Odile Fillod, dans son blog rattaché au Monde, s’attaque au documentaire d’Harald Eia (2) sur la théorie du genre (« le paradoxe de l’égalité norvégienne » (5)). Dans sa démarche, elle a la prétention « d’alerter sur certains écarts entre les données factuelles rapportées dans les articles de revues scientifiques et ce que divers intermédiaires culturels leur font dire. » (4) Mais comment alerter sur ces écarts, quand soi-même, on prend des largesses avec la logique scientifique ? Ingénieur de centrale, doctorante, elle devrait représenter tout ce que notre pays compte d’élevé en terme scientifiques. Mais à l’image de Catherine Vidal, elle démontre seulement à quel point l’endoctrinement des élèves français en termes marxisants a pu déboucher sur un niveau de recherche scientifique médiocre au point de propager dans l’ensemble de la société, des erreurs grossières de raisonnement, des démarches pointillistes qui en oublient l’essentiel, et combien notre système perd tant de temps et d’argent dans des recherches stériles qui se croient sérieuses.
Alors pourquoi répondre devant tant de bassesse face à des attaques personnelles ? (2)
Pourquoi ne pas laisser couler, se contenter d’alerter par des œuvres d’art, ou même faire son propre travail, en dehors du regard de personnes qu’on ne juge pas assez compétentes ?
Parce que ceux-là ne nous laisserons pas prospérer. Notre pensée est un frein à leur idéologie totalitaire. Ils n’accepteront pas de nous laisser vivre en paix. Ils iront dans nos écoles, propager leurs mensonges, rééduquer nos enfants, eux qui n’en ont pas, ou si peu. Progressivement ils tueront toute différence, et saperont le concept même d’humanité, eux qui ne se sentent pas à l’aise dans cette humanité. Ils ont déjà commencé à agir en ce sens. On ne se sauve pas de ces gens par l’indifférence. S’ils vous prennent en compte, ce sera non pas pour vous répondre, mais pour vous détruire. Et lorsque cela arrivera, et c’est le cas aujourd’hui, il deviendra impératif d’assurer la réponse de la réponse, pour que ceux-là ne puissent pas ajouter des mensonges à d’autres mensonges, auprès d’un peuple qui les suivra aveuglément s’il ne leur est donné que leur prêt-à-penser.
Le documentaire d’Harald Eia ne suffit donc pas. Il doit être défendu. Voilà la raison de cet article long dont je ne vous impose pas la lecture, mais que je vous conseille bien de citer en référence quand l’article de Melle Fillod sera cité lui-même en contradiction du travail de Simon Cohen Baron ou d’Harald Eia. Car n’en doutez pas : ceux qui ne veulent pas réfléchir, se contenteront des mensonges de Melle Fillod sur le reportage d’Harald Eia. Ils ne voudront pas voir ce qui saute aux yeux : combien nous avons à faire à des fanatiques aveuglés dans leurs croyances. Certes, le travail d’Harald Eia n’est pas parfait, certes, celui de Simon Cohen Baron peut-être revu sur certains points. Mais qu’est-ce à dire de ces théoriciens du genre qui avancent des idées sans aucune assise scientifique, eux, et qui se permettent de donner des leçons à tout le monde sur ce qu’il serait bon de penser ? A la suite d’Harald Eia et en défense de son travail, je me propose donc de répondre à ces fanatiques, non pour les convaincre, seul Dieu le peut, mais pour qu’une âme innocente qui lirait Melle Fillod ne soit pas aveuglée par son langage technique. J’ai rencontré une de ces âmes sur mon compte youtube. Je sais que ces personnes jeunes et en cours de formation sont influençables. Il ne s’agit pas de leur laisser entendre un seul son de cloche. Elles doivent avoir la possibilité de se faire une idée par elles-mêmes. Cela passe par la contradiction. A son insu certainement, cette jeune personne m’aura convaincu d’écrire cet article.
Et pour mieux structurer son propos qu’elle ne l’a fait elle-même, découpons la critique de l’article de Melle Filod en trois partie. L’utilisation du deux poids deux mesures, l’utilisation de la mauvaise foi, les erreurs scientifiques.
Le deux poids deux mesures.
Le choix du sujet.
C’est vrai, elle ne traite pas de ces erreurs concernant les études homosexualistes, mais alors que ces dernières affirment que la sexualité des parents n’a aucune influence sur les enfants, alors que le débat sur le mariage homosexuel a essayé de se faire une place au milieu de la censure ambiante, Odile Fallod ne s’est pas intéressée à ce qui a fait le gros du mensonge des études scientifiques de ces derniers mois. Non, elle a préféré s’intéresser à un petit documentaire, tout juste diffusé en France parce que quelques militants ont eu la force de le traduire à leurs frais et qui n’a eu, pour l’instant qu’une audience très mesurée (qu’est-ce que 100 000 personnes face aux millions de téléspectateurs que la moindre émission de télévision draine ?)
Il me paraît étonnant qu’elle n’ait pas voulu rétablir la vérité sur les nombreux mensonges de ces études homosexualistes, alors que son travail intellectuel aurait été beaucoup plus crucial en ce domaine (6). Au lieu de cela, elles s’est intéressée au seul pauvre petit documentaire existant dans le monde entier tentant de démonter les arguments des études sur le genre. Il y a parfois des coïncidences qui n’en sont pas mais ma remarque n’est peut-être pas assez scientifique pour qu’elle puisse prouver le deux poids deux mesures ici. Je lui fais peut-être un procès d’intention me direz-vous ? Alors passons à ses affirmations directes, de manière plus précise.
Le fond de la pensée de Melle Fillod : rien ne peut être prouvé, surtout quand il s’agit des études sur le genre.
Alors qu’elle s’en défendrait certainement, Odile Fillod dénonce toute prétention scientifique sur le sujet. En fait, elle rejoint toutes ces personnes pour qui le « genre » est un concept. Et si le genre est un concept, il en devient abstrait. N’ayant pas la prétention à la science, toute affirmation en provenance de la théorie du genre peut être rendue vraie.
Où est-ce que cette démarche intellectuelle de Melle Fillod peut être identifiée ?
Lorsqu’elle affirme qu’il est impossible de séparer facteurs environnementaux de facteurs génétiques, de calculer cela (ce qu’infère l’étude de Simon Baron Cohen), elle fait sortir les études du genre du champ de la science. Si on ne peut isoler les facteurs, il est impossible de juger de leur importance relative. Dès lors toute étude sur l’aspect génétique, ne pourra être dissocié des facteurs environnementaux : « Par conséquent, une partie – et pourquoi pas la totalité ? – de l’effet statistique de cette différence génétique sur certains traits psychologiques est en réalité causée par l’ « environnement ». ». Mais s’il est impossible de les séparer, cela veut également dire qu’il est impossible que les facteurs environnementaux soient distingués des facteurs génétiques. S’il est impossible de distinguer les deux, si tout aspect génétique peut avoir une part environnementale, toute étude dans ce domaine devient caduque en particulier concernant les études sur le genre car il devient facile de retourner la proposition de Mme Fillod : « Par conséquent, une partie – et pourquoi pas la totalité ? – de l’effet statistique de cette différence environnementale sur certains traits psychologiques est en réalité causée par la génétique. ». Ici Melle Filod n’arrive pas à distinguer les raisonnements logiques qui permettraient d’écarter certaines hypothèses en dehors de toute étude statistique. Au nom de la science, elle justifie la destruction de la science, raison pour laquelle son raisonnement ne peut être que stérile. Mais j’y reviendrai un peu plus tard. Ici, elle aurait dû conclure à la caducité de l’étude de Simon Cohen Baron, mais surtout à la caducité de toutes les études sur le genre. Cependant Melle Fillod reste bien muette sur ce deuxième point. Pourquoi ?
Les explications d’Harald Eia et de Simon Cohen Baron sont plus satisfaisantes que celles des théoriciens du genre.
Il est vrai qu’il est facile de remettre en question dans les détails le travail de ces deux personnes. Mais il est étonnant que Melle Fillod n’ait pas été surprise par un élément plus frappant encore : l’absence complète de preuves et la faiblesse totale des hypothèses avancées par les théoriciens du genre sur le sujet. Harald Eia est le seul à donner une explication au paradoxe de l’égalité norvégienne : plus un peuple est libre plus les métiers d’hommes et de femmes sont différenciés. Si les théoriciens du genre ne s’expliquent pas sur cette évidence, qui elle, n’est même pas remise en question par Melle Fillod, la raison en est simple : ce constat invalide à lui seul toute recherche scientifique sur les théories du genre, raison pour laquelle, ces personnes ne peuvent répondre à ce constat objectif et scientifique, et raison pour laquelle Melle Fillod s’échappe sur ce point. Harald Eia explique ce paradoxe par cette part d’innée, que nous devrions cultiver dans une société pour vivre en harmonie avec notre environnement. Nous attendons toujours les explications des théoriciens du genre sur ce point…
Melle Fillod n’arrive pas à constater la faiblesse évidente des réponses des théoriciens du genre.
Dans sa réponse, Melle Odile Fillod suggère que les scientifiques « pro-genre » auraient pu répondre aux allégations qui leur étaient opposées dans le documentaire. Cependant, à aucun moment dans la série, ils ne s’en montrent capables. Mis devant des faits avérés (différences dès la naissance), ou des hypothèses troublantes (différences entre filles et garçons dès dix mois d’existence), ils inventent des idées comme « c’est à cause des risettes qu’on fait à un enfant qu’on le transforme en fille ou en garçon », « c’est quand le bébé a quelques mois qu’on le traite différemment et qu’il intègre son sexe ». Ces idées farfelues qui ne sont étayées par aucune étude sérieuse, sont admises par Melle Fillod. Heureusement que le ridicule ne tue pas car même ce genre d’idées avancées à la sauvette invalident la théorie du genre en elle-même. S’il suffisait de quelques heures pour influencer aussi profondément un enfant pour le restant de sa vie, le fait est que l’environnement, c’est à dire les 99 autres % de la vie d’un enfant n’auraient guère d’impact sur lui. Il serait devenu fille ou garçon, totalement, déjà, parce qu’il aurait été tenu dans les bras de sa maman de manière particulière à la naissance, et simplement grâce à cela. Un comble pour des personnes sensées défendre l’importance dudit environnement mais qui lui donnent une importance disproportionnée sur quelques heures d’existence auprès d’un petit être complètement indifférencié de sa mère, et j’y reviendrai plus tard. Mais tout cela ne gène pas une seule seconde Melle Fillod. La démarche est contradictoire, mais comme « c’est possible » c’est encore dans le domaine de la science. Là comme ailleurs, celle-là feraient bien d’appliquer son esprit critique à ceux qu’elle oublie d’étudier avec son regard perçant.
Melle Fillod juge durement les travaux scientifiques d’une personne dont l’intuition s’est révélée plutôt exacte.
Melle Fillod reproche à Simon Baron Cohen, de ne pas avoir été repris dans la littérature scientifique sur son hypothèse de l’autisme comme forme exacerbée du cerveau masculin. Or, à une époque (1997) où les psychanalystes se plantaient complètement sur le sujet, pensant qu’il n’y avait rien d’innée en matière d’autisme, erreur dénoncée depuis (7) et identique à celle que tentent encore de propager les théoriciens du genre de nos jours dans les différences entre filles et garçons, il semble que l’hypothèse de M Baron Cohen ait été beaucoup plus proche de la réalité que l’ensemble de ceux à qui Melle Fillod aurait donné et donnerait encore le bon Dieu sans confession. Peut-être serait-il temps que les dits scientifiques arrêtent de chercher durant des années dans des impasses et reprennent justement le genre de travail mené par des professeurs comme M Simon Cohen Barron. Melle Fillod a-t-elle testé cette hypothèse ? Encore une fois non. Elle réagit de manière bien française : l’institution doit avoir raison, l’aura institutionnelle expliquerait tout. Malheureusement, aujourd’hui, cette aura institutionnelle ne semble que propager l’erreur à travers des organismes comme le CNRS en France, organismes bourrés de personnes qui se disent scientifiques mais dont la médiocrité s’expose toujours plus aux yeux du quidam, un simple blogueur perdu en bordure de WEB étant désormais capable de montrer en quoi les meilleurs d’entre eux ont tort.
Le manque de probité de Melle Fillod.
Odile Fillod dénigre sans apporter une réflexion positive au débat, c’est à dire sans être capable de dégager aussi des points positifs dans le point de vue de chacun. Elle semble en être incapable surtout chez ceux qui n’accréditent pas la théorie du genre. Elle cache son parti pris idéologique derrière une critique qui se veut objective. Cependant, ne critiquer qu’un camp, qu’une démarche, et généraliser à l’ensemble des points présentés, c’est faire preuve de peu d’esprit scientifique. Cet article est un article idéologique contrairement aux buts que se proposent de suivre Odile Fillod dans son blog (4). Son article détourne la démarche scientifique, pour lui faire dire ce dont elle a envie et ici, répondre aux doutes que de nombreuses féministes et scientifiques ont ressenti à la vue de ce documentaire. Mais cet article n’aveuglera que ceux qui veulent bien être aveuglé par lui.
Melle Fillod aurait dû se poser d’autres questions dans une démarche réellement scientifique. Comment se fait-il que l’expérience à la naissance de Simon Cohen Baron n’ait jamais été reproduite en 13 ans d’existence ? Comment se fait-il que des millions d’euros aient été consacrés aux études de genre dans les pays développés tandis que des études scientifiques qui les détruisent n’ont guère été promues ? Comment se fait-il que les différences sexuelles se voient si tôt dans les comportements, et je ne parle pas de quelques heures, mais de quelques mois, là où toutes les études scientifiques convergent pour prouver les différences sexuées, tandis que l’interaction avec l’environnement est si faible chez des enfants de cet âge et qu’on ne peut absolument pas parler de retour sur apprentissage pour des individus qui n’ont pas encore ce genre de maturité cérébrale ? Toutes ces questions sont oubliées dans l’analyse d’Odile Fillod, et je ne crois pas que ce soit négligence de sa part, mais omission spectaculaire d’un esprit qui se veut critique en tout, mais qui en l’occurrence, a manqué de probité.
Autre exemple, elle reproche implicitement à Harald Eia d’avoir voulu remettre la voix de l’homme blanc dans le débat, cette voix qui serait « enfin » entendue. Mais pourquoi Melle Fillod n’accueille pas ce raisonnement ? A-t-elle testé la domination de l’homme blanc dans nos société ? Par l’imposition ? Par les lois familiales ? Certainement pas. Les arguments des uns ne seraient pas recevables par les autres ? Eh bien non, parce que ceux-là sont des faussaires, qu’ils utilisent des moyens de faussaires, ce que Melle Fillod s’attache à prouver, oubliant les faussaires de son propre camp, faussaires autrement plus expérimentés qu’Harald Eia qui lui, lutte effectivement pour la vérité même si comme tout à chacun, son travail n’est pas parfait. Pour que Melle Fillod soit crédible, il aurait fallu qu’elle s’attache à donner une chance au raisonnement des anti-genders. Mais elle a préféré s’arc-bouter sur des détails et en tirer des conclusions générales.
Les erreurs de raisonnement et de démarche scientifique.
Des hypothèses inutiles et coûteuses à tester.
Dans un autre de ses articles dont elle fait mention pour attaquer la « démarche génétique » du documentaire, Odile Fillod fait référence aux personnes atteintes de trisomie. Celles-là démontreraient de manière indéniable que les différences génétiques impliquent des différences de capacité. Cependant, comme ce constat ne lui convient pas, notre penseuse joue sur des subtilités pour se soustraire à cette observation objective qui réintroduirait une part de génétique dans l’espèce humaine “normale” :
« Or dire que le patrimoine génétique d’un individu est un facteur déterminant dans la genèse de ses dispositions psychiques ne permet nullement de conclure que la variabilité des dispositions psychiques entre individus de patrimoines génétiques normaux est en partie déterminée par la variabilité de ceux-ci » (1).
En somme, elle affirme que les potentiels entre individus sont différents mais qu’ils n’expliquent pas forcément les différences. Statistiquement et toutes choses étant égales par ailleurs, c’est pourtant le cas. C’est vrai, cela ne prouve pas que l’environnement n’a pas créé ces différences, mais cela veut dire que si l’environnement était neutre, ces différences se feraient jour. D’une part, les différences de potentiel existent et sont indéniables, même s’il est difficile de distinguer les facteurs environnementaux des facteurs génétiques, (il est donc inutile de vouloir émettre des hypothèses comme Q1 (4)qui ne respecteraient pas ce constat de base), d’autre part, il faudra une société particulièrement inégalitaire pour lisser les différences entre personnes. Et c’est justement cet environnement neutre que les théoriciens du genre tente de reproduire, au nom de l’égalité. Ici, Mme Fillod admet simplement que cet environnement égalitaire déboucherait forcément sur des différences, et qu‘il faudra donc, comme le font déjà les féministes qui décident des lois en la matière, compenser ces différences génétiques pour arriver à l’égalité, en rendant l’environnement inégalitaire pour permettre au cerveau de certains individus moins dotés que d’autres à la naissance, de compenser socialement ces différences génétiques.
Se contentant d’un pur raisonnement Odile Fillod prouve seulement que la tyrannie est possible. Si on peut lisser ces différences grâce à la plasticité du cerveau humain, ce lissage a un coût : celui de l’annihilation des différences, celui de la négation de nos natures, celui de l’injustice et d’une société liberticide, ce que démontre très exactement le paradoxe de l’égalité norvégienne. Car comment compenser ces différences, si ce n’est en investissant tous les moyens dégagés par les meilleurs au profit d’autres dont on forcera la nature et qu’on rebutera d’autant plus. Oui mon propos peut paraître réactionnaire ici, mais il ne l’est pas du tout. Il part d’un constat objectif, qui de plus a été vérifié sur le terrain, entre autre, par la mise en place du collège unique. Certains diront que ce collège unique n’a pas été mis en place dans de bonnes conditions, qu’il faudrait plus de moyens pour que cette idée réussisse etc… en vérité, ce collège unique n’a été que gaspillage dans une société qui tenait à peu près le coup, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Tous les moyens de la terre ne suffiraient pas à donner le pouvoir d’apprendre à un élève qui ne le veut pas ou qui le peut plus difficilement qu’un autre. Tous ces penseurs pleins de bonnes intentions et qui ont été à l’origine du collège unique, ont traumatisé des générations d’élèves : ceux qui n’arrivaient pas à suivre et qu’on a mis en situation d’infériorité en leur disant qu’ils pouvaient y arriver comme les autres, ceux qui ont dû supporter l’échec de ces premiers qui se comportaient de manière insupportable dans une école hypocrite qui ne respectait en rien leurs aspirations, cette école étant prête à abaisser le niveau général pour se donner raison, réussissant toujours moins à intégrer les cancres et repoussant toujours plus les enfants à papa dans des écoles séparées, avec des critères de sélections différenciés des pauvres qui aujourd’hui, n’ont plus leur chance. Voilà à quoi nous ont amené toutes ces hypothèses ridicules de plasticité du cerveau qu’il serait grand temps d’abandonner, de bout en bout. Elles sont illogiques, elles ont été invalidées dans la réalité. Elles ont renforcé les inégalités. Mais il faudrait penser plus large pour faire ce constat et avoir une autre culture que celle du CRNS actuel pour cela. Or nos penseurs français d’aujourd’hui se conçoivent sans limite scientifique, et transfèrent cette omnipotence dans les rapports humains, oubliant que ces rapports sont par nature limités, que la limite et la fragilité sont l’essence même de l’humanité. Pour avancer dans leurs travaux scientifiques, il faudrait qu’ils se soient intéressés un tant soit peu au cœur de l’homme. Dans notre époque du déni de la religion, ces scientifiques sont bien loin de pouvoir donner des fruits à la société de par leurs travaux. Considérant l’homme comme une machine, ils cherchent de manière scientifique l’environnement qui pourrait faire de lui une machine plus performante, ou égalitaire à une autre machine. Mais avant de libérer l’homme, il faut savoir sa nature profonde, il faut connaître son cœur et ses contraintes pour éviter de se fourvoyer dans des hypothèses scientifiques qui n’ont ni queue ni tête. Ces gens-là peuvent-ils même comprendre mes paroles ? Ignorant leur cœur et celui de l’humanité, ils n’ont cessé d’échouer, et continueront tant que des hommes politiques voudront bien financer leur folie illogique, a-scientifique et purement idéologique.
Odile Fillod : incapable de prendre en compte la part de croyance dans une hypothèse scientifique.
Pour asseoir ses raisonnements purement formalistes, il faudrait également qu’Odile Fillod prouve qu’une part de croyance n’est pas nécessaire à la science. Or qu’est-ce qu’une hypothèse scientifique, sinon le simple résultat d’une croyance. Si elle accuse Nancy Huston « d’ignorance crasse » pour avoir exprimé son sentiment sur les différences entre hommes et femmes, ne fait-elle pas preuve de la même ignorance crasse en rejetant une forme d’empirisme historique, et d’hypothèse scientifique basée sur l’expérience de l’humanité en ce domaine. Oui, ils ont été beaucoup d’éducateurs à imaginer qu’on pouvait faire d’une bourrique un cheval de course avant de s’affronter à la réalité, ils ont été beaucoup d’utopistes à croire qu’on pouvait changer l’homme avant de devoir en massacrer des millions pour arriver à leurs fins. Ceux-là étaient et sont toujours dans une forme de convenu tout comme le sont ceux qui acceptent nos limites en ce monde. Alors certes, les croyances de ces premiers sont impossibles à contredire, mais l’expérience humaine, sociale ou professionnelle prouvent qu’elles sont probablement fausses et que ce sont les seconds qui sont plus proches de la science. Et si la tradition et la culture n’ont rien de scientifique, et forment au mieux en ce domaine ce que Gaston Bachelard appellerait une prescience, elles n’en ont pas pour au moins, leur part de vérité. L’esprit scientifique ne se résume pas à la certitude du matérialisme et donc du déterminisme. En enfermant sa critique dans cette forme de pensée, déjà marxisante, oui, Odile Fillod s’écarte d’un monde plus sensible fait de probabilité, d’approches longues, d’essais d’erreurs, de croyances assumées qui n’ont jamais été à ce jour que la seule manière que nous ayons jamais eu de faire progresser la science.
Le manque de bases en psychologie d’Odile Fillod.
En vérité l’apprentissage ne peut commencer qu’avec la parole. Tout éducateur vous le dira. L’essence de l’homme, c’est le verbe. Un enfant sourd qui n’apprend pas un langage devient fou, il devient un enfant sauvage, il ne peut revenir sur sa différence sexuée, à moins qu’elle n’y ait été mise avant en lui. Or sans langage, cet enfant sauvage, ce sourd, sera tout de même un petit garçon ou une petite fille. Car la nature l’aura fait ainsi, que ses parents le veuillent ou non, que la société le veuille ou non. Et il se vivra comme petite fille ou petit garçon, que la société le veuille ou pas. Il faudra une perturbation hormonale ou une maltraitance grave pour que ce ne soit pas le cas. Avant le langage, tout est biologique, tout est génétique. L’enfant sort de sa bisexualité primitive en prenant conscience progressivement des attributs et de la matérialité de son corps dans un premier temps, pas par des discours, ou des attitudes. Car sans langage au sens construit du terme, il est impossible de transmettre, ni d’apprendre au sens propre du terme à devenir autre chose que ce à quoi la nature nous a promis. On n’apprend pas à devenir fille ou garçon à 1 an parce qu’à cet âge, on n’a pas les moyens de faire ce genre d’apprentissage. On est fille ou garçon de manière génétique et on se comporte comme tel en appréhendant progressivement ses différences corporelles. Les parents peuvent aider l’enfant à assumer son corps, voilà tout ce qu’ils peuvent lui transmettre de positif à cet âge, s’ils ne veulent pas le fourvoyer. L’animal n’apprend pas à devenir mâle ou femelle. Il l’est ou pas, et ne se posera pas plus de questions sur cela qu’il n’aura pas de moyen de revenir sur ce fait. Il est impossible d’apprendre de son environnement son sexe de fille ou bien de garçon avant d’avoir l’usage de la parole et de pouvoir revenir sur cette matérialité. Le sexe est objectivement une matérialité incontestable avant d’être un apprentissage environnemental. Et cette matérialité est bien plus présente que les quelques risettes qu’on peut faire différemment à une fille ou à un garçon, ou les quelques différences d’attitudes qu’on peut avoir quand on lui donne le biberon, différences comportementales qui sont le niveau zéro de l’humanité, de la matérialité et qui ne peuvent guère avoir d’impact sur l’éducation de l’enfant à son sexe, éducation autrement plus complexe et longue que ces différences ténues ne peuvent le suggérer. En somme, objectivement, la matérialité du sexe de l’enfant précède de loin son environnement social, elle a beaucoup plus de présence pour lui, et s’intéresser à cet environnement en lui donnant le rôle de sexuer l’enfant, c’est rechercher de manière stérile dans une direction illogique alors que les éléments matériels sont tous, dans leur importance, dans leur présence, dans les possibilités d’apprentissage de l’enfant, du côté génétique. Cette matérialité est l’enfant. Cette matérialité précède de loin tout apprentissage environnemental. La matérialité du sexe de l’enfant est son environnement. Les animaux ne se reproduiront qu’en intégrant pleinement cette différence sexuelle. Et si leur environnement les écarte de cette complémentarité, il ne le fera que par défaut, pour gérer, comme chez les bonobos des violences qu’ils sont incapables de canaliser par la parole. Qu’on soit d’accord ou non, avec ce concept que je juge éhonté de domination patriarcale et d’environnement patriarcal, il faudra constater que bien avant de se poser ce genre de question, l’humanité a une part animale en elle, que la néoténie ne peut justifier, en aucun cas qu’elle puisse s’en soustraire, et que cette part animale parle en faveur d’une différence sexuée en dehors de tout langage, de toute vraie culture, une part que nous partageons avec les animaux sans que nous en soyons entièrement tributaire contrairement à eux. Oui, il y a une part animale en nous, une part sexuée, que nous pouvons transcender avec la parole. Cette éducation si elle ne se fait pas, ou si elle est troublée hormonalement, fait des êtres contre-nature, non qu’ils n’appartiennent pas à la nature, mais que leur apprentissage les aient mis en conflit violent avec leur nature profonde sans leur donner les moyens de s’accomplir. Qu’ils le veuillent ou non, ils seront toujours « anormaux », toujours rejetés, dans la violence du déni de leur propre corporalité, et ce n’est pas en annihilant toute différence sexuelle dans les sociétés humaines qu’ils amélioreront leur sort personnel. Ils ne feront que propager le déni à l’ensemble de la société tout comme le fait objectivement Odile Fillod dans son article en donnant à des facteurs environnementaux ridicules une importance disproportionnée par rapport à ce qu’est de manière évidente, la réalité scientifique et matérielle du tout petit enfant.
La mauvaise foi.
Confusion entre les séries documentaires.
Odile Fillod utilise des exemples dans son texte qui n’ont rien à voir avec le documentaire qu’elle est sensée démonter particulièrement(Juifs ashkénazes, viols, infidélité…) (2). Elle valide même le commentaire d’un internaute qui me prête des propos que je n’ai pas tenus sur le sujet,s ans vérifier. Dans sa volonté de dénigrer, Melle Fillod est en débat avec une branche de la psychologie évolutionniste, certes dont les théories sont reprises dans le documentaire dont elle veut faire l’analyse, mais débat qui est bien plus large et qui ne concerne pas directement le propos d’Harald Eia dans « le paradoxe de l’égalité norvégienne », ni celui du scientifique Simon Baron Cohen, ni les miens. Ce genre de procédé n’est pas très loyal.
Contestation de la démarche d’Harald Eia sans argument.
On ne peut pas nier qu’Harald Eia ait confronté les deux théories (influence du biologique dans notre développement et intelligence uniquement conséquences de facteurs environnementaux) et que cette confrontation objective et faite en respectant chaque partie, ait tourné à l’avantage des scientifiques qui défendent la possibilité qu’il y ait une part d’innée dans l’organisation de notre société. Même s’il restera toujours des points d’interrogation les concernant et il est facile d’aller dans les détails pour contester dans l’ensemble une démarche faible sur certaines parties, par contre il est incontestable que la comparaison scientifique s’est faite au désavantage des théoriciens du genre qui en matière de science sont apparus pour ce qu’ils sont : des fanatiques, des idéologues qui n’ont absolument pas pu prouver, à aucun moment, aucune de leurs hypothèses, avançant des explications sorties tout droit de leur imagination sans aucune rigueur intellectuelle, jouant sur des fantasmes et des images (nous traiterions différemment filles et garçons dès la naissance en leur faisant des risettes et cela suffirait à créer un monde inégalitaire… encore faudrait-il le prouver ?)
Omission de faits scientifiques.
A aucun moment Odile Fillod ne fait mention des taux de testostérone qui sont pourtant un point central de l’argumentation du professeur Simon Cohen Baron, et pour cause. Les taux de testostérone sont scientifiques, ils sont aisément vérifiables, on ne peut les contredire, et cette irruption du biologique même avant la naissance, dans les comportements, a tout de gênant.
Insinuations sur la démarche journalistique d’Harald Eia.
« Fin 2010, Eia reçoit un prix au titre de sa promotion de la liberté de parole et du débat qu’il a permis d’ouvrir en Norvège, malgré les critiques dont sa « méthode journalistique » a fait l’objet 13 ».
On ne saura jamais qu’elles sont ces critiques dont la méthode journalistique de M Eia a fait l’objet. Mais Melle Fillod s’en fait le relai, oubliant de préciser que ce même Harald Eia a surtout été récompensé pour son travail (3)
Créer du bruit.
A quel moment commence la mauvaise foi chez Odile Fillod : quand elle souligne que les résultats de cette étude scientifique, ne peuvent être généralisés, parce que c’étaient des garçons et des filles qui étaient représentés et non tous les garçons et toutes les filles du monde, ou bien quand elle dit que c’est un mobile qui a été utilisé pour l’expérience et que ce mobile ne représente pas tous les mobiles du monde ? Comment peut-elle l’affirmer ? Il faudrait prouver que l’enfant est incapable de comprendre ce signifié, ou même qu’il est incapable de le différencier d’un visage, comme objet simplement extérieur aux visages, ce qu’elle ne fait pas. Mais non, il faut que le scientifique prouve tout. A ce compte là, l’infinité des changements dans un environnement empêche toute conclusion. Les détails à vérifier s’accumulent sans que le plan d’ensemble ne soit jamais pris en compte. Il est facile de noyer le lecteur sous les détails auquel on donne de l’importance sans prouver quoi que ce soit à ce qu’on avance.
Partir dans des hypothèses délirantes pour justifier que tout est possible.
N’y-a-t-il pas une forme de mauvaise foi quand Odile Fillod reprend l’argumentaire des pro-genres et l’étend à l’infini, en suggérant que la mère occidentale aurait une attitude différente avec une fille et un garçon durant la grossesse et que cela pourrait expliquer les différences de comportement entre filles et garçons dès la naissance ? Là encore, comment peut-elle prouver une causalité qui semble très tirée par les cheveux puisqu’on voit mal quel apprentissage sexualisé la mère pourrait envoyer à son enfant dans son ventre, alors que les apprentissages avec lui sont presque nuls à ce stade de développement, l’enfant recevant tout de sa mère mais étant incapable d’interagir avec son environnement. Or sans interaction, point d’apprentissage, donc point d’éducation à être garçon ou fille. Le moins qu’elle pourrait faire serait d’asseoir son hypothèse sur une étude. Mais Odile Fillod, si prompt à démonter les études qui ne lui conviennent pas, n’est pas en reste pour affirmer des hypothèses invérifiables ou qui n’ont jamais été vérifiées, et qui ne possèdent pas l’ombre d’un caractère vraisemblable si ce n’est en leur appliquant un caractère magique. C’est tout de même plus facile de parler de science ainsi. Alors n’hésitant pas à répéter qu’on tient différemment l’enfant selon qu’il soit fille ou garçon, qu’on lui donne une attention différente, qu’on le nourrit différemment, et tout cela durant les premières heures de sa vie, et que ceci, suffirait à déterminer son sexe, cette hypothèse prouverait surtout si elle était vérifiée, que l’enfant serait surdéterminé génétiquement à accueillir ces signes et à y répondre en un temps record, quelques heures n’étant pas suffisantes, à mon avis, pour intégrer la complexité d’un tel apprentissage si ce n’est à penser de manière magique, là-encore. Pour reprendre la pensée autistique de tante Simone, on devient fille. Mais si on l’est déjà quelques heures après la naissance, alors que cet apprentissage est d’une complexité sans borne, ce n’est pas qu’on le devient ou qu’on a besoin de le devenir, mais qu’on l’est déjà, génétiquement, biologiquement, et même dans le désir de ses parents puisque cette réalité effective du désir des parents n’a pas besoin d’être séparée d’une réalité physique de l’enfant sauf chez des personnes malades mentalement qui voudraient imposer à leur progéniture un autre sexe que celui qui leur appartient. Vous comprendrez pourquoi il était ridicule dans l’article de Melle Fillod de calculer un écart type qui la ramenait à 42h d’existence pour les enfants testés dans l’expérience de M Cohen Baron au lieu de 36h, et d’en faire une différence significative pour apprendre à devenir petite fille ou petit garçon. Ce faisant, Melle Fillod oubliait surtout au passage de se poser la question si 42h de non interactions, de non apprentissage, étaient suffisantes pour que l’enfant intègre de son environnement quelque chose d’aussi complexe qu’une méthodologie d’apprentissage sexuée, rien que cela. Ici, en quelques heures, la mère aurait été capable de faire apprendre à apprendre à un enfant de manière masculine ou féminine. A la rigueur, elle aurait peut-être pu apprendre à son garçon à se comporter en garçon, ou bien à sa fille à se comporter en fille, même si cela semble complètement irréaliste. Ce serait peut-être possible dans les premiers mois de l’enfance quand bien même j’en doute sans un fondement génétique. Mais apprendre à apprendre de manière masculine ou féminine durant les premières heures de la vie sans fondement génétique, ne me semble être ici qu’une mauvaise farce. C’est pourtant l’idée que défend Melle Fillod en soutenant l’hypothèse qu’une différence de quelques heures permettrait à l’environnement de l’enfant, et donc à la mère dont il ne se différencie pas, d’influer sur son mode d’apprentissage par des gestes courants pour qu’il s’intéresse aux visages plutôt qu’aux mobiles ou inversement selon son sexe. Comment ces gestes pourraient influencer l’enfant à ce point, en quelques heures si ce n’est de manière génétique ? Non, il faudra beaucoup d’années et de discussions pour que l’environnement de l’enfant le mette en accord avec son sexe et sa culture (ou pas), sauf à penser que la mère agit sur l’enfant, j’y reviens encore, par des moyens magiques.
Conclusion
Odile Fillod a fait une bonne analyse statistique de l’étude de Simon Cohen Baron. Si elle était restée sur des propos plus mesurés, elle aurait fait moins d’audience, certes, mais elle aurait été un peu plus proche de la réalité. Elle aurait effectué un travail positif de mise en relief du documentaire d’Harald Eia. En dénigrant son travail, celui de Simon Cohen Baron, ou même le mien, de manière systématique et sans argumenter plus que cela, tout en ignorant les nombreuses erreurs de démarche des théoriciens du genre, cette scientifique a favorisé, et quoi qu’elle en dise, son propre camp, celui des théoriciens du genre. Personnellement, je n’ai pas la prétention comme Melle Fillod, de ne pas avoir d’arrière plan idéologique. Je l’assume, tout comme je pense qu’elle devrait assumer un peu plus le sien. Par contre, si elle voulait vraiment jouer les chevalier blancs en terme d’études faussées et de vulgarisation ratée, je lui conseillerais d’aller faire des recherches du côté du lobby LGBT et de ses adeptes de l’indifférenciation. Melle Fillod ne s’est pas encore répandue sur ce point et je serais curieux de la voir user de la même dextérité dont elle est capable quand elle le veut bien, sur ces nombreuses études payées grassement avec l’argent du contribuable français.
L’humanité peut être malade, elle peut se comporter en dessous du règne animal, non malgré son intelligence, mais à cause de celle-ci. Nous crevons de ces visions ridicules, d’utopistes qui à toutes époques précipitent l’humanité dans les guerres, dans les conflits personnels, attirent l’indifférenciation et le sacrifice des boucs émissaires. A chaque époque, ceux-là même cachent leur orgueil par des artifices médiocre. Celui-ci peut-être intelligence, il peut être courage, il peut être honneur. Mais quelque soit le nom qu’il se donne, il n’est que médiocrité. Médiocrité d’une recherche française qui croit réinventer l’eau chaude alors qu’elle gaspille les moyens mis à sa disposition, qu’elle reproduit des erreurs faites mille fois avant elle, médiocrité de personnes qui préfèrent voir le mal dans la société plutôt qu’en eux, et qui sont prêtes à détruire l’ensemble de la communauté afin de survivre, le croient-ils. Médiocrité de ces gens, qui à chaque époque croient pouvoir s’absoudre de toute morale, mais qui ne font qu’en revenir à des temps barbares, pré-christiques, beaucoup plus sanglants que ce qu’ils s’imaginent de la chrétienté, qui placent la philosophie au-dessus de tout, mais qui ne sont que les animaux matérialistes et utilitaristes de notre époque, et qui en sont arrivés, à force d’abrutissement, à s’attaquer à leur animalité même.
1 Débat innée-acquis : Blog Allodoxia Le Monde du 30/05/2012
2 Sexe mensonge et vidéo, Blog Allodoxia Le Monde du 04/10/2013
3 Fritt Ord Fundation, 08/12/2010, Harald Eia reçoit le prix Fritt Ord, le 14/12/2010, pour son travail journalistique qui a permis de confronter, des démarches scientifiques opposées sur le rôle de la culture et de la nature.
4 A propos du Blog Allodoxia Le Monde.
5 Le paradoxe de l’égalité norvégienne, 2010, Harald Eia.
6 Etude de Mark Regnerus, traduite par alliance Vita le 23/06/2012.
7 Autisme et psychanalyse : le scandale enfin mis à jour, Nouvel Observateur du 09/03/2013
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