Les promesses non tenues de la libération sexuelle

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La « libération » sexuelle autour de 1968 s’était accompagnée de promesses de progrès et d’évolution. 50 après, force est de constater que les promesses n’ont pas été tenues :

  • La prostitution devait disparaître, car elle était le produit de « frustrations » à l’intérieur du mariage monogame. Selon la théorie féministe en vogue à l’époque, le mari volage allait voir les putes car il n’était pas libre de consommer du sexe libre.Or la prostitution n’a jamais été aussi importante. Elle vient désormais de l’étranger, du territoire national, elle se répand dès le collège (1), chose inimaginable dans les années 60. Des lois anti-racollage passif ont même dû être votées pour pouvoir nettoyer certains trottoirs de grandes villes alors que dans le même temps, les mariages n’ont jamais été aussi peu nombreux.

    La libération sexuelle a augmenté la prostitution.

  • Les violences conjugales devaient disparaître, car les couples qui ne s’entendaient pas, n’hésiteraient plus à se séparer, ce qui réglerait les problèmes de couples.Or les problèmes de couples n’ont jamais été aussi nombreux. Les violences conjugales n’ont jamais été aussi nombreuses selon les dires même des féministes (variation entre enquêtes ESG à partir de 1999), si bien que notre société envisage désormais la fin du couple.

    La libération sexuelle a augmenté le nombre de violences conjugales.

  • L’indépendance des femmes permise par leur entrée sur le marché du travail devait augmenter la richesse nationale, et n’augmenterait pas le chômage, bien au contraire.Or si la richesse nationale a augmenté dans un premier temps, il a fallu développer tout un tas de systèmes sociaux pour permettre aux femmes de s’insérer sur le marché du travail tout en conservant leurs prérogatives dans la famille. Désormais, la dette liée à ces mesures sociales grève d’autant la croissance. Le marché du travail s’est rempli à ce point de planquées improductives qu’il en est devenu inefficient. Mais les femmes sont tellement favorisées qu’en pleine crise, les taux de chômage masculins sont en train d’exploser et passer largement devant celui des femmes (2). Malgré quelques soubresauts, les taux de croissance de production chutent régulièrement. L’endettement de notre pays n’est plus sous contrôle. Et les féministes courent encore après l’égalité hommes-femmes au risque de détruire les dernières différences de rôles au seul profit des femmes.

    La libération sexuelle a favorisé le déséquilibre du marché de l’emploi.

  • Les viols devaient disparaître car la domination masculine permettait seule ce phénomène. Or les taux de viol augmentent d’années en années sans raison objective si ce n’est la fin du patriarcat (2). Parallèlement à ces comportements déviants, les hommes sont de plus en plus prisonniers de leur désir envers les femmes, et les femmes de plus en plus seules. La baisse du désir est évidente.La libération sexuelle a augmenté le nombre de viols.
  • L’épanouissement sexuel devait être la règle.Or il n’y a jamais eu autant de frustration et de manque de sexe (3). Au cours d’une vie, les nationaux ont toujours moins de rapports sexuels avec toujours plus de partenaires.

    La libération sexuelle c’est donc la baisse du nombre de rapports sexuels et de leur qualité.

  • Les enfants seraient voulus et heureux grâce à la contraception.Or les cas de dépression ne cessent d’augmenter (4). Le nombre de placements est désormais limité par le manque de moyens. Quant aux suicides, n’en parlons même pas. Ils sont si nombreux que les chiffres depuis 2011 ne sont pas publiés, et que l’euthanasie est sérieusement envisagée pour régler le problème. C’est toute une société qui se suicide. La contraception a diminué la libido des femmes, elle les a intoxiquées de produits dangereux, et a fait exploser le nombre d’accidents vasculaires chez elles. Les enfants « voulus » de cette génération, loin d’être plus heureux, se séparent plus que les autres, et de plus en plus.

    La libération sexuelle, c’est le malheur des enfants.

  • Le nombre d’avortements devait baisser, jusqu’à s’éteindre étant donné les progrès de la contraception.Or le nombre d’avortements n’a cessé d’augmenter (5). La courbe suit là-aussi une progression régulière, progression qui a été masquée par les chiffres truqués du gouvernement.

    La libération sexuelle c’est l’augmentation du nombre d’avortements.

  • Les femmes devaient s’épanouir, être plus heureuses. Il est incontestable qu’elles ont gagné en confort. Mais elles doivent s’occuper seules de leurs enfants, et de plus en plus. Elles sont prises en charge financièrement, mais deviennent de plus en plus dépendantes de l’Etat, instables affectivement, font des enfants pour elles par exemple, détruisent et se détruisent dans des relations incestueuses avec eux, et avec leurs partenaires sexuels.La libération sexuelle c’est l’asservissement des mères.
  • Les taux de reproduction de la population devait augmenter puisque les enfants seraient désirés.Or l’âge tardif de reproduction, les comportements affectifs et auto-destructeurs, la baisse de l’engagement, la prise d’hormones, le développement des maladies sexuellement transmissibles, a augmenté le nombre de cas de femmes objectivement stériles. Le maintien de la natalité en France n’a été obtenu que par un recours massif à l’immigration et à la médecine. La fécondité est de plus en plus dissociée de la sexualité pour des populations vieillissantes qui peinent à se reproduire tout en croyant savoir jouir.

    La libération sexuelle c’est la stérilité (6).

  • Les déviances devaient diminuer.Or ce qui était défini comme déviant a été sorti par réseautage des maladies psychiatriques (homosexualité) (7). Les scandales pédophiles se multiplient, les viols sur enfants aussi. Ils contribuent largement à faire augmenter le nombre de viols.

    La libération sexuelle c’est l’augmentation de la déviance et des perversions.

  • Les maladies sexuellement transmissibles devaient être éradiquées par l’action conjuguée des médicaments et de la contraception par préservatif.Or nous avons connu une des plus grandes crises sanitaire juste après la libération sexuelle, à cause du Sida. Il y a un retour des anciennes maladies qui deviennent de plus en plus résistantes aux traitements (8).

    La libération sexuelle c’est l’augmentation du nombre de maladies sexuellement transmissibles.

Nous ne sommes pas égaux, et nous ne le serons jamais, sauf devant Dieu. Etre réactionnaire c’est d’abord savoir réagir.

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1 « L’inquiétante arrivée de la prostitution dans les collèges », Figaro du 10/04/2015.

2 « Echec en temps réel de la féminisation après 1968 », Aimeles du 25/02/2015.

3 « Moins de sexe après la révolution sexuelle », Aimeles du 02/12/2013.

4 « Rapport unicef : la jeunesse familialement torturée » Aimeles du 23/09/2014.

5 « IVG en hausse chez les moins de 25 ans : la boucherie féministe n’a plus de limite », Aimeles du 08/03/2015.

6 « Un monde stérile au féminin », Aimeles du 01/10/2015.

7 « La théorie du genre s’étend dans le nouveau classement des maladies psychiatriques (DSM5) », aimeles du 10/06/2013.

8 « Les maladies sexuellement transmissibles plus résistantes aux antibiotiques », Metronews du 17/07/2013.

93 réponses à “Les promesses non tenues de la libération sexuelle”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    2011 : source Le monde du 03/06/2011 : link

    Plus de 60% des cas de Sida atteindraient les jeunes filles en principal, 72% en Afrique Subsaharienne.

    Ceci s’expliquerait par des pratiques sexuelles et sociales plus « en marge » (sexe, drogue…)

    Je reste assez dubitatif sur ces chiffres. Doit-on penser que les femmes seraient les premières victimes d’une libéralisation générale des moeurs ? Que les femmes ont naturellement une propension à avoir des comportements à risque plus importants ?

    Très loin en tout cas des images qu’on véhicule d’elles dans nos sociétés, beaucoup de femmes, plus que d’hommes en tout cas auraient des pratiques sociales à risque.

    Le Pape avait-il raison en fin de compte ? (l’utilisation du préservatif a-t-il permis de régler nos difficultés sociales?)


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « Aux Pays-Bas, une nouvelle loi autorise les moniteurs d’auto-école à être payés avec du sexe », RT du 19/12/2015.

    Et après, on appelle libération sexuelle « progrès » et « jamais vu ». Du resucé de partout oui.


  3. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Libération ?

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  4. Avatar de François ALLINE
    François ALLINE

    Suivant votre conseil, j’ai regardé rapidement le site du dénommé Arino et constaté que nous partagions la même affection pour la Fraternité St Pie X…


  5. Avatar de kasimar
    kasimar

    Vous oubliez également le divorce. Corollaire de cette fameuse libération sexuelle ( de la femme)
    Sinon je suis d accord avec Messaoud le libéralisme et la bureaucratie qui la compose est non seulement de nature vorace et utopique. Croyez en mon expérience professionnelle. Les gens des bureaux sont cupides égocentriques méprisants et arrogants et ce proportionnellement au rang occupé par ces derniers. Regardez par exemple le salaire d un journaleux payé pour vous enfumer et celui d un ingénieur ou un scientifique réellement utiles à la société. Ou encore le salaire d un membre du Conseil d administration d un ou d une PDG et celui des membres des services sociaux ou encore d une employée de crèche.
    Désolé mais il faut parfois regarder le monstre en face. Le système libéral capitaliste a dérivé. Comme tout système d organisation aux mains de gens inaptes a résister à la tentation la pire. Celle de la cruauté.
    Les femmes encouragées par les féministes; loin d’ avoir innové ont plagié les pourritures hommes qui y existaient déjà.


  6. Avatar de Jack Attali
    Jack Attali

    C’est helas vrai pour beaucoup de thématiques, il faut ajouter cela sur un plan plus global avec la dénatalité européenne qui justifie les plans d’une élite financière avec une immigration de masse en europe. Il y de plus en plus de femmes seules qui consomment massivement pour nourrir le capitalisme criminogène. La présence des perturbateurs endocriniens et hormonales dans les contraceptifs perturbent le cycle hormonal naturel des femmes ce qui peut expliquer des cas de cancer de plus en plus recensés, des cas de dépressions aggravés ou de stérilité, des choses voulues par des lobbys pharmaceutiques pour leur business.

    Au niveau du marché, les industries de luxe et du cosmétique achètent des foetus lors des avortements pour la conception de produits de beauté. Des femmes vivent de plus en plus de la démesure et recherchent de plus en plus des mecs virils du moins dans l’apparence physique, d’où la mode de la barbe qui fait un franc succès. On revoit dans cet exemple que des pulsions empiriques reprennent le dessus, elles ont voulu tué l’idéologie dominante du père ferme et autoritaires, elles ont tué le désir. Elles diront que non mais resteront hypergames, laissant plein de mecs de côté.

    Dans les couples n’en parlons pas, il est nettement plus difficile aujourd’hui de garder une compagne qu’en trouver et encore il faut entrer dans des critères précis.

    Ceci illustre cette mascarade qu’est le slogan « il est interdire d’interdire » et « la libération sexuelle ». Des composantes qui engendrent une déshumanisation, une destruction de la tribu, des familles traditionnelles, de la stabilité. Un tout ponctué par une insistance sur L’EGO et une perte de morale totale au niveau micro comme macro.

     


    1. Avatar de François ALLINE
      François ALLINE

      Kasimar et Jack Attali. Voilà deux commentaires collant vraiment à la réalité. Le féminisme et un maternalisme outrancier ont non seulement injustement agressé un masculin qui a tout donné mais détruit la famille, donc nos enfants, et on en mesure les conséquences.


  7. Avatar de François ALLINE
    François ALLINE

    J’ai lu votre article : « J’ai été élevé par deux femmes »

    Je retiens ce qu’en dit cet homme : «Je vous offre un témoignage, il n’a pas valeur de sondage»

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, pas plus qu’un(e) mauvais parent ne fait l’automne.


  8. Avatar de sonia
    sonia

    « Elle a surtout combattu la jouissance féminine pour les mêmes raisons que ce sont les femmes africaines ou autres qui excisent leurs filles »=>a lire cela on dirait que la jouissance féminine même dans le cadre du mariage ne devrait jamais exister quitte à utiliser une pratique barbares qu’est l’excision. Et d’ailleurs quel homme normal a envi d’une femme froide comme du bois? On se marie bien aussi pour les joie du sexe non ? Le problème aujourd’hui c’est que le sexe est devenu un produit marchand qui aliène et rend malheureux tous le monde et tous cela pour la grande joie d’un système capitaliste qui se rempli les poches de dollars.


    1. Avatar de François ALLINE
      François ALLINE

      Je me contente d’énoncer du factuel. Mère-église a conçu bon nombre d’encycliques relatives à la sexualité du couple. S’est montrée plutôt tolérante avec le masculin dans leurs applications et nettement moins avec le féminin. D’où ma comparaison avec les mères qui excisent leurs propres filles alors qu’elles devraient être concernées – en tant que femmes – au premier chef par cette mutilation, il me semble.


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Les femmes adultères ont été trop facilement pardonnées à mon goût, mais bon….


    2. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      sans parler que l’excision est une pratique animiste condamnée par l’Eglise.


  9. Avatar de Messaoud
    Messaoud

     

    Il y a une arnaque dans le mot « libération », il s’agit en fait de « libéralisation« , de soumettre le sexe à la loi de l’offre et de la demande. Cela rend logique toutes les conséquences décrites dans votre article. Plus de vols dans les sociétés capitalistes que dans celles qui prônent le partage, donc plus de viols, la prostitution (directe ou implicite) comme moyen de compenser un déséquilibre offre-demande, pas de notion d’engagement, etc. C’est l’histoire des marchands du temple, ni plus, ni moins. Soit on considère cela comme un moment de réconfort sacré qui doit précéder et suivre l’effort, soit on considère ça comme une drogue qu’on achète et il en faut de plus en plus pour le même effet, d’où l’augmentation des horreurs que vous décrivez.

     

     

     


  10. Avatar de François ALLINE
    François ALLINE

    De mon point de vue il n’y a jamais eu de libération sexuelle mais une libération de la jouissance féminine. La masculine est stigmatisée, traquée et condamnée en permanence. Viol – harcèlement au travail et dans la rue en conséquence d’une organisation sciemment voulue de la frustration masculine. Les féministes radicales font dans le puritanisme beaucoup plus fort que ne le fit l’église mère des croyants, cette femme qui fermait les yeux sur les débordements du masculin pour avoir compris que le désir de l’homme était à la base du besoin de reproduction des sociétés.

    Fermeture des maisons closes, infidélité monnayée au civile par le féminin et ce que vous soulignez, une recrudescence de la pédophilie. Cela étant c’est sous sa pire forme : L’inceste (et non ce diable d’étranger – curé, prof ect… – dont des médias noyautés par les féministes raffolent puisque stigmatisant le masculin), cette conséquence de son enfermement pour ce qui est du père et de la doxa sociétale faisant croire à la mère que l’enfant lui appartient. Cette ineptie contre-culture donnant ce que les psys appellent DA pour dépendance affective (Qui veut épouser mon fils…) préludant tous les dérapages qu’Anne Poiret dénonce dans son livre sur l’inceste féminin : L’Ultime tabou. D’où mon agacement à corréler pédophile donc PD = homosexuel = masculin. On ne parle pas (encore) de : Lesbophile que je sache, pas plus que de féminophilie ou femelophilie. Ce n’est pas très éthymologique comme démonstration, Pedos voulant dire enfant, mais tout le monde m’a compris.

    Je ne reprends pas les autres points pour les trouver malheureusement pertinents.

     

    Cela étant dit je ne traiterais pas cette dérive par un retour en arrière sous la férule de l’église. Quoiqu’elle progresse…


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Sans homme dans les familles, l’inceste au féminin est généralisé, et donc la pédomaltraitance. Cela en dit long sur l’état de notre société d’où le père a été exclu.

      Quant à la répression du désir masculin, je la crois forte, mais il en a toujours été ainsi. Un des enjeux de la société, c’est de la canaliser. Or sans le mariage, ce désir n’est plus canalisable, d’où le totalitarisme qui se met en place.
      Le désir féminin est lui-aussi contraint, mais tout comme pour les hommes, il ne peut en être autrement. Il y a des contraintes du désir qui sont souhaitables, car tout désir n’est pas légitime. Le désir féminin qui n’est pas assez canalisé de nos jours entraîne des débordements et des médiocrités terribles.

      Songez qu’en matière d’évolution, la société se rapproche de l’Eglise plutôt que l’inverse, car cette dernière était plus dans le vrai. Ainsi, il faut reconnaître à l’Eglise ce qu’elle a eu de bon et en quoi elle a eu raison. Sinon, pas de possibilité de progrès… Dire qu’un autre a été plus proche de la vérité est-il si difficile, quand bien même comme vous le soulignez, nous avons été loin d’être parfaits ?


      1. Avatar de Messaoud
        Messaoud

        La répression du désir masculin n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui, à mon sens. Il est au contraire exacerbé partout. C’est la jouissance masculine est traquée, en effet. Une « organisation sciemment voulue de la frustration masculine », oui Monsieur et pourquoi ? Parce que c’est vraiment dur de vendre des choses inutiles à quelqu’un de bien dans sa peau. Le marché et la croissance ont besoin de frustrés et de dépressifs, ils sont de bons électeurs/consommateurs. Cet état de frustration est celui où nous sommes le plus éloignés de Dieu, comprenez-le s’il vous plait.

        L’Eglise contient le désir masculin, oui. C’est nécessaire pour avoir une communauté qui tient debout, oui; mais c’est aussi nécessaire pour vraiment apprécier la jouissance. Quant au moine, il n’est pas frustré, il a pris du recul sur son propre désir, ça n’a rien a voir.

        Dans le premier cas, on a une femme qui passerait son temps à vous exciter continuellement, sans jamais vous satisfaire; dans le second une femme austère la plupart du temps, qui ne se dévoilerait que dans l’intimité mais en calmant le feu qu’elle a allumé. J’espère que mes images sont claires.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          J’ai dû vous relire plusieurs fois pour vous comprendre. C’est à cause de votre cadre d’analyse que vous tentez de faire correspondre au mien pour entamer un dialogue. Vous hésitez entre me répondre et expliquer votre pensée. Cette hésitation fait que je ne sais pas quand vous me répondez et quand vous exprimez votre idée.

          J’ai bien compris que vous tentiez d’opposer une conception capitaliste du monde à une conception religieuse. C’est une question bien complexe qui mériterait des développements. Je pense par exemple au fait que cette économie capitaliste soit née du Christianisme, et que ce ne soit pas un hasard. Je pense aussi à l’opposition Protestantisme/Judéité – Islam/Catholicité mise en avant dernièrement par A Soral.

          D’un point de vue théologique, j’imagine qu’il est difficile d’échapper au mal. Celui-ci se réfugie dans des comportements capitalistes aujourd’hui, mais l’économie capitaliste serait abolie, il serait ailleurs. Ainsi, s’il est vrai que le rapport marchand induise des comportements immoraux, il est tout aussi vrai qu’il puisse les défavoriser. Je crois donc que notre libre-arbitre est tout autant en jeu, que la machine immorale qui nous conduit au rabaissement. Car il y aura toujours des institutions immorales pour corrompre le coeur de l’être humain. Il est illusoire de vouloir détruire ces machines. D’autres les remplaceront, peut-être plus puissantes. Je crois qu’il est par contre important de travailler notre moralité, comme réponse au mal. Ce qui est impur vient de l’intérieur. J’imagine que le seul effort que nous puissions faire pour combattre ces institutions perverties, c’est de nous améliorer personnellement, ou quelque chose comme cela.

          Pour finir, j’ai compris que cette « libéralisation sexuelle » n’avait porté aucun fruit, parce que je l’ai constaté dans ma vie. Je ne veux pas jeter l’opprobre sur des gens. Mais s’ils peuvent faire le constat de notre échec, qui est aussi le leur, peut-être que tous ensemble, nous pourrons porter un regard lucide sur notre monde, et espérer l’amour. Par cet article, j’ai surtout voulu mettre les gens qui le liraient face à eux. Je ne crois pas à la critique d’un système, mais à celle des utopies qui gouvernent les âmes. C’est ce mouvement de l’âme qui a perverti notre monde.


          1. Avatar de Messaoud
            Messaoud

            Merci pour l’effort. C’était avant tout une réponse à François Alline, qui incluait en partie votre réponse, en fait. J’oppose une conception traditionnelle à une conception moderne. Le capitalisme est né du christianisme, le prophète Mohammed était commerçant, certes; mais des limites ont été unanimement reconnues, l’usure, c’est mal, on le sait, elle contient une nature monstrueuse en elle-même, elle est gloutonne. Cela ne fait plus débat. De même, le mariage préserve le sexe de la loi de l’offre et de la demande, entre autres intérêts. Qu’on soit bien d’accord, il y a toujours eu et il y aura toujours des putes et des usuriers, mais dans la société traditionnelle, on les reconnaît comme tels, et on a au moins une direction.

             

            Je parle plutôt de lutter contre le mal que de l’éviter. De même, j’ai bien conscience que le mal n’est pas le libéralisme, ou l’usure, qu’il est d’une nature différente et supérieure, mais je lutte ici et maintenant. Comme beaucoup de musulmans, je ne vois pas de dualité, mal de l’intérieur/mal de l’extérieur, ou combat politique/combat spirituel. Mon message me semble être tout autant un appel à renforcer sa Foi et sa moralité, en sachant échapper aux pièges tendus, qu’un message politique, et l’un ne peut pas aller sans l’autre pour moi. Chez nous le mot « Djihad » inclue les deux notions indistinctement.

             

            Merci encore de votre réponse, c’était très enrichissant.


          2. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Je me permet de corriger, je n’apposerais par le qualitatif de « supérieur » au mal, même si je comprends bien ce que vous avez voulu dire.


        2. Avatar de François ALLINE
          François ALLINE

          C’est bien Léonidas, vous élevez le débat.

          Messaoud : L’église a surtout mis le masculin au service du féminin dans le cadre du mariage et de la fidélité. Pour ce qui est de frustrer le masculin elle s’est plutôt comportée en « bonne mère » compréhensive fermant les yeux sur bordels et maîtresses. Les rois pouvaient en avoir ou y aller, tant que cela ne se voyait pas trop. La seule chose qui importait c’était qu’ils ne rompent pas les liens sacrés du mariage ce vrai fonds de commerce de cette institution. C’est ce qui a insupporté Henri VIII qui a coupé le cordon avec mère l’église pour instituer la religion anglicane. Mère l’église étant une femme s’est souvent montrée abusive, extraordinairement contrôlante (inquisition) et à l’image de la jouissance de son « genre sexué » sans limite instaurant un insupportable totalitarisme.

          Elle a surtout combattu la jouissance féminine pour les mêmes raisons que ce sont les femmes africaines ou autres qui excisent leurs filles. Faire en sorte qu’elles ne sombrent pas dans leur désir de jouissance sans limite détruisant ainsi leurs familles (nécessaire responsabilité qu’induit la paternité).Quant aux moines, ce sont le pendant des bonnes sœurs qui n’ont, pas plus les un(es) que les autres, envie de l’aventure conjugale et de tout ce qu’il subodore des emmerdements que cela suppose. Comptez dans leurs rangs un bon nombre d’anaphrodisiaques et une minorité qui ont vraiment la foi.


          1. Avatar de Messaoud
            Messaoud

            L’église a surtout mis le masculin au service du féminin dans le cadre du mariage et de la fidélité.

            Ah. Vous savez, quand on s’appelle Messaoud, qu’on est petit, moche et smicard, on ne refuserait pas un petit mariage arrangé. C’est toujours mieux que la masturbation.

            Pour ce qui est de frustrer le masculin elle s’est plutôt comportée en « bonne mère » compréhensive fermant les yeux sur bordels et maîtresses. Les rois pouvaient en avoir ou y aller, tant que cela ne se voyait pas trop.

            Oui, les huit derniers mots changent tout, selon moi. Car aucun système politique ne peut rendre un homme pervers juste, il ne peut que montrer une direction.

            La seule chose qui importait c’était qu’ils ne rompent pas les liens sacrés du mariage ce vrai fonds de commerce de cette institution.

            Pour des raisons qui à mon sens, se défendent.

            Mère l’église étant une femme s’est souvent montrée abusive, extraordinairement contrôlante (inquisition) et à l’image de la jouissance de son « genre sexué » sans limite instaurant un insupportable totalitarisme.

            Concernant l’inquisition, elle a été largement exagérée par les historiens français de la troisième république, très antireligieux. On racontait aussi aux petits l’histoire des ceintures de chasteté, il n’y a pas si longtemps. Il n’empêche que vous n’avez pas totalement tort, il y a eu des abus.

            Elle a surtout combattu la jouissance féminine pour les mêmes raisons que ce sont les femmes africaines ou autres qui excisent leurs filles. Faire en sorte qu’elles ne sombrent pas dans leur désir de jouissance sans limite détruisant ainsi leurs familles (nécessaire responsabilité qu’induit la paternité).

            Ah bon ? Et maintenant que le pouvoir de l’Eglise est presque à néant, vous voyez beaucoup de femmes « sombrer dans leur désir de jouissance sans limite » ? Elle détruisent leur familles, certes, mais il me semble que le rapport de la femme au sexe est différent.

            Quant aux moines, ce sont le pendant des bonnes sœurs qui n’ont, pas plus les un(es) que les autres, envie de l’aventure conjugale et de tout ce qu’il subodore des emmerdements que cela suppose. Comptez dans leurs rangs un bon nombre d’anaphrodisiaques et une minorité qui ont vraiment la foi.

            Oui, c’est une évidence, la nature humaine ne m’a pas échappé. Même pour un seul moine qui aurait la Foi, cela me semble valoir le coup, et je n’ai pas tellement vu d’alternative séduisante.

             


          2. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            .Je ne vais pas polémiquer (pas trop) puisque à mon avis sur le fond on est d’accord ; simplement relever cette histoire de ceinture de chasteté en confirmant que vous avez raison. C’est une légende urbaine inventée par des féministes pour justifier de leur oppression ancestrale. En revanche, ce qui n’est pas du tout une légende urbaine ; c’est la ceinture de chasteté masculine votée par les députés actuellement bloquée par le sénat. Je ne fais que constater que le féminisme (qui rejette cette femme/mère qu’est l’église qui a beaucoup fait pour la femme) poursuit sa croisade contre le masculin. Il n’est pas neutre de constater que cette arnaque de la libération de la femme a commencée dans l’Occident Chrétien. Les conditions économiques y sont pour beaucoup, certes, mais pas que.

            L’inquisition. Je vous assure que ça a bien existé et continue sous l’appellation « dogme de la foi ». Dans ma propre famille il en est un qui a fait beaucoup de mal à deux de mes nièces. La pire des tortures est psychologique.

            Pour les moines, je suis d’accord…tant qu’ils n’abusent pas de moinillons !

            Pour ce qui est de voir beaucoup de femmes sombrer dans la jouissance extrême ? OUI ! Sondage à l’appui de mes observations. Le fantasme le plus répandu chez les jeunes filles de 18/24 ans c’est un rocco siffredi qui les « bouscule » et elles sont nombreuses à passer à l’acte. Très jeunes.


          3. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Toute la société passée ne peut être vu à travers nos excès actuels : l’homosexualité a toujours été fermement condamnée dans les monastères. Que dire alors de la pédomaltraitance ! Au lieu de chercher le détail qui tue, le diable n’étant-il pas dans les détails, vous devriez voir le plan général, et les oeuvres extraordinaires menées par notre Eglise, notamment les monastères, l’accueil des enfants perdus, la transmission des écrits, le défrichage. Cela n’a pu se faire sans une Foi saine. Tout le reste n’est que projections d’une société malsaine comme la nôtre qui compte ainsi se dédouaner de ses échecs.


          4. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Henri VIII… un bel exemple de paix sociale et de réussite théologique ! A vrai dire, la position de l’Eglise sur l’union entre un homme et une femme, personne n’a proposé mieux pour l’instant. C’est comme le capitalisme : imparfait, mais sans modèle concurrent.

            M Alline, vous développez ici une pensée puritaine par dégoût. Les moines et moniales auraient été anaphrodisiaques ou je ne sais quoi. Une minorité de vrais croyants. Le mariage de l’Eglise : pas assez bien. Or ce sont des conceptions puristes. L’Eglise est en marche, elle se sait imparfaite, et elle progresse autant qu’Elle le peut, mais surtout autant qu’Elle est composée de personne prêtes à reconnaître leur perfection. Ne cherchez pas un système pur dans l’Eglise, mais concevez-là plutôt comme une institution tournée vers la Vérité et qui prend en compte la nature pécheresse de l’humain. Vous La comprendrez mieux et peut-être même : vous l’accepterez mieux. La perfection c’est le chemin de la conversion, non l’état de pureté.


          5. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            Léonidas, je n’ai pas émis d’avis sur la démarche d’Henri VIII sur le fond, mais sur la forme. Ce schisme n’est que la conséquence de la victoire de ses pulsions sur la raison. Je suppose que nous serons d’accord. Les grecs avaient, bien avant l’église, diagnostiqué que sombrer dans son désir n’apportait que désolation. Les anglais s’en sont remis et la vie de cette nation continue.

            Le fait que d’innombrables ecclésiastiques, moines ou sœurs se soient réfugiés dans des institutions pour échapper à cette obligation du mariage n’est pas une légende. Cela explique aussi le déficit des vocations puisqu’il n’y a plus d’obligation. De la même façon qu’il y a proportionnellement plus de prêtres homos que dans d’autres secteurs d’activité. Cela étant dit, vous le savez, cela m’est parfaitement indifférent s’ils exercent leur ministère avec talent.

            Depuis que je m’exprime sur votre blog, je crois être très clair Je n’ai pas besoin de boucs émissaires à stigmatiser pour m’absoudre de mes erreurs.


          6. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Dans vos mots, je comprends que vous ne vous sentez plus catholique. Vous appelez cela absence de dogmatisme. Moi j’appelle cela renoncement. Si le dogme est faux, alors il ne vaut plus rien. Si vous pensez réellement qu’il est faux, laissez-nous laver notre linge sale en famille. Vous ne voulez plus vous battre pour votre Eglise, faire d’effort pour Elle et vous en avez le droit. D’autres vivent l’Eglise en leur coeur. Une Eglise blessée de toutes parts comme le corps sanglant du Christ. Voilà comment je communie aussi. La blessure de mon Eglise n’est pas si différente de la mienne. La cohérence c’est aussi l’amour au-delà de l’incohérence.

            Quand vous accusez le dogme. En vérité, je suis certain que c’est l’institution qui vous rend sceptique. Or un croyant fait partie de cette institution et il a le devoir de l’élever. Pas simplement de voir le monde s’effondrer sous ses yeux. J’en conclus que vous avez perdu l’Espérance et la Foi, que vous cachez cela derrière une tentation matérialiste/naturaliste rassurante, que votre haine de certaines pratiques cache surtout un désir inassouvi d’être aimé, mais que vous êtes désespéré de ne plus pouvoir y croire.

            Car diantre, il me semble que selon votre récit, vos nièces ont été aidées à cette occasion, par des catholiques. A moins que… toute cette aide ait manqué cruellement d’amour. Que le prêtre ne les ait pas aimées, qu’elles se soient laissées aller, et que tout le monde ait justifié tant bien que mal le tout derrière une bonne conscience de circonstance. Je connais cela. L’incohérence entre le dogme et la pratique. La dissonance criante. Les blessures de famille qui refont surface.

            Il faut donc que je vous convertisse d’urgence en vous rappelant la bonne parole de Saint Paul que vous connaissez certainement aussi bien que moi (Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens, Chapitre 13, versets 1 à 8a) :

            01 J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
            02 J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
            03 J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

            Dans tout ce que vous me racontez sur vos nièces, une chose m’apparaît avec éclat : le manque d’amour. Et la résultante de tout cela : le scepticisme et la mort. Vos nièces et notre Eglise n’ont pas besoin d’un nouveau dogme en la circonstance mais de vivre d’amour. Vous regrettez qu’un prêtre n’ait été signe de celui-là. J’y vois encore cette aspiration horrible à la pureté. Vous ne changerez rien au monde impur si ce n’est vous-mêmes et avec les pires difficultés. Essayez-donc, vous comprendrez mieux ce prêtre idiot, et alors, vous ferez Eglise à côté de lui, à côté d’elles.


          7. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            Merci de tenter de réactiver ma foi (j’ai toujours apprécié ces passages de St Paul) que je n’ai confondue avec une adhésion sans réserve à l’église ; encore moins à certaines de ses officines qui font passer leur haine de l’autre bien avant l’amour qu’enseigna Jésus. Mes nièces sauvées par l’église ? Non. Par leur famille qui comprend des chrétiens, agnostiques, athées mais qui forment néanmoins une famille.

            On n’aime pas son prochain pour ce que l’on voudrait qu’il soit mais pour ce qu’il est.

             

            Si, à l’instar d’autres religions, le christianisme n’était pas prosélyte, leur linge sale ne serait à laver sur la place publique. On peut être croyant et en désaccord avec l’institution (Ce n’est ce que Mr Lefebvre a fait ?)


          8. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Tout en y participant à sa mesure…


      2. Avatar de François ALLINE
        François ALLINE

        Nécessaire canalisation de la sexualité. Bien sûr. Pédomaltraitance. C’est le bon terme. On peut y ajouter un autre : Pédophobie cette conséquence de l’hystérie de ces dernières décennies conduisant les parents à enfermer leurs enfants dans l’intimité des familles afin qu’ils » soient en sécurité » (20% des procès d’assise le sont pour inceste) Les colos se vident, le scoutisme périclite et le fameux vivre ensemble, déjà mis plus qu’à mal par les divorces, 8 fois sur dix à l’initiative de la femme, n’est qu’une incantation dérisoire. Les enfants n’affrontent plus l’extérieur, la vie de peur qu’il ne leur arrive bobo. Restent jusqu’à plus d’âge dans le cocon familial. Tout le contraire de l’éducatif consistant à conduire l’enfant au dehors.


    2. Avatar de sonia
      sonia

      je me permets de faire une mise au point sur la pédophilie. Vous dites être agacée par le fait de corréler pédophilie et homo sauf que l’histoire montre que dans les années 70 que mouvement pédophilie et homo (en particulier masculin)étaient unis comme 2 doigts de la main. C’est quand les victimes ont commencée à parler , que les associations de défense de l’enfance ont pris le dessus, que la société tout entière à rejeter en bloc ces mouvements pédophile que les homo se sont détaché des pédophile mais très tardivement (dans les année 90)

      je vous propose de lire L’enfant interdit Comment la pédophilie est devenue scandaleuse de François de Singly et qui raconte très bien cette horrible période pro pédophile dont les porte voix en France fut les gabriel matzneff, tony duvert et autres chiens littéraire. Cette période a laisse des trace avec la pédopornographie, la prostitution des mineurs et toutes cette sexualisation de l’enfance .Sans oublier les travaux d’Alfred Kinsey (soit disant précurseur de la libération sexuelle et surtout inspirateur des mouvements pédo avec la table 34 dans son livre sur la sexualité masculine ) , un autre pro pédophile gardner et son syndrome d’aliénation parentale bidon et j’en passe .Bref tous les chiens qui ont contribuer à la pseudo libération sexuel .

      Donc sur ce sujet les homosexuels sont coupable d’avoir permis à la pédophilie de s’ancrer dans les société occidentales .

       


      1. Avatar de François ALLINE
        François ALLINE

        Le mot pédophile est bien mal choisi pour vouloir dire « qui aime l’enfant » il aurait fallu lui substituer pédoclastie « qui maltraite l’enfant ». Cela étant vous confirmez ce que je dis ; la sémantique n’est pas choisie au hasard.

        Il y a une bonne et une mauvaise sexualité. La féminine et la masculine. C’est ainsi que nos sociétés les voient désormais. Une mère de famille de 5 enfants – enseignante – entretenant une relation sexuelle avec un garçon de 9 ans, pendant trois ans, a été condamnée à 6 mois de prison qu’elle n’a évidemment jamais fait. A Outreau, sur les 37 mis en causes, 29 étaient des femmes. Aux States, dans cette étude « hommes violés » de Lara Stemple ce sont des milliers de jeunes garçons incarcérés qui se font agresser sexuellement par leurs gardiennes. Personne ne s’en émeut. Un garçon qui a une relation sexuelle avec une femme, c’est dans l’ordre des choses. Cela ne peut pas le traumatiser, n’est-ce-pas ? Même si c’est sous la contrainte puisque c’est évidemment le cas. Lara est pourtant une féministe de la première heure.

        Le jour où on tiendra compte de cet état de fait – les mentalités changeant – peut être réaliserez-vous que la seule différence qui existe c’est que la sexualité féminine n’étant pas stigmatisée – pas encore du moins. Le pendant des chiens c’est les chiennes. Pour ce qui est de la sexualisation de l’enfance, il me semble que Belkacem s’est récemment prononcée contre ces lolitas fabriquées par qui ?

        Pédophilie, et pédérastie ont toujours existé. S’il faut les combattre c’est en apprenant à l’enfant que son corps lui appartient. Cette évidence semble se heurter à la nouvelle norme parentale consistant à penser que l’enfant – en conséquence naturelle de l’union de deux êtres – est successivement passé de l’état d’enfant/roi à Tyran, objet de désir et de plaisir, d’enfant carte de crédit à celui d’adulte dépressif ; ce depuis cette fameuse libération de la femme. Les enfants n’ont jamais été aussi enfermés qu’aujourd’hui. Dans les névroses parentales. L’intimité incestuelle de familles repliées sur elles-mêmes (Une femme sur deux élève son enfant seule en conséquence du parricide généralisé que nous connaissons en occident).

        Je crois que l’histoire va révéler de plus en plus d’évidences… notamment que le mieux est l’ennemi du bien.

        Il serait temps de libérer l’enfant !


        1. Avatar de sonia
          sonia

           

          pédophile /pédoclaste/pédosexuel les mots sont nombreux pour désigné cette perversion et pédophile est le terme le plus utilisé et le plus connu .C’est pour cela que je l’utilise .Dans mon message j’expliquai simplement comment les mouvements homosexuels certain pseudo scientifique comme Alfred Kinsey (financé par les Rockefeller) et certains écrivains ont contribué a ancré cette perversion même si ils ne sont pas arrivé à la dépénaliser (heureusement) . C’est un fait historique et c’est tout .

           

          « Pédophilie, et pédérastie ont toujours existé »=>toujours la même phrase qui revient et qui en faite cache des réalités plus complexe .Les violeurs d’enfant ont toujours été puni et ont toujours révolté tous les peuples du monde.

           

          Concernant le viol des garçons =>là je suis tout a fait d’accord la dessus c’est vrai que le viol des garçons et des hommes restent encore un sujet tabou et encore plus quand c’est des femmes qui le commettent. La violence n’a pas de sexe.

           

          « S’il faut les combattre c’est en apprenant à l’enfant que son corps lui appartient » =>oui mais .Oui car il est évident que l’enfant doit être informé de la présence de pervers et comment à son niveau s’en protéger .Mais il existe une autre manière aussi de protéger l’enfant c’est la prévention du 1er acte chez les pédophiles comme le fait l’association l’ange bleu . Il n’y a pas de raison de faire peser la protection des enfants uniquement sur les épaules de l’enfant ou des parents .

           

          Il serait temps de libérer l’enfant ! =>la par contre j’ai besoin de savoir ce que vous voulez dire

           


          1. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            Je regrette Sonia, ce qui vous parait évident ne l’est pas. Toutes les sociétés du monde ont eu et ont encore une approche différente de la sexualité de leurs membres.

            Ce sont les gothuls en Inde – et son kamasoutra – ou les jeunes dès 9 ans sont rassemblés à l’écart du village dans des dortoirs où ils s’initient à la sexualité entre eux avec le concours « d’aînés ». Ce sont les bongas-bongas mahorais (France) où les jeunes garçons à 13 ans s’installent à l’écart de leurs familles pour faire leurs expériences hors contrôle parental. C’est la société Mosuo, ce matriarcat Chinois, qui encourage ses filles dès treize ans à avoir des relations sexuelles alors que son voisin patriarcal avait des dortoirs sexuels ; et là vous allez bondir, ce sont les Sambia, Kashis ect… ces sociétés de nouvelle guinée qui retirent les garçons à leur mère à 9 ans, les placent dans la maison des hommes ou ils se virilisent en leur apprenant à faire des fellations… c’est millénaire pour toutes ces sociétés et je pourrais vous en citer bien d’autres. Je suppose que c’est ce qui a inspiré les crétins dont vous parlez ; vous rappelant que ce sont les femmes qui sont à l’origine et les principales actrices (bénéficiaires ?) de la libération des mœurs. Alors définir nos normes comme universelles et ancestrales c’est une vaste blague. Elles le sont devenues par la force des baïonnettes de la sainte église catholique et romaine, institution vampirisée et gangrenée par un féminin frustré n’ayant qu’un objectif : Domestiquer le masculin.

            Il s’avère que notre société occidentale et son puritanisme coercitif féministe pire que celui de l’église fabrique des dépressifs à la pelle ; un million de professionnels de la santé mentale remplaçant aujourd’hui des emplois industriels autrement plus constructifs. Pour quel résultat au juste ? Une jeunesse perdue et dépressive se disant sacrifiée et désabusée (sondage du monde sur 210 000 jeunes). La pornographie est on ne peut plus en hausse, Léonidas l’a fort bien expliqué.

             

            Donc, libérer les jeunes c’est le faire de l’emprise de leur « mère » et de ses névroses. Leur corps leur appartient (comme celui des femmes semblerait-t-il) et s’il leur arrive une aventure désagréable il faut qu’ils se l’approprie, en soient responsables afin de la surmonter. D’où la nécessité de leur dire au plus tôt comme de prier leurs mères et ces pères qui sont devenus des mères-bis de relativiser plutôt que de dramatiser. D’autant que s’il est difficile de savoir ce qui se passe dans la tête d’une femme, c’est encore plus compliqué lorsqu’il s’agit d’un enfant. Sonia, j’ai 62 ans. J’ai vécu ma vie et mes expériences. Bonnes ou/et mauvaises. C’étaient les miennes. Ma mère comme mon père n’ont jamais mis leur nez dans mon slip et c’est heureux. J’ai, comme la plupart de ceux de ma génération, connu une liberté dont la libération de la femme a privé les générations qui m’ont suivi. Libération = liberté, non ? Les enfants n’ont jamais été autant enfermés qu’aujourd’hui, particulièrement en Occident. Pour quel résultat ?


          2. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Vous êtes assez intelligent pour ne pas céder au relativisme. Tout ne se vaut pas. Les pratiques que vous décrivez dans les autres sociétés devaient canaliser la sexualité de chacun, et conserver le prérogatives des hommes et des femmes. La nôtre, catholique, s’est orientée vers un mariage de jeunes gens libres et une union consentie. Quoi de plus élevé ? La pulsion sexuelle est là, pour l’homme et la femme, autant qu’elle s’épanouisse dans un cadre permettant aux hommes et aux femmes de s’élever. Notre société actuelle en revient au seul stade animal. Ce n’est pas équivalent au cadre catholique. Une femelle en rut fécondée par plusieurs mâles en 30 secondes, qui retournent après courir dans la savane, pratiquer sodomie et fellation le cas échéant, ne vaudra jamais les obligations communes que nous nous sommes donnés à l’intérieur du mariage catholique. La contrainte et la frustration sont parfois libératrices. (soit dit en passant, je serais bien curieux que vous nous détaillez l’histoire de vos deux nièces car même si je défends notre Sainte Eglise, j’ai besoin de retours pour améliorations), raison pour laquelle je n’exclus pas le mariage arrangé comme signe de civilisation toujours supérieur à la bestialité pornographe que nous subissons actuellement (ce passage est pour M Messaoud).


          3. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Attention, le fait que le « corps de l’enfant lui appartient » ne réglera en rien le problème si on songe que l’adulte peut pervertir les désirs d’un enfant. La pédomaltraitance prend corps dans les manques affectifs et familiaux d’un enfant, qui peut accepter, voire susciter, d’avoir une relation inappropriée avec un adulte. Les cas d’enlèvements dramatiques et extraordinaires sont très minoritaires en matière de pédomaltraitance. Ils sont dramatiques, mais n’ont rien à voir avec 99% des cas réels d’abus qui se pratiquent dans des cadres familiaux/amicaux où il n’y a plus d’amour.

            C’est à l’adulte de dire à l’enfant quelles sont les limites de son corps et de ne pas le profaner. Car l’enfant en manque de repères saints, est incapable de poser des limites. Il ne les connaît pas de lui-même. Voilà encore pourquoi des pédomaltraitants peuvent dire devant les tribunaux en toute bonne foi : « l’enfant était consentant » ou en résumé « le corps de l’enfant lui appartient, il a fait ce qu’il en a voulu, et il a choisi d’avoir une relation sexuelle avec moi ».

            Or le consentement de l’enfant n’enlève rien à l’abus. Dans notre société folle du désir individuel, on croit que tous les désirs sont légitimes. Mais il y a des désirs pervers, des pulsions mal orientées, illégitimes, dénaturées, déviantes etc… et c’est aux adultes d’éduquer un enfant à grandir en les contenant. Cela ne lui viendra pas forcément naturellement, surtout s’il n’a pas eu un père et une mère unis et aimants (« J’ai été élevé par deux femmes » figaro du 09/01/2013)


          4. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            Ahhh, mes deux nièces… C’est simple, l’une s’est fait abandonner par son mari alors qu’elle était enceinte de son cinquième enfant. Il l’a quitté pour une autre. Ce fut moyen… Intervention de ce prêtre (un de ses oncles maternel) qui lui a pourri la vie ainsi qu’à sa sœur à qui il a interdit de lui parler la menaçant des foudres divines pour avoir été une mauvaise épouse…. Mes nièces sont très pieuses (trop ; Fraternité St Pie X) d’où dépression des deux et grosse-colère de ma part. Ma contribution a consisté à soutenir le divorce religieux de la « cocue » en témoignant à l’évêché de Chartes indiquant essentiellement que c’était un mariage arrangé par les belles mères. Ce qui fut exact. Moyen âge, nous revoilà… Mon frère (son père) était dogmatiquement contre le divorce mais a révisé sa position. De la même façon qu’un autre de mes frères homophobe a révisé la sienne lorsque l’un de ses enfants lui a annoncé être homo après six ans de dépression et de comportements suicidaires. C’est fou ce que les gens peuvent évoluer dès qu’ils sont concernés… !

            Vous comprendrez mieux pourquoi je ne suis pas (n’ai jamais été) dogmatique.

            Et pour répondre à votre deuxième post, si les enfants ne savent pas ce qu’ils veulent, ils savent très bien ce dont ils ne veulent pas et si de mauvaise aventure il leur arrive de subir une agression. Il faut qu’ils sachent qu’ils peuvent ET DOIVENT en faire part. Qu’ils ne sont ni coupables, ni responsables et que l’adulte sera puni. Pas eux. Il faut déculpabiliser et ce n’est pas ce qui se passe.

             

            Les propos des adultes affirmant un présumé consentement ne sont pas inexacts (Selon Freud) mais inappropriés en ça qu’ils se heurteront lorsque l’enfant grandira à un opprobre culturelle dont je ne conteste pas la validité, évidemment. Le relativisme n’a d’intérêt que pour une seule raison qui est de démontrer que dans ces sociétés primitives ou premières, ce n’est pas la culture qui domine mais la nature et si les enfants ne sont pas traumatisés c’est pour ne pas justement être sujets de culture. Ce que j’en conclus : Oui à la lutte contre la pédomaltraitance sous toutes ses formes. Non à la destruction psychique de l’enfant qu’induit cette diabolisation que l’on ne retrouve d’ailleurs dans aucuns textes religieux quelles que soient les civilisations. Ce mot et ce qu’il recèle n’est apparu dans notre civilisation qu’en 1969, c’est-à-dire à la libération de la femme, c’est-à-dire aux débuts de cette extraordinaire campagne de destruction du masculin au moyen de sa sexualité.


          5. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/proces-insoutenable-aux-assises-de-la-moselle-une-enfant-violee-par-un-homme-avec-la-complicite-de-sa-mere-1448035928

            Je crois que ce procès de la semaine dernière résume assez bien mon point de vue. C’est homme violant une gamine de 5 ans, acte prémédité avec sa mère. Il n’est donc pas question d’homosexualité – donc de masculin – mais bien d’une monstrueuse démarche bien hétéro. Pour ce qui est des « études » de Kinsey ou assertions d’autres défendant les rapports sexuels adultes/enfants, la bonne question serait plutôt à poser à Léonidas afin de savoir pourquoi l’église ne s’en est inquiétée que lorsque la doxa sociétale a diabolisé ce fait (Moi j’ai une idée sur la question…)


          6. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Je trouve difficile de juger du passé, à une époque où les personnes avaient du mal à imaginer de tels abus possibles.

            Pour préciser concernant les abus sexuels sur mineurs, je crois que l’immaturité homosexuelle suit de très près l’immaturité hétérosexuelle. Par contre, il me semble que les abus sur les petits garçons sont majoritaires dans les statistiques tandis que les pratiques homosexuelles sont très minoritaires dans les populations. Vous conclurez de vous même étant donné que je ne peux pas le faire sans m’exposer aux foudres de la loi (une loi qui ne vient pas de l’Eglise pour le coup).


          7. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            Je ne sais pas ce que vous entendez par « le passé » mais il y a 44 ans j’étais stagiaire éduc à Villiers le Bel dans un foyer de jeunes délinquants. Un jour je rentre dans le bureau du dirlo, il avait un gamin de 13 ans sur les genoux pantalon baissé…. J’en ai fait part à mes collègues, silence radio. Puis à la patronne de l’association, une mère de famille de 12 enfants évidemment catho et….je me suis fait virer et….recaser à Ermont dans une assoc d’éducs de rue (comme les curés que l’on changeait de paroisse) A l’époque tout le monde s’en foutait et je pourrais vous en raconter beaucoup d’autres. Les mères couvraient leurs maris tout simplement parce qu’ils étaient la puissance financière. Ça allait d’ailleurs beaucoup plus loin puisque effectivement j’ai fait des signalements pour intervenir dans des familles et il n’y a jamais eu de suite.

            A cette même époque il y a eu cette histoire bien connue du bateau. Les types ont été condamnés l’année dernière et j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt la procédure. J’ai regardé le documentaire où les enfants devenus adultes s’exprimaient et, de fait, ils ont l’air détruit. Mais par qui en tout premier lieu ? Parce ce qui leur est arrivé ou ce qu’on leur a dit qu’ils devaient ressentir ? Les jeunes homos ne sont pas suicidaires en raison de leur sexualité mais du regard de l’autre ; de la société. D’autre part, dans quelle catégorie classez-vous le père (hétéro) qui viole son gamin : Hétéro ou homo ?

            J’ai déjà soulevé ce que l’hystérie anti-pédophile a comme responsabilité pour avoir créé la Pédophobie conduisant à enfermer les enfants (pour leur sécurité, tu parles).

            Donc en effet, je ne partage pas votre analyse en ce qu’elle donne des conclusion partisanes qui ne servent pas la « cause » d’un masculin qui en a bien besoin.

            Je pense donc que s’il faut en effet combattre ce fléau, mais qu’il est indispensable de rendre l’enfant/propriétaire responsable de son corps dans le même temps (Ce que ma génération a connu avant cette OPA fémino-maternaliste se développant sur la culpabilisation d’un masculin qui non seulement baisse la tête mais acquiesce.

            Pour ce qui est des garçons plus souvent victimes, c’est un point de vue… (Ne perdez pas votre temps avec les statistiques françaises elles sont encore bidons)


          8. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            Je trouve cette classification hétéro homo ridicule comme Philippe Arino. Je préfère parler de pulsions. Ainsi, un père, peut très bien avoir des pulsions homosexuelles qu’il satisfait sur son enfant, mais plus souvent sur l’enfant d’un autre (puisqu’en plus, il faut passer le tabou de l’inceste). Evidemment, je ne crois pas que le suicide des jeunes homos soit un fait social. Il y avait moins de suicides par exemple, à des époques jugées réactionnaires… Tout cela, c’est de la propagande pour éviter de rencontrer en vérité des personnes à pulsions homosexuelles.
            Personnellement, je ne défends pas spécialement les hommes. C’est vrai qu’ils sont les principaux bouc émissaires actuellement. Cependant, défendre les hommes à tout prix, ce serait faire le jeu du féminisme, et n’agir qu’en miroir. Je lutte contre la plaie féministe qui détruit les relations saines entre hommes et femmes. Je ne suis pas dans l’optique américaine MGTOWN. Je crois que c’est une erreur, même si je respecte beaucoup leur travail. Il faut croire aux relations hommes femmes, malgré les femmes, malgré le féminisme. Telle est ma conviction.

            https://aimeles.net/lemasculinismefaire-valoirdufeminismeunehistoiredesluttesmasculinesmodernes/

            Bon sang, en êtes vous rendu au point de penser que les relations hommes femmes soient impossibles ? Pourtant, la règle, c’est que ça marche, quand on n’attaque pas le couple de toutes les manières possibles et imaginables.


          9. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            A priori, on ne peut pas mettre de graphiques sur votre blog, donc je vous envoie un lien en réponse à votre constat concernant la victimisation des jeunes garçons en déduisant que proportionnellement au « nombre d’homos » ils étaient plus concernés :

            http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2014001/article/14008-fra.htm#a1

             

            Extrait de l’étude : En plus de varier selon l’âge, le taux d’enfants et de jeunes victimes d’infractions sexuelles varie en fonction du sexe. La plupart (81 %) des enfants et des jeunes victimes d’infractions sexuelles en 2012 étaient des filles. Ce résultat a été observé dans tous les groupes d’âge. Même si les filles étaient plus souvent les victimes d’infractions sexuelles dans tous les groupes d’âge, l’âge auquel le taux d’infractions sexuelles était le plus élevé différait chez les garçons et les filles (graphique 6)


          10. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            Qui a écrit ce texte que vous venez de m’envoyer et dont a priori je partage l’analyse (je le relirai)


          11. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            C’est ce que je fais : Combattre le fémino-maternalisme en mettant l’accent sur l’insuffisance et la toxicité du pouvoir des femmes sous ses deux aspects. Particulièrement le maternel ce que l’on peut juger aux résultats : Incivilités (un prof sur deux s’assure) Djihadistes bien français ( + de 50% cathos et athées). Je ne doute pas une seconde de leur volonté totalitariste. De leur absence de réel désir d’égalité, pas plus salariale qu’autre. Le tertiaire leur donne déjà les moyens de gagner plus.

            Il faut militer pour en finir avec la mixité scolaire et réintroduire les codes éducatifs du masculin (rites). Les hommes sont en passe de ne plus être que des moyens (ce qui est déjà le cas) sans bénéficier en retour d’un légitime respect sous forme de reconnaissance. Le soutien des féministes à l’homosexualisation ne peut se comprendre que pour considérer qu’il s’agit de sexualité/plaisir ce pour quoi elles militent pour elles-mêmes. D’autre part ces combats sont essentiellement menés par des lesbiennes. Si l’on considère que pour être un homme il faut désirer une femme, donc ne pas être homosexuel, être à son service et désormais accepter d’être soumis – ce qui se passe – sans contrepartie autre que d’être dépossédé de tout ; on fait leur jeu. Il n’y a pas plus d’homos qu’avant, en revanche la société s’androgynise ; se féminise à la vitesse grand V.

            J’apprends aux garçons qui m’entourent à se passer de femmes (techniquement) ce qu’elles font à l’inverse, de façon à ce que lorsque la nature reprenant ses droits les pousseront l’un vers l’une, ils ne soient pas en position de faiblesse, donc de dépendance. Je casse le mythe de la « bonne mère » indispensable, affirmant qu’elle est nécessaire sans plus. Je souhaiterai que la loi sur l’IVG soit revue de façon à ce que dès fécondation l’embryon soit sous la responsabilité des deux parents, de façon à ce que si le géniteur veut devenir père, elle soit tenue de le porter, de l’allaiter et qu’il en ait la garde, donc la responsabilité. Après, elle fait ce qu’elle veut…

             

            Vous voulez reformer la cellule familiale homme/femme. D’accord. Il faut attaquer sur ce qu’elles ont de plus sensible : L’enfant. Et là elles reviendront vers l’homme.


          12. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            J’essaie plutôt d’apprendre aux garçons que je côtoie à rentrer au contact des femmes, à jouer de l’interdépendance, et à exiger d’être aimés. Je crois que les femmes reviendront vers les hommes le jour où ils seront respectables, où ils n’accepteront pas d’autre comportement de leur femme que de l’amour. Les femmes sont très mimétiques en matière de comportement dans le couple. Si elles n’admirent plus leur compagnon, elles l’abandonnent. Mais c’est vrai aussi que si elles le craignent, elles restent, ce qui peut prêter à confusion. Il y des femmes faibles. Celles-là sont prêtes à tout et à abuser de leur compagnon. Mais il y a une majorité qui si elles sont faibles, surpassent tout de même leur compagnon, et le méprisent à raison : regardez simplement autour de vous, tous ces hommes français mous faibles, sans règle. Les femmes donnent plus de règles aux enfants qu’ils ne le font. Et puis la servilité, l’individualisme comme seule règle de vie. Vous respectez ces hommes et vous voudriez leur redonner une légitimité dans la société ? Pas moi. La plupart des femmes finissent par les mépriser à juste titre. Certes, devenant filles-mères elles dégénèrent de plusieurs degré dans l’échelle de l’humanité. Seulement en restant avec leur homme, elles ne se seraient pas élevées bien haut. D’ailleurs, en parlant de cela. Combien d’hommes se sont faits abandonner comme des merdes et ont refusé de se donner les moyens de réagir de manière efficace ? Des charliemoutons prêts à se faire saigner sans rien dire ou à réagir de manière émotive à la manipulation comme des femelles. Je veux voir plus haut.


          13. Avatar de François ALLINE
            François ALLINE

            La différence Léonodas c’est que vous êtes gentil. Pas moi !

            Exiger d’être aimés… (C’est possible de le faire pour ce sentiment ?). Je table sur le respect. Sur la maîtrise de leur désir (Soit-dit en passant ils préfèrent de plus en plus leur console de jeu).

            Pour ce qui est de l’homme mou, herbivore chez les japonais, doux chez les norvégiens et de la soumission de plus en plus patente de l’homme occidental en général ; elle lui a valu l’appellation d’Hétérofiotte par Soral me semblant aussi pertinente que justifiée.

            Notre société a besoin d’un ministre des droits du masculin (parité devrait obliger) qui restaurent l’estime de soi de celui-ci en démontant officiellement les mensonges féministes sur l’oppression patriarcale ancestrale. Démontre, ce qui n’est pas difficile, ce que nos sociétés lui doivent sous la forme de ce qui fut le « système patriarcal » donnant civilisation, mettant l’homme au service de la famille, donc de sa femme et de leurs enfants COMME de la société.

            Je sais pas si les femmes sont mimétiques, en revanche les critères économiques, non seulement ne changeront pas mais de plus évolueront en leur faveur (Regardez au Luxembourg). Donc, n’ayant plus financièrement besoin de l’homme elle replace l’institution du mariage par celle de la CAF pour les fauchées persuadées de ce que la société (comprenant l’église) leur a appris. La mère serait indispensable, le père, non. Il faut mettre le nez du fémino-maternalisme dans le caca de son incompétence.

             


          14. Avatar de Léonidas Durandal
            Léonidas Durandal

            L’incompétence a des limites. Nous allons en voir le bout d’ici peu.


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