Utilisant depuis un bon moment l’ordinateur d’un ami de conviction pour faire écran à mes publications, ce dernier a eu le bonheur d’être convoqué à la gendarmerie ce matin pour répondre de mes propres actes. Vous imaginez aisément combien cette inculpation ne l’a pas laissé indifférent.
Taper de manière indistincte.
Telle est la situation de notre pays pour ceux qui veulent cultiver des idées différentes de celles de la doxa : on tape sur quelques uns pour leur faire plier l’échine. Dans notre combat, aujourd’hui, il n’y a que des coups à prendre. Et l’Etat tape dure : il tue socialement, il enserre, il dénonce publiquement, il utilise le relais des journaux et d’une masse de salariés corrompus à qui il apprend la servitude de l’âme, progressivement. Personne, absolument personne, ne doit penser différemment. Sauf que si les moyens déployés sont sans commune mesure avec les faits reprochés, il suffit qu’une seule personne se lève, dise non et refuse ces contre-vérités pour faire risquer l’effondrement à l’ensemble de la structure. Ces personnes sont donc pourchassées idéologiquement, impitoyablement, matériellement et si on ne les tue pas, c’est seulement parce que ce serait contre-productif pour la survie de la doxa. Ce monde est devenu étouffant. Cependant il y a encore des individus qui osent s’ériger contre l’absurde, qui sont prêts à se faire arrêter et à aller en prison pour défendre leur droit à pouvoir s’exprimer dans un pays plus libre. Il s’en lèvera toujours, et à toutes époques. Je suis de ceux-là. Mes amis sont de ceux-là. Et nous sommes le ferment de ce nouveau monde qui émerge sous nos yeux, un monde qui sera simplement plus réaliste après s’être roulé dans la fange d’utopies matérialistes ridicules.
A vous de juger.
Voici les deux images pour lesquelles je suis attaqué pour diffamation :
images qui faisaient partie de cette vidéo :
Situations traumatisantes vécues par des enfants élevés par des couples à pulsions homosexuelles
Ces deux personnes sont à la tête de l’association DECLA à Lyon, des enfants de parents à pulsions homosexuelles. Le procureur de la ville aurait dû classer sans suite la plainte immédiatement tant le dossier était creux. Il n’y a pas l’ombre d’une attaque personnelle contre ces deux personnes, qui se sont affichées publiquement et qui ont donc restreint d’elles-mêmes, leur droit à l’image. Pourtant le procureur ne s’est pas seulement chargé de transmettre le dossier aux services de gendarmerie compétents, il a traqué l’adresse de l’ordinateur de mon ami auprès des différents serveurs que j’utilise à sa place. Il fallait user des services de l’Etat pour tenter de découvrir mes coordonnées complètes. Cela a été mis en œuvre. Il fallait pouvoir transmettre officiellement l’information à qui de droit, à ces maudits réseaux LGBT qui vivent dans le déni de leur propre violence, pour que ceux-là puissent me harceler juridiquement et socialement. Un autre va devoir en souffrir à ma place. Pourtant, je le déclare au réseau LGBT : vous aurez beau faire pression sur mes amis, vous pouvez toujours courir, vous ne saurez jamais qui je suis et où j’habite. Nous sommes liés par nos convictions, des convictions fortes, qui nous rendent solidaires les uns des autres, au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Et vous ne saurez jamais si vous avez à faire à Léonidas Durandal ou pas. Il sera toujours là, près de vous, à vous observer, à juger vos manques, vos lâchetés, et à vous condamner le cas échéant. Et il sera toujours là, également, en homme d’amour pour vous tendre la main quand vous assumerez un peu plus vos blessures, quand vous ne la rejetterez pas systématiquement sur d’autres. Léonidas Durandal est ici, mais il est partout. Léonidas Durandal est une idée qui dépasse Léonidas Durandal. Vous le trouverez en laissant parler votre cœur, et non en le traquant et en mandatant la police pour cela.
Vous allez entendre des noms circuler, de plus en plus.
Il y a quelques semaines c’est l’essayiste Jean Marc Ghitti qui était accusé d’être l’affreux antiféministe (1). Et dans quelques jours, le nom d’un autre essayiste va circuler. Je ne suis pas plus l’un que l’autre. D’ailleurs mon pseudonyme n’en est pas vraiment un.
Je suis soutenu et je ne lâcherai pas.
Si des personnes haut placées me soutiennent, elles ne peuvent encore agir à découvert tant le moindre son de cloche différent provoque les foudres d’une meute institutionnelle apeurée par l’ombre de ses propres remords. Cette situation ubuesque, de censure indirecte, sera probablement dure à comprendre pour les générations futures. Quand les temps auront changé, certains se demanderont si cela a vraiment été possible. Je vous le dis, nous vivons une époque étouffante comme jamais, qui n’a pu tuer le mal en elle, alors qui s’est mise en tête d’abolir la notion même de morale, une époque qui a oublié que le mal, c’était aussi l’absence de bien, et non uniquement, un ensemble d’actes répréhensibles.
Nous continuons la lutte.
Si par hasard, mon ami était condamné pour délit d’opinion à ma place et ceci afin de servir d’exemple, il est bien entendu que je me servirais de son procès pour médiatiser l’affaire et faire connaître d’autant plus, mon travail et les pratiques discriminatoires, illégales et injustes qui entachent le fonctionnement de notre système. Il y a des gens qui refusent de leur propre chef, d’entrer dans les camps d’extermination. Vous ne réussirez pas à faire taire nos voix en utilisant vos outils de contrôle social.
1 Léonidas Durandal, et si c’était Jean-Marc Ghitti ? Site de délation des « masulinistes », mascuwatch.org (site fermée car illégal)
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