendre de la distance sur des sujets sérieux. S’il n’est plus possible de le faire concernant nos différences sexuées, le journal Le Monde n’est pas dérangé par le sexisme, il est dérangé par l’humour. Trêve d’hypocrisie.

Comme il m’est difficile de renoncer à l’humour, comme il va nous être difficile d’échapper au tout féminisation dans les décennies à venir, il ne me reste qu’une option : vous apprendre l’humour mesdames.

Chères consoeurs du sexe faible, dotées d’un tout petit clitoris en lieu et place de nos immenses pénis, l’humour a pour but de dire de manière acceptable ce qui inévitablement provoquerait la guerre entre personnes à vues différentes.

Exemple. Je ne peux pas dire à une femme qu’elle m’emmerde parce que c’est une femme (bien que d’autres se le soient permis à des époques moins totalitaires

). Ou encore que je désire la trépaner avec mon sexe. Par contre, je peux parler « d’éternel féminin » ou d’envie de « mettre la bûche dans l’âtre ». Voilà ce qu’on appelle des allégories. Elles ont pour but de rendre possible l’expression de sentiments purs sans choquer votre pruderie. Généralement, elles provoquent l’hilarité du public masculin qui comprend avec exactitude ce qui est dit par des moyens poétiques. La poésie, le romantisme, c’est important pour un homme.

Notez le, l’humour est probablement une invention des hommes pour répondre aux incapacités intellectuelles et affectives des femmes  à affronter la réalité (lié à un complexe de supériorité). Plus généralement, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il ne faut pas parler franchement à une femme, jamais, c’est une faute de goût, encore pire que de s’essayer à l’humour avec elles. Les femmes à qui vous parlez franchement vont l’assimiler à de l’insoumission. Si vous faites de l’humour avec elles, elles risquent juste de ne pas comprendre, ou de mal comprendre, ce qui sera toujours jugé préférable à une quelconque volonté d’émancipation de votre part.

Nous sommes donc devenus plus intelligents en tant qu’hommes, en développant des formes d’humour diverses pour contourner votre petite tyrannie domestique. Parfois, le diable porte pierre. Cela nous permet de respirer émotionnellement. Sans, nous risquerions de vous le mettre en pleine tronche, notre humour. L’humour fait donc baisser mécaniquement le niveau des violences conjugales. Or, voilà que les féministes luttent contre (preuve 1, preuve 2, preuve 3), mais passons… Recentrons nous sur l’objet de cet article : identifier l’humour pour une femme, le repérer, voire, soyons fous, en faire.

Apprendre à connaître la culture de son pays : l’humour gaulois

Vous connaissez peut-être encore la gauloiserie même si elle se fait bien rare dans notre pays récemment civilisé par les progressistes (

). Il s’agit de volontairement mettre mal à l’aise son interlocuteur par des allusions explicites à son activité sexuelle ou à celle de son entourage. Si le dit interlocuteur, le prend à la rigolade, il n’y aura pas lieu de se battre pour défendre son honneur. Mieux, s’il répond avec la même verve, il sera jugé comme d’un individu crédible (prêt à se battre). Attention, il doit toujours y avoir un fond de vérité dans cette oïl galéjade, sinon ça manque de sel.

Lors d’une soirée arrosée, vous pouvez prendre par les épaules un cocu et lui dire : « Viens par ici mon cornard ! » mais seulement sous certaines conditions : si sa femme l’a quitté, qu’il est heureux d’être cocu (il y en a plus qu’on le croit) et que vous lui payez un coup après ça pour faire passer la pilule. C’est une question de tact. Ou bien alors le trait doit être entièrement gratuit.

L’humour gaulois allie donc la plus grande des vulgarités (aussi salace qu’un Portugais du nord) avec l’esprit de circonstance le plus fin qui soit. Car les femmes de France se sont faites roulées dessus par toute l’Europe et même une partie de l’Afrique durant moult générations. Les hommes français ont donc dû apprendre à faire le grand écart pour recomposer les morceaux, culturellement parlant je veux dire. De ce fait, ils sont devenus fins et vulgaires en même temps, histoire de plaire à tout le monde.

Mesdames qui voulez vous sortir de la fange de votre sexe, vous n’aurez pas toujours l’occasion de vous faire rouler dessus à domicile. Parfois, il s’agira de vous adapter en terrain adverse. Si vous allez à l’étranger, vous risquez d’être doublement déboussolées, par l’humour, et par les particularismes locaux. Car chaque peuple pratique un humour qui lui est bien particulier. Et vous trouverez même des femmes étrangères pour le maîtriser. N’en soyez pas troublées.

Les Niaks

Quand il s’agit de ne jamais le dire, tout en le disant, les rois de l’allégorie sexuelle sont asiatiques : « Je vais saucer la petite pouce de mon bambou dans ton nuoc mam et tu vas sauter comme un canard laqué pour le nouvel an » est indispensable avant tout préliminaire.

Je n’entre pas dans les particularismes locaux car tous les Niakwés n’ont pas le même humour (ceci est un article juste pour ouvrir mes lectrices à de nouveaux horizons) (mais tout de même, l’humour japonais et le jeu sur les conventions sociales :

ou ce petit garçon brimé par sa mère qui a une pancarte autour du cou « ne lui donnez pas de sucreries, ni de chips. Cet enfant est élevé avec de la nourriture saine :

) Très sensible aux cultures venues d’ailleurs, ce genre d’humour me fait mourir de rire. N’ouvrez pas que votre corps mesdames, ouvrez aussi votre esprit. 

Les Amerloches

L’humour américain est un mélange d’exagération marseillaise (vous connaissez l’histoire de la sardine qui a bouché le vieux port ?) et de bon sens : « Elle avait un cul comme « bam », et des seins comme « bam » et tous les matous faisaient miaou en la voyant, en tirant la langue comme « bam ». Et pourtant ce n’était pas la pleine lune ».

Appréciable. Cependant, il ne faut pas en abuser. Indigeste à la longue.

Les Anglais

A l’opposé des Américains, l’humour anglais minore à l’extrême les situations pour en faire ressortir leur côté comique. Une phrase du type : « Vous voulez un whisky ? » « Un doigt SVP. » « Et pour le whisky ? » est typiquement de l’humour anglais.

Voilà ce qu’on appelle aussi de l’autodérision dans ce dernier sketch. L’autodérision est un type d’humour qui va vous paraître complètement absurde, si ce n’est dangereux pour votre complexe sus cité. C’est rire de soi-même. Pourtant ça existe, et dans le monde des hommes, c’est même jugé comme une marque d’intelligence liée aux émotions. Et puis, rire de soi est très bon pour ce qu’on appelle chez les hommes « l’humilité ». Bien que vous leur fassiez subir les pires tortures, les hommes français en restent capables :

L’humour belge une fois

Très connu en France, il s’appuie sur des situations absurdes ou la soit disant naïveté du résident de ce pays. Oui, c’est de l’affreux racisme selon votre langage multiculturaliste, ou de la « généralisation » mais ça existe et depuis toute éternité, et ce genre de trait a été universellement reconnu comme marrant par les êtres dotés d’une âme :

A une époque récente, ça marchait même avec les négros, jusqu’à ce que vos associations d’aigris foutent la merde :

Résultat d’un sketch qui m’a fait mourir de rire, une énième grogn…… qui avait ses ra…….. s’est vue offerte une tribune par un de nos journaux subventionnés pour jouer la rabat-joie faussement intégrée :

Voilà ce que nous ne voulons plus voir en France. Car le manque d’humour tue. Il n’y a qu’à connaître un Allemand pour le savoir.

Femmes je vous aime, avec de l’humour

En conclusion, sachez que ces particularismes sont universels, « local est international » et qu’ils font la richesse de notre civilisation. Nous avons une culture si étendue en ce domaine que certaines blagues ne sont comprises que de quelques personnes, ce que les roast beef appellent une « private joke ». Elles peuvent être aussi régionales ou d’expatriés, et connaître un énorme succès dans le monde. Les Québécois ne nous doivent-ils pas tout en la matière ?

Si vous voulez enfin vous intégrer à la culture française afin de la faire vivre, il est temps que vous vous y mettiez. Revenons en aux temps où « femme qui rit » était « à moitié dans ton lit ». (Ré)apprenez l’humour mesdames, ce n’est pas sale. Vous pouvez aussi continuer à vous boucher les oreilles et aller au diable vauvert mais par pitié laissez aux sujets que nous sommes, la liberté de bouffoner un peu leur maîtresse domina. Vivons dans un semblant de concorde, retrouvons les bienfaits de l’humilité, rions mes soeurs, rions ensemble, même à gorges profondes et déployées aux quatre vents. Débrayez, lâchez l’élastique, arrêtez de tirer sur la corde, les hommes, ces êtres fragiles ont tant à vous apprendre dans le partage et l’amour. 

PS : si une juge mal baisée me lit, je précise que cet article est un monument d’humour du genre qu’on appelle « ironie ». Je vous explique, l’ironie, c’est exagérer une idée pour mettre en évidence les conséquences de choix ou de raisonnements qui mènent à des situations absurdes. Ce jeu intellectuel est normalement accessible à des personnes dotées d’un QI de 55-60, parfois même 50.  Oralisez le texte si vous ne comprenez toujours pas. 

32 réponses à “L’humour expliqué aux femmes”


  1. Avatar de Marie
    Marie

    Bonjour Léonidad,

    Intéressant. Je n'ai jamais entendu ce cliché sur les femmes pas drôles avant d'arriver ici en Occident. Par contre, j'entendais souvent dire que les blancs ne sont pas drôle. Mon humble avis c'est que les gens qui galèrent sont plus drôles que ceux qui galèrent moins car ils en ont besoin pour survivre. Et aussi la moquerie passe mieux quand elle vient de quelqu'un qui est dans l'adversité (si on est pas orgeuilleux). Le riche est moins drôle que le pauvre. L'occidental moins que le tiers mondiste. Et dans une société riche, la femme est moins drôle que l'homme. Peut-être aussi que donner la vie rend moins nihiliste âr nature et réduit la vision décalée qu'on a du monde. 

    Marie


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