La démographie est une science impossible. La versatilité des choix individuels, les changements d’époque, l’évolution des conditions matérielles empêchent la plupart des anticipations. Pour simplifier son analyse sur le sujet en 2005, E Musk en était revenu à un indicateur assez simple qui était celui des naissances contre celui des décès, et leurs évolutions. 5 ans avant que je ne compile mes premières données sur le sujet, il avait averti les pays développés qu’ils étaient sujets à une menace d’effondrement démographique.
Alors que les féministes françaises arguaient du bon taux de natalité dans notre pays, pour éviter toute remise en question, je n’avais eu de cesse de les contredire en argumentant sur des critères environnementaux en 2011, psychologiques en 2015, économiques en 2018 et 2024, et même par rapport au rôle qu’y tenaient les hommes en 2024. Je savais que l’immigration et le mécanisme des naturalisations nous masquaient les évidences. Je pressentais aussi la force du déni et l’inertie de celles qui avaient intérêts à ce que rien ne change pour sauvegarder leurs croyances et leur pouvoir.
Or depuis quelques années, nos féministes nationales ne peuvent même plus s’accrocher à ce seul argument : l’effondrement est là, même concernant ce fameux taux de natalité des françaises. Il est descendu à 1,68 enfant par femme en 2023 après avoir connu un pic à 2,03 en 2010. La féminisation de la société a abouti à sa stérilisation. Et l’immigration augmente sans cesse sans même pouvoir l’empêcher. Les structures sociales et nos institutions sont en train de s’effondrer, et ce n’est qu’un début. Je vais vous expliquer pourquoi.
A l’origine de notre erreur, le seuil de renouvellement des populations défini à 2,1 enfants par femme est faux. Il est bien plus élevé. Nous nous sommes basés sur de très mauvaises analyses pour orienter notre société. Mathématiquement, cet indice conjoncturel de fécondité est élaboré à partir du constat qu’il y a à peu près 1 naissance fille pour 1,05 naissance de garçon, et qu’avec le taux de mortalité de nos pays, il faut compter 0,05 de « perte » pour que des enfants arrivent en âge de se reproduire sans mourir avant. Implacable. Si chaque année, nous sommes en dessous de ce taux, alors nous n’aurons pas assez de femmes adultes pour reproduire un nombre égale d’humains au sein d’une société définie, disons 25 ans plus tard. Pourtant voilà de la très mauvaise mathématique, bien inférieure à ce que le sens commun aurait pu nous en dire.
Déjà, si les femmes ont des enfants, à 20, 25 ou 30 ans, les prévisions en sont bousculées. A espérance de vie égale, la reproduction est plus lente si elle survient à 30 ans chez un groupe de femmes, comme c’est le cas chez nous pour le premier enfant. Conséquemment, la population diminue, même si cette diminution va être masquée tant que l’espérance de vie augmente. Nous semblons avoir atteint un plafond sur ce point. Mais il y a bien pire. Cet indice conjoncturel de fécondité (ICF) est basé sur un état statique de la société. Or il aurait plutôt fallu faire appel à des mathématiques « dynamiques » comme l’analyse des séries convergentes ou divergentes pour avoir une idée de ce qui nous arrivait, et de ce qui nous arrivera à l’avenir si nous continuons dans le déni. Voilà ce qu’E Musk essaya de réintroduire en 2005 de manière assez intuitive en se penchant sur l’évolution du nombre de morts et de naissances. Son raisonnement, il est possible de l’appliquer sur les taux de fécondité. Ces taux de fécondité ne sont pas des états statiques, mais des évolutions qui se nourrissent de leurs évolutions. Je veux dire par là, qu’une baisse tendancielle, peut devenir irréversible et tendre vers 0. Vous pourriez être à 10 enfants par femme, si une telle mécanique se mettait en place, un pays pourrait disparaître assez rapidement, si elle convergeait vers 0…
Or à aucun moment dans nos pays, nous nous sommes posés la question de savoir vers quoi convergeait cet ICF. Il converge pourtant vers un chiffre identifiable, même si ce dernier nous est caché. Les conditions matérielles psychologiques ou spirituelles variant, ce chiffre varie également. La variation varie pour le dire autrement.
Il faudrait une thèse statistique et sociale pour définir avec précision les convergences d’une population donnée selon son état, et combien lui faudrait-il d’enfants par femme pour qu’elle se reproduise. Je n’ai pas le temps et l’argent de mener un tel travail herculéen. Je peux cependant en faire appel au bon sens de chacun pour obtenir une approximation argumentée, à la louche de 3 à 4 enfants par femme pour que notre société actuelle se reproduise. Je veux dire par là, que je suis convaincu que nous sommes très loin du compte avec notre taux de 2,1 enfants par femme. Pour le dire en des termes plus littéraires, nous avons enclenché une mécanique de mort qui s’entretient d’elle-même. Et en voici les raisons objectives :
_ Les femmes ne sont pas des poules pondeuses qui produisent à la commande. Ce taux de 2,1 enfant par femme sous-entend qu’une femme est égale à n’importe quelle autre, qu’elles réagiront de manière identique, ou tout au moins que la fécondité des unes compensera les « déficiences » des autres pour s’égaliser. Pas sûr. Si celles qui se reproduisent engendrent des filles qui n’ont pas envie de se reproduire et si au contraire, celles qui ne se reproduisent pas, n’ont pas eu l’occasion de cultiver une fécondité réelle, la reproduction pour la génération suivante sera convergente vers un chiffre en dessous du seuil de reproduction.
Il ne suffit pas non plus, de donner de l’argent aux femmes pour qu’elles veuillent avoir des enfants. Cette vision animale est très loin de ce que nous avons besoin en société. Lorsque des femmes se reproduisent de manière trop animale, au contraire, leurs enfants deviennent un poids pour la société, au point que cette dernière les leur enlève souvent. Il y a donc une incohérence totale dans les discours politiques quand ils nous suggèrent qu’il suffirait de donner de l’argent pour que les femmes pondent alors que cette avidité nourrit la destruction sociale.
Au contraire, le désir d’enfant est un préalable à l’augmentation du taux de fécondité, pas le désir de sécurité matériel qui vient ensuite. Les allocations ne peuvent être efficaces qu’à partir du moment où ce désir d’enfant préexiste. Or d’où vient le désir d’enfant ? Lui-même pourrait être évalué suite à une prospection complexe, que je n’ai pas les moyens de mener à bout, et que je résumerais pour l’instant à : « est-ce que les couples sont solides, heureux et confiants en l’avenir ? » Et moins intuitif encore : « Est-ce que les femmes aiment les enfants ? »
Cela a l’air idiot de le dire comme ça, mais il faut que les femmes aiment les enfants pour en avoir et ce n’est pas si naturel que ça. Les femmes élevées dans des familles de 1 ou 2 enfants, voire 3 enfant, qui ont grandi dans un environnement familial leur rappelant qu’il était « cher d’avoir des enfants » et que donc, il n’en fallait pas trop, perdent forcément leur désir de devenir mère, et un peu de leur culture. Etre heureuse d’être mère, ce n’est pas avoir peur d’être mère, peur d’avoir « trop » d’enfants. C’est au contraire, accueillir la vie, assez largement. Cette culture de mère peut se perdre dans de large pans de la société, surtout à 2,1 enfants par femme avec peu d’écart type, et la retrouver est très difficile. Une fois que cette culture s’est perdue, une femme ne sait plus comment s’occuper d’enfants, ni y trouver son intérêt et elle cumule alors les difficultés au quotidien, ce qui la décourage d’autant plus, surtout dans notre société qui a fait fi des solidarités intergénérationnelles, et où l’enfant n’est plus un besoin. Au début d’un tel mouvement, l’enfant est d’abord vécu comme une contrainte, puis une charge et enfin une gêne à supprimer. Le mouvement no child ou l’évolution statistique nous indiquent que beaucoup de nos femmes en sont arrivées à cette conclusion.
En france, un tel mouvement a pris de l’ampleur depuis que les lois sur les successions sont devenues égalitaires. Cette espèce d’archaïsme francilien a obligé toutes les familles françaises dotées d’un patrimoine à revoir leur fécondité pour espérer perpétuer leur statut social. Le 19ème siècle a vu une quasi stagnation de la population dans notre pays qui avait pourtant été l’un des plus fécond d’europe. Le baby boom de l’après deuxième guerre mondiale est une parenthèse qui s’est refermée bien vite. Plus généralement, depuis 1 siècle et demi, les familles se sont habituées à avoir moins d’enfants pour transmettre un patrimoine plus important à chacun d’entre eux, patrimoine culturel ou financier d’ailleurs. Et les femmes ont progressivement perdu le goût des maternités nombreuses. De nos jours, beaucoup d’entre elles seraient incapables de gérer matériellement, spirituellement, ou psychologiquement une telle situation. Ce n’est pas leurs filles qui le pourront.
_ Les accidents de la vie finissent par toucher les femmes plus reproductives que les autres. Stérilité biologique, accident, maladie, toutes les familles finissent par être touchées par de tels maux. Les enfants d’une femme qui ne se reproduira pas, ne manqueront pas à la société. Par contre, lorsque de tels malheurs finissent par toucher des familles fécondes, le taux de natalité du pays en est forcément affecté. Bien entendu statistiquement, de tels incidents peuvent paraître neutres et négligeables. Ils ne le sont pas surtout sur plusieurs générations. Le moindre risque qui peut peser sur ces femmes impacte toute la société. La société devrait intégrer que des accidents futurs dans les familles fécondes pourraient augmenter mécaniquement le niveau nécessaire du seuil de reproduction. Là aussi, il faudrait plus de 2,1 enfant par femme pour anticiper sur de tels risques.
_ La stérilité est cumulative. Qu’elle soit d’origine biologique, psychologique ou spirituelle, la stérilité appelle à la stérilité. J’entends les animalistes me dirent que les plus forts survivent et se reproduiront forcément. Mais tel n’est pas le cas dans la réalité. Certes, il faut espérer qu’il y aura toujours quelques couples d’humains sur terre pour se reproduire malgré un désastre total. Cela ne règle en rien les problèmes actuels de notre société. A ce compte là, des espèces plus fortes pourraient aussi nous remplacer, la nature se perpétuer, sans que nous n’ayons rien à y redire. Autant baisser les bras tout de suite.
Or si des polluants « éternels » s’accumulent dans l’environnement, et donc dans nos corps à mesure que nous les produisons, que nous sommes incapables de les éliminer par des procédés scientifiques, voire de les identifier, la fécondité baisse, jusqu’à tendre vers une absence complète de reproduction. Pour être plus direct, qu’il y ait toujours quelques personnes qui naissent mais handicapées, n’augure rien de bon pour l’avenir de notre espèce. Malgré les « progrès » de la médecine, tel est pourtant le cas actuellement. Ce taux de 2,1 ne dit donc rien de la qualité biologique des individus qui peuplent une société moderne. Si parmi eux, vous avez une proportion toujours plus importante qui naît avec des fragilités, bientôt ce taux de 2,1 ne sera plus suffisant et baissera forcément. Par exemple, notre société produit de plus en plus d’autistes. Elle n’a pas éliminé les malformations, ou les stérilités congénitales (au contraire). Et toutes ces personnes seront fragilisées au moment de se reproduire, si elles le peuvent, et ceci, malgré les « progrès » de la médecine.
Je vais faire une remarque un peu trop personnelle, mais qui mérite d’être dite je crois. Autour de moi, je vois beaucoup de parents, une majorité pour ainsi dire, dont les derniers enfants naissent avec des malformations/handicaps. Au-delà de l’âge tardif des premières maternités, je pense qu’il y a une explication environnementale à cela (il n’y a qu’à constater la baisse de la fertilité masculine). Même si cette stérilité biologique n’augmentait pas, il faudrait la prendre en compte dans le calcul de l’ICF. De surcroît, elle augmente…
Si la stérilité est cumulative en matière biologique, elle l’est tout autant en matière spirituelle ou psychologique, même si c’est plus difficile à appréhender. Les enfants de divorcés divorcent plus souvent que la moyenne. Pour le comprendre, il faut souligner à quel point il est difficile de se relever de traumas familiaux graves, que les femmes concernées seront moins nombreuses à réussir cet exploit avant l’âge de la ménopause. En moyenne, elles vont porter leurs traumas assez longtemps pour générer une reproduction dans le trauma, ou ne pas se reproduire du tout. Encore une forme de convergence à la stérilité. Parmi les 2,1 enfants par femme, il y aura toujours une proportion de traumatisées qui aura bien du mal à avoir autant d’enfants que les autres, en moyenne. Il faudra donc toujours plus de 2,1 enfants par femme pour espérer avoir une génération saine.
Et ne parlons pas des questions spirituelles qui seules permettent d’affronter les difficultés de la vie en donnant un sens à l’existence. Parmi les 2,1 enfants par femme, beaucoup perdront spirituellement le nord, et ne trouveront pas de sens dans la reproduction, moins que la moyenne. La génération suivante qui n’aura pas reçu d’éducation spirituelle sera encore plus inapte à se reproduire que la génération précédente. Ici aussi, il faudra donc plus de 2,1 enfants par femme pour espérer que parmi eux, il y en ai suffisamment qui retrouvent la foi pour se reproduire, et au moins foi en l’avenir.
_ Les moyens robotiques de reproduction ne fabriquent pas des humains. Derrière la baisse de la natalité et notre absence de réaction face à ce grave danger, il y a toujours l’idée que l’immigration, la technologie ou je ne sais quoi d’autre, comme la providence, nous viendra en secours. La sagesse populaire affirme plutôt : aide-toi et le ciel t’aidera. A reporter toujours nos problèmes sur les autres, nous les générons. L’immigration de masse alimente une société qui stérilise les nouveaux venus (il n’y a qu’à voir les taux de fécondité des migrants sur plusieurs générations chez nous), ou bien tiermondise notre pays. Dans tous les cas, ce genre d’immigration est mauvaise.
Plus généralement, l’idée que nous serions secourus par d’autres de nos propres délires, est suicidaire. Avec la technologie, ceci est moins évident mais tout aussi exacte.
Et puis, à quoi sert-il de se reproduire si c’est pour donner naissance à une génération d’individus esclaves de la société ou des moyens techniques ? Les esclaves ne se reproduisent pas. Et une vision bête et brutale de la vie, fait beaucoup de mal à la vie. Les personnes qui cèdent à l’animalité en résumant l’humanité à un groupe d’individus avides, qui ne se reproduiraient que par rapport à des considérations matérielles, contribuent à enlaidir notre monde, et à empêcher toute reproduction. Ce sont bien souvent des personnes malades qui ont été brutalisées dans leur enfance, et qui pensent que la maladie est l’unique manière de se reproduire. S’ils sont assez nombreux pour influencer la société, nous sommes voués à la disparition, car par exemple, de nos jours, les raisons matérielles de se reproduire sont moins pertinentes que les raisons matérielles de ne pas se reproduire. Et ce n’est qu’un exemple d’à quel point cette pensée matérialiste est mortifère et n’a ni queue ni tête. La science, la technologie, ne peuvent pas décider à la place des humains. C’est une fainéantise de coeur de penser ainsi.
En ce sens, les moyens de reproduction technologiques nous coupent toujours plus de notre humanité, et donc de notre envie de devenir humain et de nous perpétuer. Ils sont une contradiction dans les termes mêmes. Il n’y a pas de reproduction qui soit technologique. La technologie empiète sur l’humanité, comme l’infanticide par avortement empiète sur la vie, et comme la pilule contraceptive tue le désir d’enfant ou le sens de l’acte amoureux. Tous ces moyens vont d’ailleurs dans le même sens. Ceux qui vous les vendent, vous vantent généralement des maternités désirées, des enfants choisis, une humanité équilibrée en somme. On voit le résultat.
_ 2,1 enfants par femme pour se reproduire entérine l’idée de la fin de l’histoire. Nous vivrions à l’arrêt. Il n’y aurait plus ni guerres ni épidémies parce que l’occident/la technologie auraient vaincu. Il suffirait alors d’obtenir ce 2,1 pour reproduire la société. Quel ridicule orgueil avons-nous fait preuve là. La moindre guerre, la moindre épidémie sérieuse, la moindre catastrophe et un seuil convergent à 2,1 enfants par femme, nous plongerait dans la dépopulation. Nous perdrions alors une génération comme en 14-18 sans pouvoir jamais nous en refaire. Les populations compensent après coup me direz-vous. Elles s’adaptent, oui. Mais pour s’adapter à ces nouvelles réalités, il faudrait surtout leur sortir de la tête que notre monde serait à l’arrêt. Ce n’est pas gagné au vu du lavage de cerveau malthusien dont nous avons fait l’objet. Il n’est même pas certain que si nous connaissions une guerre ou une épidémie, il y aurait un rebond de la natalité. D’ailleurs, quoi que nous pensions de la pandémie covidesque, il y a eu une baisse de la natalité après elle. Tout l’inverse de ce qui se produisait avant en période de crise « normale ». Certes, le vaccin a pu jouer un rôle dans cette baisse, mais quand même… Je crois plutôt que le monde a changé alors que nous vivons sur des réflexes dépassés. Ce seuil de 2,1 enfants pas femme, faussement scientifique, contribue à illusionner les populations. D’ailleurs comme ce vaccin et toute cette technologie.
_ Il faut plus de 2,1 enfants par femme pour s’occuper de ses vieux parents. La période de prospérité que nous avons connue, nous a fait croire que la famille n’avait plus d’utilité. Nous avions assez d’argent. Résultat, les femmes âgées sont maltraitées par des femmes en maison de retraite, quand les personnes âgées ont les moyens de se payer une maison de retraite, ce qui est de moins en moins de le cas. autre résultat, ceux qui ont cru dans le nouveau monde, et ont fait moins d’enfants, risquent surtout d’être euthanasiés par cette même société à qui ils avaient fait confiance pour s’individualiser. Et plus moyen de faire autrement. La prise d’otage est complète. Soit vous vous occupez de vos parents alors que vous avez peu de frères et sœurs pour vous aider, et vous vous retirez de la vie en société, toute la famille est impactée et doit ralentir, moins se reproduire. Soit vous acceptez de vivre dans une société qui a pour horizon l’euthanasie des individus qui ne sont plus productifs, c’est à dire la fin de toute espérance en l’humanité. Dans un cas comme dans l’autre, c’est la stérilité qui gagne.
Sans maison de retraite, et si la crise s’accentuait, il faudrait au moins 3 ou 4 enfants dans les milieux modestes pour s’occuper plus facilement des parents tout en continuant à travailler, et en plus, 3 ou 4 enfants dans la même région, et qui soient assez jeunes pour ce faire. C’est dire l’écart qui est le nôtre entre nos espoirs de croissance économique et la réalité de nos familles. Bien entendu, à court terme, en euthanasiant quelques personnes, le problème semble devoir se régler de lui-même. Mais ce ne sera pas le cas. Au contraire, cette fausse solution participera à l’effondrement, car l’économie est essentiellement constituée d’humains qui la reproduisent. Ici, l’euthanasie des esclaves apparaîtra pour ce qu’elle est : un encouragement à ne surtout pas se reproduire pour éviter de finir dans des conditions si effroyables. L’humain vit grâce aux morts, pas des morts.
Les états se sont complètement fourvoyés avec leurs théories fumeuses et malthusiennes. En voulant diriger les populations, elles ont amplifié des mouvements très dangereux, ici de stérilisation de leurs propres populations. Nous ne sommes pas en reste en occident. Mais l’exemple le plus parlant est quand même celui de l’asie. En chine l’année dernière, les mariages ont chuté brutalement de 20 %. L’effondrement est en cours. Ils connaissent déjà ce que nous allons connaître dans les années qui viennent. La corée du sud est à 0,68 enfants par femme, et la situation n’est peut-être plus rattrapable là-bas. En tout état de cause, elle est hors de contrôle. Les analystes dénoncent une culture du travail arbitraire. Des films primés commencent à décrire le phénomène. Mais il ne suffira pas de changer les us et coutumes au travail pour réformer toute une société et l’obliger à se reproduire. Cette culture du travail n’est que la partie émergée d’un iceberg fait d’avidité, d’animalité, d’où toute humanité s’est retiré. Tout a concouru à ce suicide dans nos sociétés développées matérialistes, notamment l’esprit malthusien. Les familles en ont été particulièrement fragilisées et alors qu’elles coûtent du temps et de l’argent, elles sont la variable d’ajustement d’un système qui a oublié qu’il leur devait tout. Ces théories fumeuses et ces comportements mortifères sont issus d’analyses biaisées de la part de personnes idiotes qui croient faire de la science tandis qu’elles se guérissent de leurs propres peurs en les propageant dans la société. L’enfant fait peur. Il va dévorer la croissance. Désormais, il va salir l’environnement. Si ça pouvait être vrai…
Il me semble difficile pour une société de se reproduire sans que chaque femme en son sein, n’ait au moins trois enfants. Cela veut dire qu’elles doivent personnellement en vouloir beaucoup plus pour qu’une telle moyenne se réalise. Là encore, l’écart est gigantesque entre ce que nous souhaitons et ce dont nous aurions besoin. Même si nous asseyions nos femmes françaises sur un trône en or, elles ne feraient 2,39 enfants en france… Le problème est donc ailleurs, dans ce désir même d’enfants qui s’est perdu et qui n’est pas près de revenir, surtout si nous continuons à proposer un modèle de société animal aux humains que nous sommes, et en particulier, à nos femmes.
Plusieurs pistes de réflexion s’offrent à nous, mais toutes ou presque convergent vers une remise au goût du jour des recettes anciennes : distance avec la génitalité, couples mariés favorisés, institution du mariage renouvelée, femmes au foyer, religiosité catholique, abstinence avant le mariage, esprit de chasteté, valorisation du rôle de père et renforcement de son autorité… soit tout ce qui s’oppose à nos opportunités modernes de confort.
Certains analystes sont dubitatifs. Pour eux, rien ne nous rattache les uns aux autres face à cette progression de l’esprit de stérilité au niveau mondial. L’occident est différent de l’asie, les dictatures des démocraties, les économies contrôlées de celles qui le sont moins, les pays qui appliquent des politiques natalistes de ceux qui ne le font pas. Tous connaissent pourtant les mêmes maux que nous, à des degrés divers et variés. Rien ne nous lie excepté le laisser aller matérialiste et l’abandon de la tradition. Tous ceux qui cherchent des solutions dans des politiques natalistes encouragent cette erreur. Ils veulent trouver des solutions dans les causes qui nous ont menés à ce désastre. Les autres subissent sans bien comprendre ce phénomène, sans parfois même vouloir le combattre, n’y percevant pas le danger. La solution viendra de la vérité qui rend libre. Et nous pourrons y arriver grâce à Jésus, quoique puissent en dire tous ces sauvages qui dans les pays développés, résument la vie à la production matérielle des moyens d’existence.
Une société saine prospère et se ménage un taux bien au-dessus de 2,1 enfants par femme si elle souhaite se perpétuer. Nous sommes condamnées à trouver les moyens matériels et spirituels de croître et de nous multiplier, si nous voulons juste survivre.
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