Mon âme est lourde aujourd’hui. Une femme est venue vers moi pour son enfant. Combien de pères auraient cette humilité ? « S’adresser à un antiféministe, vous ne pensez pas ? Il va nous saper le dossier. »
En France, le père de la petite Fiona essaye de composer avec les médias (6). On a massacré ses filles, jusqu’à en tuer une, on l’a privé de les voir, la maman de l’enfant a commis le crime, et les juges ont confié l’enfant qui restait à la mère de la mère, celle-là même qui a éduqué sa fille pour qu’elle laisse faire ce crime. Incompréhensible. Mais le père y croit encore. On lui tend une carotte comme à tous les autres pères, comme à tous les autres hommes de notre société, et il joue le jeu. Il demande simplement à récupérer sa fille qui n’est pas encore morte, sans provoquer d’esclandre. Il ne s’est pas adressé à moi. Certainement pas, hors de propos. J’aurais sapé le dossier. Mais les femmes… on dit que ce que femme veut, Dieu le veut. C’est si vrai à quelques nuances près.
Elle a tout perdu.
Celle-là a tout perdu et il n’y a plus que Dieu qui puisse faire quelque chose pour elle et son enfant. Alors elle est venue vers moi, car si elle ne sait plus à qui s’adresser, elle ne lâche rien. Et certainement que je ne peux rien pour elle… mais peut-être pas. Dans tous les cas, il faut être à bout de tout, il faut avoir tout laisser aller, il faut s’être élancé vers Dieu avec des bras innocents pour entamer une telle démarche. Et pour m’expliquer de manière plus précise : aller vers un antiféministe catholique quand on est mohamétane, une femme, une étrangère à mon propre pays, alors que je suis fatigué du pouvoir des femmes, que le travail que je dois mener en France me submerge déjà, et alors que je ne souscris pas du tout à la religion de cette dame. Oui, il faut avoir abandonné tout orgueil pour venir vers moi dans ce cas. Combien de pères laisseraient leur orgueil de côté pour sauver leur enfant, et encore mieux, puisqu’ils ne pourraient pas le sauver, pour sauver les enfants des autres ? Presqu’aucun. Mais elle est venue, et il est dimanche, et en ce jour, d’habitude, je ne travaille pas. Cela peut vous sembler anecdotique à vous qui ne suivez aucun rituel religieux, mais cela ne se fait pas chez moi, sauf si Dieu me le demande. J’écris donc en ce jour alors que je me le suis interdit car je pense que Dieu n’est pas étranger à cette demande. Je pense que cette femme a crié vers Dieu, qu’elle crie fort, et qu’il va nous falloir l’entendre, comme lorsque la veuve crie dans les Evangiles, à l’image de beaucoup d’autres, si nous ne voulons pas nous enfoncer dans l’horreur de notre monde « moderne ».
Pères détruits, il va falloir faire appel à votre cœur pour me comprendre mais je sais que cela fera écho à votre souffrance. Et si nous ne sommes pas capables de faire appel à notre cœur quand la situation l’exige, comment pourrons-nous vivre dans le futur, une situation harmonieuse entre hommes et femmes ? Vous ne bénéficierez peut-être jamais du combat que nous menons. Ce n’est pas un combat spécifique pour que vos droits soient rétablis, vous n’y gagnerez probablement rien, mais le monde ne pourra survivre sans votre engagement. Vous devez prendre conscience du rôle que vous avez à jouer, aujourd’hui. Ce rôle, c’est celui du sacrifié.
Que s’est-il passé ?
Une femme s’est faite enlever son enfant par les service de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) au Canada, au profit du père. Elle m’a contacté. J’ai vu ses vidéos (4) et je me suis laissé guidé par mon cœur. A partir de maintenant, je n’ai aucune certitude et je vais seulement vous écrire ce que mon cœur ordonne, ce que je sens. Je n’ai pas de preuve, je ne sais pas grand chose de ce dossier, et je n’ai aucun moyen de faire un travail journalistique élaboré. C’est peut-être une de ces énièmes usurpations sur internet mais je suis certain du contraire. Et vous devez me croire sur parole, seulement parce que vous savez que j’ai une très grande expérience des femmes et de leurs manipulations pour savoir quand une de celle-là ne ment pas. Ce travail, personne ne le fera à ma place, ni à votre place si vous décidez de transmettre son message, alors voilà ce que des années d’expériences peuvent me dire de celui-ci en plus des vidéos que vous pouvez consulter :
Les procédures accusatrices en matière de lois familiales occidentales, ont permis que l’enfant soit confié par la DPJ à un des deux parents de manière quasi exclusive. Or l’enfant souffrait d’autisme, ou tout au moins de troubles du comportement importants. Il a donc été soigné pour cela, mais son état s’est progressivement dégradé, et la prise de médicaments n’a rien arrangé. La mère a dû voir son enfant dégénérer sans être près de lui. Certainement que l’éloignement de la mère a renforcé la maladie ou l’inadaptation de l’enfant, si ce n’est pas l’éloignement qui a détruit progressivement l’enfant.
La responsabilité des femmes dans la situation actuelle n’enlève rien à l’injustice.
C’est vrai, depuis des années, les femmes et l’Etat ont passé un pacte (Cf Jacques Donzelot et « la police des familles »). L’Etat a remplacé le père avec l’assentiment des femmes. Les femmes bénéficient désormais de la protection de l’Etat et l’Etat peut donner ses directives tout en étant élu par des femmes majoritaires aux élections. Mais parfois le système a des couacs. Prenez une mère étrangère. L’Etat Nation protégera plutôt le père, contrairement à ses habitudes (3). Prenez une mère qui ne respecte pas ou ne comprend pas le contrat entre l’Etat et les femmes, elle sera délaissée au profit du père. Et puis, il y aura aussi tous les cas d’erreurs de fonctionnaires trop humains qui prendront des décisions qui dépasseront leurs prérogatives (1). En dernier lieu, si la majorité des personnes victimes de ce système sont des pères, il arrive aussi que des mères le soient. Dans presque tous les cas, c’est l’enfant qui sera détruit. L’Etat en subventionnant les familles, s’est aussi arrogé un droit qui semble proprement incroyable : celui de savoir qui avait le droit ou non de garder ses enfants. Ainsi l’Etat peut retirer un enfant à ses parents de manière arbitraire, non pas parce que les allocations familiales ne suffisent pas pour que ces parents puissent éduquer leur enfant, mais parce que l’Etat leur a donné ces allocations familiales. Parents, songez-y. A chaque fois que vous acceptez des allocations familiales, vous n’acceptez pas que de l’argent, vous déléguez à une institution le droit de pouvoir vous enlever vos enfants. Ainsi ce ne sont pas seulement les enfants en état d’abandon qui sont pris en charge par l’Etat, mais aussi tous les enfants dont la situation familiale est conflictuelle. Et comme les lois de nos Etats occidentaux sont largement féminisées, les règles en matière familiale ne sont pas claires (2). Il faut juger au cas par cas, de manière personnelle. Ainsi, loin de traiter les cas personnels, par des règles flottantes, l’Etat encourage surtout les comportements accusatoires. Et celui qui se comportera comme la pire ordure, ou bien celui qui aura le plus de pouvoir réel, souvent la femme, remportera le pompon. Elle pourra détruire son enfant loin de l’autre parent. Car pour garder son enfant en cas de conflit, l’homme, mais plus souvent la femme, devra l’éduquer dans l’idée que l’autre parent est un monstre. Ainsi, dépositaire du droit majoritaire octroyé par l’Etat, ayant l’assentiment de l’ensemble de la société, le parent malade pourra imprimer dans l’esprit de son enfant que son autre parent n’est rien. Vous imaginez les dégâts.
Le cas du petit Medhi.
Ici, pour une maladie où le petit Medhi aurait eu besoin spécifiquement de sa mère, il en a été éloigné. On l’a bourré de médicaments (5) au lieu de le bourrer d’attention. Sa mère accuse même les services de la DPJ d’avoir détruit l’enfant, et cette possibilité n’est pas à exclure. Les services de l’Etat ont décidé qu’un seul des parents pouvait l’éduquer. Finalement, vous n’avez qu’à voir les images sur les vidéos : l’enfant est détruit. Certes, la présence de sa mère n’aurait peut-être rien empêché. Mais cette responsabilité était-elle en de bonnes mains quand l’Etat en décidait ?
La responsabilité de chacun.
Des parents peuvent se tromper. Les parents se trompent toujours. Mais l’Etat a-t-il le droit de se tromper en la matière ? N’est-ce pas une trop grande responsabilité pour une institution ? En ce qui me concerne, malgré toute les bonnes intentions du monde, un Etat ne pourra jamais remplacer, de quelque manière que ce soit, des parents. Il serait temps que le nôtre, et celui du Canada le prenne en compte, pour établir des lois plus justes, qui ne soient pas basées sur le pouvoir de l’Etat de décider qui a le droit ou non de voir ses enfants, mais plutôt de garantir qu’un enfant pourra bénéficier impérativement de la présence de ses deux parents quand l’un de ceux-là ne décide pas de l’abandonner. Tout l’inverse de la démarche suivie actuellement.
1 CEDIF : association qui lutte contre les placements abusifs.
2 Groupe facebook qui structure l’opposition à la DPJ au Canada.
3 Il paraît qu’il vaut mieux divorcer que de ne pas s’entendre : Vidéo d’une situation conflictuelle à l’international, novembre 2012
4 Vidéos de la mère qui m’a contacté : Conversation démarrée samedi
Regardez ce qu’il est advenu de l’enfant, 4 années de RISPERDAL+EPIVAL+BIFENDEN le psychiatre Dr Michel Lemay de l’hôpital Ste Justine, pendant des années la mère assistait impuissante à la destruction de son enfant
https://www.facebook.com/photo.php?v=171202709740790&set=vb.146487185545676&type=2&theater https://www.facebook.com/photo.php?v=242797545867441&set=vb.100004115916910&type=2&theater https://www.facebook.com/photo.php?v=239760819504447&set=vb.100004115916910&type=2&theater https://www.facebook.com/photo.php?v=242808469199682&set=vb.100004115916910&type=2&theater https://www.facebook.com/photo.php?v=172042306323497&set=vb.146487185545676&type=2&theater https://www.facebook.com/photo.php?v=172068022987592&set=vb.146487185545676&type=2&theater Et l vidéos de ce qu’il est advenu de l’enfant avec l’aval du DPJ http://youtu.be/gn9T1HwjFNY https://www.facebook.com/photo.php?v=172042306323497&set=vb.146487185545676&type=2&theater https://www.facebook.com/photo.php?v=171202709740790&set=vb.146487185545676&type=2&theater.
5 Groupe Facebook de la mère de Medhi.
6 Le sacrifice de Fiona, aimeles.net d’octobre 2013
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