Un sondage commandé par le Nouvel Observateur qu’on ne peut soupçonner d’homophobie montre une fracture profonde dans notre société entre hommes et femmes, mais pas seulement :
54% des femmes sont pour l’adoption d’enfants par des couples homosexuels tandis que seulement 44% des hommes y sont favorables.
Les 18-24 ans y sont favorables à 66%
Les plus de 65ans n’y sont favorables qu’à 30%
Quant aux Parisiens, ils sont seulement 40% à la supporter contre 51% en province.
Ce sondage est tout simplement édifiant. Et les lecteurs du Nouvel Observateur auraient tort de se gargariser d’une telle situation.
Quand on sait que l’adoption d’enfants ne profitera uniquement qu’à des femmes au travers des PMA (procréations médicalement assistées) comme cela a été le cas au Canada et en Belgique (Article du Figaro du 23/10/2012), que les femmes le savent bien et que ce sondage s’inscrit dans une forme de suite logique depuis des années, on pourrait en tirer plusieurs conclusions peu flatteuses pour ces dames.
La première de celle-là est qu’à 54%, majoritairement, les femmes font pencher la balance du côté d’une élimination des pères de la sphère familiale. L’opinion des femmes constitue aujourd’hui une agression caractérisé contre les hommes et leur rôle de père, contre l’image que celles-là ont des hommes dans la famille : les enfants pourraient se passer d’un des deux parents et être remplacés par le partenaire de l’autre. En pratique, cette élimination ne se fera qu’au profit des femmes dans 95% des cas.
Et comme d’habitude, il y a pire si on regarde de près les chiffres : elles éduquent leurs enfants, filles et garçons dans ce schéma, et c’est leur vision du monde qui triomphe à une écrasante majorité, même dans les couples hétérosexuels : 66% de leurs enfants, pourtant devenus adultes penchent du côté de ces valeurs féminines. Avec l’âge et revenant au principe de réalité, le taux d’optimistes s’effondre. Eh oui, face à la réalité, approchant l’homosexualité sous un regard plus expérimenté, plus les gens vieillissent, surtout après avoir eu des enfants, plus ils comprennent l’absurdité de confier l’éducation d’enfants à des gens aux pulsions homosexuelles en supprimant un des référents masculin ou féminin de l’enfant.
De même, les Parisiens dont on pourrait imaginer qu’ils connaissent et fréquentent plus d’homosexuels qu’en province, devraient être pour l’adoption d’enfants par des personnes à pulsions homosexuelles, si c’était si bien. Que nenni. Comme l’âge, la fréquentation du milieu homosexuel amène à relativiser l’enthousiasme primitif que des provinciaux aisément manipulables peuvent avoir.
La succession de lois qui depuis 60 ans sont votées en faveur d’une telle vision ne peut que s’expliquer ainsi : la vision des hommes et des femmes sur la famille est en train de diverger. Les femmes étant majoritaires et plus mobilisées que les hommes ont réussi à imposer une forme de diktat à l’intérieur de notre démocratie. Nous ne partageons plus de valeurs communes entre hommes et femmes ou de moins en moins, et les lois votées actuellement ne font qu’accélérer cette communautarisation de la société. On peut en conclure que les femmes sont à la tête du mouvement qui a détruit la famille traditionnelle et a permis la désintégration sociale, et ce depuis des années. L’accès des femmes au droit de vote expliquerait donc l’implosion sociale que nous connaissons. Il ne s’agit pas de remettre ce droit de vote en cause. Pourtant il va falloir : soit que les hommes se conscientise un peu plus politiquement, soit que les décisions prises par les femmes soient plus unificatrices, plus responsables, sinon je ne vois pas comment ce pays pourra prendre une bonne orientation dans ses choix familiaux.
Au-delà de la prise de pouvoir, l’aspect hypocrite de ce débat sur l’adoption d’enfants par des gens aux pulsions homosexuelles :
Le discours des tenants de l’adoption par des personnes à pulsions homosexuelles est bien éculé : pourquoi pas un enfant au milieu de deux femmes ou de deux hommes puisque des couples hétéros peuvent échouer. Alors que cet échec devrait justifier encore plus d’exigence envers les hommes et les femmes qui se lancent dans l’aventure de la famille, par un retournement rhétorique, les pro-décomposition-familiale affirment qu’on peut tout se permettre, et en particulier qu’il suffit de supprimer le problème pour le résoudre : enlever un père ou une mère à un enfant et le remplacer par l’attention d’une autre personne, devrait suffire pour réussir l’élevage d’un enfant. L’échec de certaines familles qu’ils ont mal examiné devrait les engager à accorder plus d’importance aux repères familiaux traditionnels. Mais ces gens en arrivent à la conclusion inverse car ils ne veulent pas assumer leurs responsabilités sur la situation sociale actuelle (divorces, suicides, dépressions, viols…)
Une grande majorité de psychologues, toutes les études sur le sujet montrent l’importance d’avoir de bons repères dans la vie.
Mais que sont les bons repères pour un enfant ?
Comme ne nous le disent pas ces féministes, de bons repères s’orientent autour de personnes sexuées : un homme et une femme qui deviennent pères et mère et qui adoptent des positions éducatives précises. C’est ça l’amour et pas autre chose, surtout pas un fantasme d’adolescent en mal d’identité. Le père ouvre l’enfant aux difficultés du monde tandis que la mère fournit une forme d’attention et d’écoute bienveillante envers son enfant.
Aujourd’hui, des femmes éduquées sans père, insérées socialement grâce aux subventions de toute une société sont devenues complètement déconnectées de cette problématique, et leurs enfants avec. Ces mères ne voient que contraintes à l’éducation d’un père, puisque de toutes façons, on peut se passer de ces leçons difficiles et accéder tout de même à une forme d’intégration sociale. Et c’est vrai, on a encore besoin de personnes pour nourrir le golem. Cependant le pacte social et l’intégration des règles sociales se délite tellement vite aujourd’hui qu’on est obligé de faire appel à de la main d’oeuvre étrangère tandis que ce pays fourmille de chômeurs. Autant dire qu’il ne faut pas aller chercher plus loin le manque de croissance en France : les bons petits esclaves français sont de plus en plus productifs, ceux qui arrivent à s’intégrer, mais ils sont de moins en moins nombreux et de moins en moins capable de conscience et de réflexion. A tous les niveaux l’absence de règles aboutit à une surveillance de tous les instants de chacun, sans bon sens.
Comme pour tout ce qui concerne les décisions féministes, nous avons vécu à crédit et l’appauvrissement que nous connaissons depuis quelques années n’en est que la conséquence plus ou moins directe. Les féministes pourrissent tout ce qu’elles touchent. Ce pourrissement peut être illustré par la situation de l’adoption à l’international.
En 2000 quand les revendications LGBT étaient limitées et inconnues des autres pays pauvres, l’adoption internationale s’élevait à 4000 enfants par an en France. Depuis que les pays pauvres savent que les enfants peuvent aller à des célibataires à pulsions homosexuelles, l’adoption internationale s’est réduite à 2000 enfants par an, pour les personnes à pulsions homosexuelles comme pour les personnes à sexualité normale…
Permettre l’adoption par des célibataires relevait déjà d’une folie. C’était nier les besoins de base d’un enfant. Cette décision était si bête que la sanction morale ne s’est pas faîte attendre : la logique féministe a fini par punir et les adoptants déséquilibrés et les autres.
Le lien social a un sens, et quand on permet une horreur, tout le monde en paye le prix par la suite, plus ou moins directement. Embarqués dans une même galère, nos féministes poussent notre barque vers les récifs, et parce que nous flottons encore, elles désirent continuer dans la même direction.
Et vous ?
Laisser un commentaire