Nous voici revenus aux temps de l’ORTF et de sa censure morale. Sauf que cette fois, la chape de plomb est en provenance directe de ceux qui ont combattu toute forme de censure morale dans la société, nos chers 68ards. Mais l’hypocrisie ne s’arrête pas là. Quand au début des années 60, l’interdit trouvait sa justification dans la transmission d’une culture, d’une morale personnelle et pour faire progresser la science, aujourd’hui, il s’agit plutôt de préserver les intérêts d’une caste devenue omnipotente, celle des femmes. Quant aux héritiers de 68 qui étaient prêts à légitimer toutes les pratiques sexuelles, dont la pédophilie (8), voilà leurs descendants qui en sont venus à vouloir censurer la moindre allusion grivoise qui porterait atteinte à ces dames.

D’une féminisation de gamins où tout est permis au contrôle puritain des femmes.

Partout où elles passent derrière les hommes, l’herbe ne repousse pas. Le gazon y est maudit. Par leur attitude de petites filles sages, elles ont fait de l’école, un lieu chaleureux. Résultat des courses, cette école ne vaut plus rien et l’ambiance y est de moins en moins chaleureuse. Dans la magistrature, la justice est devenue progressivement une justice personnelle qui doit juger au cas par cas. Résultat, la justice et le système social est embourbé dans ses contradictions et son impuissance, plus autoritaire que jamais. Dans le milieu médical, les personnes dévouées d’antan sont devenues progressivement des fonctionnaires. Idem chez les professeurs. La moindre parcelle de pouvoir est traquée et annihilée car l’une des caractéristiques confondantes de ces dames, c’est leur pouvoir de rétorsion envers les têtes dures qui bousculent leurs positions. N’approchez pas, au risque de vous faire piquer et d’avoir une meute des hyènes derrière le paletot. La prise de risque est leur cible. Elle n’est pas dans leur culture, leur est étrangère, et elles la jugent dangereuse. Il leur faut l’éliminer. Et surtout éliminer ceux qui la promeuvent : les hommes les plus compétents.

Elles ont aussi leurs cerbères, de jeunes puceaux de la cervelle qui avancent en première ligne et qui sont chargés de faire le sale boulot. Car l’une des stratégies principales des chefs honteux c’est et ce sera toujours : rester à l’arrière et envoyer la chair à canon en première ligne.

Le bâillon.

En ce moment, elles ont décidé de faire taire la France (7). Depuis la loi sur l’égalité, elles contrôlent encore plus les médias publics, consentants de toutes les façons, mais aussi, elles ont donné des indications et des pouvoirs au CSA pour qu’il sanctionne les récalcitrants. Et quand cela ne suffit pas, elles déclenchent une guerre médiatique contre les derniers rebelles.

La cabale contre deux présentateurs de télévision jovials.

Philippe Candeloro et Nelson Montfort étaient dans la cible du viseur du politiquement correct depuis longtemps, les jeux olympiques était l’occasion rêvée pour les enfoncer (4). C’est un certain Clément Guillou de Rue89 (1) qui a sonné la charge, s’attaquant dès le début des jeux de Sotchi à Daniel Bilalian, coupable, on le saura après, de ne pas avoir promu assez vite les jeunes loups de la chaîne publique (2).  Puis le CSA a pris le relais (5). Actuellement, les magasines people, Libération et Rue89 sont en train de finir le boulot (2, 3). Il faut dire pour ceux qui ne le savent pas que Rue89 est originellement une excavation de Libération, ceci expliquant peut-être cela. La petite caste incestueuse cherche à dénigrer ces présentateurs populaires aux yeux du public et à les faire passer pour infréquentables parce que sexistes, tout en nous vendant leur idéologie puritaine.  Car des dames se seraient plaintes à mot couverts… A leur suite, la société des journalistes du service des sports aurait demandé des explications à Daniel Bilalian. On croit rêver : l’employé qui demande des comptes au patron ! On n’en saura pas plus. Par contre pour arriver à leur fin, on comprend bien comment ils ont pu créer de toute pièce des dissensions au sein de la rédaction sportive, voir à un plus haut degré hiérarchique. Tout a été mis en œuvre pour que les mensonges soient crus et que l’exemple de nos deux animateurs serve aux autres petits présomptueux qui voudraient suivre le même chemin.

Pierre Salviac renvoyé de RTL après son tweet prémonitoire et impudent sur Valérie Trierweiler : « A toutes mes consœurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première dame de France »(9). On reprochait également à ce présentateur de matchs de rugby ses commentaires un peu trop vivants.

Le problème c’est que M Bilalian a réussi à faire de l’audience en les couvrant. Le peuple, c’est sacrément navrant ! Cela ne va pas toujours à l’endroit où on veut le mener. Cela aime la gauloiserie, le peuple français en particulier. Mais vous comprenez, la gauloiserie, c’est d’un autre âge ! Les relations intergénérationnelles apaisées, c’est une idiotie ! Au placard les vieux ! Et quand ils seront vieux cette bande de jeunes incompétents, que feront-ils ? Ah bah oui, ils feront comme à Libération, comme M Cohen-Bendit, ils s’accrocheront mordicus à leur poste, se jugeant irremplaçables, eux.
La réussite du service des sports de France 2, c’est sa bonne ambiance. Voilà pourquoi ça marche. Cela ne va pas plus loin. Seulement les arrivistes médiocres aux grandes idées féminisées, ne le voient pas de cet oeil. Ils cherchent à mettre des bâtons dans les roues de ces hommes, ils font le sale boulot. Ils plombent l’ambiance. Ils sèment la défiance. Ils préparent les ratés de demain. Quand ils seront aux commentaires, vous aurez alors de belles explications techniques sur les sports que vous regarderez, explications dont tout le monde se battra le coquillard excepté deux ou trois féminines de la discipline. Le peuple pourra dormir en paix !

Où est la vulgarité ?

Quand M Candeloro dit « Je connais un anaconda qui serait bien allé embêter cette Cléopâtre canadienne » ou quand NRJ12, TF1 montrent des culs et des seins, des idiots qui baisent ensemble à des heures où les enfants ne sont pas du tout couchés ? En ce qui me concerne la vulgarité est tout entière contenue dans la deuxième situation car à l’inverse de cette première, la phrase de M Candeloro est complètement incompréhensible pour des enfants. Le public adulte n’est-il pas lui, capable de faire la part des choses ? Qui a décidé de nous formater l’esprit ? Au nom de quoi ? Je ne vois aucune forme de vulgarité dans cette phrase spirituelle de culture gauloise et mâtinée d’égyptologie. Cependant je suis Français. Et j’ai horreur de tout ce qui est aseptisé et mort.

Pour prendre un autre exemple encore plus parlant, la vulgarité est-ce quand M Montfort trouve les patineuses artistiques très belles, finalement on ne peut pas peser deux tonnes et faire des triples sauts, ou quand un journal hypocrite lance une cabale ridicule, intéressée et inquisitoriale sous couvert de lutte contre le sexisme ? Le sexisme de nos jours, il a le dos si large qu’il interdit toute parole qui ne plairait pas aux féministes ou à ces dames du service des sports. La censure n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui. Le moindre mot est interdit, contrôlé. Et les contrevenants sont ostracisés. Telle est la paix féminisée de ce monde : la dictature.

Laissez-les vivre !

Si M Candeloro et M Montfort nous donnent le sourire, les féministes par contre, font rire de moins en moins de gens, elles (6). Une mission de service public serait de leur payer un stage de clown dans un cirque, tout comme à ces jeunes pédants arrivistes médiocres. Elles en ressortiraient peut-être avec la banane (oups, encore un mot interdit).

1 « Ennui, malaise et sexisme : mes 13h devant les jeux de Sotchi sur France TV », Rue89 du 10/02/2014.

2 « Après les JO du sexisme, le service des sports de France TV se rebiffe. », Rue89 du 26/03/2014 à 10h52.

3 « Sexisme et JO : Bilalian skie dans la colle », Libération du 25/03/2014 à 21h36.

4 « Le patinage artistique : dictature opaque d’un autre temps », Slate.fr du 28/03/2012.

5 « France télévision mis en garde par le CSA pour les commentaires sexistes de Philippe Candeloro », Closer.fr, 17/03/2014.

6 « L’affaire du stylo : l’humour est mort ce soir. », Aimeles de juin 2013.

7 « Loi sur l’égalité : faillite au féminin. », Aimeles de février 2014.

8 « Quand Libé, Le Monde, et la gôche morale défendaient la pédophilie », 24heuresactu.com, janvier 2013.

9 « Saviac, viré pour un tweet », Sud-Ouest du 12/05/2012.